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Archive pour le 13 septembre, 2008

« N’empêche que la vérité finira par éclater ! »

N’empêche que la vérité finira par éclater ! Mohamed Samraoui, a fait son devoir comme il le sentait. Il est témoin (à l’époque) d’une remise de rançon…(Une pratique qui date depuis la prise du pouvoir par la «junte mortifère» ! Ce qui nous importe en tant que citoyen, ce ne sont pas les querelles et/ou haines entre anciens collègues…Pour nous les “faits” sont là et têtus, comme disait Lénine ! Un crime (parmi d’autres) a bien été commis.

 

Par conséquent, tout témoignage sera le bienvenu pour servir la vérité et conscience historique; pourvu que nous soyons tous déterminés à prendre le dessus sur nos peurs obscures et angoisses de tout genre engendrées par l’érosion d’un système. Ce qui importe c’est de rétablir la justice dans notre pays saigné en permanence…Combien de témoins sur les tueries, massacres et assassinats furent liquidés par les «escadrons de la mort» liés au DRS depuis 1992 ??! Alors, jusqu’à quand devrait-on se taire ? Que ce soit Samraoui ou autre, apprenons à ne pas les vilipender l’ «autre» y compris quand on ne peut pas écarter une marge d’erreur ! Dire au moins ce que l’on sait, sans retenue mais en toute impartialité… La justice aura son dernier mot ! Si seulement, il existait en Algérie une entité digne de ce nom pour enclencher une procédure d’enquête sur notre tragédie, qui ne cesse de nous endeuiller à jamais ?! Brefs, aller à l’essentiel est la seule voie royale pour lancer les germes d’une véritable renaissance de notre nation et bâtir enfin des véritables institutions au service du peuple et plus jamais au service d’une quelconque corporation politico-militaire… ! Et si Samraoui ou tout autre Algérien a voulu lancer un quelconque mouvement politique: Messieurs Tout algérien est libre de le faire ! Apprenons juste à accepter les choix politiques des uns et des autres y compris quand on a des divergences de fond…Car c’est ainsi qu’est constitué le principe même d’une véritable «démocratie de pensée» !

 

Soyons patients et confiants en la capacité de notre société de se transcender à l’image d’autres peuples qui ont traversé les mêmes tragédies…L’essentiel encore une fois: asseoir une justice qui protègera ses citoyens ordinaires contre la terreur des plus forts ! Et que les crimes et assassinats politiques ne feront plus jamais partie du destin de l’Algérie; sauf de son passé conjugué au présent de sa mémoire et de sa justice !
Saha shorkoum chers compatriotes

Par Akhoukoum Samy 

M. Rahabi, dites-nous où est planqué le véritable assassin de M. Mecili?*

assassin.jpgÀ Abdelaaziz Rahabi

 

Ne croyez-vous pas que la meilleure manière de discréditer M. Samraoui et démasquer sa “traîtrise” est de nous dire où est planqué le véritable assassin de M. Mecili. Où est le véritable Hassani. Par quelle haute fonction a-t-il été récompensé pour service rendu à la Nation?
Ne serait-il pas plus simple de livrer M. Amelou, le proxénète mercenaire que M. Aboud considère comme un “patriote”. Du moins qu’il soit accessible aux journalistes étrangers pour donner sa version des faits. Lui aussi doit être vieux, c’est le moment pour lui de libérer sa conscience. Son acte a laissé une famille brisée à vie. Ce n’est pas le cas de votre famille, comblée par votre carrière et choyée par tant de vie généreuse. Pourquoi, selon vous, l’État algérien ne veut pas relever les défis que lui lance M. Samraoui. Son honneur et sa réputation son directement mis en cause. Le monde entier observe l’attitude du gouvernement algérien dans cette exécrable affaire d’assassinat où des institutions publiques ont été compromises.

