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Archive pour juillet, 2008

La torture se pratique jusque dans les prisons d’Alger

Abderrahmane Mehalli victime de traitements cruels et inhumains à la prison d’El Harrach

Collectif des familles de disparu(e)s, 11 juillet 2008

Les autorités algériennes continuent de s’acharner sur la famille Mehalli. Abderrahmane Mehalli était détenu à la prison de Serkadji depuis décembre 2006 après avoir disparu pendant 12 jours. Il a récemment été transféré à la prison d’El Harrach dans l’attente de la programmation de son procès.

Sa famille, qui lui rend régulièrement visite, a été épouvantée par la vision qu’elle a eue à l’entrée au parloir d’Abderrahmane le 14 juin dernier. Abderrahmane était ostensiblement marqué tant physiquement que psychologiquement par les tortures infligées. Il avait notamment une plaie à la tête et était totalement amorphe, le regard vide.

Il a confié à sa sœur que des agents du département pour la sécurité et le renseignement (DRS) sont venus à la prison où ils ont torturé un groupe de prisonniers dont Abderrahmane faisait partie ainsi que Mohamed Boucekkine, son beau frère qui a depuis été transféré à la prison de Berrouaghia.

Ils ont d’abord été entièrement déshabillés avant d’être torturés et abusés sexuellement. Ces actes dégradants durent depuis des mois, a révélé Abderrahmane.

Le CFDA s’insurge contre la persistance de ces pratiques inhumaines et odieuses en Algérie à l’encontre des jeunes algériens et demande au Rapporteur spécial contre la torture des Nations unies d’intervenir auprès des autorités algériennes pour que cessent ces violations graves des droits de l’Homme.

Paris, le 11 juillet 2008

P/le CFDA

Nassera Dutour/ Porte-parole

Messaoud Boukhatem dénonce DG de l’OAIC

Le chef de service des affaires sociales de l’OAIC, Messaoud Boukhatem, a révélé au quotidien Ennahar les nombreuses menaces qu’il a subies de la part du DG de l’OAIC, Mohamed Kacem, après avoir révélé que le materiel importé de Belgique en 2005 (22 milliards de centimes), est d’une qualité douteuse.  

« Il faut savoir que je connais parfaitement le president de l’APN, Amar Saadani et un général qui executent mes ordres sans hésitation « , me disait-il

Le 21 août 2005, l’administration de l’OAIC a réceptionné le materiel au port d’Alger. Tout le monde a constaté que les machines étaient d’une qualité douteuse et que la facture d’achat a été falsifiée.                        

Les recettes publicitaires en Algérie enregistrées en 2007 ont atteint les 13 milliards de dinars

51% du marché de la publicité en Algérie est géré par le secteur privé, a affirmé, hier au Conseil de la nation, le ministre de la communication Abderrachid Boukerzaza.  Le représentant du gouvernement a affirmé que les recettes publicitaires enregistrées en 2007 ont atteint les 13 milliards de dinars. 10,4 milliards pour la presse écrite dont 4, 5 milliards pour les journaux privés et 5,9 pour le public. Les recettes de la publicité télévisuelle sont de 3,221 milliards de DA et de 600 millions de centimes pour la Radio nationale. 

Madrid à l’intention de « pousser Rabat et Alger à ouvrir leurs frontières »

