Rahabi: « J’ai connu Mohmed Ziane Hasseni, enfant de Tolga dans les années 70
A Davidemac
Merci de poser les questions dans les termes d’un débat contradictoire. Je vous dois à ce titre toutes les explications qu’un homme public se doit de livrer pour répondre à des interrogations.
1- J’ai exercé au sein de l‘Ambassade d’Algérie en Allemagne ( ex RDA ) de 1982 à 1987 en qualité de Ministre Conseiller ou ce qu’on appelle communément Second de L’Ambassade en charge des questions politique et économique. Ceci pour lever toute confusion que pourrait produire l’allusion (? ) de l’ex Commandant Semaraoui
2- En effet, j’ai connu Mohamed Ziane Hasseni, enfant de Tolga (ou Hasni en fonction de la transcription latine) dans les années 70 à l’Université d’Alger où je suivais des cours d’Economie en tant qu’auditeur libre du fait que j’étais étudiant à l’ENA d’Alger (1974-1978 section diplomatique). J’ai continué à le voir aussi bien quand il exerçait au Département du Protocole de la Présidence de la République – période qui coïncidait avec ma présence au MAE (1987-1991) en qualité de porte-parole et plus tard comme Chef de Cabinet du Ministre Lakhdar Brahimi.
3- Quand Hasseni exerçait en qualité de consul Général à Bonn, le Commandant Samraoui était en charge du Bureau de Sécurité de l’Ambassade. Il ne peut ainsi prétendre au bénéfice du doute mais ceci est une autre affaire qu’il convient de laisser aux soins de la Justice.
4- Je réitère que j’ai volontairement quitté en juin 99 après avoir été nommé Ministre Conseiller auprès du Chef du Gouvernement au terme d’un réaménagement technique du Gouvernement dans lequel le Ministère de la Culture et de la Communication a été dissocié des services du porte-parole du Gouvernement fonctions que j’ai assumées jusqu’à fin Juin 1999. Depuis je me suis consacré à l’enseignement en Algérie et à l’étranger avec autant d’engagement et de satisfaction.
5- Au risque de déplaire aux auteurs de ces derniers dazibaos, je ne renie rien et vous redis tout le privilège et l’honneur d’avoir servi mon pays à tous les niveaux de responsabilité et dans des moments très difficiles. D’autres l’ont fait autrement; ils doivent en tirer fierté et leur Patrie leur doit reconnaissance et gratitude.
Je n’ai pas participé à ce débat pour plaire ou choquer mais par la conviction que cela fait avancer la compréhension entre les Algériens, corrige certaines perceptions de part et d’autre et favorise la confraternité largement émoussée par les égoïsmes. Même les insultes signe de l’incapacité à élever le niveau des débats et ces menaces voilées qui ne visent qu’à donner de la contenance à leurs auteurs n’arriveront pas à me dissuader de poursuivre ce débat avec vous tous. Je suis désolé pour les autres: je ne réponds à l’idée qu’ils se font de l’ancien responsable qui se cache ou qui se tait pour je sais quelle raison obscure.
Ramadhan Karim
Imposteur !
Voici ce que déclarait Mr RAHABI il ya quelques années.
« La fraude est une constante dans la culture politique algérienne depuis l’indépendance ».donc vous êtes le produit de cette fraude, vos positions masquent et dédouanent cette fraude, plutôt cette escroquerie intellectuelle, complètement diffuse. Elle s’exprime sous différentes formes. À mon sens, la fraude a déjà commencé, il y a quatre ans, par la confiscation des sacrifices du peuple algérien. Ils ont présenté la concorde civile comme une victoire de Bouteflika alors que c’est une victoire de l’armée, des citoyens, des policiers, des gendarmes et des enseignants.
Vous faites semblant d’oublier que vous étiez ministre de la communication, avec Mr sallal, et Mr mekamcha à la justice. Vous faites partie des artisans de la fraude. Et quelques années plus tard par une lâcheté, ou par une malhonnêteté intellectuelle vous tentez par des approximations nous affirmer que la fraude se résume à la confiscation des sacrifices du peuple algérien. Un peux de dignité, soyez courageux et dites que le mal de ce pays c’est le drs.
Ce sont les victimes de cette tragédie nationale qui ont rendu possible la dynamique de la stabilité politique. …La concorde est donc une première imposture. La deuxième, c’est la gestion par le mensonge, autre forme de fraude.
Qui sont les véritables victimes de cette tragédie ?
Les milliers de morts, les jeunes à qui des politiques menées par des hommes comme vous n’ont que le choix de l’exil, la mort ou le mure. Vous devez vous excuser, avant de demander les excuses à la France pour son passé colonial, les gens du drs doivent demander des excuses aux algériens.
Mr le ministre, ce sont les années de votre gouvernance qui ont crée cette situation. Il ya une responsabilité morale, et bientôt ça sera une responsabilité pénale, votre collègue hassani est le dernier maillon de la chaine. J’espère que vous n’allez pas continuer à défendre les complices de l’assassinat de nos hommes, nos élites.
« La fraude pour moi personnellement a commencé donc en 1999. J’avais déclaré à l’époque à un hebdomadaire saoudien de Londres alors que j’étais encore au gouvernement que la concorde telle que présentée était une confiscation de la victoire du peuple sur le terrorisme ».
C’est de prendre son monde pour des certains. Mr Rahabi ose le diable