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Archive pour juillet, 2008
Transactions douteuses à l’ENTV (El Khabar)
L’Entreprise Nationale de la Télévision, ENTV, et les services de la wilaya d’Alger ont été accusés dans un rapport officiel d’enfreindre la note d’Ouyahia sur la publicité publique. Ce rapport a qualifié la conclusion des transactions avec des agences étrangères suspectes d’irrecevable.
Ces accusations formulées sous forme d’ «interrogations nécessitant des réponses et la réaction immédiate du Gouvernement», interviennent suite à des faits enregistrés lors d’une inspection effectuée par le ministère de la Communication entre 2006 et 2007, dans le plus grand secret.
Dans ce cadre, des passages de ce rapport, dont El Khabar a eu une copie, indiquent que des compagnies étrangères exploitent la production culturelle et audiovisuelle en signant des contrats avec des journalistes qui sont exploités dans la rédaction des articles qui servent des intérêts précis.
Ce document a enregistré des pratiques douteuses au sein de la télévision, et a critiqué le non respect de la note d’Ouyahia sur la publicité publique, du mois d’Août 2004. Ces pratiques et transactions ont été entourées de grandes interrogations.
Il a révélé que l’administration de la télévision a accordé le marché de la publicité tout au long du mois de Ramadhan à Vox Algérie et estimé à 55 milliards de centimes ! A noter que ce n’est pas uniquement l’entreprise de la télévision qui avait enfreint cette note mais également la wilaya d’Alger qui a confié la campagne de la publicité urbaine, au mois d’Août 2006, à quatre compagnies étrangères et privées, d’un coût total de 80 milliards de centimes.
Des maires du FFS devant la commission de médiation
Le pemier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, a affirmé à El Khabar que les dossiers des présidents d’APC du FFS ayant participé à la rencontre avec le président Bouteflika, en dépit de la décision de boycott prise par le secrétariat national, seront présentés bientôt à la Commission nationale de médiation qui aura à statuer sur leur cas.
Djezzy ne sera pas vendue à France Telecom
Le ministre de
la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a affirmé hier lors d’un point de presse à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, que Djezzy ne sera pas vendue à France Telecom. «L’opérateur de la téléphonie mobile Djezzy a démenti cette information et les pouvoirs publics ont été rassurés», a souligné Boukerzaza, rapporté par El Watan.
Le gouvernement, souligne El Watan, semble avoir tiré les enseignements de la dernière acquisition par le groupe français Lafarge des cimenteries de Mascara et de M’sila auprès de l’entreprise égyptienne Orascom Ciment.
La cession de ces cimenteries par le groupe égyptien à une autre entreprise étrangère a suscité le mécontentement des pouvoirs publics, qui ont décidé alors de mettre de l’ordre dans le domaine et de revoir la stratégie de privatisation et de partenariat, ajoute le journal. M. Boukerzaza a affirmé, hier, que le gouvernement compte introduire «le droit à la récupération des entreprises cédées par les opérateurs étrangers et nationaux». « L’Etat est prioritaire. Quand le CPE traite avec un opérateur étranger donné, ce dernier n’aura pas, désormais, le droit de vendre son entreprise réalisée en Algérie à un autre opérateur sans avoir l’aval du gouvernement », explique-t-il en affirmant que cette mesure intervient « pour préserver l’intérêt national dans le cadre du respect de l’économie de marché ».
