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Archive pour le 16 août, 2008

Les explications de l’exorciste Abou Djerra

soltani.jpgLe président du MSP (Ministre Sans Porte-feuille), Abou Djerra Soltani, a déclaré aujourd’hui à la chaîne El Djazeera, à propos de l’arrestation de Mohamed Ziane Hassani, que la police française s’était trompée de personne et qu’en réalité il s’agissait d’un homonyme. Deux hypothèses: soit M. Bouguerra a repris ses activités d’exorciste (RAQUI) soit la procédure d’étouffement de l’affaire s’est déjà mise en place.

Par El Mouhatarem

Le FFS espère que la logique du droit l’emportera sur la raison d’Etat

perelachaise1.jpgUn responsable du ministère algérien des Affaires étrangères soupçonné d’avoir commandité l’assassinat d’Ali Mecili en avril 1987 en plein Paris, a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire en France.

Le Front des Forces Socialistes se réjouit de cette nouvelle et tient à saluer le courage et l’integrité morale du Juge.

Mais dans cette affaire, les intrusions des pouvoirs, au nom de la raison d’Etat, ont systématiquement œuvré contre la manifestation de la vérité. C’est cette expérience du déni de justice qui fait craindre que des pressions puissent s’exercer en vue de retarder ou de bloquer la procédure entamée.

Le FFS suivra avec attention les suites qui seront données à cette affaire et espére que la logique du droit l’emportera sur la raison d’Etat et la déraison des contrats qui, dans tous les cas, demeurent des arguments innacceptables.

Alger, le 16 août 2008

Ahmed BETATACHE

Premier secrétaire par intérim

Urgent: Hassani interdit de quitter la région parisienne !

mecili200160820081.jpgMohamed Ziane Hassani, inculpé vendredi pour « complicité d’assassinat »  a été remis en liberté par un juge des libertés et de la détention et placé sous contrôle judiciaire, a appris l’AFP samedi de source judiciaire. Ce contrôle judiciaire est assorti d’une interdiction de quitter la région parisienne et de l’obligation de justifier d’une résidence à Paris avant une prochaine convocation « fin août » chez le juge d’instruction Baudouin Thouvenot.

Urgent: M. Aït Ahmed à RFI: »Je suis très heureux d’apprendre qu’on met fin, d’une certaine manière, à l’impunité »

haa.jpg« Je suis très très heureux d’apprendre comme ça qu’on met fin, d’une certaine manière, à l’impunité. Pour moi, la perte de Ali Mecili est immense non seulement en ce qui concerne sa qualité humaniste, sa lucidité et le fait que c’était un symbole pour toutes les générations; il a été un très grand patriote durant la guerre de libération; il s’est rallié à mon parti, il était avec moi. Il s’est mis au service de tous ceux qui étaient pourchassés en France ou ailleurs. Pour moi, Mecili fait partie de cette grande élite internationale. Je ne me suis jamais remis de la perte de cet homme. L’omerta qui a été adoptée par les autorités algériennes et les autorités françaises était trop dure. Alors j’espère qu’une ouverture se fera sur ce plan là. Evidemment, Madame Mecili et ses enfants seront très heureux d’apprendre qu’enfin justice va être faite. »

Intervention de M. Hocine Aït Ahmed ce matin sur RFI

Transcription: El Mouhtarem

Photo: Medi 1 Sat

URGENT: Mohammed Ziane Hassani inculpé à Paris (AFP)

mecili1.jpgUn responsable du protocole au ministère algérien des Affaires étrangères, Mohammed Ziane Hassani, soupçonné d’avoir commandité l’assassinat à Paris en 1987 de l’opposant Ali Mecili, a été inculpé vendredi pour « complicité d’assassinat » mais laissé en liberté, a-t-on appris samedi de source judiciaire. 
Cet homme, contre lequel avait été délivré en décembre 2007 un mandat  d’arrêt international et qui a été arrêté jeudi à l’aéroport de  Marseille-Marignane (sud-est), a été remis en liberté par un juge des libertés  et de la détention et placé sous contrôle judiciaire. 
Le parquet, qui avait requis contre une inculpation, n’a pas été en mesure de préciser si ce contrôle judiciaire imposait à Mohamed Ziane Hassani de rester sur le territoire français avant une prochaine convocation « fin août » chez le juge d’instruction Baudouin Thouvenot. 
Mohamed Ziane Hassani est soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat de l’avocat algérien Ali Mecili qui aurait été exécuté en avril 1987 par Abdelmalek Amellou.

