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Archive pour le 15 septembre, 2008

Il vaut mieux avoir comme Président un vendeur de poulet qu’un…

poulet.jpgIl vaut mieux avoir comme Président un vendeur de poulet qu’un voleur de dollars ou un tueur des meilleurs, ou un menteur qui croit qu’il est entrain de dire la vérité, ou un séducteur et/ou un hypnotiseur des foules, ou un avare qui vole et qui pleure de peur d’être obligé de donner un peu aux pauvres, ou un guide qui va diriger doucement et sûrement un grand peuple vers les portes de l’enfer pour l’attiser encore plus fort.

 

Il vaut mieux avoir comme Président un vendeur de poulet qu’un Président qui vous méprise et vous ignore, ou un Président qui vous humilie pour sa joie et son plaisir, ou un Président qui vous insulte et qui vous demande de l’applaudir longuement et bien fort.

 

Il vaut mieux avoir comme Président un vendeur de poulet qu’un Président qui vous étouffera, vous assassinera, vous écrasera, vous emprisonnera, vous menacera, vous enterrera vivant ou mort, vous poussera à fuir par la mer, par les airs, par le désert, par l’alcool ou par la drogue, par le suicide ou par la soumission, par les rêves, par les fantasmes ou par le délire… nuit et jour, mois sur mois, année sur année, 46 ans sur 46 ans en utilisant ses poulets, ses gendarmes et ses militaires pour satisfaire et jouir en te voyant ramper et souffrir.

 

Il vaut mieux avoir un Président vendeur de poulet qu’un Président qui se croit détenteur d’une puissance surnaturelle, qui se croit être le représentant légal de Dieu sur terre, qui se croit croyant, juste, fidèle et certain d’aller au Paradis après sa mort tout en suçant le sang de ses frères, en buvant la sueur de ses serviteurs, en mangeant la chair de ses travailleurs, en produisant grâce à la tyrannie de son pouvoir des milliers et des milliers de veuves qui vivront dans la misère, des orphelins qui deviendront un jour la main criminelle d’un nouveau dictateur et des handicapés qui subiront les tourments de l’enfer en continuant à vivre sur le sol qui les avait accueilli par des youyou un jour.

 

Il vaut mieux avoir comme Président un vendeur de poulet juste et sincère, qu’un Président intelligent qui est dirigé par la haine, la rancune et le désir de se venger sur un peuple digne qui aspire à vivre libre dans la fraternité, la solidarité, la sécurité et la paix.

 

Il vaut mieux avoir comme Président un vendeur de poulet désigné par un suffrage universel propre et transparent, que d’avoir un Président qui sort de l’école prestigieuse de Harvard mais qui sera élu par la force ou le bourrage des urnes sous le regard des observateurs qui seront bien nourris et bien payés pour se taire.

 

 

 

Il vaut mieux avoir un comme Président un vendeur du poulet qui se met au service de son pays, qu’un Président érudit qui se servira du pays notamment de son gaz et de son pétrole, pour détruire les valeurs morales et ancestrales d’un peuple qui est normalement destiné à vivre debout et libre ou mourir. Fraternellement à toutes et à tous. Ammi Said

Lorsque les sorcières du pouvoir s’en mêlent…!!!

سمراوي غاضب بعد فشله أمام قضاء باريس

Ennahar

 

 

image

لم يجد الضابط الفار من صفوف الجيش الجزائري محمد سمراوي من وسيلة ينتقم منها على فشله في محاولة إغراق الإطار السامي بوزارة الشؤون الخارجية محمد زيان حسني في قضية مقتل المحامي المعارض علي مسيلي إلا إصدار مقال مطول تهجم فيه على من يعتقد بأنهم رأس الحربة في فشله. وفي آخر خرجات الضابط الفار لم يتردد سمراوي في إطلاق وابل من التهجمات على بعض الوجوه الرسمية وعلى رأسها السفير السابق عبد العزيز رحابي في إسبانيا، القيادي في حزب جبهة التحرير الوطني عبد الرحمان بلعياط الذين قدموا شهادتهم التي تبرئ ذمة محمد زيان حسني.

