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Archive pour le 3 août, 2008

Les faux calculs des grévistes de la faim ou la grande désillusion

sona.bmpMaintenant M. Laouira mort par suite de la grève de la faim, gît dans une tombe pas loin des hautes torches du complexe gazier qui lui a refusé la stabilité professionnelle et la sécurité de sa pitance. Les flammes de ces troches flamboyantes, tenues par la pègre algérienne, illumineront son cimetière chaque nuit. Son âme s’y retournera et ne retrouvera pas la quiétude avant que les flammes soient toutes éteintes. Ce sont elles la cause de sa mort. Son âme attendra encore quelques décennies pour dormir enfin en paix. Quelques décennies ? C’est très court pour un mort qui a l’éternité devant lui.

M. Laouira est victime de Sonatrach certes, mais avant il est victime de sa propre candeur. Il avait fait plusieurs mauvais choix dans sa vie. Il s’est fait énormément d’illusions. Tandis que la plupart de ses concitoyens se résignent aux volontés dictées par l’oligarchie et se soumettent aux conditions de vie voulue par elle. Lui, involontairement, il a tenu à des illusions jusqu’au bout. Sa disparition ne va pas changer à la situation qu’il a laissée derrière lui, mais elle va peut-être faire réveiller ses amis de leur naïveté. Je suis sûr que maintenant, sous terre, désabusé, M. Laouira a bien saisi le grand drame de sa vie antérieure :
Il ne devait pas croire qu’il pourra gagner une cause avec la grève de la faim.
Il ne devait pas croire que Sonatrach est un havre de suffisance matérielle. Quinze ans de précarité suivie d’une indifférence royale l’ont suffisamment montré.
Il ne devait pas croire qu’il est sur une terre clémente.
Il ne devait pas croire que les Algériens qui ont un pouvoir, sont des frères qui vivent avec une conscience humaine.
Il ne devait pas naître sur cette terre maudite par la complicité des politi-chiens.
Il ne devait pas naître sur cette terre maudite par le silence monnayable de nos braves moudjahidin à qui on a créé tout un ministère pour défendre leurs intérêts qui sont bien sûr différents de ceux du reste des Algériens. Exit la bravoure et les principes.
Il ne devait pas croire qu’il est dans un pays qui se souci de sa santé, de sa condition, ou de ses enfants.
Il ne devait pas croire qu’il y a des hommes politiques à la morale intouchable avec un haut degré d’intégrité qui vont se lever de leurs sofas duveteux ou de leurs fauteuils capitonnés, se précipiter pour écouter ses plaintes et voir la précarité de sa famille.
Il ne devait pas croire un seul instant qu’un responsable, de quelque rang qu’il soit, soit prêt à compromettre sa place par pitié pour lui. Les assistances pour la vitrine ici et là, sont faites pour faire bonne figure, produit médiatique, et délestage de la conscience trop perturbée.
L’hostilité de cette terre à brigands, aux démunis que nous sommes, est telle que les O.N.G. et les personnes proclamées pour la défense des citoyens contre les injustices de l’État resteront dans l’ombre, muettes et ne referont surface que lorsque viendra « le signal d’en haut ». Elles retrouveront, alors, tout leur courage, leur militantisme et leurs consciences pour faire le grand tapage, comme il se doit, en faveur de… la candidature ou la politique de l’homme le plus fort.

Il n’y eut même pas une solidarité syndicale locale ou nationale qui est, pourtant du fait même, naturellement requise dans une telle affaire. Aucune espèce d’implication citoyenne dans le quotidien de la population désemparée. Tout ce beau monde baigne dans l’insouciance déshumanisante.

Pour répondre à M. Zerhouni, qui s’était perfidement étonné de la prévarication et de l’absence sur le terrain des dizaines d’associations locales, agréées et subventionnées, qui n’ont pu prévenir les émeutes de Chlef ou d’Oran, c’est TON Pouvoir en fin de compte qui a sculpté, à coup de bâton et de carottes, ce comportement au sein de ces associations, et perverti les consciences pour produire des comparses incultes.

Le monde qui a laissé mourir feu Laouira, Allah yarahmou, celui de ses cogrévistes, des enseignants contractuels grévistes, des émeutiers de Baraki, du tabassé de Cherchell, pour ne citer que la toute dernière fournée des victimes du Pouvoir, qui étouffe un pays jusqu’à l’asphyxie, est partout le même. Il est fait d’indifférence meurtrière, d’inertie coupable, mœurs corrompues. Ce monde est définitivement stérile et sans espoir. Jamais la fameuse expression « Je me suis trompé de société » ne prend un sens aussi profond pour ces victimes.

 termine ici ma protestation contre ces injustices à répétition. Je dis seulement Allah yerahmek lui et tous les Algériens qui sont morts pour rien. Le jour où l’Algérie se libérera de ses jougs, elle honorera vos mémoires et vous restituera le respect qu’elle vous doit.