 

L’absence de réaction officielle de l’État algérien sur cette affaire, (sa sempiternelle attitude de l’autruche), le fait que M. Hasseni a tenu à éviter les médias comme un vulgaire criminel, sa passivité invraisemblable lors de l’annonce dans les médias d’un recherché pour meurtre ayant le même nom que le sien à une lettre près et ayant la même fonction, etc, tout ceci ne va pas dans le sens de son innocence. Vous êtes assez intelligent pour admettre qu’une histoire d’homonymie est facilement “concoctable” par nos experts du DRS. Donc pour nous les Algériens qui n’apparaissent pas dans la télévision du DRS (ENTV), on sait par avance que cet argument est farfelu, presque de mauvais goût.

 

C’est très diplomatique votre façon de susciter la solidarité tribale et régionle envers un accusé et contre un témoin à charge. La Justice algérienne quand elle condamne quelqu’un c’est tout son village qui est condamné ? Et si elle se trompe elle doit s’excuser auprès de tout son village ? Et puisque l’assassin et les commandiatires sont Algériens, d’après vous toute l’Algérie doit présenter ses excuses à la famille de M. Mecili
Les gens de Tolga sont traversés par les mêmes courants qui traversent l’Algérie. Donc si vous voulez rester crédible, évitez nous ces écarts de langage qui ne rentrent pas théoriquement dans le lexique des diplomates.

 

Autres petites questions pour un ex-officiel d’un régime qui a mené le pays tout droit vers le désastre: que pensez-vous du silence de M. Bouteflika dans cette affaire. Lui qui passe pour un moudjahid fort et courageux qui n’a peur de rien. Lui qui gère par une main de fer les affaires extérieures au point de changer son premier ministre pour une petite phrase “irréfléchie”. Ayant témoigné votre solidarité avec la famille de M. Mecili, seriez-vous capable d’adresser une lettre ouverte pour M. Bouteflika afin qu’il puisse faire la lumière et redorer un tant soit peu le blason algérien. C’est une occasion en or de discréditer les détracteurs du DRS ne trouvez-vous pas. Les officiels algériens, qui ont condamné ce crime et qui demandent des explications du 1e magistrat, ne courent pas les rues…Tout laisse croire que M. Samraoui est honnête.

Par Sniper 

* Le titre est tiré du texte par El Mouhtarem 

Saad Lounès: « Rahabi n’est qu’un imposteur »

bouteflika.jpgJe tiens à apporter deux témoignages que Rahabi n’est qu’un imposteur de plus dans la nébuleuse des “faux opposants” qui polluent l’espace de contestation qui s’intensifie dans le net… en attendant le passage aux actes contre ce régime d’imposteurs et de corrompus pourris.
Rahabi n’est pas un démocrate, il n’a pas les mains propres, ni les poches de cristal. Faire une “carrière de diplomate”, c’est faire partie du Makhzen du DRS créé par les Marocains du MALG et des AE. Je sais que lorsqu’il était ambassadeur à Madrid, il recevait ses ordres du repésentant du DRS, le colonel Fouzi (responsable actuel de la presse au DRS). On sait tous que la majorité des diplomates algériens “taïwan”, de l’après-Boumediene, sont des trabendistes qui ont anéanti l’image qu’avait l’algérien révolutionnaire.

1er témoignage: Il n’a jamais quitté de son propre chef la diplomatie, ni le gouvernement. Un jour de conseil de ministres, Boutef est rentré dans la salle et avant même de s’asseoir, il désigna du doigt Rahabi et lui dit un seul mot: “barra” en lui désignant la porte avec son index. Rahabi est sorti tête basse.