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Il est quand même curieux d’‘‘apprendre’’ qu’à l’heure où un vrai débat s’est engagé sur les profondeurs d’une crise mêlée à la terrible tragédie qui secoue notre pays et la quête inachevée des moyens intellectuels, politiques, sociétaux…etc., pour s’en sortir et reprendre la marche de l’Histoire. Certains de nos compatriotes qui ont la charge d’informer– le mieux possible – le citoyen algérien (entre autres), préfèrent plutôt nous détourner du vrai débat concernant le suivi du cours de la justice sur l’affaire de l’assassinat de feu Mecili…

Au lieu de cela, un article paru dans le quotidien d’information Ennahar (datant du 14 septembre), préfère plutôt nous interpeller sur les états d’âme, de «colère» voir même de «révolte» d’un témoin qui a eu le courage d’aller lui-même apporter son propre témoignage (et il vaut ce qu’il vaut…!!). En tous cas, celui-ci était aux affaires (témoin oculaire d’une rançon), lorsque cet horrible crime a été commis peu de temps après à Paris…

Inutile de rappeler que la justice sur cette affaire d’assassinat politique en la personne de M. Mecili (en 1987), est immensément grave pour se laisser se détourner et se disperser par des questions formelles aux motivations obscures de l’auteur de cet article. En effet, celui-ci se lâche et se désinhibe complètement en préférant patauger dans l’opprobre contre la personne de M. Samraoui en insistant plutôt sur le fait que c’est un ‘‘officier déserteur’’ des rangs de l’ANP…!

 

Sous le titre : «Samraoui en colère après son échec devant la justice de Paris», l’auteur écrit donc, « l’officier déserteur des rangs de l’ANP n’a pas trouvé d’autres moyens pour se venger de son échec dans une tentative d’inculpation d’un cadre des AE […] que de rédiger un long article… » L’auteur ne trouve pas d’autres diatribes que de rappeler, pour la seconde fois, que l’officier en question est un « déserteur »…!!

Curieusement et le plus intéressant à noter est que le seul commentaire (au nom de Mohamed echarq al-djazâiri), suscité par l’article, se demande sur «les raisons» qui ont poussé M. Samraoui à la désertion ??!!

Donc, on voit bien comment l’art dans la désinformation se met en œuvre pour détourner l’opinion de l’essentiel. Samraoui a déserté, tout le monde le sait …Sauf qu’il n’est pas le seul! Les chouchene, les Ouagnoune, les colonels Baali…etc.. Pourquoi ? Il se trouve que c’est pour la même et unique raison !! Ne serait-il pas plus judicieux que l’auteur de l’article fasse une page entière sur «ce déserteur» et d’autres qui l’ont précédé et expliquer à l’opinion pourquoi ? Le comment de l’affaire !?
Ce qui est certain, c’est qu’à partir du moment où des officiers de haut rang choisissent de quitter leurs fonctions et fuir (en plein guerre) un système qu’ils connaissent mieux que quiconque, cela, n’est plus un sujet banal ! Que cet auteur aille jusqu’au bout de l’éthique de sa profession honorable…Et franchir les ‘‘interdits’’ ! A moins qu’il aurait préféré que ces «déserteurs », fassent plutôt partie du lot de ceux qui sont tombés au ‘‘champ d’honneur par des balles de terroristes des GIA’’, ou de ‘‘tireurs isolés’’, plutôt que de témoigner sur l’horreur et les ressorts d’une des plus grandes tragédies humaines et l’enchaînement diabolique d’une violence inouïe payée au prix fort par les dizaines de milliers de victimes !!

