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Archive pour juillet, 2008

Karim Tabbou: « La rencontre a échoué »

mairedeguenzet.jpg« Zerhouni et Oul Kablia doivent comprendre que les élus locaux ne sont pas des fonctionnaires », a affirmé le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, au quotidien El Khabar. Karim Tabbou a qualifié la rencontre de Bouteflika avec les Maires de cérémonie stalinienne  »qui démontre l’incapacité du président à l’imagination et à trouver des idées ». « Je ne comprends pas comment un président qui gère l’argent de la collectivité à sa guise et qui jouit de toutes les prérogatives, peut-il mener le pays à la ruine, puis accuse les partis politiques d’en être responsables? », s’est interrogé le responsable du FFS qui a souligné que depuis 1999, les partis ne sont plus pris en consédération.

Au sujet de la participation de certains élus du FFS à la rencontre avec Bouteflika, Tabbou a déclaré que leur nombre est très réduit. « Ils m’ont contacté avant de participer pour exprimer leur crainte des pressions qu’exerce sur eux l’administration », a souligné Tabbou. « Bouteflika a échoué dans son pari de s’imposer aux partis politiques, via leurs élus, comme candidat du consensus ». Considérant que la rencontre a échoué, le premier secrétaire du FFS a expliqué qu’outre le boycott de la rencontre par son parti, des élus n’ont pas réussi à imposer le slogan  »troisième mandat ». Pis, plusieurs élus des partis de l’alliance présidentielle ont exprimé, à leur collègues du FFS, leur déception de la rencontre »  El Mouhtarem.

Discours de Bouteflika: la satisfaction du Parti des travailleurs

hanoun1.jpgLe secrétariat politique du Parti des travailleurs s’est félicité hier des critiques formulées par le chef de l’Etat contre la politique de privatisation. «En reconnaissant l’échec des réformes économiques, en relevant le bradage qui a caractérisé les opérations de cession des entreprises publiques et de partenariat, l’hémorragie financière au profit des pseudo-investisseurs étrangers et la spéculation, le président de la République a mis le doigt sur le nœud du problème qui ronge le pays depuis 1993, annihilant tous les efforts en matière de développement national et local. L’option économique en cours depuis le plan d’ajustement structurel (PAS) et qui a été reconduite, même une fois ce dernier arrivé à son terme en 1998, a dévasté l’industrie algérienne», note le secrétariat politique du PT dans un communiqué rendu public hier. Le PT estime que les propos tenus par Bouteflika lors de la rencontre avec les maires sont d’une «extrême importance et appellent des mesures urgentes». «Plus que jamais, s’impose la nécessité d’un débat national sur le bilan de l’hécatombe provoquée par les privatisations- bradage du patrimoine industriel national pour rétablir la nation dans ses droits et pour que soit dégagée une politique industrielle conforme aux seuls besoins de la nation, c’est-à-dire une vraie relance économique. Cela implique la nécessité de réviser les lois scélérates et anti-nationales qui ont institutionnalisé le pillage et le bradage au profit des intérêts étrangers et d’une minorité locale mafieuse de nouveaux riches.» «Conforté par les orientations contenues dans le discours du président de la République, le secrétariat politique rappelle que le ministre de l’Industrie a violé la loi 01/04 depuis 2001, en ne présentant pas le bilan annuel des privatisations alors que le comité de suivi et de contrôle des privatisations ne s’est jamais réuni.» Par conséquent, le PT estime que «les décisions prises (par Temmar) sont frappées d’illégalité».

Les Algériens sont-ils tous des voleurs ?

voleur.jpgDans son discours devant les présidents des assemblées populaires communales, le président Bouteflika a demandé aux Algériens «d’arrêter d’accuser tout le monde de voleur», estimant que «cela ne fera pas avancer le pays». Mieux, rapporte El Watan dans son éidtion d’aujourd’hui, il précise que si l’«on commençait à parler de voleurs, tous les Algériens, ‘hacha lima yasthelch’ (exception faite pour celui qui ne le mérite pas), ont volé. Il n’y en a pas un seul qui n’a pas mis le doigt au miel».

Ce pseudo-militant des droits de l’Homme

amnesty2.jpgJe trouve écœurant le comportement de ce monsieur qui s’est fait bombarder représentant d’Amnesty International en Algérie et militant droit-de-l’hommiste dont on n’a jamais entendu parler durant les années de sang. Alors que la direction du FFS, fidèle à ses principes s’est élevée le jour-même de son interpellation, contre cette arrestation arbitraire, voila que ce droit-de-l’hommiste de salon, vient de pondre un communiqué dans lequel il dément avoir été arrêté et déclare “qu’il ne s’agissait que d’une opération de contrôle de routine au niveau de l’autoroute près de la ville de Boudouaou”. Il ajoute qu’au cours de la fouille de son véhicule les gendarmes avaient retrouvé un exemplaire du rapport d’ Amnesty international 2008 qu’il venait de récupérer de la poste et que les services de sécurité ont vérifié s’il représentait réellement cette organisation en vérifiant son accréditation et s’il avait le droit de transporter ce rapport!!!!!!!!!