 

2ème témoignage: Il y a 20 ans, fin 98-début 99, mon imprimerie Sodipresse imprimait le journal Le Matin, suspendu par les imprimeries publiques à cause de l’affaire Betchine. Après le changement de gouvernement, Rahabi fut nommé ministre de la communication. C’était le mois de Ramadan. Un soir après le f’tour, il invita Med Benchicou dans sa chambre à l’hôtel El Aurassi et autour d’un thé et du kalbellouz, il lui demanda de ne plus imprimer son journal dans mon imprimerie et de revenir à l’imprimerie publique. Benchicou lui rétorqua qu’il ne pouvait pas me laisser tomber comme ça et lui proposa de partager le tirage 50% à l’imprimerie publique et 50% dans mon imprimerie. Rahabi refusa formellement (suivant en cela les ordres qui lui furent donnés par le DRS).
Le lendemain, nous attentions comme d’habitude les pages du journal Le Matin qui ne venaient pas. L’imprimerie était déserte, même les diffuseurs ne sont pas venus. Un chauffeur s’est présenté tard dans la nuit pour m’informer que Le Matin était retourné à l’imprimerie publique.
Rahabi venait de tuer la 1ère imprimerie privée de presse.

Samraoui à Rahabi: »J´ai l´avantage de vous connaître à travers les dossiers »*

samraoui1.jpgMonsieur Abdelaziz Rahabi en grand diplomate cultive l´art de parler pour ne rien dire.
Sans vouloir faire mienne la citation de Talleyrand : « La parole a été donnée à l’homme pour déguiser sa pensée», je me permets d´apporter cette mise au point afin de lever toute équivoque sur les intentions que me prête Mr Rahabi et par la même occasion clore une discussion puérile qui risque de nous écarter du débat central qu´est l´affaire Mecili /Hassani.

 

1- J´ai eu il est vrai, un doute sur la fiabilité de vos informations en notant que vous citez «Hasni» au lieu de Hassani ou même Hasseni; pour quelqu´un que vous considérez comme un «collègue du MAE», il était de mon droit de m´interroger à qui profiterait cette confusion, fut elle involontaire. Mais au fait depuis quelle date Hassani est il au MAE ? Est-il un diplomate de carrière sorti de l´école nationale d´administration comme vous ?

2- Votre condescendance n´apporte rien de concret au débat, et je sais parfaitement qu´une synergie est nécessaire entre les missions de la défense nationale et la politique extérieure, la question n´est pas
là, elle concerne surtout le rôle néfaste de la police politique dans la gestion des affaires intérieures allant jusqu´à commettre des actes immoraux et illégaux tels les assassinats politiques, la torture ou le non respect des droits élémentaires.

3- Mr Rahabi, certainement par ignorance, confond que j´ai côtoyé Hassani pendant trois ans lorsqu´il avait effectué un cours passage au sein des services et non lorsqu´il fut consul général à Berlin puis à Bonn. Désolé pour vous Monsieur l´ex ministre, je trouve cette ambiguïté très suspecte et contribue à renforcer l´opacité autour de l´affaire Mecili.

4- Je vous pardonne le lyrisme de mauvais aloi dont vous me gratifiez, j´ajouterai cependant que nos vues sur la trahison diffèrent, et c´est normal. Qui a trahi l´idéal de Novembre, ceux qui méprisent, asservissent et assassinent les Algériens ou celui qui dénonce les crimes et refuse de cautionner les dérives mafieuses des décideurs ? Inutile de répondre à cette question, vous avez déjà choisi votre camp. J´ai effectivement déserté en « temps de guerre » pour ne pas avoir les mains tâchées de sang, mais aujourd´hui c´est par milliers que les harraga désertent en « temps de paix », eux n´ont pas vos privilèges et ils hurlent leur douleur à leur façon pour dénoncer l´injustice et le mépris.

5- Vous ne me connaissez sûrement pas, mais moi j´ai l´avantage de vous connaître du moins à travers les dossiers et de connaître tout votre parcours de Berlin à Mexico en passant par Madrid et je pourrais même vous citer les noms des restaurants que vous fréquentiez à Berlin-Est, mais comme vous le dites si bien, il est futile d´en parler. Puisque vous semblez me méconnaître, sachez Mr le chercheur universitaire, qu´à l´époque ou Mr Abdelhak Brerhi était recteur à l´université de Constantine, j´avais enseigné pendant trois semestres au département de biochimie et de bactériologie, parmi mes étudiants certains sont devenus des recteurs d´universités et j´en tire une fierté non dissimulée, tout comme je m´honore d´avoir porté l´uniforme pour servir mon pays avec foi et abnégation. Tout ceux qui m´ont connu, s´ils font preuve de sincérité, peuvent témoigner.