Pourtant, ce n’est pas chose inouïe que d’admettre que la libération de l’individu passe par la révolution politique et c’est à y aider que doit œuvrer le «pouvoir intellectuel» ainsi que l’exercice de la parole dans nos sociétés où cette conscience critique est mise à mal par des réalités totalitaires. Mais aussi par la massification sans précédant des ‘‘nouvelles techniques’’ de corruption, de plus en plus opaques et donc, de plus en plus inaccessibles à l’analyse du profane !!

Sincèrement, on s’attendait (de la part de ce compatriote et auteur de l’article), à une démonstration sur la terrible vanité de ces gens sans scrupules qui ont pu commettre ce crime dont le seul ‘‘délit’’ est que la victime en l’occurrence M. Mecili, fut l’opposant d’un système à une époque où les mots : terroristes, GIA…etc., n’existaient point encore !!?

Pourtant, le bon sens, juste le bon sens, peut parfois se suffire à lui-même : « Les choses elles-mêmes m’ont instruit et ne m’ont pas appris à mentir. » Cette remarque d’Aristote à son élève Alexandre résume une pensée et un style de vie. Qu’il s’agisse de la réglementation de l’esprit des lois, des pouvoirs exécutifs, des classes sociales, des différentes formes de gouvernements et de constitutions, son principe inspire les profondes analyses de la politique. Il en assure la rigueur de la méthode, l’ampleur de l’information, l’élévation morale.

Bref, ne pas se dérober de la vérité, ne pas craindre de s’affranchir viscéralement des despotes et de leur diktat, accepter d’affronter ses propres démons, exige, peut-être quelques facultés de dépassement de soi. Seulement, lorsque le mal, le cri et la douleur d’une société n’ont plus de limites à franchir dans l’imaginaire collectif, à ce moment-là, il ne faut plus courir le risque de se vendre, de se corrompre et de s’aliéner. Et si l’on réussit dans cette démarche, on a le droit de dire qu’on vient de réussir un pas réel vers une action possible et honorable au sein d’une Algérie (ou toute autre société sous l’emprise d’une junte), qui ne cesse d’aspirer au bonheur de ses concitoyens et à la prospérité de la justice au service de ce derniers qu’ils soient vivants ou morts…!!!

 

Tahya eldjazaïr,
Saha ramdankoum/ Khoukoum Samy

Comprendre ce qui se passe à la CNMA Banque

cnma.gifLe pouvoir veut liquider la CNMA-banque mais par quel moyen ? Finalement,  c’est simple ! Les choses sont claires depuis le retour de Ahmed Ouyahia au poste de chef de gouvernement et la nomination d’un nouveau ministre à la tête de l’agriculture. D’ailleurs, même le nouveau DG de la CNMA-banque ne sait plus ou mettre les pieds, surtout avec une armada de conseillers incompétents. Etant un agent de la CNMA-banque, je savais que cette banque créée par décision politique sera liquidée par une décision politique. La question qui reste posée : Où partiront les 1000 employés de cette banque ? Aujourd’hui, il est clair qu’on a peur d’un scandale ! En effet, si les pouvoirs publics sont animés d’une volonté de faire face à la mauvaise gestion et à la dilapidation des deniers publics, ils doivent juger les premiers responsables: l’ancien ministre de l’agriculture Said Barkat,  Chelghoum, Madani, Bourad, le président ainsi que tous les membres du Conseil de l’administration. Il faut un vrai procès dont les employés de la CNMA banque seront acquittés.

Les pouvoirs publics sont au courant de tout ce qui se passe à la CNMA. Pourquoi ont-ils tardé d’intervenir ? Que pensez-vous d’un président d’un Conseil d’administration qui perçoit un salaire de 48000.00 DA et des jetons de présence ? Il faut poser la question à Madani, Bourad et Dilmi pour savoir sur quelle base perçoivent-ils des primes qu’ils appelaient indemnités de perte de temps ? Cela n’existe nulle part ailleurs. Expliquez-nous pourquoi et comment la CNMA-banque créée en 2006 n’avait même pas sa propre convention à ce jour ? Pourquoi tous les employés de la CNMA-banque ont bénéficié d’une prime de mouton de l’année 2007, alors qu’on prélève de nos salaires 1000 DA/ mois ?