alger.jpgSelon une source diplomatique à Rabat, rapporte l’AFP, Madrid à l’intention de « pousser Rabat et Alger à améliorer leur dialogue pour l’ouverture de leurs frontières terrestres » fermées depuis 1994. Il s’agirait, selon cette source, d’une « étape nécessaire » vers la relance du processus d’intégration de la région. »Etant donné que le dossier du Sahara occidental est actuellement entre les mains de l’ONU, il faut oeuvrer en ce moment pour améliorer les relations entre Alger et Rabat pour pouvoir assurer le début d’une relance de l’UMA », a déclaré ce diplomate sous couvert de l’anonymat. 
La question maroco-algérienne a été évoquée cette semaine lors de la tournée de M. Moratinos au Maghreb, selon cette source. Le journal marocain Al Jarida Aoula (indépendant) va plus loin en évoquant mercredi l’existence même d’une « médiation espagnole auprès de l’Algérie en vue de l’ouverture des frontières avec le Maroc ». 
« La visite de Zapatero au Maroc et la tournée cette semaine au Maghreb de Moratinos n’est pas fortuite. Il existe la possibilité d’ouvrir prochainement la frontière maroco-algérienne », selon ce quotidien.

Commentaire: l’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc est une nécessité.

« Donne moi un passeport spécial hadj, je te donnerai ma voix »

mecque2.jpgLors du dernier renouvellement des instances de l’APN et l’élection de nouveaux présidents de commissions et de vice-présidents de l’Assemblée, les candidats aux postes de responsabilité ont promis aux députés des passerports spécial hadj contre leurs voix lors du vote. Pis, pour rassurer leurs électeurs, les candidats ont juré sur le Saint Coran.

Assassinat de Lounès Matoub: quand les coupables sont désignés d’avance

Algeria-Watch, 12 juillet 2008

Le procès des assassins présumés de Lounes Matoub devait avoir lieu le 9 juillet. Il a été reporté une nouvelle fois. Faudra-t-il attendre encore sept ans avant qu’une nouvelle date soit fixée et laisser croupir en prison deux hommes, accusés du crime sur la base d’aveux extorqués sous la torture ?

La Justice était enfin appelée à faire la lumière sur cet assassinat politique, 10 ans après une fusillade qui a emporté l’un des chanteurs les plus populaires d’Algérie et grièvement blessé son épouse et deux belles-sœurs. Sur le chemin du retour d’un déjeuner, le 28 juin 1998, leur voiture a été arrêtée et arrosée de tirs.

Certains journalistes algériens ont d’ores et déjà désigné comme assassins Abdelhakim Chenoui et Malik Medjnoun, présentés comme ayant été des membres du GIA. Arrêtés quelques mois après le meurtre, ils ont été sauvagement torturés. Ils attendent depuis d’être enfin jugés. La famille Matoub, les habitants de la Kabylie et du pays entier sont persuadés que les véritables commanditaires sont à chercher ailleurs. La Kabylie a été secouée par des manifestations aux cris de « pouvoir assassin ».

Durant toutes ces années d’attente, les appels de la famille de la victime comme ceux des détenus aux autorités les intimant de juger ce crime n’ont pas été entendus. Bien que la procédure ait été déclarée comme close, aucune date n’avait plus été fixée depuis 2001, et pour cause… « C’est un dossier sensible, il faut une décision politique » est la réponse obtenue par Nadia Matoub, la veuve du chanteur, qui, le 3 février 2008, s’est rendue au parquet du Tribunal de Tizi-Ouzou chargé de l’affaire. Or à y regarder de plus près, l’instruction de ce dossier a été supervisée non pas par l’institution judiciaire mais pas le DRS (Département du renseignement et de la sécurité).

Une affaire qui dès le début a été tronquée : les trois femmes présentes lors de l’attaque n’ont jamais été auditionnées par le juge d’instruction ; des témoins oculaires, habitant Tala Bounane, n’ont jamais été entendus ; l’une des sœurs de Nadia Matoub a pu reconnaître l’un des agresseurs, mais il n’a jamais figuré sur la liste des dix présumés assassins rendue publique en décembre 2000 alors que A. Chenoui et M. Medjnoun, eux, ne figuraient pas dans la liste initiale.

