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Archive pour le 21 août, 2008

Karim Tabbou à El Watan: »Le chien aboie, la caravane passe»

tabbou3.jpgLe premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, surpris par la nouvelle de cette «rencontre nationale» que s’apprêtent à organiser les « frondeurs », dit ne pas faire trop cas de ces «manipulations» et «fausses contestations». «A chaque fois que le FFS tente de jouer son rôle, déclare-t-il, de susciter de vrais débats nationaux, on lui crée de fausses contestations pour le fixer sur des affaires internes, empêchant de construire une alternative pour le pays.»

« Ces gens-là, ajoute Tabbou, n’ont pas à se proclamer militants du FFS. Le congrès a eu déjà à trancher cette question. Alors qu’ils se réunissent en conclave ou qu’ils engagent un mouvement révolutionnaire, pour nous, c’est un ‘’non événement’’. Comme dit l’adage : le chien aboie, la caravane passe.»

Hicham Aboud au journal Ennahar: « Hassani est innoncent » *

hichem1959674785.jpgEn votre qualité d’unique témoin dans l’affaire de l’assassinat de l’avocat Ali Mécili en avril 1987, voyez-vous une quelconque relation entre le diplomate algérien Mohamed Ziani Hassani et le complice dans le meurtre ?

Hicham Aboud : Le principal complice dans l’assassinat de Mecili est connu, et Mohamed Ziane Hassani n’a aucune relation avec lui. En effet, le nom Ziane n’existe pas dans la région de Oum Bouaghi. C’est ce qui rend possible l’hypothèse de l’homonymat. Par ailleurs, Mohamed Ziane Hassani est un simple diplomate. Ce qui me désole c’est le silence des autorités des deux pays dans l’affaire, alors que la durée de détention du diplomate a déjà bouclé une semaine. Moi personnellement, je considère que l’arrestation de Hassani de cette manière est une humiliation pour le gouvernement et le peuple algériens. Le diplomate Hassani est détenteur d’un passeport diplomatique ; il représente à cet effet un Etat.

Qu’est-ce qui vous dire que le diplomate Hassani est innocent…Sur quoi se base ton témoignage ?

Hicham Aboud: Le complice dans l’assassinat de Mecili est connu ( Ennahar ne veut pas révéler son identité pour des raisons spéciales) et le nom de Ziane n’existe pas à Oum Bouaghi dont sommes issus moi et le véritable commanditaire du crime. L’accusé principal, je le connais parfaitement. Il est issu d’une famille révolutionnaire; il est détenteur de la nationalité française et son âge dépasse 50 ans.

Pouvez-vous témoigner devant la justice française ?

Hicham Aboud: J’ai pris contact avec les autorités judiciaires françaises afin de mettre à ma disposition la photo du diplomate dans le but de l’identifier; parce que je connais parfaitement le complice dans l’assassinat. A cet effet, je peux affirmer que ce simple diplomate est innocent et qu’il est victime d’une méprise des autorités françaises. Je ne vais pas taire mon témoignage… Je suis prés à me présenter devant la justice en dépit de mon état de santé qui nécessite mon hospitalisation. Je demande à l’avocat du diplomate algérien de me ramener la photo et je suis prés à témoigner en toutes circonstances. Il est tout de même triste de voir un diplomate algérien humilié dans un autre pays sans que les autorités algériennes ne bougent le petit doigt.

Comment expliquez-vous le traitement réservé à notre diplomate par les autorités françaises ?

Hicham Aboud: En réalité, je constate que l’affaire est traitée d’une certaine légèreté. Il est clair que les autorités françaises ont commis une grave erreur en procédant à l’arrestation d’un diplomate algérien. J’ai des doutes quant à l’implication de Mohamled Ziane Hassani dans l’affaire. J’ai tenté de contacter les autorités françaises et le juge Thouvenot, mais je n’ai pas réussi à avoir une réponse malgré le fait que le juge a demandé mon témoignage en 2001. J’ai essayé de le contacter pour régler définitivement le problème parce que je suis certain qu’il y a erreur. Je suis certain que les autorités françaises se sont trompées en arrêtant une personne parce qu’elle porte le nom de Hassani alors que plusieurs personnes portent ce même nom. L’arrestation de Hassani est une erreur que les autorités française devront assumer.

Qui est ce qui se cache réellement derrière l’arrestation d’un diplomate d’un pays souverain ?