Par un agent de la CNMA

Ils veulent liquider la CNMA-banque pour effacer toutes les créances des grosses têtes qui ont bénéficié du programme FNDRA. Les seuls perdants ce sont les 1000 employés qui se retrouvent au chômage. C’est une perte pour l’Etat.

Par un cadre de la CNMA

La CNMA a été détruite par la politique concoctée par Bourad qui a donné pleins pouvoirs aux présidents des caisses régionales afin de mettre les directeurs hors état de nuire à ses actions destructrices avec Madani. Incroyable mais Vrai ! Un directeur est moins payé que son président du CA alors que toute la responsabilité de la gestion repose sur lui.

Il est vrai que les véhicules, les portables et les recrutements accordés aux présidents ont eu leurs effets anesthésiant sur eux pour qu’ils font tous passer au conseil d’administration de la CNMA et aux assemblées générales de cette dernières notamment les achats de portables sans limites et sans suivi de leurs affectation, les dépenses commandées par Bourad et Madani et comptabilisées à la CRMA d’Alger pour les camoufler, les achats groupés imposés au CRMA avec des prix surfacturés au lieu de bénéficier de remises. Ils ne connaissent pas la commission des marchés. 

Par un agent de la CNMA 

David contre Goliath

abdelhazizrahabi2001.jpgDès que les choses se corsent, les pseudo-téméraires capitulent, retrouvent la sagesse, se tiennent tranquille. Ils reviennent sains et saufs à leur nature. Bien sûr ils trouveront des motifs sophistiqués et élaborés, pour apaiser leurs consciences. Le cas de M. Abdelaziz Rahabi est représentatif d’une certaine opposition, passive, laxiste, conciliante et douce, nageant dans le vague en évitant volontairement de mettre le doigt sur l’abcès qui fait mal. Une opposition politicienne sans être politique. Bien que j’ai apprécié son altercation en live avec un vrai opposant sur un forum libre d’expression. Ce qu’il faut saluer tout de même. Mais son intervention a laissé un arrière-goût amer et un combat corps à corps avec M. Samraoui non achevé.

 

M Rahabi a trouvé facilement du courage et de la morale pour accuser de félonie un opposant aux généraux sans donner de preuves. Attaquer une proie sans défense devant un prédateur vorace est un exercice dans lequel excellent tous les carriéristes…C’est facile, ça ne coûte rien et ça rapporte gros. Abane Ramdane,.Khider, et bien d’autres illustres compatriotes ont tous été traités avec le même label avant de subir le sort que l’on connaît par la même instance qu’il défend. Ce n’est pas très objectif de la part d’un lettré de confondre une junte militaire et une Nation. Lorsque l’on montre notre désaccord avec les généraux on n’attaque pas le pays, on le sauve pour qu’il ne soit pas une chasse gardée pour un Pouvoir occulte. Pour qu’il ne soit pas manipulable qu’autrement pas des lois fortes, justes et démocratiquement établies.

 

Mais le courage manque à cette opposition feutrée et ses principes moraux deviennent élastiques dès qu’il s’agit de dénoncer l’exploitation par des criminels, d’une grande institution militaire et son détournement de sa vraie vocation pour la transformer en un instrument de terreur. Le courage lui manque pour demander ouvertement une enquête algérienne publique pour faire la lumière sur un crime qui a été commis au nom des Algériens. Il sait que le mal est là. Il pleure la victime, mais n’ose pas regarder les responsables en face. Il ne veut pas compromettre sa carrière ni mettre en danger sa vie ou l’avenir de sa famille. C’est les lignes rouges que tous les officiels du régime et cette pseudo- opposition, savent respecter à la lettre. Le pays est devenu celui de l’impunité. La conscience s’insurge sur une celle catégorie d’Algériens: la plus vulnérable. Et là, les valets du système se donnent à cœur joie, à qui mieux mieux.

