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Archive pour le 9 septembre, 2008
Samraoui à France3 : “Il n’y a aucun doute, c’est lui”
L’étonnante affaire du meurtre de l’opposant algérien Ali Mecili assassiné à Paris en 1987 n’en finit pas de rebondir. Le reportage effectué par les journalistes Joseph Thual et Alexandre Dupont diffusé aujourd’hui dans l’édition du 12/13 de France 3 montre le colonel et diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni fuyant les caméras dans les couloirs du Palais de Justice de Paris.
En compagnie du journaliste de France 3, le lieutenant colonel Samraoui, concentré, visionne attentivement les images montrant Hasseni. Il ne laisse point planer de doute. Il est catégorique dans ses affirmations :
“Il a perdu un peu de ses cheveux, mais c’est lui. C’est bien lui, il n’y a pas de doute”
” Même de dos ?” rétorque le journaliste de France 3, “Ah oui, même de dos” répond Samraoui.
Le journaliste poursuit : “Qu’est-ce que vous avez vécu avec ce Monsieur ?”
Samraoui : ” Je l’ai connu en 87 lorsqu’il était venu rendre visite à Amelou qui était caché, dissimulé à Skikda et c’est à ce moment là que je l’ai vu de mes propres yeux. J’étais présent, donc je peux témoigner. Il lui a remis [ndr à Amellou] une mallette avec une certaine somme d’argent. Je n’ai pas compté, je n’ai pas vérifié. Je n’ai pas inventé cette histoire des 80 millions si ce n’était pas Monsieur Hassani qui me l’avait dit […] voilà comment il lui a donné les 80 millions pour l’assassinat de Mecili”
Pour Annie Mecili, la veuve de la victime, ce témoignage est capital dans ce dossier vieux de 21 ans.
“La personne qui a été interpellée au 15 août n’a pas été mise en détention mais a été mise sous contrôle judiciaire, donc le risque est celui là, effectivement, qu’il peut s’en aller tranquillement. Je ne voudrais pas qu’on me rejoue cet épisode là et je voudrais enfin que la justice suive son cours “.
La confrontation tant attendue devrait être rapidement organisée entre les deux hommes. Elle pourra rapidement lever le mystère qui plane sur cette sombre affaire d’assassinat.
Photo 1 : Annie Mecili, la veuve de Ali Mecili interviewée par la rédaction de France 3
Photo 2, 3 & 4 : Le lieutenant Samraoui visionnant les images du présumé coupable Mohamed Ziane Hasseni avec le journaliste Alexandre Dupont de France 3.
Trascription: www.lequotidiendalgerie.com
RSF soutient la famille du blogueur Mohamed Erraji
Reporters sans frontières dénonce la condamnation du blogueur Mohamed Erraji à deux ans de prison et 5 000 dirhams d’amende (430 euros), le 8 septembre 2008, pour avoir publié un article critiquant le roi. Il est détenu à la prison d’Inzegane près d’Agadir. Sa famille a décidé de faire appel.
“Cette décision est injuste. Mohamed Erraji a été victime d’un procès expéditif dans lequel il n’a même pas pu se défendre faute de temps pour trouver un avocat. Il est le premier blogueur marocain poursuivi et condamné en raison d’articles publiés sur Internet. Nous condamnons cette décision, digne des Etats les plus totalitaires, et demandons la libération de Mohamed Erraji“, a déclaré l’organisation.
Mohamed Erraji, 32 ans, avait été interpellé le 4 septembre suite à la publication sur le site hespress.com d’un article intitulé “Le roi encourage le peuple à l’assistanat“ critiquant la politique sociale de Mohammed VI (http://hespress.com/article-erraji.html). Il a été arrêté et condamné le 8 septembre pour “manquement au respect dû au roi“ en vertu de l’article 41 du code marocain de la presse.
Sur son blog intitulé “Le monde de Mohamed Erraji“ (http://almassae.maktoobblog.com/) qu’il a ouvert en mars 2007, Mohamed Erraji traite de sujets politiques et sociaux. Par ailleurs, il collabore régulièrement avec le site hespress.com dont il est le correspondant à Agadir.
Mohamed Erraji n’est membre d’aucune organisation politique et n’a jamais pris part à des manifestations. Il a toujours publié ses articles sous son vrai nom, sans utiliser de pseudonyme.