Arrestation du commanditaire présumé du meurtre de l’avocat algérien Mecili

mecili20016082008.jpgUn responsable du protocole de l’Etat algérien, commanditaire présumé de l’assassinat de l’avocat opposant algérien Ali Mecili le 7 avril 1987 à Paris et objet d’un mandat d’arrêt international, a été arrêté jeudi à l’aéroport de Marseille-Marignane (sud-est) et déféré vendredi devant la justice à Paris, a-t-on appris de sources judiciaire et policière.
Mohamed Ziane Hassani est soupçonné d’être le commanditaire de cet assassinat qui aurait été exécuté par Abdelmalek Amellou, un petit truand algérien. Les mandats d’arrêt visant ces deux hommes avaient été signés le 7 décembre 2007 par le juge parisien Baudoin Thouvenot.
Cet Algérien « a été arrêté à (l’aéroport) Marseille-Marignane à l’arrivée d’un vol en provenance d’Alger », selon une source policière à Marseille. « Il a été arrêté hier (jeudi) à Marseille-Marignane par la Police aux frontières (PAF), il a été déféré aujourd’hui (vendredi) au parquet de Paris et présenté au juge Thouvenot » en charge de l’instruction de cette affaire, a indiqué à l’AFP une source judiciaire à Paris.
« Le mandat d’arrêt vaut mise en examen », a précisé cette même source, ajoutant que Mohamed Ziane Hassani devait être présenté dans la soirée devant un juge des libertés et de la détention (JLD).
M. Hassani « était porteur d’un passeport diplomatique mais n’est pas inscrit sur la liste des personnes jouissant de l’immunité diplomatique », a-t-on appris de source policière.
« Il a tenté de faire jouer une question d’homonymie avec les policiers de la PAF puis avec le procureur d’Aix-en-Provence sans succès », a-t-on affirmé de même source.
M. Hassani, interpellé jeudi après-midi a été brièvement écroué dans le sud de la France avant son transfert à Paris.
« L’instruction avait abouti à un non lieu en 1993, déjà requis à l’époque par le parquet, mais les parties civiles avaient fait appel et la chambre de l’instruction (de la cour d’appel) avait décidé de reprendre l’enquête », a expliqué à l’AFP une source proche du dossier.
Selon cette source, le livre « Un crime d’Etats, l’affaire Mecili » publié en avril 1993 par le journaliste Michel Naudy a mis au jour « deux nouveaux témoins et le nom de Hassani est apparu à cette époque ».
En 2007, le juge Thouvenot a délivré des mandats d’arrêt, contre lesquels a requis le parquet, estimant qu’il n’y avait pas assez d’éléments. Ces dernières réquisitions de non lieu ont été prises en juin 2008″, selon une source proche du dossier.
L’avocat de Mecili, Me Antoine Comte, n’a pu être joint vendredi soir. Ali Mecili, exilé en France en 1965, a été assassiné le 7 avril 1987 à l’âge de 47 ans de trois balles dans le hall de son immeuble à Paris.
Dès l’annonce du décès de Me Mecili, Hocine Aït Ahmed, l’un des chefs historiques de l’indépendance algérienne, alors en exil en Suisse, avait accusé « les services spéciaux algériens « d’avoir commandité cet assassinat.
M. Mecili faisait office de porte-parole d’Aït Ahmed, chef de file du Front des Forces socialistes (FFS, opposition) et l’un des principaux opposants au régime d’Alger.
Ali Mecili avait joué un rôle important entre Aït Ahmed et Ben Bella, premier président de la République algérienne, qui avait fondé en décembre 1985 à Londres un « Front uni des forces opposées » au président Chadli Benjedid.

Événements de Sidi Aïssa: la famille Arbaoui saisi le président Bouteflika

emeutes.jpgLes membres de la famille Arbaoui dont le fils Saad a été assassiné par le fils du patron de l’hôtel Enaga, dont 8 sont poursuivis en justice et sous le coup d’un mandat d’amener, ont adressé une lettre au président Abelaziz Bouteflika. Les membres de la famille Arbaoui ont indiqué que la délivrance de mandats d’amener à leur encontre s’apparente «à un complot contre notre famille». Dans cette lettre, ils relatent les péripéties de l’agression du défunt Saâd, «l’inconsistance des services de police qui n’avaient rien fait pour le constat et l’établissement du compte-rendu de l’agression qui était en fait une systématique tentative de meurtre».

Rien n’a été entrepris par la justice contre Mohamed Amine, le fils du propriétaire de l’hôtel, après que Arbaoui Saâd ait succombé à ses blessures, lequel jouit à ce jour de toute sa liberté. Les signataires de la lettre attestent qu’ils étaient au cimetière pour enterrer Saâd au moment où l’hôtel a pris feu et que certaines personnes, voulant en découdre avec le propriétaire de l’hôtel et ses activités, avaient profité des funérailles pour sceller le sort de cet établissement, le réduisant en un tas de cendres. La famille s’est démarquée des actes qui ont été à l’origine de la dévastation de l’hôtel. Par ailleurs, elle ne comprend pas le comportement mystérieux des autorités, qui a fait que le fils de Arbaoui Saâd, Fatah, âgé de 22 ans, et le frère du défunt se retrouvent accusés d’avoir participé à la destruction de l’hôtel et croupissent dans la prison de M’sila.

« On demande solennellement aux autorités de ce pays pourquoi Mohamed Amine, l’auteur de l’assassinat de notre fils Saâd, n’a pas été arrêté depuis 28 jours. Au lieu de cela, on veut nous faire taire en nous faisant endosser les événements qui ont secoué la ville de Sidi Aïssa », écrit la famille, qui demande au président Bouteflika d’intervenir pour mettre un terme à cette affaire. 

Synthèse d’El Mouhtarem

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