Par Sniper

Vanderhulst souhaite un 3e mandat pour Bouteflika

belg.gif L’ambassadeur du royaume de Belgique en Algérie, M. Baudouin Vanderhulst, a exprimé samedi son « immense respect » et son « admiration » pour le président Abdelaziz Bouteflika, à qui il a rendu une visite d’adieu au terme de sa mission en Algérie, a rapporté l’APS. 
« Cette audience a été l’occasion pour moi d’exprimer mon immense respect pour la personne du président Bouteflika et ma très grande admiration pour sa sagesse et sa détermination à résoudre les problèmes de l’Algérie », a déclaré M. Vanderhulst à la presse. 
Le diplomate belge a souligné qu’il aurait voulu dire, durant l’audience, qu’il souhaitait que le président Bouteflika « se représente au suffrage du peuple algérien ».

Urgent: Explosion d’un véhicule piégé à Tizi Ouzou: 21 blessés dont 6 policiers

Un véhicule piégé à explosé, ce matin, à  proximité de la première Sûreté urbaine à Tizi Ouzou, faisant 21 blessés dont 6  policiers, indique le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué.  L’explosion qui s’est produite vers 5h00 du matin a également endommagé des bâtiments situés aux alentours du lieu de l’explosion.

Nasreddine décède avant de réaliser son rêve

Nasreddine Laouira, âgé de 50 ans, est l’un des plus anciens agents de sécurité du complexe gazier de Skikda, le Glik. Transféré, mercredi dernier, à la veille du début de la grève de la faim des agents de sécurité, en urgence au centre hospitalier de Skikda pour des complications artérielles, il restera inconscient avant de rendre l’âme hier à 7h.  Il laisse derrière lui une veuve et 5 enfants. «Il est mort à cause des pressions que nous subissons depuis deux semaines. Il a donné 15 années de sa vie au Glik et n’avait, comme nous tous, qu’un seul rêve : intégrer à titre permanent Sonatrach. Il est mort en simple contractuel. C’est une honte pour toute la zone pétrochimique», a déclaré son collègue Des représentants des agents grévistes ont tenu par la même occasion à révéler que le défunt, pris d’un malaise dans l’enceinte même du complexe, ne disposait même pas d’un contrat de travail. « Nous poursuivons notre lutte et refusons de servir de marchandise qui se loue et se lègue d’une entreprise privée à une autre. Notre collègue est mort et c’est Sonatrach qui l’a tué », s’écrie l’un des grévistes.

Un ex-gendarme passé à tabac à l’intérieur du commissariat de Cherchell

revolteflic1.jpg« C’est un précédent très grave que l’Algérie n’a jamais connu depuis l’Indépendance. » Telle est la déclaration des membres de la famille Chaïb de Sétif en réaction « au traitement déshonorant » que leur fils, Chaïb Adnane, 27 ans et ex-gendarme, aurait subi à l’intérieur du commissariat de police de Cherchell (wilaya de Tipaza).

Munis de documents et de photos confirmant leurs dires, le père et le frère de la victime accusent les agents de police dudit commissariat «d’avoir bafoué la loi en passant à tabac leur fils et frère à l’intérieur même du commissariat». (…) Comment cela s’est-il passé ? Au début, c’était une histoire de stationnement qui a eu lieu le 28 juillet dernier.

Adnane Chaïb affirme que son frère Hicham avait garé sa voiture au lieudit Bab Ghrib, dans la ville de Cherchell, et il s’est absenté durant une demi-heure. «A son retour, le policier lui a demandé les papiers du véhicule avec des écarts de langage injustifiés. Mon frère, après avoir présenté ses papiers, lui a demandé pour quelle raison il l’avait insulté. Ce dernier lui a rétorqué qu’il s’était garé sur un trottoir interdit au stationnement, ce qui était faux, car sur le même trottoir il y avait au moins quatre véhicules », explique Chaïb Hicham. Ce dernier ajoute que l’agent de police en question n’avait pas eu recours aux dispositions légales qui sont l’établissement d’un procès-verbal d’infraction, l’immobilisation du véhicule par un sabot ou sa mise à la fourrière. « Devant les insultes injustifiées du policier, mon frère a décidé de se plaindre au procureur de la République en sa qualité de premier responsable des affaires de dépassements et d’abus de pouvoir. Ce dernier a refusé de le recevoir car mon frère portait un pantacourt. Pis, il a été accusé d’avoir insulté les policiers chargés de la sécurité au niveau du tribunal et le procureur a, ensuite, ordonné son transfert au commissariat où il a été passé à tabac », soutient-il. Selon lui, « Adnane a été obligé d’abord de signer un PV dont les déclarations ne sont pas siennes, avant d’être roué de coups de pied ». « Ils ont même tenté de baisser son pantalon en présence de femmes policières », ajoute-t-il.

Maintenu en garde à vue durant 24 heures, les policiers, ajoute-t-il, n’ont pas voulu le présenter à un médecin légiste pour confirmer son agression. « Les policiers l’ont présenté à un médecin généraliste, qui lui a établi un certificat médical de bonne santé. Ce qui est faux », indique-t-il. Présenté devant le procureur de la République, Adnane Chaïb est, depuis mardi dernier, sous mandat de dépôt pour « outrage à corps constitué ». (…)  Extraits d’un article d’El Watan

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