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Archive pour le 13 août, 2008

Urgent: trois enseignants grévistes de la faim évacués à l’hôpital

Le conseil national des enseignants contractuels (CNEC) a annoncé, dans un communiqué rendu public, que trois enseignants grévistes de la faim ont été évacués, aujourd’hui, à l’hôpital dans un état comateux.

Le rassemblement des enseignants contractuels empêché

alitounsialgerie200.jpgUn important dispositif de sécurité a été déployé hier au niveau de la commune d’El Mouradia pour empêcher le rassemblement des enseignants contractuels prévu devant le siège de la présidence de la République. Tôt le matin, les enseignants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «Enseignants contractuels en grève de la faim», «30ème jour de la grève de la faim» ou encore «Contre la hogra des enseignants contractuels».

La réaction des policiers était brutale. Ils ont violemment réprimé les manifestants et procédé à l’arrestation des meneurs du mouvemen. Mme Zineb Belhamel (membre du Conseil des lycées d’Alger), Mme Meriem Maârouf (porte-parole du Cnec), M. Mourad Chico (porte-parole du Snapap), A. Bourehla, D. Zelbani et M. Toufahi, tous membres actifs du Cnec ont été embarqués au commissariat. Au total, ce sont 28 manifestants (26 du Snapap et 2 du CLA) qui se sont retrouvés dans les véhicules de la police stationnés sur place.

«Nous sommes déçus! Même avec cette situation de santé très préoccupante dans laquelle se trouvent les enseignants, chétifs et très fatigués, notre tutelle continue à faire la sourde oreille», dira une enseignante. «Notre gouvernement adore la démocratie de façade et, avec la mort d’un gréviste de la faim, le visage de notre pays sera dévoilé au monde entier», s’indigne un gréviste de la faim depuis un mois.  Synthèse d’El Mouhtarem

Sur la photo: Ali Tounsi patron de la police

ULAC SMAH ULAC, le combat continue !

mohamedabdelazizpolisario.jpgLes responsables de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) n’excluent pas le retour à la lutte armée pour le recouvrement de la liberté et de l’indépendance de leur pays, a rapporté El Watan.  «Nous avons toujours privilégié la négociation pour arriver à une solution au conflit. Nous ne sommes pas assoiffés de la guerre mais chaque chose a ses limites. Notre peuple est mobilisé pour toute éventualité », a déclaré hier à Tizi Ouzou le ministre du développement de la RASD, Niama Saïd Al Djoumani. Il semble que les responsables sahraouis ont adopté le slogan cher aux jeunes émeutiers kabyles « Ulac smah ulac, le combat continue ».  El Mouhtarem

J.O de Pékin: Médaille d’argent pour l’Algérien Amar Benikhlef

benikh.jpgLe judoka algérien Amar Benikhlef a remporté la médaille d’argent olympique de Judo (cat -90kg) Messieurs, à l’issue de sa défaite face au Géorgien Irakli Tsirekidze par Shido (avertissement), en finale des Jeux Olympiques, disputée mercredi à Pékin. 
Les médailles de bronze sont revenues, respectivement à l’Egyptien Hesham Mesbah et au Suisse Sergei Aschwanden. 
Cette médaille d’argent de Benikhlef s’ajoute à la bronze remporté dimanche par la judoka Soraya Haddad dans la catégorie des -52kgs.

Les vérités du Pr Aissa Kadri sur le système scolaire algérien

kadri.jpg« L’augmentation ou la baisse du taux de bacheliers n’est pas du tout un indicateur fiable de la bonne santé d’un système d’enseignement », a déclaré le Pr Aïssa Kadri (Sociologue et directeur de l’Institut Maghreb Europe -Université Paris VIII) dans un entretien à El Watan (lire l’intégralité www.elwatan.com).  M. Kadri a par ailleurs remis en cause les statistiques avancées par le ministère de l’Education relatives à la réussite scolaire en Algérie.  « En Algérie, mes propres calculs montrent qu’à peine un étudiant sur 12 termine sa licence dans les temps impartis », a affirmé M. Kadri et d’ajouter que ce sont chaque année, sur la dernière décennie, plus de 12 000 étudiants qui ne se réinscrivent pas. « Sur un échantillon de 2257 nouveaux inscrits, ajoute le professeur de sociologie, 914 soit 40,5% ont abandonné sans terminer la première année ». M. Kadri souligne qu’au terme de cette première année, ils sont à peine 13% soit 301 à achever leurs études avec succès et 1042 à redoubler au moins une fois, soit 46,16. « Le système d’enseignement algérien manifeste ainsi un rejet de plus en plus massif des élèves scolarisés dans les différents ordres d’enseignement », regrette M. Kadri.  