Hicham Aboud: gens qui se cachent derrière l’affaire ce sont ceux les détracteurs de la ministre de la justice, d’origine maghrébine, Rachida Dati. Ces gens veulent écarter et humilier diplomatiquement la ministre pour ses origines arabo-musulmanes. Il est regrettable de constater qu’au moment où l’Algérie croyait que ses relations avec la France étaient sur la bonne voie, la France commet une erreur aussi grave. Je m’interroge sur le silence des deux Etats.

Avez-vous quelque chose à ajouter pour éclairer l’opinion sur l’innocence du diplomate en détention à l’ambassade d’Algérie à Paris ?

Hicham Aboud: Je suis en France. Si la justice française me sollicite, je suis prés à témoigner, parce que je suis certain que le diplomate arrêté est innocent.

 

*L’interview est parue aujourd’hui dans le quotidien Ennahar en langue arabe. La traduction est d’El Mouhtarem www.ffs1963.unblog.fr

La paix ne sera connue en Algérie que lorsque ce système de pouvoir sera changé*

arme.jpgLe peuple algérien continue à payer par le sang de ses enfants la politique suivie par un système de pouvoir inconstitutionnel, illégal et illégitime. Il a inventé des mots pour cacher sa nature. Il a fait adopter sa charte sur la paix et la réconciliation nationale en maintenant toutes les lois, décrets, ordonnances qui régissent l’état de guerre, instaurée par l’état de siège en juin 1991 et en février 1992, toujours en vigueur, c’est-à-dire que l’Algérie est toujours en état de guerre et non en état de paix. En état de guerres, il y a toujours les victimes, les morts. Ce qui se passe confirme cette réalité cachée par le pouvoir. Ce même pouvoir n’ose même décréter un deuil national d’une journée, comme si tous ces morts ne sont pas des Algériens. Ce pouvoir n’a ni culture d’état, ni sentiment national, car décréter le deuil national est une expression qui indique que la nation est en deuil. Malheureusement, le pouvoir n’a rien fait. Il n’est pas en deuil.
La paix ne sera connue en Algérie que lorsque ce système de pouvoir sera changé. Malheureusement, ce système veut se péréniser par un 3ème mandat pour son représentant Bouteflika qui se prend pour un nouveau Dieu en voulant conduire les Algériens au Paradis, c’est-à-dire qu’ils veut les faire tuer, car les portes du Paradis, selon les prescriptions coraniques s’ouvrent sur ordre d’ALLAH après la mort, mais pas avant. Ce que nous vivons est le résultat d’une politique. Malgré les morts, malgré l’échec, aucun homme du système du pouvoir n’a osé présenté sa démission. A chaque catastrophe, la chanson du pouvoir est la même:” le terrorisme a échoué, il a été vaincu, etc.” Qui est responsable de la sécurité des Algériens? Le pouvoir. La réalité suggère que ce pouvoir a échoué sur toute la ligne. Il est temps de le changer par la proposition d’une alternative démocratique et pacifique qui consiste à élire une Assemblée nationale constituante, objectif du FLN historique que l’adjudant des Tabors marocains a fait échoué en 1962 déjà en tuant ses opposants, en marchant sur les cadavres des Algériens pour prendre le pouvoir par les armes des vacanciers du Maroc et de Tunisie, appelée armée des frontières qui n’a mené aucune bataille contre l’armée coloniale. La seule bataille menée a été contre l’ALN dite armée intérieure pour prendre le pouvoir par la force et installer Benbella au pouvoir. Pourquoi ce monsieur se tait? Pourquoi, il ne dit rien. C’est le silence des cimetières, car il est un apotre et un allié de Boutef, comme ne 1962. L’histoire nationale est gelée.Pour la décongeler, il faut une force nationale capable de faire avancer cette même histoire qui libérera le peuple algérien de ses chaines verrouillées depuis 1962.
Par Maamar BOUDERSA
* Le titre est tiré du texte par El Mouhtarem 

La blague du jour…

 

 

مناضلون قدامى يطلقون مبادرة لإعادة ترتيب بيت الأفافاسfrondevignette.jpg

يستعد عدد من كبار وقدماء مناضلي جبهة القوى الاشتراكية  »الأفافاس » لإطلاق مبادرة متزامنة مع الاحتفالات الرسمية بذكرى مؤتمر الصومام، لإعادة ترتيب بيت أقدم حزب معارض في الجزائر، حيث أعلنوا عن عقد لقاء لإعلان مضمونها نهاية هذا الشهر بمدينة أقبو في ولاية بجاية.