Je tiens aussi à signaler que les divergences de vue qui nous opposent sur le cas Hassani et les propos désobligeants à mon égard ne m´empêcheront pas d´avoir du respect pour vous.
Je terminerai avec la citation de Voltaire  » On parle toujours mal quand on a rien à dire.» Sans rancune.

 

* Le titre tiré du texte par El Mouhtarem

Mise au point de Samraoui

samraoui.jpgEn écrivant “3. Quand Hasseni exerçait en qualité de consul Général à Bonn, le Commandant Samraoui était en charge du Bureau de Sécurité de l’Ambassade. Il ne peut ainsi prétendre au bénéfice du doute mais ceci est une autre affaire qu’il convient de laisser aux soins de
la Justice.

 

Malgré ma mise au point, Mr Rahabi persiste dans le faux et cherche à détourner le débat. Les faits prouvent que j´étais en poste à Bonn de septembre 1992 à janvier 1996 et qu´il n´y avait aucun consulat général d´Algérie à Bonn (il se trouvait à Francfort et jamais Hassani n´a jamais été en poste en Allemagne entre 1992-1996, je pourrais citer les noms des consuls qui y ont exercé mais cela est sans importance).
Hassani fut désigné d´abord consul général à Berlin en 1997 avant de rejoindre Bonn, donc bien après ma défection.
Pourquoi faire dans l´amalgame en induisant les gens en erreur avec de fausses affirmations?
Le DRS pourra bâtir une nouvelle légende à Hassani, des ministres pourront affirmer qu´il était conseiller auprès d´eux en avril 1987, Larbi Belkheir pourra témoigner qu´il était en poste à la présidence au moment des faits, rien n´entamera ma détermination à trainer les criminels devant une cour de justice.
Je termine mon texte avec le proverbe bien connu “qui s´assemblent se ressemblent”.

Dites-nous Monsieur Rahabi !

libertepresse.jpgEssalamou Alaykoum

 

Vous êtes innocent, c’est bien, vous avez les mains propres, c’est bien, vous avez les poches en cristal, c’est parfait. Mais vous n’êtes pas seul dans ce cas. Vous êtes, alors, comme les 36 millions d’Algériens. Sauf, qu’ils n’ont jamais été responsable dans un pouvoir de tyrans. Dites-nous de quelle crime les 36 millions d’Algériens sont responsables pour qu’ils soient gouvernés (emprisonnés, humiliés, privés, écrasés, insultés, étouffés, castrés, trompés, bannis, découragés, dégoûtés, déstructurés, détruits, assassinés, divisés, volés, méprisés, maudits, enterrés, surveillés, fichés, manipulés, torturés, tourmentés, terrorisés, angoissés, frustrés, empêchés d’exister, de sourire, de travailler, de réfléchir, d’étudier, de se soigner…) de cette manière depuis 46 ans ?

Allez, monsieur RAHABI, éclaire-nous, dites-nous ce que vous savez. Dites-nous si les ambassades, les consulats sont au service du peuple, ou au service de la pureté de leurs coeurs, de la douceur de leurs âmes, de la clarté de leurs consciences, de la générosité de leurs mains, de leurs poches en cristal, de la tendresse et de l’intelligence de leurs langues et droiture de leurs pas. Dites, pourquoi, ils nous punissent ? Pourquoi, ils assassinent les meilleurs des fils de l’Algérie, qui est votre pays ; un pays qui souffre et qui a besoin d’un peu paix. Qui a besoin d’un peu de paix, pour suturer et panser ses blessures. Ses blessures qui font mal, mal, mal, mal, mal , mal Monsieur RAHABI, qui font mal monsieur RAHABI, qui font mal à un peuple innocent, qui n’a rien fait de mal pour vivre ce mal que ceux que vous avez servi, avaient prescrit comme remède à son mal.