De ces dix suspects, huit seraient morts et seuls les deux détenus doivent comparaître. Medjnoun avait été enlevé par des agents du DRS près de son domicile à Tizi-Ouzou le 28 septembre 1999 et détenu au secret durant plus de huit mois au Centre Antar d’Alger, dirigé par le DRS. Chenoui, un maquisard repenti dans le cadre de la « concorde civile », avait quant à lui été arrêté à Tizi-Ouzou, le lendemain de sa reddition, soit le 19 septembre 1999. Il a été détenu en garde à vue pendant six mois au Centre de Châteauneuf, également dirigé par le DRS. Tous les deux ont été brutalement torturés et incarcérés à la prison de Tizi-Ouzou. Ils se rencontreront pour la première fois de leur vie lors d’une audition chez le procureur de Tizi-Ouzou en mars 2000. Medjnoun apprendra qu’il est inculpé pour le meurtre de Matoub lorsqu’il sera présenté en mai 2000 devant le procureur. Durant tous les mois d’interrogatoire et de torture, aucun agent du DRS ne l’avait impliqué dans cet assassinat.

Dans les deux cas, les personnes pouvant témoigner de leur emploi du temps au moment du crime n’ont jamais été entendues. Là encore, le DRS a tenté de ficeler un dossier à charge. Deux civils, Hamid Cherbi et son fils Ahmed, ont été contraints sous la torture et les pressions du chef du CTRI de Blida (centre du DRS), le colonel (aujourd’hui général) M’henna Djebbar, ainsi que du député du RCD Nourredine Ait-Hammouda, d’accuser les deux suspects en prétendant les avoir vus sur le lieu du crime. Or tous les deux ont, lors de leurs procès, retiré leur déposition, affirmant ne pas connaître les deux suspects et ne pas avoir été sur les lieux au moment de la fusillade.

L’instruction de l’affaire Matoub a été clôturée par un arrêt de renvoi devant le tribunal criminel de Tizi-Ouzou le 10 décembre 2000. Un procès avait été fixé pour le 5 mai 2001. En dernière minute, il a été renvoyé, et n’a plus été programmé ensuite, jusqu’à l’audience du 9 juillet 2008, où un nouveau renvoi sans date a été décidé par le juge. En 2004, devant les questionnements de l’ONU qui se préoccupait de la détention arbitraire de Medjnoun, les autorités algériennes répondirent « que les incidents qu’a vécus la région ne permettent pas à la justice de juger cette affaire dans les conditions de sérénité requises dans une telle procédure ».

On peut voir là un aveu implicite de la manipulation de l’instruction, car, en effet, un simulacre de procès destiné à condamner des personnes sans preuves ni témoignages crédibles aurait embrasé la région en effervescence à cette époque. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Le pouvoir pourrait-il se permettre un procès équitable sans impliquer d’influents membres du DRS et du RCD ? Le nouveau report montre bien qu’il n’y a aucune volonté d’éclaircir cette affaire. Le tribunal n’a fait parvenir la convocation au procès à la famille Matoub que le 7 juillet, et celle-ci lui a fait aussitôt parvenir une liste de 50 témoins à entendre. Tirant prétexte de cette demande tardive – et pour cause – le juge a reporté une nouvelle fois le procès.

Pourquoi le procès avait-il été programmé maintenant ? Est-ce en raison des recommandations de l’ONU dont les organes suivent de près l’affaire de Malik Medjnoun ? Rappelons que le Comité des droits de l’homme a condamné l’État algérien en 2006 pour la détention arbitraire et la disparition de Malik Medjnoun et lui recommande « d’amener Malik Medjnoun immédiatement devant un juge pour répondre des chefs d’accusation ou le remettre en liberté, de mener une enquête approfondie et diligente sur sa détention au secret et les traitements qu’il a subis depuis son enlèvement le 28 septembre 1999 et d’engager des poursuites pénales contre les personnes responsables de ces violations».

L’affaire Lounès Matoub montre une fois de plus que la Justice algérienne, contrairement aux allégations d’officiels algériens devant les tribunes internationales, n’est pas indépendante. Si procès il y a, il faut s’attendre à une condamnation des deux suspects à une peine couvrant leur période d’emprisonnement afin d’éviter toute protestation populaire tout en justifiant leurs années d’incarcération sans jugement.

