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Archive pour le 18 août, 2008

Le gouvervenement sort de son ivresse et explique ses mesures

dependancealcool.jpgLe 7 août dernier, un communiqué du ministère des Finances a annoncé la fin du monopole de l’Etat sur l’importation et le commerce de l’alcool en Algérie. Les opérateurs privés sont autorisés à importer et à commercialiser les alcools en Algérie sans passer par le service des alcools de l’Etat qui détenait le monopole sur ces activités, selon ce communiqué.  »A l’effet de mettre fin aux difficultés d’approvisionnement régulier de  l’alcool et en raison de l’incapacité du service des alcools de l’Etat de répondre aux besoins des opérateurs économiques, la loi de finances complémentaires pour 2008 autorise l’importation, l’exportation, la production et la vente des alcools sur le marché intérieur sans passer par le service des  alcools qui en détenait le monopole », précise le communiqué.

La réaction du MSP ne s’est pas faite attendre. Le porte-parole de ce parti de l’alliance présidentielle a réaffirmé sa position. « Nous sommes contre la libéralisation du marché de l’alcool…  »

De son côté, le parti En Nahda trouve que cette décision de commercialisation et d’importation des alcools est «anticonstitutionnelle.»

Hier, le ministère des Finances a rendu public un communiqué à travers lequel il explique la teneur de l’article 20 de la loi de finances complémentaire 2008 relative à la suppression du monopole détenu par la Direction générale des impôts sur la commercialisation de l’alcool pur. Le communiqué précise qu’il s’agissait finalement de alcool éthylique.

Comme l’histoire de Hassani qui a évoqué l’homonymie lors de son arrestation, le ministère des Finances veut expliquer que finalement l’alcool et l’alcool ne sont que des homonymes. 

Par El Mouhtarem     

« L’affaire Mecili, c’est une affaire Ben Barka bis ».

benba.bmp« A l’époque des faits, le tueur présumé avait été rapidement interpellé avant d’être aussi vite expulsé vers son pays d’origine sur ordre du ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua. Un mandat d’arrêt international a également été délivré en décembre 2007 à l’encontre de ce suspect. On garde espoir de le voir interpellé un jour. L’affaire Mecili, c’est une affaire Ben Barka bis. Sauf que pour Ben Barka, le président de Gaulle avait tapé du poing sur la table pour exiger que la justice passe. Cela a été tout le contraire dans le cas d’Ali Mecili.»

Me Antoine Comte, l’avocat des parties civiles in Le Parisien

Annie Mecili: «La raison du citoyen s’est enfin dressée contre la raison d’Etat»

«La raison du citoyen s’est enfin dressée contre la raison d’Etat. Cette interpellation est très réconfortante car nous n’avons jamais abandonné le combat contre l’injustice et l’opposition de deux Etats,
la France et l’Algérie, à voir ce dossier aboutir. Après vingt et un ans de procédure, c’est aussi le début de la reconnaissance de notre souffrance et un apaisement pour moi et mes enfants. Il faut se souvenir qu’en 1987 on ne critiquait pas l’Algérie et le pouvoir en place. Mon mari a été un des premiers à le faire au sein du Front des forces socialistes (FFS) au côté de Hocine Aït Ahmed, opposant de la première heure. Il a payé de sa vie son engagement.» 

Madame Annie Mecili, in Le Parisien

La fausse UNE du JEUNE INDÉPENDANT

« Le président Bouteflika aurait renoncé à postuler pour un troisième mandat » P3

Le titre est annoncé à la UNE du quotidien Le Jeune indépendant dans son édition d’aujourd’hui (lundi).  A la grande surprise des lecteurs, aucune une trace de l’article en question à l’intérieur du journal. La rédaction a réussi à supprimer l’article avant l’impression du journal sans toutefois parvenir à changer la Une. Pis, si vous télécharger le journal en PDF, vous vous rendez compte que le titre a été remplacé par un  nouveau: « Conférence Afrique-Turquie du 18 au 20 août: Belkhadem représentera Bouteflika ».

Et dire que nous avons la presse « la plus libre du monde arabe »!