Pour rappel, le président Bouteflika s’est attaqué aux investisseurs étrangers, à l’occasion de la rencontre avec les maires, en déclarant que « quand quelqu’un vient pour investir 700 millions de dollars et, au bout de trois ans, expatrie deux milliards de dollars, est-ce de l’investissement, ça ? Non ! Cela s’appelle trébucher ». Les observateurs avertis affirment que les propos de Bouteflika visaient l’opérateur Djezzy. El Mouhtarem
Le fils d’un député condamné à la prison à Annaba
Le président du tribunal de Annaba a condamné, hier, Hamdane Hmarnia à un an de prison ferme pour outrage à corps constitué. Agé de 24 ans, ce jeune est le fils du député, président du bureau de wilaya et membre du Secrétariat national de l’UGTA et coordinateur du RND à Annaba. Pour rappel, le jeune Hamdane a été arrêté, le jeudi 5 juillet 2008, au centre-ville alors qu’il était en infraction au code de la circulation routière. Il a été invité par l’agent de police de lui remettre les papiers de son véhicule. Ne voulant pas obtempérer, le fils du député s’est montré agressif et a usé d’un langage ordurier à l’égard de l’agent. Le fils de notre honorable député a saccagé le véhicule de police, appelé en renfort pour le conduire au siège de la sûreté de wilaya. Etant fils d’un député du RND, dirigeant à la fois de l’UGTA et du parti de Ahmed Ouyahia, Si Hamdane se croyait au dessus des lois que nous concote son propre papa à l’APN. El Mouhtarem
Un rescapé du massacre de Tibhirine est décédé en France
L’un des deux rescapés du massacre des moines de Tibhirine, en mai 1996, le père Amédée, est décédé dimanche dernier en France, au monastère d’Aiguebelle, dans la Drôme, où ses obsèques se sont déroulées hier matin, a rapporté El Watan. Agé de 88 ans, parlant parfaitement l’arabe, il avait vécu 50 ans en Algérie avant son départ forcé. Le père Amédée s’occupait beaucoup des familles en difficulté et de l’éducation des enfants. Avec le père Jean-Pierre et un groupe de personnes endormies à l’hôtellerie, il fait partie des deux moines dont les ravisseurs n’avaient pas soupçonné la présence. C’est lui qui, le lendemain, avait donné l’alerte auprès de la gendarmerie. En 2001, il avait quitté l’Algérie pour le monastère frère de Midelt, au Maroc, avant de se retirer en France.
El Harga à la recherche de la dignité perdue
El harrag est le produit final de la longue série d’échecs de toutes les politiques économiques, planifiées et mises en oeuvre par un système non démocratique depuis l’indépendance. C’est le résultat dramatique de nos valeureux présidents et leurs courtiers de toujours.
Cela ne rate jamais. Chaque fois qu’un président pense avoir une solution économique, il l’impose avec un grand entrain. Quelques années plus tard, la situation globale s’empire et l’Algérie, à l’image d’un sable mouvant, s’enfonce dans le marasme économique, la malvie et la misère. Les riches ressources naturelles et humaines sont restées inutiles. Ils sont incapables de voir clair et de situer le mal. Cela dure depuis un demi-siècle. L’actuel président après dix ans de règne sans démocratie, et un programme présidentiel qui “a reçu” la bénédiction éclairée des plus grandes formations politiques toutes tendances confondues, vient d’être sacré par le président lui-même comme débile et non avenue.
Les citoyens, incapables de pouvoir vivre convenablement, sans travail, sans domicile, sans avenir, se sentent humiliés, piégés, emprisonnés dans leur propre pays.
Voilà à quoi servent les programmes présidentiels que tous les partis revendiquent. À former des promotions de suicidaires. L’ultime gifle et le plus gros graillon du citoyen à la figure de tout le système.
Que représentent ces arrestations et les peines d’emprisonnement devant la mort à laquelle ils se sont exposés corps et âme. Absolument rien à part une nouvelle occasion pour maudire le pays et pérenniser cet état d’esprit chez la jeunesse. Un suicidaire doit être pris en charge par les services sociaux et non jetés en prison. Tenter de trouver une solution à sa situation de désespoir. À défaut d’une solution générale pour le pays, traitez la misère au cas par cas. Ce sont des êtres humains et Il y a les moyens.
Par Sniper
29 juillet, 2008
Ce que prévoit la Loi de finances complémentaire 2008
Les crédits alloués par la loi de finances complémentaire 2008 (LFC) ont été officiellement notifiés mardi aux ministères et aux wilayas lors d’une cérémonie tenue au siège du ministère des Finances, en présence
du ministre des Finances, Karim Djoudi, et des directeurs financiers de l’ensemble des administrations centrales et régionales.
