Lorsque le journal El Fadjr participe à l’entreprise de désinformation

  مسيلي بدأ بمراقبة آيت أحمد وتحول إلى مناضل حقيقي  

علمت « الفجر » من مصادر مطلعة أن « قضية علي مسيلي مرشحة لتعرف تطورات خلال الأسابيع المقبلة »، حيث يقول قياديون سابقون في الأفافاس أن « مطلب تسليط الضوء على اغتيال علي مسيلي كان من بين أهداف الأفافاس وزعيمه آيت أحمد، الذي أكد خلال تجمع 7 أفريل 1990 بقاعة « حرشة حسان » بالعاصمة أن حزبه لن يسكت عن اغتيال أحد قادته ويتعين الكشف عن مدبري هذه الجريمة » 

ويقول هؤلاء القياديون السابقون أن « العلاقة بين آيت أحمد وعلي مسيلي جد قديمة، تعود إلى ما بعد هروب هذا الأخير إلى فرنسا بعد أن كان نقيبا في صفوف « المالق » حيث التقى هناك بزعيم الأفافاس ». وبالنسبة للبعض، فإن « علي مسيلي لم يكن منفيا إلى فرنسا وإنما مكلفا بمهمة مراقبة تحركات آيت أحمد وهي المهمة التي نجح في القيام بها في مرحلة أولى، إلا أن آيت أحمد تمكن بفضل حنكته وتجربته السياسية من ضم مسيلي إلى صفه والاقتناع بما يدافع عنه آيت أحمد ليصبح مناضلا ومن أشد المناهضين للحكم الجزائري طوال تلك الفترة »… 

Traduction  de l’extrait de l’article:

«El Fadjr» a appris de sources informées que «l’affaire Mecili va connaître de nouveaux développements dans les prochaines semaines». En effet, d’anciens dirigeants du FFS affirment que la demande de faire la lumière sur l’assassinat de Ali Mecili s’inscrivait parmi les objectifs du FFS et de son chef Aït Ahmed qui a affirmé le 7 avril 1990, à la salle Harcha Hassen à Alger, que son parti ne va jamais se taire sur l’assassinat de l’un des ses dirigeants et que les commanditaires du crime seront dévoilés.

Par ailleurs, ces anciens dirigeants du FFS indiquent que la relation entre Aït Ahmed et Ali Mecili remonte à l’année où ce dernier avait quitté l’Algérie pour
la France, alors qu’il était officier du Malg. « C’est en France qu’il avait rencontré le chef du FFS».  Ces dirigeants ajoutent que Ali Mecili n’était pas en exil en France, mais plutôt chargé de la mission de contrôler les mouvements de Aït Ahmed. Mecili avait réussi cette mission au départ, mais Aït Ahmed avait réussi à le convaincre de rallier son combat…
 » FIN de la traduction

L’article du journal de Hadda Hezzam est un tissu de mensonges. Il est clair que l’auteur de l’article ignore tout du parcours de Ali Mecili. Pourtant il suffit de taper  »Mecili » sur Google pour tout connaître du long parcours de ce grand militant. 

Affirmer que Mecili a connu Aït Ahmed en France est un gros mensonge. Affirmer que Mecili était chargé de surveiller les mouvements de Aït Ahmed à l’étranger s’incrit dans cette entreprise de désinformation que semble maîtriser le journal de Hadda Hezzam, emprisonnée, faut-il le rappeler, pour émission d’un chèque sans provision.   

Ali Mecili a pris contact avec Hocine Aït Ahmed à l’automne 1962 au niveau de l’Assemblée constituante. En septembre 1963, les deux hommes se retrouvent pour la création du  FFS. Mécili prend en charge l’impression et la diffusion de la propagande du nouveau parti. Le 17 octobre 1964, un an après le début de l’insurrection du FFS, Aït Ahmed et Mécili sont arrêtés ensemble en Kabylie, au cours d’une de leurs rencontres clandestines. Ali Mécili est sauvé de l’exécution par la volonté de négociation d’Ahmed Ben Bella et l’attentisme des services face aux difficultés du régime. Transféré à la prison militaire d’Oran, il est libéré le 1er novembre 1965, peu après le coup d’Etat de Boumediene. (Source Wilkipédia).  Par El Mouhtarem

Sur la photo: Hadda Hezzam, directrice de publication d’El Fadjr

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