Akbou (Béjaia) : Des villageois ferment la RN 26
Les habitants des villages d’Ighil Oumced, Lazib et Felden, dans les communes d’Akbou et Chellata ont fermé hier la RN 26 à la circulation automobile au lieu-dit Taharacht, pour dénoncer le bradage par les héritiers Benalycherif des terres qui leur ont été restituées par l’Etat. Cette énième manifestation a dégénéré en fin de journée puisque certains contestataires en colère ont mis le feu à une bâtisse privée en construction appartenant à un industriel local auquel il est reproché d’avoir transgressé les mises en garde émises par ces villageois en acquérant une partie de ces terres litigieuses. Les habitants revendiquent l’annulation de la décision de restitution de ces terres aux Benalycherif et l’ouverture d’une enquête dans ce sens. Une restitution promulguée, pour rappel, par l’ordonnance 95-26 du 25 septembre 1995 portant restitution des terres agricoles à leurs propriétaires originels après qu’elles eurent été mises sous l’autorité de l’Etat depuis l’indépendance.
Skikda : Les habitants de Katit Salah bloquent la RN 3
Hier, vers 18h, une partie des habitants du village Katit Salah, dans la commune de Aïn Bouziane, au sud de la wilaya de Skikda, ont fermé la RN 3 reliant les wilayas de Annaba et Skikda à Constantine. Les habitants ont tenu, à travers cette manifestation, à dénoncer, les lenteurs qu’ils ont relevées quant aux promesses qui leur ont été faites à l’installation de ralentisseurs au niveau du tronçon passant par leur village. Cette doléance avait été exprimée par les habitants il y a trois jours, suite à un grave accident de la circulation qui s’est produit sur ce tronçon.
M’chedallah (Bouira) : Les oléiculteurs Ferment la subdivision agricole
Les agriculteurs d’Aghbalou (localité distante d’environ 30 km à l’est de M’Chedallah) sont revenus à la charge en procédant, encore une fois, à la fermeture de la subdivision agricole de M’Chedallah, et ce, depuis mardi passé. Ces mécontents, qui sont en conflit avec la DSA (direction agricole), réclament mordicus la perception de la subvention allouée par l’état dans le cadre du PNDR (Programme national développement rural). Le refus de paiement de ces aides, apprend-on, est motivé par des raisons ayant trait aux déclarations jugées fictives de sujets (oliviers) censés bénéficier d’une taille de régénération soutenue par l’Etat.