Graves révélations d’un ancien conseiller de Boumediene

Le docteur Abdelhafid Lahouel, ancien conseiller du président Houari Boumediene, a dénoncé dans un long entretien à l’hebdomadaire «El Khabar El Ousbouai» la trahison et la complaisance avec l’étranger de nombreux dirigeants de l’Etat algérien. «Après l’indépendance nationale, les traîtres qu’a « injecté » la France dans notre pays, ont planifié la déstabilisation du pays. Ils sont même à l’origine du terrorisme en Algérie…Je dirai que ces traîtres, concentrés dans les centres décisionnels de l’Etat, n’accepteront jamais la présence de patriotes dans les rouages de l’Etat… », a affirmé M. Lahouel.

Au sujet du rôle joué par ces auxiliaires, M. Lahouel a expliqué qu’ils aidé, entre autre, les entreprises françaises en faillite à bénéficier de nombreux marchés en Algérie. « Durant les années 80, il y avait le projet de construction d’un million de logements. Les auxiliaires ont ramené des entreprises françaises (L’avenir, Donateur, SOS…) pour réaliser le projet, alors que ces entreprises étaient en liquidation. Elles se sont constituées en bloc, entre 1984 et 1986, pour bénéficier de projets de construction de logements…et cela au détriment des entreprises algériennes ».  

L’ancien conseiller de Boumediene a souligné que l’entourage du président Chadli Bendjedid était complice dans ce plan infernal. « La France a ses informateurs à tous les niveaux: banques, administration…Il y avait même des directeurs centraux au niveau du ministère de l’Energie et des Mines qui travaillaient pour la France.»

M. Lahouel a souligné que l’octroi de marchés aux entreprises françaises visait la fermeture des entreprises algériennes en activité dans le domaine du BTHP. Il a rappelé que les entreprises françaises n’ont réalisé que quelques milliers de logements.

Par ailleurs, le docteur Lahouel a affirmé qu’entre 1962 et 1967, la totalité des secrétaires généraux des communes étaient «des enfants de la SAS». « Je défie  quiconque pouvant prouver le contraire. Plus tard, la majorité d’entre eux sont promus aux postes de chefs de daïra et de maires. 80 % promus aux postes de Wali, députés…Ces secrétaires généraux auxiliaires étaient derrière les actes de torture que les Algériens ont subi durant la guerre de libération. La France les a désignés comme des tuteurs sur ses intérêts en Algérie…»

Pour anecdote, déclare M. Lahouel, en 1974, durant le règne de Pompidou, l’Algérie avait pris l’initiative de construire «l’Afrique vierge» en mobilisant les soldats de l’ANP. Ces derniers ont réalisé plusieurs projets au Mali où ils ont construit plus de 14 mosquées…Les services de renseignements français ont vite réagi. Le président Pompidou avait convoqué le président malien pour lui demander de se rendre à Paris. Avant d’effectuer son voyage, le président malien a rencontré Boumediene à l’aéroport d’Alger…A son retour, il a fait un compte-rendu à Boumediene: «Le président français m’a interrogé sur ma relation avec le communiste de l’Afrique du Nord. C’est quoi toutes ces mosquées que vous construisez ? Tu as oublié que c’est la France qui t’a installé à la présidence ? » Il a par ailleurs accusé la France d’être derrière l’assassinat du président Mohamed Boudiaf. El Mouhtarem