Par El Mouhtarem

Lorsque le journal El Fadjr participe à l’entreprise de désinformation

  مسيلي بدأ بمراقبة آيت أحمد وتحول إلى مناضل حقيقي  

علمت « الفجر » من مصادر مطلعة أن « قضية علي مسيلي مرشحة لتعرف تطورات خلال الأسابيع المقبلة »، حيث يقول قياديون سابقون في الأفافاس أن « مطلب تسليط الضوء على اغتيال علي مسيلي كان من بين أهداف الأفافاس وزعيمه آيت أحمد، الذي أكد خلال تجمع 7 أفريل 1990 بقاعة « حرشة حسان » بالعاصمة أن حزبه لن يسكت عن اغتيال أحد قادته ويتعين الكشف عن مدبري هذه الجريمة » 

ويقول هؤلاء القياديون السابقون أن « العلاقة بين آيت أحمد وعلي مسيلي جد قديمة، تعود إلى ما بعد هروب هذا الأخير إلى فرنسا بعد أن كان نقيبا في صفوف « المالق » حيث التقى هناك بزعيم الأفافاس ». وبالنسبة للبعض، فإن « علي مسيلي لم يكن منفيا إلى فرنسا وإنما مكلفا بمهمة مراقبة تحركات آيت أحمد وهي المهمة التي نجح في القيام بها في مرحلة أولى، إلا أن آيت أحمد تمكن بفضل حنكته وتجربته السياسية من ضم مسيلي إلى صفه والاقتناع بما يدافع عنه آيت أحمد ليصبح مناضلا ومن أشد المناهضين للحكم الجزائري طوال تلك الفترة »… 

Traduction  de l’extrait de l’article:

«El Fadjr» a appris de sources informées que «l’affaire Mecili va connaître de nouveaux développements dans les prochaines semaines». En effet, d’anciens dirigeants du FFS affirment que la demande de faire la lumière sur l’assassinat de Ali Mecili s’inscrivait parmi les objectifs du FFS et de son chef Aït Ahmed qui a affirmé le 7 avril 1990, à la salle Harcha Hassen à Alger, que son parti ne va jamais se taire sur l’assassinat de l’un des ses dirigeants et que les commanditaires du crime seront dévoilés.

Par ailleurs, ces anciens dirigeants du FFS indiquent que la relation entre Aït Ahmed et Ali Mecili remonte à l’année où ce dernier avait quitté l’Algérie pour
la France, alors qu’il était officier du Malg. « C’est en France qu’il avait rencontré le chef du FFS».  Ces dirigeants ajoutent que Ali Mecili n’était pas en exil en France, mais plutôt chargé de la mission de contrôler les mouvements de Aït Ahmed. Mecili avait réussi cette mission au départ, mais Aït Ahmed avait réussi à le convaincre de rallier son combat…
 » FIN de la traduction

L’article du journal de Hadda Hezzam est un tissu de mensonges. Il est clair que l’auteur de l’article ignore tout du parcours de Ali Mecili. Pourtant il suffit de taper  »Mecili » sur Google pour tout connaître du long parcours de ce grand militant. 

Affirmer que Mecili a connu Aït Ahmed en France est un gros mensonge. Affirmer que Mecili était chargé de surveiller les mouvements de Aït Ahmed à l’étranger s’incrit dans cette entreprise de désinformation que semble maîtriser le journal de Hadda Hezzam, emprisonnée, faut-il le rappeler, pour émission d’un chèque sans provision.   

Ali Mecili a pris contact avec Hocine Aït Ahmed à l’automne 1962 au niveau de l’Assemblée constituante. En septembre 1963, les deux hommes se retrouvent pour la création du  FFS. Mécili prend en charge l’impression et la diffusion de la propagande du nouveau parti. Le 17 octobre 1964, un an après le début de l’insurrection du FFS, Aït Ahmed et Mécili sont arrêtés ensemble en Kabylie, au cours d’une de leurs rencontres clandestines. Ali Mécili est sauvé de l’exécution par la volonté de négociation d’Ahmed Ben Bella et l’attentisme des services face aux difficultés du régime. Transféré à la prison militaire d’Oran, il est libéré le 1er novembre 1965, peu après le coup d’Etat de Boumediene. (Source Wilkipédia).  Par El Mouhtarem

Sur la photo: Hadda Hezzam, directrice de publication d’El Fadjr

Hocine Aït Ahmed:«l’assassin de Mécili était porteur d’un ordre de mission signé par Hassani»*

haa2.jpgVingt et un ans après l’assassinat de l’avocat Ali Mécili, Mohamed Ziane Hassani, commanditaire présumé de cet acte a été arrêté jeudi en France. Quelle est votre réaction ?
Je suis euphorique !  Ce réveil de la justice française après 21 ans de déni de justice est un véritable triomphe de la justice. J’espère maintenant que les choses iront jusqu’au bout.
Pour moi, il n’y a pas de justice sans éthique de la justice. Au lieu de se gargariser de droits de l’Homme, il faut commencer par civiliser la politique et garantir l’indépendance de la justice des deux cotés de la Méditerranée. 

Mohamed Ziane Hassani est-il le seul commanditaire de cet assassinat ou pensez-vous que d’autres personnes devraient être également convoquées par la justice française?
C’est l’affaire de la justice française. Mais le dossier a établi sans ambages la complicité d’autres personnes dans ce dossier. Je fais confiance au juge en charge du dossier. Quant aux commanditaires politiques, c’est une autre histoire. C’est l’histoire d’une police politique qui a pris en otage la justice de notre pays depuis l’indépendance.