« Dans la dernière décennie, quelque 20% des entrants au cycle primaire sur une cohorte de 1000 élèves inscrits en première année élémentaire abandonnaient l’école. On observe même depuis quelques années un mouvement net de déscolarisation », a indiqué M. Kadri qui a illustré ses propos par des statistiques. Ainsi, a-t-il affirmé, sur la base d’une cohorte de 1000 inscrits en première année élémentaire, ce sont seulement 20,9% des élèves qui arrivent en terminale et seulement 3,1% d’entre eux n’ont pas redoublé au moins une fois dans leur cursus (les taux de redoublement oscillaient dans les dernières années entre 28 et 39% des cohortes selon les ordres d’enseignement). « C’est de manière générale moins de 30% d’une classe d’âge qui accède au bac. Il y a ainsi un peu plus de 500 000 élèves qui sortent du système scolaire sans certification », a conclu le professeur. El Mouhtarem

Je suis solidaire des enseignants grévistes de la faim

tsolidarite1.jpgJe ne peux être présent sur les lieux de la manif, puisque j’habite en Alsace, mais je suis présent avec mon cœur et mon esprit. Je vous encourage à manifester dans le calme et avec dignité que nos responsables ont complètement ignorée ou ne connaissent plus ce que cela veut dire. Pour ces jeunes, partir et peut-être mourir en mer est un choix pour ne pas continuer à subir l’inacceptable dans leur propre pays. La dévalorisation la déconsidération sont là des adjectifs qui blessent, qui révoltent mais eux ont choisi un verbe partir foutre le camp puisque celui ci est occupé par des charognards qui mangent les cadavres et emprisonnent leur Avenir. Sachez qu’il existe une sélection naturel alors tôt ou tard ils payerons leurs ticket. Vous les jeunes Algériens, je vous salut et vous respecte. J’étais jeune vivant dans ce beau pays. J’ai choisi de partir et je suis bien où je suis. Par moment,  j’ai l’impression que j’étais lâche en choisissant de partir. Mais le prophête Mohammed (QSSSL) a du émigrer pour Médine puisque la Mecque était remplie de mécréants.
Par Abder.y, Alsace

La parole, un lien sûr pour la société humaine

libertedexpression1.jpgComme c’était la deuxième fois qu’une participation de moi ne passait pas, je me suis dit que tu (elmouhtarem) cherchais à me décourager. En général, je n’insiste pas; là où je ne suis pas la bienvenue, je me casse (je sais de quoi je parle d’ici !). J’apprends donc qu’il y a eu un oubli et je m’en réjouis car je reprends… espoir dans la possibilité d’instaurer la parole comme moyen de communication franc et sans concession.

La raisons pour laquelle je participe à ton blog est que je crois à la possibilité de sensibiliser à l’usage d’une parole libératrice. « Dire » ce que l’on ressent sans s’en prendre à l’autre, cela évite d’accumuler les ressentiments, les malentendus et les jugements définitifs, qui finissent par se concrétiser dans des « actes » de violence. Cela permet aussi de « réparer ». L’appel aux émeutes de notre copain Alban est un acte de violence lancé dans un moment de « rage » impuissante. Aussi impuissante que celle exprimée par le procureur qui requiert dix ans de prison pour la violation d’un drapeau (ma réflexion à ce sujet sera reproposée après relecture). Et si ce n’est pas le cas pour Alban, alors, c’est plus grave encore car il peut aussi être un acteur des troubles entretenus en Algérie. Voilà en quoi le camouflage identitaire pose un problème grave (voir ma contribution du 20 juillet « le camouflage identitaire, un non-lieu »).

Nous savons tous ce qu’une rage impuissante peut faire de nous, de chacun de nous: des êtres violents et destructeurs. Nous devons aussi garder en tête que la rage est l’aboutissement d’une souffrance réelle qui dure et s’aggrave avec le temps et les … intempéries. Le sentiment, l’état de « rage » en lui-même est naturel : quand on ne peut pas se sortir d’une impasse, ou bien on se laisse mourir, ou bien on fait « n’importe quoi » pour s’en soulager. Quand on n’a plus rien à perdre (surtout à « gagner » d’ailleurs), la violence est « naturelle » dans le sens où les animaux aussi en sont « frappés ». Les harragas, les prostitués, les drogués, les extrémistes de tous bords (dont les émeutiers) …, tous sont des personnes en souffrance à l’origine, et leurs actes de violence ne sont qu’une réaction de survie ; autant dire en situation de désespoir.

