Clôture du camp politique du FFS: « Pour un changement radical et pacifique »
«La jeunesse ambitionne d’occuper toute la place qui lui revient dans les luttes qui s’annoncent», ont souligné, dans la déclaration politique, les participants au camp politique du FFS, qui tenu à Souk El-Tennine (Béjaia), du 26 au 29 août. En effet, les participants ont indiqué que toutes les politiques menées par le pouvoir sont vouées à l’échec. «L’échec politique évident à travers le maintien de l’état d’urgence, l’abstention massive lors des échéances électorales, l’échec sécuritaire illustré par la réinstallation du sentiment de peur et d’insécurité et l’échec socioéconomique qui ressort du démantèlement total de tout le tissu industriel avec l’absence de stratégie cohérente et lisible». Par ailleurs, les participants au camp du FFS ont noté «La tentation de l’archaïsme, du repli identitaire est présente comme des fuites en avant dans la harga, l’émigration clandestine, la violence extrémiste et la drogue». Les étudiants du FFS préconisant deux choix à cette situation: le statu quo ou le changement. « Poursuivre, persister et persévérer dans la politique du hasard pour accorder un sursis au régime politique» ou «se plier aux nécessités historiques et faire une vraie ouverture politique», observe-t-on avant de rappeler le «choix sans ambiguïté du FFS pour le changement radical et pacifique».
Pour le FFS, il est permis de croire «à la compréhension des hommes et des femmes au sein du pouvoir et des institutions quant à la nécessité de reformer un système dépassé». «Il ne s’agit pas de faire le procès des hommes», précise-t-on, mais «de créer des institutions nouvelles qui répondent aux besoins de la société» et avec l’engagement de tous «la politique, le combat pour les droits de l’homme et la démocratie vivront», fait-t-on encore observer. Synthèse d’El Mouhtarem
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