Vous ne devrez pas connaître la douleur et les tourments d’un deuil qui n’est pas fait ! Surtout d’un deuil que l’on doit faire pour quelqu’un qui est mort injustement, quelqu’un qui est mort avec les balles de lâcheté, quelqu’un mort et ôté à ceux qui l’aiment et ceux qui l’attendent à la maison. Quelqu’un qui est mort et ôté à l’idéal pour lequel il luttait (l’assemblée constituante, l’alternance au pouvoir, un peuple souverain, une justice indépendante, une démocratie véritable, une armée et des services de sécurité pour la défense des intérêts du pays, le respect intégral et total des droits de l’homme… ) Vous voyez M. Rahabi; en tuant M. MECELI, ils ont tué tous ces principes, les fondements d’un Etat de droit, sans ces fondements toute nation est appelée un jour ou l’autre à s’effondrer et son peuple à trinquer sévèrement et douloureusement).

 

 

Si vous n’avez rien dit, personne ne vous aura rien dit. Comme vous avez parlé, laissez les autres parler, vous répondre et vous contredire. C’est le principe de la toile, tout le monde a le droit à la parole. Ce n’est pas comme un consulat, une ambassade, un ministère, une mairie, une brigade de gendarmerie, une télé, une radio, un journal, la rue, un commissariat. Partout, dans votre pays monsieur RAHABI, il y a censure, la censure même qui tue (si tu parles tu meurs, si tu te tais tu meurs, alors parle et meurs avait écrit MONSIEUR DJAOUT ALLAH IRHMOU).

La censure cimentière, la censure exil, la censure Berrouaguia, la censure pistolet, la censure mitraillette, la censure bombe, la censure morbide et fraternelle, la censure feu de forêt, la censure école sinistrée, la censure je parle taisez-vous, la censure je suis le roi vous êtes mes serviteurs, la censure je suis patriote, j’ai fait la guerre, j’ai libéré le pays, je suis honnête, j’aime l’Algérie, je défends les valeurs de la nation, je suis indispensable vous êtes tous des harkis, des minables…

Vive tous les morts innocents, ils sont plus vivants dans nos coeurs que ceux qui prétendent incarner la vertu, la pureté et la dignité et qui massacrent insidieusement un pays et un peuple qui ne cherchent qu’à vivre libres et dans la paix. Vive ceux qui défendent les opprimés, les victimes et l’honneur de notre pays qu’ils soient vivants ou morts. Vive une Algérie libre et démocratique qui sera dirigée par des Algériens qui seront à son service et qui s’interdiront de se servir d’elle. Vive une Algérie qui vivra en paix avec son peuple et avec les peuples du monde entier.

Par Amine
Fraternellement

Rahabi: « Bouteflika m’a courtoisement proposé un autre portefeuille que j’ai refusé »

rahabi2.jpgA Davidlemac

 

Je vous avais prévenu de l’intrusion de nuisances susceptibles d’altérer le débat, Saad Lounès en vient à donner la preuve. Je ne le connais ni en bien ni en mal et je viens d’en entendre parler pour la première fois mais comme il pose quelques interrogations je vais m’efforcer de lui répondre uniquement sur les questions évoquées

 

1- Au risque de me répéter le Président de la république m’a courtoisement proposé un autre portefeuille que j’ai refusé et rendu public le texte de ma lettre démission ( presse du 19 et 19 septembre 2000) mais ceci n’est pas important, relève du passé et nous éloigne du problème de fond. Je ne suis accroc ni au pouvoir ni à l’argent et la vie m’a donné beaucoup de satisfaction et j’en sais gré à Dieu, à ma mère et à mes efforts.