Pourquoi, selon vous, la justice française a-t-elle mis plus de 20 ans pour lancer des mandats d’arrêt contre des commanditaires et auteur présumés de cet assassinat ?
Vous savez, la lâcheté des deux États a réussi à effacer la mémoire de l’exécution de Mécili au point où son épouse, Annie Mécili, n’est même pas parvenue à faire publier le moindre texte dénonçant l’impunité du commanditaire de l’exécution de son mari.
C’est précisément pour lutter contre cette amnésie érigée en mode de gouvernance et de gestion de la société qu’il m’a paru de salubrité publique, 20 ans après l’assassinat de Ali, de rééditer et étoffer le livre « L’affaire Mécili » que j’avais publié en 1989, avec de nouveaux éléments.
Force est donc de constater que ce meurtre n’est pas une bavure ni un accident de parcours. C’est au contraire une constante depuis l’indépendance. C’est une volonté des tenants du régime de détruire le politique jusqu’à l’idée même de la politique. Au besoin, par l’exécution de ceux qui menacent les fondements de leur régime. C’est-à-dire, des personnes capables de penser et de mener des combats politiques autonomes pour les droits de l’homme et la démocratie.

Vous avez régulièrement dénoncé l’impunité accordée par la France aux commanditaires et auteur présumés de l’assassinat de M. Mécili. Comment peut-on expliquer cette attitude des autorités françaises ?
Dans cette affaire, il y a tous les ingrédients d’un vrai polar «barbouzo-totalitaire»  qui se déroule derrière les murs de la raison d’Etat et des déraisons des contrats. Que dire notamment de M. Pasqua, qui avait envoyé à Alger le tueur alors que son implication ne faisait aucun doute puisqu’il était porteur d’un ordre de mission de la police politique signé précisément par le « sieur » Hassani qui vient d’être arrêté à Paris. Par ailleurs, plus significatif encore, le coup de téléphone de ce ministre de l’Intérieur français à l’ambassadeur d’Algérie à Paris rien que pour le rassurer sur le fait que l’Algérie n’avait rien à faire dans cette histoire. C’est de là qu’a commencé la connivence.

Le changement de président en France, avec l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy en 2007, a-t-il contribué à débloquer ce dossier ?
Je crois que les choses ont été menées à son insu. Je crois que les initiatives viennent du nouveau juge Thouvenot qui a repris le dossier au juge Bruguière. Ce dernier avait refusé de faire aboutir les choses. A mon avis, le pouvoir politique français n’a pas joué un rôle déterminant dans cette évolution du dossier. Je crois qu’il a même été dépassé par l’initiative du juge Thouvenot. C’est pour cela que nous craignons pour l’avenir.

Craignez-vous que Mohamed Ziane Hassani quitte le territoire français avant la tenue de son procès ?
Cela pourrait évidemment bien se produire, sans exclure une planification préalable des deux cotés.

La justice française a décidé de lancer un mandat d’arrêt contre M. Hassani à la suite du témoignage en 2003 de Mohamed Samraoui, un ancien responsable des services secrets algériens aujourd’hui exilé en Allemagne. Avez-vous d’autres éléments pouvant renforcer la thèse d’une implication de M. Hassani dans cet assassinat ?
J’ai tout écrit sur cette affaire. Déjà en 1989, dans « L’Affaire Mécili ». J’ai rajouté des choses dans mon livre, réédité récemment. C’était très clair. On a cité des noms, comment ils se sont réunis, etc. Mais je crois que l’élément qui a fondé la conviction du juge est le témoignage de Samraoui en 2003. Quand il a raconté comment il avait accompagné Hassani pour aller voir Amalou, le tueur et le convaincre d’accepter 800 000 francs pour son « boulot » en attendant le reste.

Qu’attendez-vous du procès de Mohamed Ziane Hassani ?
J’espère que ça sera la fin de l’impunité. Dans cette affaire, en tout cas. Que ça sera le succès de la justice. Au moment où le refus de l’impunité gagne du terrain sur le plan international, comment la France pourrait-elle faire sur ce problème de l’impunité une discrimination exceptionnelle sur l’Algérie sans avouer clairement que la vie des Algériens ne vaut la vie des autres peuples ?

*Interview réalisée par Lounes Guemache www.toutsurlalgerie.com

Photo: Medi 1 Sat

Le haut fonctionnaire et le «nègre»

mecili.jpgEn réaction à l’arrestation de l’assassin présumé de l’avocat Ali Mecili, le quotidien  Liberté a publié, dans son édition d’hier, un article sous le titre « Interpellation d’un diplomate algérien à Marseille « L’Algérie humiliée », signé par un certain Si Ahmed Abdelhadi, présenté comme Haut fonctionnaire.