جاء ذلك في وثيقة حملت توقيعات 24 مناضلا في الأفافاس، يتقدمهم سي العربي حنفي، وهو مجاهد وأحد رفقاء زعيم الحزب حسين آبت أحمد، في حركة التمرد التي اندلعت بمنطقة القبائل سنة 1963

Traduction:
« Plusieurs anciens militants du FFS s’apprêtent à lancer une initiative à l’occasion des festivités officielles de la célébration du congrès de la Soummam. L’initiative vise à mettre de l’ordre dans la maison du plus vieux parti de l’opposition en Algérie. A cet effet, une rencontre sera organisée à Akbou (Béjaia) à la fin du mois en cours. Le communiqué est signé par 24 militants du FFS à leur tête Si Larbi Hanafi, Moudjahid et l’un des compagnons du chef du parti Hocine Ait Ahmed dans la rébellion de 1963 en Kabylie. »

 

J’ai décidé de publier cet extrait d’un article, paru aujourd’hui, dans El Khabar. Le papier a traité un communiqué, déposé au niveau des journaux hier, des « frondeurs » du FFS. Pour ceux qui connaissent bien le FFS, ils vont certainement rigoler.

Par El Mouhtarem

Le FFS en force à Ifri

ifri2006.jpgLes responsables du FFS ont tenu à marquer de leur empreinte la commémoration de cet acte fondateur de la République algérienne qu’est le Congrès de la Soummam.

 Le FFS, qui dirige l’APC d’Ouzellaguen, a décidé de mettre le paquet pour la circonstance. Outre la cérémonie de recueillement observée au niveau du Carré des martyrs, les élus locaux du FFS n’ont pas lésiné en moyens, puisqu’ils ont fait appel à tous les cadres et autres militants du parti afin de réussir leur sortie d’Ifri. À vrai dire, le FFS aura réussi un coup médiatique, dès lors qu’il a pu mobiliser ses troupes autour du meeting animé hier matin, par son premier secrétaire, au niveau du quartier populaire des 50-Logements, en plein centre-ville d’Ouzellaguen. Fidèle à son discours offensif, Karim Tabbou s’en prendra de prime abord, au pouvoir qu’il accuse d’être “le seul responsable de la situation de blocage et de verrouillage qui caractérise la vie politique du pays”. Abordant la question sécuritaire qui connaît ces derniers jours une recrudescence effroyable, l’orateur critiquera d’une manière très virulente la politique entreprise par les décideurs algériens depuis 1992 à ce jour, affirmant que “la violence est la dernière carte du régime algérien dont les différents clans s’entredéchirent par la population interposée”. Le responsable du FFS reviendra ensuite sur les différents crimes politiques commis depuis le déclenchement de

la Révolution à nos jours, en exigeant de faire “toute la lumière sur les assassinats successifs perpétrés depuis la mort de Abane Ramdane (…)”. Karim Tabbou dénoncera, en outre, la politique de répression menée par le pouvoir contre toute voix protestataire. Il citera, à titre d’exemple, le cas des enseignants contractuels qui “ont été brutalisés par la police, ainsi que les différentes marches initiées par des syndicalistes, qui ont connu le même sort”. À noter qu’à l’issue de ce meeting auquel ont pris part des militants issus de nombreuses wilayas du pays, la foule a été conviée à se rendre au village d’Ifri, situé à 8 kilomètres du chef-lieu communal, où une gerbe de fleurs a été déposée à la mémoire des martyrs. En plus des membres de la direction nationale du parti, l’on a remarqué la présence de plusieurs élus locaux dont le P/APW de Béjaïa.
Extrait d’un article de Liberté 

Photo: archives (20 août 2006)

Les jours de Mounir Boudjemaa sont désormais comptés

Nous apprenons d’une source proche du quotidien Liberté que son directeur-adjoint, Mounir Boudjemaa, connu pour ses liens avec le DRS, va bientôt quitter le journal de Rebrab.  Par ailleurs, notre source ajoute qu’une assemblée générale du journal, présidée par le patron Issad Rebrab, se tiendra le 28 de ce mois.

Liste des victimes du double attentat de Bouira

Ghelmane Khaled Tizi-Ouzou)

Boutrik Kamel (commune – Bouira)

Lakrout Farid (Tizi-Ouzou)

Rebahi Azeddine (Médéa)

Kanoune Mohamed (Bouira)

Meghraoui Kamel (Tizi-Ouzou)

Gherbi Djamel (Bouira)

Benyamina Karim (Ain Bessam -Bouira)

Djouadi Abdeslam (Bechloul- Bouira)

Demouche Abdenour (Takerboust -Bouira)

Hamoumi Sofiane (Takerbous- Bouira)

Amrani Amrane (Tizi-Ouzou)

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