« Désespoir » : absence d’espoir. Pour en arriver là, il faut beaucoup de coups durs, beaucoup d’échecs, beaucoup de tentatives sans résultats, beaucoup de besoins non satisfaits. D’accord, mais l’appel à la violence ou la justification de la violence (elle insulte donc je peux insulter, et plus fort encore) est une violence supplémentaire faite à ceux qui en subissent déjà plus que leur dû. Il nous appartient dès lors, à nous qui en avons la possibilité, de le dire, de l’expliquer, de le répéter … jusqu’à ce que notre voix puisse se faire entendre et que l’on accepte, petit à petit, de marquer un arrêt dans son désespoir, de considérer que l’espoir est moins épuisant (et moins coûteux !), que, tant que nous avons la capacité de réfléchir, nous avons les moyens de modifier le cours des choses, et notre vie par la même occasion. Pour cela, il nous faut revoir nos certitudes et questionner les référents (politiques, éducatifs, économiques …) en tant que personnes responsables (et non « coupables », cela ferme un plus les portes), sur le sens de leurs politiques respectives. Il n’y a pas d’autre issue possible.

Si la violence de survie est une réaction saine et légitime parce que nécessaire, la violence institutionnalisée (politique, idéologique …), elle, est criminelle. Mais la violence de survie ne peut pas répondre au crime par le crime sans perdre sa légitimité et son « naturel ». Voilà pourquoi je persiste à affirmer que la violence en réaction à la violence reste une violence. Même la grève de la faim est une violence faite à soi-même car elle ne garantit pas l’issue.

Par Wi Yilan’

Analyse du titre du journal Echououk

echerrouk.jpgJe tente une approche prudente à la sémantique de cette phrase aussi dramatique que loufoque a priori. Elle est présentée comme titre d’un article rapportant un évènement triste qui s’insère dans une actualité explosive. Sa traduction donne ceci:  

“un terroriste drogué, se fait exploser par crainte d’être tué par un gendarme”.  

Alors, élaborons une petite histoire hypothétique noire à partir de ce titre. Comme on dit chez nous, parfois le malheur fait rire. On suppose que c’est un martien qui lut le tire et devait disserter sur le sujet et donner libre cours à son imagination tout en étant très objectif. Il écrivit a peu près ceci: 

S’arrêtant par hasard à l’endroit où il avait planifié son attentat suicide, un terroriste la tête dans les nuages sous l’effet de la drogue, mais innocent et très sympa, trouva que cet endroit était joli est ne méritait pas d’être dévasté. C’était difficile pour lui de transformer un tel objectif en ruine et décombre. Il le regrettera sûrement après sa mort. Il s’est dit alors qu’il se suicidera mais ailleurs. Tandis qu’il était noyé dans ces réflexions idylliques, un énergumène en tenue de gendarme surgit de nulle part et remarqua ses réticences. Il compris rapidement qu’il s’agit d’un candidat au voyage céleste qui voulait de la compagnie, mais ne savait pas quel cosmodrome prendre. Par expérience le gendarme savait que ce genre de voyageur n’a pas suffisamment de détermination pour décoller.
Il devait l’aider à se propulser de la misère vers le paradis céleste en vol direct. Voyez-vous, c’est un acte de charité musulmane qu’il faisait tout le temps. Car notre gendarme avait un coeur tendre, il voulait l’encourager et l’aider à améliorer sa situation à sa façon; sans aucun effort. Il dégaina son arme vers lui pour lui signifier que s’il ne se fait pas exploser il serait dans l’obligation de le tuer. Voyant l’arme pointée sur lui, notre terroriste tiré subitement de sa léthargie, se pétrifia sur le coup. Il ne voulait pas être tué par balle, c’était trop affreux. Sa main qui était déjà sur le détonateur de sa bombe se crispa si fort qu’elle déclencha la mise à feu du propulseur cosmique. Et comme ça l’attentat accidentel se produisit, faisant plusieurs morts qui feront partie du voyage vers le Paradis, et plusieurs bléssés qui n’ont pas eu la chance de s’envolé avec les morts. Le gendarme fut très satisfait. Le terroriste, mort sur le coup, échappa aux balles du gendarme et tout entra dans l’ordre. Mais on ne sut jamais si ce dernier a regretté ou non les dégâts dans ce joli endroit.
Comme le ridicule ne tue pas, on peut titrer n’importe quoi n’importe comment.
Avec mes plus profondes condoléances à toutes les familles des victimes du terrorisme.
Par un psychanaliste de passage

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