 

2- Je refuse de débattre de toutes conditions d‘exercice internes de mes fonctions à Madrid ou ailleurs car cela n’est pas du domaine public en plus du fait que ce qu’il écrit relève de la pure imagination ou de la manipulation de ses généreux hôtes.

 

3- Mohamed Benchicou m’avait demandé fin décembre 98 de pouvoir tirer son quotidien dans les rotatives publiques auxquelles il devait 60 millions de dinars. Nous avions Ministère, Holding Services et Simpral négocié un échéancier qui permet au Matin de rembourser progressivement, à la rotative de récupérer ses créances impayées par le Matin et au Ministre que j ‘étais de favoriser la normalisation des relations Presse-Gouvernement altérées par les suspensions de titres qui faisaient preuve d’une liberté de ton, dénonçaient les dépassements de certains dirigeants et revendiquaient leur rôle de contre pouvoir.
4. C’est malheureusement le premier et dernier échéancier en la matière; aujourd’hui les journaux publics et privés doivent au Trésor public plus de 2.5 milliards de dinars. C’est aussi la première fois que j’entends parler de la rotative dans laquelle a pu tirer le Matin car je n’avais pas à m’ingérer dans une relation commerciale de tiers. Je vous invite d’ailleurs à contacter Benchicou pour solliciter son témoignage sur cette question.

 

5- Les efforts de normalisation des relations avec la presse s’inscrivent dans les orientations stratégiques du Président Zéroual et ont porté sur l’ouverture du champ audio-visuel- je vous renvoie aux élections de avril 1999- la levée de l’interdiction de parution de 34 publications; la fin du monopole de l’ANEP sur la publicité institutionnelle, la réintroduction de la presse internationale interdite d’entrée depuis 10 ans et enfin le vote par l‘Assemblée Nationale de lois sur
la Publicité et le Sondage aussitôt bloquées dès l’arrivée du Président Bouteflika en Avril 1999. Il en sera de même pour le monopole de l’ANEP réinstauré en septembre de la même et de l ‘opacité qui entoure sa gestion que je dénonce encore et toujours.

 

C’est dans toutes ces mesures là et bien d’autres qu’il faudra rechercher les raisons de la fin de mission de Mr Rahabi au lieu de tout ramener à des considérations personnelles ou autres. Nos destins individuels représentent si peu dès qu’on les mesure aux véritables enjeux et défis pour notre pays l ‘Algérie et c’est à ça que j’invite au débat car tout le reste est superflu.

Rahabi: « J’ai connu Mohmed Ziane Hasseni, enfant de Tolga dans les années 70

rahabi1.jpgA Davidemac

 

Merci de poser les questions dans les termes d’un débat contradictoire. Je vous dois à ce titre toutes les explications qu’un homme public se doit de livrer pour répondre à des interrogations.

 

1- J’ai exercé au sein de l‘Ambassade d’Algérie en Allemagne ( ex RDA ) de 1982 à 1987 en qualité de Ministre Conseiller ou ce qu’on appelle communément Second de L’Ambassade en charge des questions politique et économique. Ceci pour lever toute confusion que pourrait produire l’allusion (? ) de l’ex Commandant Semaraoui

 

2- En effet, j’ai connu Mohamed Ziane Hasseni, enfant de Tolga (ou Hasni en fonction de la transcription latine) dans les années 70 à l’Université d’Alger où je suivais des cours d’Economie en tant qu’auditeur libre du fait que j’étais étudiant à l’ENA d’Alger (1974-1978 section diplomatique). J’ai continué à le voir aussi bien quand il exerçait au Département du Protocole de la Présidence de la République – période qui coïncidait avec ma présence au MAE (1987-1991) en qualité de porte-parole et plus tard comme Chef de Cabinet du Ministre Lakhdar Brahimi.