“Alors que la blogosphère marocaine est reconnue pour son dynamisme, cette décision est un grand pas en arrière pour le royaume. Après l’internaute Fouad Mourtada, condamné pour avoir créé un faux profil sur Facebook, c’est aujourd’hui Mohamed Erraji qui sert d’exemple aux autorités pour dissuader les blogueurs de critiquer le roi sur la Toile. C’est scandaleux“, a conclu Reporters sans frontières.
Clothilde Le Coz
Reporters sans frontières
Bureau « Internet et Libertés »
La liquidation du Crédit agricole mutuel était programmée depuis 2005
La liquidation du Crédit agricole mutuel était programmée depuis 2005. Pour ce faire, il fallait à tout prix en faire une « CNMA banque spa » dont l’unique actionnaire n’est autre que la CNMA.
Les vautours de la CNMA de l’époque (2001-2005) ont bien planifié leur coup en 2006. La banque fut crée !! avec plus de 14 millards de créanes. Les jeunes inexperimentés propulsés à la tête de cette dernière croyaient saisir la chance de leur vie ! Mais les charognards de la CNMA assurances savaient bien que le rejeton (CNMA banque spa) n’en avait plus pour longtemps. On a muté tout le personnel indésirable qui dérangeait cette nouvelle structure. Le résultat: ce sont 1000 travailleurs sur le carreau… les erreurs (détournements) de gestion… c’est bien sûr le petit employé qui paye…les barons sont bien à l’ombre…des intouchables. Par Tahar M.
La famille de Mohammed Baba Nedjar appelle les ONG à intervenir dans l’affaire de son fils
La ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) à Ghardaïa a appelé les organisations des droits de l’homme nationales et internationales ainsi que la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la torture à exercer une pression sur les autorités algériennes pour permettre à l’un de ses militants, M. Mohammed Baba Nedjar, accusé d’homicide volontaire, d’être transféré de la prison de Djelfa vers celle de Ghardaïa.
La LADDH et la famille du prisonnier ont appelé, hier, dans un communiqué, les organisations concernées à intervenir fortement et fermement pour soulager le jeune Baba Nedjar, qui souffre du mépris et de la torture psychologique.
Le détenu, Mohammed Baba Nedjar, âgé de 24ans, a été accusé d’homicide par immolation, perpétré contre le responsable du Croissant Rouge Algérien dans la commune de Ghardaïa, le mois de Ramadan de l’année 2005.
Le militant du Front des Forces Socialistes et de la LADDH a été accusé alors d’être responsable de cet attentat.
Il est à rappeler que M. Mohammed Baba Nedjar a été condamné en 2006 à la peine capitale, après qu’il ait été accusé d’homicide volontaire avec préméditation. La LADDH a affirmé que le verdict est inacceptable et que « Mohammed est devenu un exemple pour le règlement des comptes politiques entre le pouvoir et les partis de l’opposition».Toutefois, la Cour Suprême a fait recours contre ce verdict, le mois de décembre 2007, avec un autre procès qui a eu lieu à la Cour de Ghardaïa.
Réaction: « Le diplomate français a raison » !
Je suis Algérienne et j’avais lu justement ce qu’avait écrit un peu Hamida Ayachi sur son journal. Exactement là où il citait les deux agents de l’ambassade, je connaissais l’un d’eux, la première réaction a été spontanée: Que vont penser les deux concernés ? La réaction du chargé d’affaires de l’ambassade de France, je la trouve normale. Le roman de fiction de Hamida passe plus pour une réalité qu’autre chose, surtout qu’il distribue les bons rôles à qui il veut. Et pour moi, ce n’est pas de la fiction, pas du tout, c’est de l’insinuation. Les gens sont vivants, sont encore là et ils ont le droit de ne pas aimer être cité dans ce genre de chose et puis, sincèrement, ça peut leur porter préjudice.
Moi, je n’aimerais pas être citée ainsi, dans ce roman, en utilisant mon nom et ma personnalité et puis en faire un “usage personnel”. Il y a parmi les lecteurs, des gens qui me connaissent et ils pourraient en prendre compte. Et c’est tout a fait normal de réagir à cela, je trouve même que la réaction du chargé d’affaires de l’ambassade a été tardive. Il a du tact et dans sa lettre, je ne vois ni censure, ni autre chose, ces agents ont le droit de dire qu’ils ne veulent pas être citer, surtout si on leur donne des rôles qui ne sont pas les leurs ou on les implique directement dans des choses qui ne les concernent pas.