Vous pouvez lire l’intégralité de l’interview dans El Khabar El Ousouai

FFS Souk-Oufella/ Déclaration

Parfaitement à l’aise dans leur rôle d’opposants, l’élu et les ralliés au FFS, membres de l’APC de Souk-Oufella ont publié le 21 juin 2008 une déclaration dans laquelle ils ont dénoncé le comportement du maire RCD, démontrant incontestablement qu’il est le seul responsable du blocage et du dysfonctionnement de l’assemblée.
Par éthique et par courtoisie, ils ont même pris le soin de ne pas citer son appartenance politique pour éviter précisement une guerre de clochers. Mieux, ils ont déclaré qu’il n’y avait pas de clivage politique.
Malgré cela, certains énergumènes dont les intérêts sont probablement menacés par le débat transparent qui allait s’amorcer, cachés derrière l’anonymat d’une fantomatique section communale d’un parti politique, n’ont pas hésité à venir à la rescousse de leur «pantin», à salir les murs en affichant en guise de réponse, un tract à la limite de la diffamation, ciblant manifestement le FFS, et dont le contenu n’est ni plus ni moins que :
Une incitation à la haine
Un tissu de mensonges
Une diversion
Privilégiant l’argument à l’anathème, les militants FFS de Souk-Oufella, outrés par ce genre de procédés délictueux, qui ne favorisent ni la commune, ni la démocratie, défient les auteurs de cette bassesse à apporter les preuves de leurs insanités dans une confrontation publique ou médiatique (BRTV, Radio Soummam ou autres) regroupant les élus et les responsables politiques locaux des deux formations.

Souk-Oufella,le 07 juillet 2008

Message du FFS aux congressistes du CNAPEST

cnap.jpgtab.jpgMessage du premier secrétaire du FFS 

Chers amis, chers camarades 

Merci de nous avoir invités aux travaux de votre premier congrès. 

J’adresse les félicitations du FFS et particulièrement celles de son président HOCINE AIT AHMED à l’ensemble des adhérents du CNAPEST, à toutes les femmes et à tous les hommes qui se sont mobilisés pour créer cet espace de communion, de débat et d’échange. 

Le CNAPEST représente un grand espoir. Un levier de la démocratie politique et sociale. Il a acquis sa légitimité sur le terrain des luttes et de la mobilisation. 

Grâce à la mobilisation, l’éveil et l’intelligence de ses animateurs, aucune des tentatives de la  normalisation à l’Algérienne n’a réussi à le détourner de son cap revendicatif et militant. 

 Aujourd’hui, le CNAPEST ainsi que les autres syndicats autonomes sont des forces de mobilisations incontournables. S’entêter à vouloir imposer un syndicat unique, devenu l’appendice bureaucratique d’un régime antipopulaire, est une attitude qui relève du nihilisme politique et social. 

 La poursuite de la politique de la force qui aboli les libertés d’expression, d’organisation et d’association, par la force et la brutalité, constitue la plus grande défiance à l’égard du développement. 

 Les femmes et les hommes de ce pays espéraient, il n’ya pas si longtemps, que l’Algérie serait un laboratoire de la démocratie, de la création et de l’innovation, de la liberté et de la justice. Aujourd’hui, ils voient bien que le pays est devenu un laboratoire de l’autoritarisme, de la fraude, de la corruption, du passe droit et du simulacre. 

 Force est de constater que le système n’a changé ni de nature ni de méthode. Il veut imposer la paix sociale par la domination. 

 Chers camarades  

Ces assises sont importantes pour toute la société. C’est une étape décisive dans la restructuration de la conscience sociale et la reconstruction de la volonté nationale en faveur d’un combat pour un changement radical, pacifique et démocratique. 

Faisons confiance à nous-mêmes, faisons confiances aux Algériennes et Algériens, ils nous le rendront, soyons dignes d’eux, soyons audacieux et sincères, à ce prix là d’autres pas seront possibles avec eux, ensemble, c’est possible. 

Merci pour votre écoute 

Bonne réussite à toutes et à tous 

Alger, le jeudi 10 juillet 2008

Mes vérités sur Bessalah !*

C’est une réaction puérile et infondée, empreinte de non sens, venant de monsieur «Lumière» ! S’adonnant ainsi, abjectement, à des commentaires diffamatoires et injurieux… cela s’appelle de la diffamation. 

