Ces Chinois qui exploitent les Algériens
Les ouvriers algériens de l’entreprise chinoise CITIC RCC, chargée de la réalisation du tronçon autoroutier El Adjiba-Bordj Bou-Arréridj, dont la base vie est implantée en contrebas de la daïra de M’chedallah, ont barricadé hier l’accès menant à ladite base avec des pneumatiques brûlés et des pierres. Les protestataires ont paralysé tout mouvement des camions et autres engins de l’entreprise. Les représentants des travailleurs sont unanimes à déplorer les conditions de travail prévalant sur le chantier. Ils ont en outre dénoncé une surexploitation dont ils font objet des mois durant. «Les Chinois ne veulent pas respecter notre droit aux différentes indemnités et à un salaire digne», déclare un ouvrier, à El Watan, avant de conclure : «Lorsque un ouvrier ose réclamer son droit c’est le licenciement et ce n’est pas avec 12 000 DA que l’ouvrier peut joindre les deux bouts » poursuit-il. D’autre part, les contestataires n’ont pas manqué de montrer du doigt le bureau de main-d’œuvre local (Alem), accusé d’avoir inondé l’entreprise chinoise en « main-d’œuvre bon marché».
Synthèse d’El Mouhtarem
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.