 

Ils sont des politiquement correctes. Ils se donnent des airs de personnalités intransigeantes sur les principes. À la conscience bien tranquille et une vie professionnelle bien remplie. Des collègues seront toujours là pour témoigner de leur abnégation et leur dévouement dans leur service à la Nation. Des personnalités bon chic bon genre. Une belle villa, un ou deux appartements pour la progéniture, un compte en devise, et un accès facile vers l’étranger pour toute la famille, soit pour le dépaysement et la détente, pour les soins ou encore pour l’éducation. Bons pères de famille, une carrière à la discipline jamais démentie, à la réputation impeccable qui servira comme une carte de visite pour des passe-droits au besoin pour les enfants qui voudraient plus tard retourner et faire des affaires dans le Bled. Une belle récolte après un long séjour dans le système.

 

 

 

Cette opposition politicienne plus ou moins conforme à ce modèle, se risque rarement dans la première et principale revendication populaire. Elle n’osera jamais affirmer que les interférences des généraux dans les élections et dans le choix des hommes politiques dans différentes institutions publiques sont la racine, la matrice et l’incubateur de tous nos maux. Ils sont bien au courant que c’est la manifestation la plus évidente de la tyrannie. La hogra pure et dure. Cette implication par la force dans la vie politique, induit des restrictions graves des droits et des libertés de toutes sortes. Ces généraux sont obligés d’étouffer des contestations, faire appel à des mercantiles de tout bord, à des incompétences, à des compromissions, à la répression violente, à faire gonfler les prisons, des maquis, et des harragas, à tuer, à se salir les mains encore et toujours, à polluer l’air qu’on respire, à nous faire sentir que seuls eux, leurs familles, et leurs suppôts sont vraiment libres et “dignes” dans ce pays. Ainsi, les fractures politiques s’aggravent et les fossés sociaux s’élargissent, la cohésion se délitera, et la nation perdra son âme. Ce qu’ils n’arrivent pas à comprendre c’est que la contestation contre l’injustice ne s’arrêtera jamais. C’est le propre de l’homme. Même si toutes les oppositions, radicales, extrémistes, et figuratives, sont totalement éradiquées, l’injustice accouchera des tensions parmi les fidèles de l’armée. Des conflits et des phénomènes nuisibles inconnus auparavant sont apparus ces dernières années. Inexorablement l’Algérie ne fera que descendre dans l’anarchie et le démembrement.
Par Sniper

Relisez l’Affaire Mécili, écrite par Aït-Ahmed

affairemecili.jpgHocine Aït-Ahmed a relevé dans son livre cité plus haut, à la page 138, édition Bouchène Alger 1991 que l’ordre de mission trouvé sur Amellou, l’assassin de Mécili, était signé par le capitaine Hassani, neveu du commandant Moussa hassani, un opposant au régime de Benbella, un partisan de Boudiaf. Rien de nouveau dans l’affaire Mécili. Où est Amellou? Où est Pasqua? Qui a donné l’arme du crime à Amellou? Comment il l’a fait entrer en France? Qui a fait sortir cette arme? D’où provient-elle? De l’armerie de la défense? L’Algérie était soumise au contrôle des changes. Comment Amellou a fait sortir son argent? Où il l’a placé? En France? Dans quelle banque? Qui a ordonné et/ou signé l’ordre de donner à Amellou cette framineuse somme. Dans les administrations publiques, c’est le comptable qui signe le chèque, une fois l’ordre de mission établi. L’argent pris est sorti de quelle banque? Du Trésor? Qui est le signataire du chèque? Qui a donné l’ordre. Les éléments matériels du crime sont aussi l’arme du crime, l’argent du crime. Pourquoi limiter la recherche au seul signataire de l’ordre de mission. Avait-il le pouvoir de le faire. C’est le directeur de l’administration qui signe les ordres de missions. Quelle a été la fonction de Hassani au sein de l’administration de la SM. Il reste beaucoup de points noirs pour connaitre tous les tenants et aboutissants de ce lâche assassinat politique, pour lequel aucune procédure n’a été ouverte en Algérie, comme si Mécili n’était pas un Algérien.

