27 juillet, 2008
Un séchoir pour une lauréate au BEM avec mention « Excellent » !
L’Assemblée populaire communale de Tolga dans la wilaya de Biskra a offert un séchoir en guise de récompense à une lauréate au BEM avec mention « Excellent ».
L’Assemblée populaire communale de Tolga dans la wilaya de Biskra a offert un séchoir en guise de récompense à une lauréate au BEM avec mention « Excellent ».
Avec un nombre de trois sièges obtenus lors des élections locales du 29 novembre 2007, Redouane Lemkhinek est consacré plus jeune président d’APC d’Algérie. Agé de 26 ans, ce jeune militant du FFS est élu à la tête de la commune de Djemaâ Beni Habibi, dans la wilaya de Jijel.
L’Expression: Vous êtes le plus jeune président d’APC en Algérie. Au vu de la lourde responsabilité dont vous avez la charge, qu’est-ce que cela représente pour vous?
Redouane Lemkhinek: Mon jeune âge ne m’empêche, en aucun cas, de diriger une entreprise ou une administration. Et l’histoire est là pour confirmer que des jeunes, à la fleur de l’âge, ont conduit, avec une main de maître, des nations entières. Il faut savoir que la loi électorale, en Algérie, indique que toute personne ayant 25 ans, a le droit d’être candidate aux élections pour la présidence de l’APC ou de l’APW.
Vous appartenez à la nouvelle génération d’élus. A votre avis, y a-t-il une différence dans la gestion des affaires de la commune faite par un jeune et un vieil élu?
Nous avons basé notre campagne électorale sur trois principaux critères: la transparence, la clarté et la bonne gouvernance. Maintenant, pour votre question, je réponds positivement: la gestion d’un président d’APC, appartenant à la nouvelle génération, est différente de la conception qu’ont les élus de l’ancienne génération.
Cette vérité, on ne peut plus évidente, est démontrée sur le terrain. En effet, la succession des élus, appartenant à l’ancienne génération, au poste de président d’APC, n’a pas fait beaucoup de bien à leurs circonscriptions respectives.
D’autant plus que, dans leur gestion, ils ne prennent jamais en compte la participation des citoyens. Ces derniers sont, à mon avis, la clé de voûte pour mener une bonne gestion de la commune.
Que pensez-vous de l’actuel Code communal et quelles sont vos suggestions pour son amélioration?
L’article 90/08, du Code communal, dans son contenu, est acceptable, seulement il a été vidé de son sens, à cause des notes, circulaires, décrets et autres décisions qui l’ont complètement dénudé de son fond.
Ce Code n’a pas besoin d’un changement radical, mais plutôt d’une révision visant à l’enrichir, notamment dans certains articles, à l’instar de celui dans lequel l’Assemblée populaire communale peut retirer sa confiance au tiers de ses membres sans pour autant citer la cause l’ayant incitée à cela. Ce qui est quand même dangereux, je dirais même que c’est ce genre d’articles qui ont conduit aux blocages dont souffrent plusieurs communes en Algérie.
D’autant que la majorité des membres de l’Assemblée visent à concrétiser des objectifs partisans au détriment de l’intérêt du citoyen.
L’autre lacune constatée dans ce Code communal est que celui-ci met le président d’APC sous tutelle, ce qui lui enlève toutes les prérogatives. Est-il pensable qu’un chef de daïra refuse une note signée par l’Assemblée populaire communale, qui représente le peuple?
A mon avis, il faut que le président d’APC soit soumis à une autorité élue et non désignée. Enfin, et le plus important, il faut donner au président d’APC, les prérogatives qui lui sont consacrées dans la loi 90/08, relative au Code communal.
Hakim KATEB
L’agrément de la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme (LADDH) n’est toujours pas renouvelé par le ministère de l’Intérieur, a fait savoir Dahou Ould Kablia, le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur chargé des Collectivités locales, a rapporté Le Jeune Indépendant, dans son édition d’ajourd’hui.
En effet, interrogé hier en marge de la conférence des Maires, pour savoir laquelle des deux ailes de la LADDH, menées l’une par Me Hocine Zehouane et l’autre par Me Mustapha Bouchachi, est reconnue par le ministère de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia a rétorqué : «Aucune des deux ailes n’est agréée.» Relancé sur les raisons de ce «retard» dans la délivrance du fameux quitus, le ministre délégué aux Collectivités locales nous a conseillé de poser la question «à la Direction de la réglementation et des libertés générales», relevant du département de Noureddine Yazid Zerhouni.
La quasi-totalité des mairies sont poursuivies en justice pour indemnisation et dommages et intérêts, a affirmé le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni.
« Nous avons actuellement la quasi-totalité des mairies qui ont des procès en justice en indemnisation et dommages et intérêts », a déclaré le ministre dans un entretien à l’APS.
M. Zerhouni a expliqué que cette situation est due au fait que des maires ont pris des décisions sans tenir compte de l’avis des services techniques. »Ces décisions ont, par la suite, crée des nuisances et des dégâts
au détriment des citoyens », a-t-il dit.