Ses propos calomnieux n’apportent absolument aucune lumière sur les faits qui sont reprochés à Bessalah, ex-directeur du CDTA et ministre de la Poste et des TIC. 

Et pourtant, cette lettre ouverte au président de la République, d’ailleurs très claire même pour celui qui se cache dans le noir, démontre de façon décisive qu’il s’agit bien d’exactions, d’abus de pouvoir et des faits bien établis reprochés à ce monsieur. Plutôt que de se lancer dans une campagne de dénigrement et de désinformation par une autre tentative assez basse de s’en prendre à la personne de Mr. Belaroussi, monsieur « Lumière », comme il semble bien imprégné de ce genre d’ésotérisme, aurait du apporter des éléments constitutifs du dossier, objet de cet antagonisme et de répondre de façon précise aux faits bien établis reprochés à M. Bessalah. Comme par exemple, à travers ce nouvel éclairage, que M. Bessalah a mené la négociation des tractations financières du projet avec le PDG de M+W Zander, en solo, sans que le chef et les membres du projet puissent participer, et cela sans parler de ses déplacements douteux. Ceci renseigne sur ses intentions déjà arrêtées élucidant ainsi, par la suite, son attitude obscure.

C’est aussi calomnieux de remettre en cause la notoriété du LAAS du CNRS, qui s’appelle également le LAAS des AS pour ceux qui connaissent. C’est également calomnieux de nuire à la réputation scientifique de M. Belaroussi, alors que quiconque tapera M.T. Belaroussi sur le Web, se rendra compte que les contributions scientifiques ne sont jamais arrêtées jusqu’à la date d’aujourd’hui. Essayez le, Monsieur « Lumière », pour voir! 

Par contre Mr. Bessalah est diplômé de l’ex-URSS, il n’a jamais fait ses preuves sur le plan scientifique puisqu’il s’est résigné à son grade “maison” de Maître de recherche, attribué administrativement, en n’osant même pas déposer son dossier de promotion au grade de directeur de recherche à la CNEC. Il a quitté le CDTA, malheureux qu’il est, sans aucune promotion scientifique depuis vingt ans, d’ailleurs il le publie lui-même sur le site web du ministère de la poste et des TIC. Le comble pour M. Bessalah est qu’il veut faire valoir perfidement, dans sa biographie officielle de ministre sur ce même site, son court passage (8mois) de stagiaire étranger à l’université de Lyon en tant que grade de Directeur de recherche. C’est vraiment le comble pour un ministre de vouloir tromper l’Etat algérien ! Le titre de Directeur de recherche est attribué aux chercheurs permanents du CNRS, pas aux stagiaires, voyons ! par une commission plus sévère que la Commission nationale d’évaluation des chercheurs du MESRS à laquelle, en fait, il n’avait pas quoi lui soumettre en vérité! Ce n’est pas digne d’un ministre de vivre de la prétention. Pour qui nous prend-t-il? Nous ne sommes pas des aveugles.

Alors bravo Mr le ministre; ils indiquent ainsi aux suivants, le chemin de la réussite et de la gloire ! 

Vouloir remettre la notoriété de Mr. Belaroussi par des mensonges est un acte vil. Il y a lieu de rappeler que Mr. Belaroussi a décliné l’offre de poste chercheur que lui a été faite par un laboratoire belge alors chercheur visiteur. Les témoins peuvent se reconnaître à travers ce message. Il suffit d’interroger les chercheurs du CDTA entre autres notre éminent chercheur Mr. A. Bellaouar – à qui, pour mémoire, le directeur du Centre lui a signifié que nul n’est indispensable avant son départ en 1994 au Canada – ainsi que les universitaires, pour mesurer la vigueur et le bien-fondé des motivations et des convictions de Mr. Belaroussi.