Par Maamar Boudersa

Sarko fait ouvrir une taule en pleine nuit

sarko.jpgLa nuit du 14 août, la prison d’Aix reçoit un étrange appel du ministère de la Justice. Sur ordre de l’Élysée, il faut immédiatement ouvrir au consul d’Algérie, qui veut rendre visite à un compatriote. Et pas n’importe lequel. Mohamed Ziane Hassani, interpellé quelques heures auparavant, est soupçonné d’avoir, en avril 1987, commandité l’assassinat à Paris d’Ali Mecili, avocat français et porte-parole de l’opposition algérienne.

Or les visites de nuit sont interdites en prison, même pour les diplomates. L’affaire remonte donc jusqu’au directeur de l’administration pénitentiaire, Claude d’Harcourt. Et ça coince. Intraitable, l’ancien préfet oppose à cette instruction incongrue un farouche et courageux veto. Qu’importe. Sur réquisition du procureur général, pour «ne pas différer l’exercice de la protection consulaire», avant l’aube, on ouvre les portes de la taule.
Voilà qui fleure la barbouzerie à plein nez, comme depuis vingt et un ans. Dès le meurtre d’Ali Mecili, en effet, Hocine Ait Ahmed, le dirigeant du FFS algérien, avait dénoncé un crime d’État commis par les services algériens. Thèse confortée par l’expulsion «en urgence absolue» du principal suspect par Charles Pasqua, alors ministre de l’Intérieur, avant même toute audition par un juge. Jamais gêné, Pasqua affirmait: «L’Algérie n’a rien à voir là-dedans !» L’enquête traîne jusqu’en 2003, lorsque, à la demande d’Antoine Comte, avocat des Mecili, le juge Baudoin Thouvenot entend un témoin capital, ancien officier des services algériens réfugié en Allemagne, qui accuse Hassani. Le capitaine Husseini d’antan serait devenu Hassani, un responsable du protocole au ministère algérien des Affaires étrangères. En décembre 2007, le juge délivre un mandat d’arrêt international qui a permis, le 14 août dernier, l’arrestation de l’Algérien. Malgré ses protestations d’innocence. Hassani se retrouve incarcéré. Quelques jours plus tard, Me Comte retrouve Hassani à Paris lors du débat sur sa détention. Exceptionnellement, l’audience est publique, pour pouvoir accueillir l’ambassadeur d’Algérie. «Espérons que Son Excellence se déplace pour chacun de ses ressortissants, notamment sans papiers, ricane l’avocat. Tout cela prouve qu’il s’agit bien d’une affaire d’État.» En attendant d’être confronté à son accusateur, Hassani a été placé sous contrôle judiciaire. A moins qu’il ne soit prudemment exfiltré vers l’Algérie…

Dominique Simonnot, Le Canard Enchaîné

Sidi Bel Abbès: Le responsable de l’UNEA condamné à 3 mois de prison

Le responsable du bureau de wilaya de l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA) a été condamné, dimanche, à 3 mois de prison ferme par le tribunal de Sidi Bel Abbès, a rapporté El Watan. Le jeune étudiant était jugé pour avoir «insulté» le directeur d’une résidence universitaire durant la première semaine du mois de jeûne. Le condamné avait protesté contre l’anarchie qui régnait au sein de la résidence universitaire Ahmed Beddad et la faiblesse des structures de restauration. «Des actions de protestation seront incessamment matérialisées face à la détérioration des conditions de vie des étudiants et suite à la décision sévère rendue par la justice», a annoncé l’UNEA dans une déclaration rendue publique. «La justice se révèle incapable de faire la lumière sur de nombreux dossiers de dilapidation de deniers publics liés à la gestion des résidences universitaires, mais se montre prompte à condamner de simples étudiants pour des délits divers», s’indignent des étudiants. «En rendant ce jugement, l’institution judiciaire réaffirme son refus de s’attaquer de front à la corruption et la déliquescence qui prévaut au sein des résidences universitaires, se contentant de maintenir l’illusion d’avoir la capacité de faire justice», ajoutent-ils.

