Pourquoi recourir aux moyens «suicidaires» ?
Par Chafaa Bouaiche, La Tribune du 2 août 2008
La grève de la faim est un moyen de lutte auquel recourent généralement les détenus politiques pour protester contre leur isolement. L’objectif est d’attirer l’attention des autorités et celle de l’opinion publique sur les conditions de leur détention. En Algérie, ce sont plutôt les travailleurs et les enseignants qui usent de cet instrument de combat. Si les enseignants contractuels ont décidé, il y a vingt jours, d’observer une grève de la faim, c’est surtout en raison de la fermeture, par le ministère de l’Education, de toutes les portes du dialogue. Le recours à une action aussi radicale est dicté, entre autres, par le mépris affiché par le département de Benbouzid à l’égard de près de 40 000 éducateurs et éducatrices.
Visant à attirer l’attention des plus hautes autorités du pays sur des revendications vieilles de quinze ans, les enseignants protestataires n’ont finalement récolté que mépris et répression. En effet, face au silence du doyen des ministres, qui est resté insensible à leur cri de détresse, les grévistes de la faim ont décidé de porter leurs revendications dans la rue en organisant mercredi dernier un rassemblement devant le ministère de l’Education nationale. Le sit-in auquel ont pris part des représentants de partis politiques et ceux de la société civile a été empêché d’une manière musclée par les policiers déployés à l’occasion. Ainsi, des enseignants, des journalistes et des représentants de la société civile ont été violemment réprimés.
Au lieu d’ouvrir les portes du ministère et discuter d’une façon civilisée avec les enseignants, déjà très affaiblis par la grève, les autorités ont préféré le recours à la matraque. De nombreux citoyens ont été témoins d’une scène qui n’honore guère le pays: on traque des enseignants comme de vulgaires délinquants. Ils ont eu droit à un accueil des plus «chaleureux», diront certains. Les autorités ont-elles usé de la répression policière dans le but d’étouffer un mouvement de protestation qui risque de prendre d’autres proportions ? C’est plutôt l’effet inverse qui pourrait se produire puisque les enseignants ont affiché leur détermination à faire aboutir leurs doléances quel que soit le prix à payer. Mais les autorités ne semblent pas mesurer les conséquences de l’attitude de sourd qu’elles ont adoptée jusque-là. Une attitude qui fera naître au sein de la famille de l’éducation un sentiment de hogra, lequel ne fera, en réalité, que renforcer leur détermination à arracher leur droit à la titularisation. Sur ce point précis, ministre et enseignants échangent les accusations. Le premier déclare que les enseignants refusent de passer le concours de recrutement, les seconds, quant à eux, réclament une titularisation sans passer le concours pour la simple raison que la tutelle s’arrange pour que le résultat soit négatif. N’est-il pas temps de discuter autour d’une table pour trouver une solution à un problème posé plutôt que de recourir à des moyens suicidaires : grève de la faim et répression ?
Merci chafaâ, tu es resté fidèle à tes convictions. Beaucoup de militants regrettent ton départ du FFS
à ma connaissance, chafaa bouaiche est toujours militant du ffs
Effectivement chafaâ est toujours militant du FFS. Il est parmi les rares anciens secrétaires nationaux du parti qui est resté militant
C’est un bon militant des causes justes et c’est aussi un bon journaliste .
Bon courage mon cher Chafaa .
MERCI BOUAICH D’ETRE FIDEL A TON PARTI
et de ce qu’il a ecrit vous n’en avez cure?
la revolte de ses enseignants contractuelles a travers la greve de faim demontre la volonte de l’etat par le biais de son ministre d’etouffer le droit a un travail et a faire la greve alors qu’en deplore une insuffisance en matiere d’encadrement ;nous sommes devenu un peuple sans ame et sans conviction si non on auraient tous soutenue le mouvement de ses contractuelles.
Monsieur tabou est critiqué par les membre du conseil national , boukelal,un des membre , a intervenu pour dresser un tableau noir depuis l’ instalation de ce dernier . Le depart de Tabou est souhaité par une grande partie des cadres du FFS.
En Algérie tous les moyens sont suicidaires. Les manifestations dans la rue sont, d’une part toujours interdites par l’état de siège et d’autre part, le peuple n’y croit plus. Il ne reste que la faim et malheureusement on connait la fin à l’avance.
Si les mots ne sont pas écoutés, les gens veulent faire quelque chose pour leur besoin se fait entendre. Ces solutions extrêmes sont les effets de l’indifférence des États.
j’écoute http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=ClkhEjcQ7j respect !!! noublier pas vos femmes si courageuses de part ce monde !! respect a Chaâfa Bouaich nous sommes fréres et soeurs !pour nos droits élèmentaires a la paix la fraternité toi +moi+elle+lui = nous serons une vague ,un tsunami !! pour abollir les dictatures ,pour nos enfants pollués par les dictacts audiovisuels et les mauvais exemples de nos gouvernants je ne suis rien, poussiére citoyenne d’une France endormie pardon !!! BB néanmoins concernée et éveillée puisse Algérie ,ma Kabylie étre ma soeur ,mon amie reçois ma détermination et mon respect !! femme de France