Ce pseudo-militant des droits de l’Homme trouve normal qu’on le conduise à la brigade de gendarmerie et qu’on le garde durant toute la journée pour vérifier son “accréditation”, tout comme il trouve normal qu’on l’arrête pour avoir trouvé sur lui un document public qu’est le rapport d’Amnesty International. Et pour faire plaisir au pouvoir qui l’a arrêté, il publie un communiqué pour “démentir” le communiqué du FFS! Drôle de militant des droits de l’Homme. Et triste Amnesty International qui recrute des “militants” aussi lâches pour la représenter.
Dieu merci, l’Algérie combattante a ses véritables militants des droits de l’Homme à l’image d’Abdenour Ali Yahia, Salaheddine Sidhoum, Mustapha Bouchachi et feu Mahmoud Khelili.

Par Aldjabane Mahieddine

« Ouhda thalitha »

ayoub.jpgDe timides appels à une «ouhda thalitha» se sont fait entendre, hier, du milieu de la salle qui a abrité la conférence des maires, mais n’ont pas été relayés par d’autres. C’était au bon milieu du discours du Président. Et fait curieux, d’autres «ouhda thalitha» ont voulu s’imposer comme slogan à la fin de la conférence mais ont été étouffés sur le champ, a rapporté le Quotidien d’Oran.

Ce que Bouteflika a dit en dehors du discours écrit

«Si la privatisation est de la limonade, on en a bu suffisamment» boutef1.jpg

«Si le privé, c’est uniquement les boissons gazeuses et les minoteries, nous lui disons, c’est bon ! Nous en avons assez ! L’Andi et toutes ces structures parasitaires doivent être revues. C’est fini ! On ne fait plus de vente en gros. Chaque chose a son prix et celui qui ne met pas le prix «Wallah» il ne prendra rien. J’espère que j’ai été très clair ! Je ne vise personne, ceci est une autocritique.

Attaque contre l’ANDI:

«Ce qui vient de l’ANDI, c’est élémentaire, on n’en a pas besoin ! Comment peut-on accorder 5 ans d’exemption de taxes pour un investisseur qui apporte un million de dollars et un autre qui apporte 500 millions de dollars ?. Cet investisseur, c’est celui qui met l’eau et le sucre et il dit que c’est de la limonade et on nous dit qu’il participe dans le développement du pays ! Je ne donne pas au privé qui, quelque temps après, commence à vendre le terrain au m². C’est inconcevable qu’aucune salle de cinéma n’ait été construite par le privé. Des hôtels au sud, qui représentaient le fleuron de l’industrie touristique saharienne, se retrouvent aujourd’hui dans un état d’abandon sans que le privé n’intervienne pour les restaurer et participer ainsi à la promotion du tourisme dans notre grand sud». 

Investir 700 millions de dollars et expatrier deux milliards ! 

«Quand quelqu’un vient pour investir 700 millions de dollars et, au bout de trois ans, expatrie deux milliards de dollars, est-ce de l’investissement, ça ? Non ! Cela s’appelle trébucher. Nous avons trébuché et nous nous sommes cassé le nez ! La mondialisation ? D’accord, mais tenons compte des spécificités de chaque pays. Je fais ici de l’autocritique et je ne vise personne. Nous avons emprunté un chemin que nous avons cru nous mener au Paradis. Eh bien, nous nous sommes trompés ! Il faut tout revoir. (…) Il est inconcevable que celui qui ramène avec lui un million de dollars et celui qui ramène 50 milliards de dollars soient traités de la même façon».

Les jeunes, administration et gardien de nuit !
« Tous nos jeunes chômeurs veulent travailler dans l’administration. Nous avons pourtant de l’embauche dans l’agriculture et le bâtiment. Mais non ! Eux ils ne veulent que l’administration. Même s’ils ne possèdent pas la qualification nécessaire, ils vous diront qu’ils peuvent travailler comme gardiens. Et de nuit de préférence ! Est-ce un chômeur, ça ? Non ! Ce n’est pas un chômeur mais c’est un fléau ! Nous sommes un peuple qui se déteste ! Il faut en finir avec ça !»