 

3- Quand Hasseni exerçait en qualité de consul Général à Bonn, le Commandant Samraoui était en charge du Bureau de Sécurité de l’Ambassade. Il ne peut ainsi prétendre au bénéfice du doute mais ceci est une autre affaire qu’il convient de laisser aux soins de la Justice.

 

4- Je réitère que j’ai volontairement quitté en juin 99 après avoir été nommé Ministre Conseiller auprès du Chef du Gouvernement au terme d’un réaménagement technique du Gouvernement dans lequel le Ministère de la Culture et de la Communication a été dissocié des services du porte-parole du Gouvernement fonctions que j’ai assumées jusqu’à fin Juin 1999. Depuis je me suis consacré à l’enseignement en Algérie et à l’étranger avec autant d’engagement et de satisfaction.

 

5- Au risque de déplaire aux auteurs de ces derniers dazibaos, je ne renie rien et vous redis tout le privilège et l’honneur d’avoir servi mon pays à tous les niveaux de responsabilité et dans des moments très difficiles. D’autres l’ont fait autrement; ils doivent en tirer fierté et leur Patrie leur doit reconnaissance et gratitude.

 

Je n’ai pas participé à ce débat pour plaire ou choquer mais par la conviction que cela fait avancer la compréhension entre les Algériens, corrige certaines perceptions de part et d’autre et favorise la confraternité largement émoussée par les égoïsmes. Même les insultes signe de l’incapacité à élever le niveau des débats et ces menaces voilées qui ne visent qu’à donner de la contenance à leurs auteurs n’arriveront pas à me dissuader de poursuivre ce débat avec vous tous. Je suis désolé pour les autres: je ne réponds à l’idée qu’ils se font de l’ancien responsable qui se cache ou qui se tait pour je sais quelle raison obscure.
Ramadhan Karim

 

 

Abdelaziz Rahabi: « Je ne témoigne que pour moi »

rahabi.jpgA Samraoui

Je sais que vous êtes un champion émérite de jeux d’échecs et je ne vous apprends rien sur notre pays mais je vous invite à un exercice de conscience. Si je ne dois pas douter de votre bonne foi pensez vous vraiment au fond de vous même que Mohamed Ziane Hasseni que je viens de décrire est le commanditaire de l’ignoble assassinat de Maître Mecili. Si vous le pensez toujours et persistez dans votre ” bonne foi ” je crois que vous venez de perdre votre plus importante partie de ce jeu que vous maîtrisez pourtant si bien j’en suis persuadé. Je ne vous le souhaite pas mais les Hasseni de Tolga auront besoin que vous leur présentiez vos excuses . Saha f’tourek
A Jeff

Je suis sensible au ton affectueux dans lequel vous commentez mes interventions. Je peux vous assurer que je dis la stricte vérité et que si je venais à me tromper ce sera de bonne foi. Environnement proche ou lointain. Je témoigne avec sincérité sur ce je que j’ai fait ou connu en servant mon pays et je n’ai aucune raison de croire que tout est noir ou tout est blanc .Ce n‘est qu’un témoignage YA Si Jeff et je ne témoigne que pour moi. Croyez moi si vous voulez autrement, j ‘ai la conscience tranquille et accepte tout débat sans exclusive.

 

 

Saha F’tourek

Emeutes: Un jeune blessé par balle à Aït Yahia Moussa

Un jeune a été blessé par balle lors des affrontements qui ont eu lieu, mercredi dernier, entre des manifestants et des militaires au chef-lieu de la commune d’Aït Yahia Moussa, à 25 km au sud-est de la ville de Tizi Ouzou. Ce dernier, âgé de 18 ans, a été atteint d’une balle au niveau de la jambe au moment où les soldats de l’ANP tiraient des coups de sommation pour repousser la foule, a rapporté El Watan. La vicitme a été évacuée en urgence à l’hôpital pour subir une intervention chirurgicale. Pour rappel, la population de la commune accuse les militaires d’être à l’origine de des feux de forêt.

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