La loi de finances complémentaire 2008 prévoit des dépenses de 4.882 milliards de DA (contre 4.323 milliards de DA dans la loi de finances initiale 2008) et des recettes de 2.763 milliards de DA (contre 1.924 milliards). Les recettes budgétaires s’inscrivent ainsi en hausse de 44% due essentiellement à la révision du prix de baril de pétrole pris comme référence, alors que les dépenses se sont accrues de 13%.
A propos du renforcement des capacités d’autofinancement des entreprises à travers la baisse de la pression fiscale, il a été décidé, dans le cadre de cette loi complémentaire, une baisse, à 19% contre 25% auparavant, du taux de l’Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) sur les activités industrielles, du BTP et du tourisme et l’exemption des activités d’artisanat du paiement de l’Impôt forfaitaire unique (IFU).
S’agissant de l’allègement des prix à la consommation des produits agricoles, la LFC 2008 prévoit, essentiellement, l’exemption de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), jusqu’au 31 décembre 2009, des engrais, des produits phytosanitaires et des intrants pour la fabrication de l’aliment de bétail et l’exemption de la TVA, jusqu’à 2018, des loyers portant sur les matériels agricoles (produits localement) dans un cadre de contrat de crédit bail.
Quant aux procédures visant à contribuer au soutien des prix des titres de transport public en commun, elles s’articulent sur l’exclusion des concessionnaires de l’exemption de timbre redevable sur les transactions portant sur les véhicules mis pour la première fois en circulation. Cette exclusion soumet au droit de timbre les transactions portant sur les véhicules neufs. Le nouveau droit varie entre 50.000 DA et 150.000 DA en fonction de la cylindrée et la carburation du véhicule.
Une autre mesure décidée dans le même cadre, porte sur l’institution d’une redevance de 1% payable par les concessionnaires de véhicules automobiles sur leur chiffre d’affaires annuel.
Les produits générés par ces deux mesures seront versés dans un compte d’affectation spéciale pour soutenir les titres de transport public en commun.
Par ailleurs, d’autres mesures ont été décidées dans le cadre de la loi complémentaire de finances et portent sur le relèvement du seuil de la franchise de l’IRG de 15.000 DA à 20.000 DA au profit des travailleurs et pensionnés handicapés et l’obligation des entreprises ayant bénéficié de l’exonération de l’IBS de réinvestir, à compter le date d’extinction du bénéfice de cet avantage, le montant de l’exonération dans un délai de quatre ans.
Photo: Karim Djoudi, ministre des Finances
Une africaine à la tête du Haut-Commissariat aux droits de l’homme
0L’Assemblée générale de l’ONU a entériné hier, lundi la nomination de la juge sud-africaine Navanethem Pillay au poste de haut-commissaire aux droits de l’homme en remplacement de la Canadienne Louise Arbour. Mme Pillay, actuellement juge à la Cour pénale internationale (CPI), avait été officiellement désignée jeudi par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. Elle prendra ses fonctions le 1er septembre pour un mandat de quatre ans.
Annaba: 40 harragas arrêtés ce matin
Quarante émigrants clandestins ont été arrêtés, ce mardi matin, au large des côtes de Annaba alors qu’ils tentaient de rejoindre la rive Nord de la Méditerranée à bord de deux embarcations artisanales. La première embarcation transportant 17 émigrants, qui a été repérée à 3 miles de la plage Ras El-Hamra du littoral nord de Annaba, a été interceptée au terme d’une course-poursuite de plus d’une heure. La seconde embarcation à bord de laquelle se trouvaient 23 émigrants clandestins a été découverte à 15 miles de la même plage. Agés entre 17 et 34 ans, ces émigrants clandestins seront présentés ce jour devant le procureur de la République près le tribunal de Annaba. Pas moins de 100 émigrants clandestins ont été arrêtés depuis le début de l’année en cours, alors qu’ils effectuaient une traversée en mer à bord d’embarcations artisanales pour gagner les côtes italiennes, selon un décompte fourni par le commandement des gardes-côtes.