« Il faut que le maire sache que quand il prend une décision, en passant outre la loi ou l’avis des services techniques concernés, il engage sa responsabilité civile et pénale », a-t-il insisté, soulignant que cette clarification figurera dans le nouveau code communal.
Le nouveau code communal doit être accompagné d’une réforme « sérieuse » des finances et de la fiscalité locale, a affirmé vendredi à Alger le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni.
« Nous avons défendu l’idée que cette réforme du code communal doit être accompagnée d’une réforme sérieuse des finances et de la fiscalité locale », a-t-il affirmé dans un entretien à l’APS.
Le ministre a indiqué que l’actuel code communal « ne parle pas de finances locales et c’est là l’erreur que font beaucoup de gens », avouant toutefois que « certaines dispositions » dans ce code communal « méritent d’être clarifiées ».
« Les clarifications dans les attributions des codes communaux ont été déjà arrêtées par le ministère de l’Intérieur depuis 2002″, a-t-il rappelé. »Nous allons élaborer un code communal qui va, notamment, clarifier les attributions des communes, préciser et créer de nouvelles ressources financières », a conclu M. Zerhouni.
Au sujet de l’investissement étranger en Algérie, le chef de l’Etat a cité, hier lors de la rencontre avec les maires, l’exemple d’un investisseur venu investir 700 millions de dollars et qui, au bout de trois ans, a généré un bénéfice de deux milliards de dollars et l’Algérie n’a rien gagné. «Des investissements pareils on n’en veut pas», a avoué le Président.
Interrogé aujourd’hui sur la réaction de l’Etat au boycott des présidents d’APC du FFS de la rencontre avec le président Bouteflika, le ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, chargé des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a déclaré qu’il n’y aura aucune sanction contre les maires qui n’ont pas pris part au conclave. El Mouhtarem
Les élus FFS ont décidé de boycotter la visite du président Bouteflika prévue demain à Bouira. Le parti a opté pour le boycott en vue d’exprimer sa désapprobation de la politique de Bouteflika quant à la Kabylie et la marginalisation dont cette région du pays fait l’objet depuis son accession à la tête du pays en 1999, a déclaré à la presse, M. Ait Yahiatère, membre du CN du FFS. Ce dernier a rappellé la décision du chef de l’Etat de dissoudre les APC FFS en mai 2005. Bien que les APC FFS de Bouira aient été épargnées par cette mesure, le FFS de Bouira ne pardonnera jamais cette décision prise par le président de la République. Au sujet de la marginalisation, le responsable du FFS a rappellé le retard accusé par la wilaya de Bouira dans le développement local, notamment au niveau des 15 communes touchées par les événements du printemps noir. M. Ait Yahiatène a indiqué que les 550 milliards octroyés à ces communes ont été utilisés au niveau des 45 communes de la wilaya sans que les pouvoirs centraux aient réagi face au bradage et la dilapidation des deniers publics. Le responsable du FFS aurait souhaité que la visite concerne le développement local dans toutes ses dimensions et non pas une visite éclair qui concerne uniquement les projets structurants de l’autoroute Est-Ouest, du barrage Tilesdit et de la mégastation électrique de Bir-Ghbalou. Synthèse El Mouhtarem
Dans un communiqué rendu public hier, le Conseil national des enseignants contractuels (CNEC), a indiqué que l’état de santé des enseignants grévistes s’est terriblement détérioré. Le nombre de secourus a atteint, jusqu’à hier 9 grévistes. «La situation est extrêmement grave. Mais les grévistes sont plus déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’au bout. Le nombre de grévistes augmente de jour en jour. Ce n’est pas l’attitude du ministère, qui ne s’est pas montré inquiet, qui nous découragera pour autant», souligne le document qui annonce l’arrivée, dans les jours à venir, d’une quinzaine d’enseignants de différentes wilayas. «Les partis politiques présents à la réunion de mercredi dernier ont décidé de se réunir quotidiennement pour la préparation et l’organisation d’une rencontre avec le ministre de l’Education, et ce, avec la participation des syndicats autonomes». Objectif : «Sauver des vies humaines».
Le RCD se demande si la gestion des Assemblées communales fait désormais partie des prérogatives du chef de l’Etat. Le président réunira les maires pour leur dire quoi et pour faire quoi au juste ? « La convocation des maires relève-t-elle des prérogatives du chef de l’Etat ? Dans ce cas, quel est le rôle du ministre de l’intérieur ? », s’est interrogé M. Khendek, chargé des élus du parti de Said Sadi. « Que va dire le chef de l’Etat aux présidents d’APC qui ont plus besoin de formation et d’aide conséquente, qu’elle soit morale ou matérielle, afin de répondre aux attentes de leurs citoyens ? », s’est demandé M. Khendek. . Toutes ces interrogations n’empêchent pas les les maires du RCD à prendre part au conclave avec Bouteflika. Désormais, le RCD ne changera jamais !