Cette presse amie…

«Il y a une certaine presse, pourtant amie, qui, un jour, écrit des articles qui nous caresse dans le  sens du poil, le lendemain, toujours dans le même journal, on nous bombarde. Nous, nous voulons ni  être caressés ni être bombardés. Nous voulons seulement que la presse dise la vérité.  Non ! ce n’est pas avec des articles de presse que l’on construit un pays !»      

Les ruines romaines: 

«Franchement, nous sommes un pays vraiment étrange ! Dans ce pays, dès qu’une réalisation est achevée, il n’y a ni suivi, ni entretien. Rien ! Voyez un peu nos universités, par exemple. A peine achevées, elles sont plus proches des ruines laissées par les Romains qu’autre chose.»

C’est quoi ce partenariat? 

« On donne 51% et on dit que c’est du partenariat ? Mon problème c’est que ceux qui nous donnent des fatwas, au lieu de nous dire comment régler les problèmes, nous rédigent des ordonnances qui nous compliquent les choses. Ca ne marche pas avec ce qu’il y a dans notre pays ! Je prends la moitié avec lui, il restera toujours gagnant.  Le partenariat et la privatisation, ce n’est pas la même chose (…) Nous nous rendons compte que nous avons fait fausse route ! D’autres nous diront que c’est la mondialisation. Non ! Cette politique n’est conforme ni à nos ambitions, ni à notre histoire, ni aux vœux de notre peuple (…) « 

Maroc-Algérie : La réouverture des frontières est une question à résoudre

La réouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie «demeure une question à résoudre dans les meilleurs délais dans une Union méditerranéenne qui se construit», a affirmé, mardi à Rabat, l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Luis Planas. L’ouverture des frontières constitue «un élément important de l’intégration régionale et sous-régionale», a ajouté le diplomate espagnol qui s’exprimait lors d’une journée de travail sur le bilan du sommet de l’Union pour la Méditerranée, organisée par l’Institut Amadeus.
Evoquant l’importance de l’intégration régionale et sous-régionale, Luis Planas a cité notamment l’Accord d’Agadir qui, selon lui, constitue «un exemple concret» de la coopération Sud-Sud.

Prison à vie pour l’un de plus grands tortionnaire argentin, l’ex général Lucino Menedez

mend.jpgL’ex officier de la dictature argentine, Lucino Menendez âgé de 80 ans a été condamné à la prison à vie pour l’enlèvement, la torture et la mort de quatre militants en 1977.

Il est aussi coupable dans sept autres crimes. Menendez a été l’un des officiers de l’armée argentine les plus redoutés pendant la dictature argentine. 

Le procès et le verdict ont été suivis par des centaines de personnes réunies au palais de justice.

Le général Menendez avait dirigé le troisième corps de l’armée dans la région de Cordoba, là où les quatre militants Hilda Palacios, Carlos Laja, Ruben Cardozo and Humberto Brandalisi, ont perdu la vie, après avoir été détenu et torturé dans un centre clandestin pendant un mois. 

Leurs corps avaient été laissés dans la rue pour faire croire qu’ils étaient morts lors d’affrontements avec la police. C’est le premier grand procès qui aboutit à Cordoba après l’annulation des lois du point final il y a trois ans. Jusque là, Menendez était aux arrêts à domicile à la suite des premières condamnations, cette fois les juges ont ordonné la prison.

Il n’a manifesté aucun regret, déclarant qu’il combattait des communistes subversifs, et que la différence est qu’aujourd’hui les mêmes gens agissent toujours mais qu’ils sont considérés comme des citoyens paisibles. 

El Correo. Paris, 25 juillet 2008

Un démenti et des interrogations

Le directeur de la section d’Amnesty international, Mahieddine Bachir, a nié, dans un communiqué rendu public, son arrestation par la gendarmerie nationale. La réalité est que M. Mahieddine a été bel et bien arrêté. Le secrétaire général de l’association, Younès Saâdi, a affirmé hier au quotidien El Watan que « Mehiedine Bachir a été arrêté par la gendarmerie de Boudouaou qui a trouvé dans sa voiture des documents d’Amnesty International et le dernier rapport de l’ONG. Cela s’est passé à 9h. Après son arrestation, Mehiedine Bachir a été conduit à la brigade de la gendarmerie. Il a fallu l’intervention du président d’Amnesty qui a fourni tous les documents confirmant que l’association est agréée par les autorités algériennes pour qu’il soit relâché».

Deux enfants de ministres bénéficient de logements ADL !

belkhadema.jpgUn fils de l’ancien chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, et le fils du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, ont bénificié chacun d’un logement ADL dans la commune de Bir Mourad Rais à Alger, a rapporté le quotidien El Khabar.

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