Et il n’avait nullement la prétention de diriger le Centre, d’ailleurs il l’aurait diriger mille fois mieux que cet opportuniste, ni utilisé son statut de fils de Chahid pour se faire valoir et il n’a pas de relations comme le laisse entendre mensongèrement monsieur « Lumière ». 

Sa gestion du CDTA, pendant prés de 23ans, est un très lourd et énigmatique dossier…. 

Celui qui a des relations, c’est M. Bessalah, qui n’a fait que travailler à les développer pour assurer sa propre carrière de l’avis de ceux qui le connaissent de près et également de son avis, lui-même, puisque il reconnaît dans sa biographie sur le site web du MPTIC. C’est ce qui explique pourquoi il est aujourd’hui ministre. 

Selon les informations recueillies et d’après la lettre ouverte, M. Belaroussi n’a pas été président de la commission comme le dit monsieur « Lumière ». Par contre, il ne nie pas, dans sa lettre au président, avoir réceptionné la première phase du contrat et d’ailleurs il en fait allusion d’une façon franche dans cette lettre, en parlant des coûts de référence des équipements remis à neuf “objets de manipulation occulte. 

On se pose déjà la question de savoir à quel point ce détracteur, monsieur « Lumière », ne se projette pas à sa propre chute. 

Concernant le projet de salle blanche, pour le politique et l’économique, la question qu’on devrait se la poser est la suivante : Quels sont les termes de références pour la réalisation d’un tel projet ? Si on réussit à répondre à cette question, il en découlera un éclairage sur toutes les dérives délirantes de la gestion et de l’ésotérisme de M. Bessalah, dont le langage abscons entretient la confusion des esprits et le repli dans l’illusionnisme plus que le rationnel. L’exemple le plus éloquent de ses dérives délirantes est la salle blanche construite dans l’ancien bâtiment du CDTA à El Madania, jamais utilisé depuis qui est devenue ruine ? Est-ce qu’il a rendu des comptes par rapport à cette opération? Et voilà qu’il recommence à nouveau avec le projet de la centrale technologique de Baba Hassen.

Il profite à chaque fois de l’absence de contrôle et du laxisme des services d’inspection de l’Etat.  Pour rappel, et comme il a été signalé dans la première lettre ouverte de Mr. Belaroussi, parue dans Le Quotidien d’Oran le 6 décembre 2006, sur le projet de centrale de technologie du CDTA, que «ce projet n’a même pas fait l’objet d’études préalables de faisabilité économique et l’on peut se demander sur quelles bases, ces opérations ont été financées, alors que rien ne garantit les retours sur des investissements de ce type. D’autant plus que le financement initial de 500 000 US$ dont bénéficiait le projet de la part du FADES (Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social) était destiné à ces études. Celles-ci étaient prévues dans la convention FADES- Ministère de l’économie en date du 27/06/1990, et devaient être menées en collaboration avec l’entreprise ENIE, la principale bénéficiaire, puisqu’elle était co-organisatrice de la conférence conjointe sur le développement de l’électronique dans les pays arabes CEN-ENIE-ONUDI (organisée à Sidi Bel Abbès en janvier 1986 avec la présence du FADES). Nous tenons à signaler que nous n’avons pris connaissance du contenu de la dite convention qu’en juillet 2002, celle-ci stipulait clairement dans son premier article : l’étude de faisabilité technico-économique, une démarche que nous avons toujours défendue, comme le dictait le bon sens ». 

Finalement, sachez monsieur « Lumière » que cette affaire est très sérieuse pour la faire tourner en dérision, et que la vérité finira par jaillir de la lumière, mais cette fois-ci la vraie, comme le dit l’Emir Abdelkader «Ce n’est pas par les hommes que l’on connaît la vérité mais par la vérité que l’ont apprend à connaître les hommes. 

Par Abd Ennour.

*Le titre est d’El Mouhtarem

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