Cette soudaine et troublante réaction  n’est pas sans soulever un certain nombre de questions, dont seul  Liberté  détient les réponses.

D’abord, la coïncidence et la simultanéité de la publication de l’information et celle de l’article en question  sont plus que frappantes. En effet, les deux papiers ayant été publiés le dimanche 17 août 2008, au lendemain de l’événement, l’on peut supposer trois scénarios : Soit  la « contribution » de Si Ahmed Abdelhadi, tout haut fonctionnaire qu’il est -déjà au courant de cette arrestation- était déjà sur le bureau du journal, soit c’est le journal qui a dû la lui « commander », ou encore et c’est plus plausible, il s’agit d’un « nègre » qui se serait attribué  le nom de ce haut commis de l’Etat …

En effet, le lecteur averti s’apercevra que  le texte  en question  est rédigé et structuré dans le strict respect des règles de rédaction journalistique, une inspiration même de l’article  « Interpellation d’un diplomate algérien à Marseille : La justice française relance l’affaire Mecili » dans lequel son auteur, Yacine S. écrit « Reste à savoir alors jusqu’où pourra aller la justice française qui vient de franchir un pas en inculpant un commanditaire de l’assassinat de Mecili, sur une grossière machination, et annonce et prépare à  l’article du « haut fonctionnaire »  en précisant « selon une source algérienne qui dénonce » “cet incident grave” ? De quelle source algérienne s’agit-il ?

D’autres indices, dans l’emploi de certaines tournures et expressions, portent à croire que ce papier est l’œuvre d’un « nègre ». Yacine S (de Liberté) écrit : L’affaire Mecili rebondit « vingt ans après » Ce tournant inattendu dans l’affaire Mecili,  « suscite néanmoins des interrogations.» « A qui profite cette machination ? Dans quel but ? » Si Ahmed Abdelhadi, lui, recourt quasiment aux mêmes formules : remontant « à quelque vingt années au moins », « L’on ne peut que s’interroger sur les motivations françaises » , « la France cherche-t-elle à atteindre des buts inavouables ? »

Plus encore, le papier en question est rédigé dans le style  Liberté. Bien typé et stéréotypé. Cela peut paraître saugrenue, mais rien qu’à travers l’exergue, l’on devine  la main d’un journaliste. «  La nécessaire protection des hauts cadres de l’état à l’étranger a été récemment prise en défaut dans le cas du diplomate algérien arrêté à l’aéroport de Marseille-Marignane, puis transféré à Paris.»  C’est un papier « militant » 

Un diplomate (en exercice) de surcroît, en Algérie, n’ira tout de même pas jusqu’à s’attaquer à l’institution pour laquelle il travaille et la qualifier de «  faillite » (l’interpellation d’un diplomate à l’étranger) et remettre en cause « la capacité de l’Etat algérien. » Plus loin, en conclusion et abordant les retombées de l’arrestation  sur les relations entre l’Algérie et la France, le diplomate qui « aura oublié qu’il y a un Ministre des Affaires étrangères écrit qu’ «  elles risquent de se détériorer durablement si le pouvoir français ne s’investit pas rapidement pour mettre un terme à une affaire instrumentalisée par des cercles français occultes. »

L’on sait, d’ailleurs,  que les rares commis de l’Etat qui ont pris l’initiative de critiquer et de s’attaquer au fonctionnement des institutions de l’Etat, ne l’on fait que de longues années après leur retrait des responsabilités. Cet énigmatique  haut fonctionnaire est-il assuré de « l’impunité » de ses supérieurs ? 

C’est tout simplement A-HU-RI-SSANT ! 

Par R. Zenati

Hassan s’inquiète du sort de Hassani

Le journaliste d’El Watan, Hassan Moali, a reproché à l’Etat algérien d’avoir abandonné le diplomate Mohamed Ziane Hassani arrêté en France et mis sous contrôle judiciaire.

« C’est dire que les autorités nationales sont, à priori, coupables de non-assistance à un fonctionnaire traîné comme un malfrat devant la justice française », a écrit l’éditorialiste d’El Watan. Il fallait plutôt s’inquièter du sort des enseignants contractuels en grève de la faim depuis 36 jours.

Par El Mouhtarem

Le patron des RG de Annaba muté à M’sila

Le patron des renseignements généraux de la wilaya de Annaba est muté hier à la disposition de la sûreté de wilaya de M’sila après avoir été suspendu durant quelques jours. En effet, cet officier a été entendu par une commission d’enquête dépêchée par la tutelle à l’effet de statuer sur les dépassements et abus d’autorité dont se serait rendu coupable. Synsthèse d’El Mouhtarem

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