Je suis très déçue par la réaction de la presse algérienne et particulièrement d’Algérie New, elle manque de professionnalisme. Quand on donne de vrais noms, de vrais personnages, et qu’on s’imagine ce qu’ils font, on ne fait pas de la création ou je ne sais quoi, on insinue, on dit des choses et on colle des étiquettes! Et cela n’a rien avoir avec les Guignols de l’info! Désolée!
Par Sarah
Députés Taïwan pour un FFS authentique !
Fin août 2008, 145 personnes se sont réunies à Akbou dans la wilaya de Béjaia à l’occasion du second anniversaire de leur mouvement de « fronde ». A la lecture du quotidien Le Jeune Indépendant, et à ma grande surprise, j’apprends que Abdeslam Ali Rachdi et son groupe étaient présents à cette rencontre présidée, faut-il le souligner, par Lakhdar Amokrane * !
La première question que je me suis posée: Que fait Ali Rachdi Abdeslam dans cette réunion, lui qui était radié du FFS en 1999 ? En effet, le groupe des 8 députés était radié du FFS par le Conseil national. Faut-il rappeler à M. Ahmed Ait Cherif qu’il était membre de ce Conseil national ?
A ma connaissance, Abdeslam Ali Rachdi a, depuis sa radiation, crée un parti avec des dissidents d’autres partis. « El Badil » a disparu au bout de quelques mois suite à une dissidence ! Abdeslam Ali Rachedi a crée un autre « parti », avec son ami Said Madjour, appelé Itinéraire Démocratique et Social- IDS/ Essabil. C’est du moins ce que je viens de lire dans le site de ce parti www.essabil.cez.alice.fr. Vous retrouverez dans ce site des interviews et d’autres textes écrits par Ali Rachedi. Dans la rubrique Gallerie, vous découvrirez trois photos différentes de Ali Rachedi.
A une question du journal La Nouvelle République du 21 juin 2005 sur les raisons du refus des autorités d’octroyer un agrément à son parti, Ali Rachedi a répondu: « Vous devriez poser cette question au ministre de l’intérieur…Pour ce qui nous concerne, nous nous sommes strictement conformés à la loi. Les services compétents du ministère de l’intérieur ne nous ont pas remis un récépissé… ». La réponse est claire: Abdeslam a déposé une demande d’agrément pour son parti…et veut revenir au FFS !
En 2004, alors que le FFS a boycotté l’élection présidentielle, Ali Rachedi a été le premier Algérien à annoncer sa candidature. C’était en mars 2003. Le malheureux candidat n’a pas réussi à récolter 75000 signatures exigées par la loi.
Pis, à une question de la Presse Initiatives du 10 mai 2003: croyez-vous sincèrement que le pouvoir organisera une élection pluraliste, libre et ouverte ? Réponse de Rachedi « A priori, je n’ai aucune raison de douter des engagements solennels de la haute hiérarchie militaire. La vraie question est celle de la fraude. Je ne pense pas que les décideurs militaires puissent prendre le risque d’un détournement du suffrage comparable à celui ayant eu lieu en 1997. L’armée est en voie de professionnalisation, en coordination avec l’OTAN, et je ne crois pas qu’il est de son intérêt de se voir éclaboussée par un scandale. « . Drôle de réponse pour le militant du FFS Authentique.
Pour Hamid Ouazar, je l’invite à lire ce communiqué:
Communiqué
Convaincus que la concrétisation des aspirations des Algériennes et des Algériens exige la mise en place d’un parti politique démocratique de type nouveau, nous, militants démocrates, ayant transcendé les clivages qui ont entravé tout rassemblement des énergies et des forces démocratiques, avons décidé, après de larges concertations, de créer le parti politique démocratique, moderniste et pragmatique. A cet effet, un comité de coordination et de préparation des assises constitutives a été installé lors de la réunion du 18 juillet 2003.
Pour le comité:
Arezki ABBOUTE, Amara BENYOUNES, Hamid OUAZAR
Enfin, lors élections législatives de mai 2007, Hamid Ouazar, Said Madjour, Zoubir Lainceur et Nacer Mezar se sont porté candidats sur une liste du Rassemblement pour l’algérien (RPA). A leur grand malheur, les listes de ce parti ont été rejetées par le ministère de l’Intérieur.
Conclusion: ALi Rachedi et son groupe ne sont que des militants Taiwan.
* Lakhdar Amokrane était membre de la commission nationale de préparation du 4ème congrès du FFS. C’est cette commission qui a validé toutes les listes de délégués au congrès !
El Mouhtarem