La phrase du jour

khdendek1.jpg«Si le chef de l’Etat décide d’aller vers un troisième mandat, il se succèdera à lui-même avec l’aide de l’administration», Mohamed Khendak, chargé de communication du RCD.

Commentaire: On verra après cette déclaration si Said Sadi ne prendra pas part à l’élection présidentielle de 2009 au cas où Bouteflika va briguer un 3ème mandat.

EL Mouhtarem

Le salaire des députés passe de 133 000 à 330 000 DA !

dput.jpgLe député algérien n’a de compte à rendre à personne, ni à son parti, ni à l’Assemblée populaire nationale, ni aux électeurs. Il peut s’absenter autant de fois qu’il le veut. Un député peut, s’il le désire, rester muet durant toute la période de son mandat. Et cela sans prendre le risque d’être inquiété. Certains parlementaires n’ont pas mis le pied à l’APN depuis les élections du 17 mai 2007.

 

Ont-ils été convoqués ? Ont-ils été rappelés à l’ordre ? Aucunement ! L’absence de contrôle interne et le vide juridique existant au niveau du règlement intérieur et de la loi organique régissant le fonctionnement de l’APN laissent le champ libre à tous les dépassements. D’ailleurs, pour mettre fin à cet épineux problème, certains partis politiques, qui ont déjà eu affaire à des députés indisciplinés, se battent pour une révision de fond du règlement intérieur du Parlement. En attendant, l’APN est souvent marquée par l’absentéisme. Elle reste vide également durant plusieurs périodes de l’année. Ses occupants l’ont désertée au moment même où le premier magistrat du pays a décidé de les récompenser en doublant leur salaire. Celui-ci grimpe ainsi de 133 000 à 330 000 DA ! Ne dit-on pas qu’en Algérie, ce sont toujours ceux qui en font moins qui perçoivent plus ?… (…) Les élus du peuple ont choisi de se réfugier, en ce mois sacré, dans leurs wilayas respectives en attendant le sifflet du gouvernement, confirmant ainsi que le Parlement n’est qu’une chambre d’enregistrement juste bonne à égayer la galerie ou orner la «façade démocratique» du pays. (Source: El Watan)

Béjaia: Crise latente au RCD

said.jpgLe RCD de Béjaïa vit une situation de crise. A coups de communiqués, le parti de Said Sadi lave son linge sale en public. La crise qui couvait au lendemain des élections législatives, vient d’être mise au jour. Le changement apporté à la tête du groupe parlementaire, était un signe annonciateur d’une déchirure, désormais connue de tous. Le clan de Djamel Ferdjallah, ex-n°2 du parti, subit les foudres, des partisans de Saïd Sadi. La guerre est désormais déclarée. Après le communiqué du bureau régional, soutenant l’initiative de destitution prise par l’opposition au sein de l’assemblée communale de Tinebdar, c’est, hier, au tour de la section communale du même parti de sortir de sa réserve mettant à nu toute la crise latente qui mine le RCD à Béjaïa. La section communale de Tinebdar a qualifié hier «de manoeuvre illégale», la démarche de retrait de confiance entreprise mercredi passé par l’opposition car, ajoute-t-elle dans un communiqué rendu public hier, «elle ne répond à aucune norme réglementaire».

 

La section communale de Tinebdar estime qu’elle «n’a aucune chance d’aboutir» mais elle «a le mérite de mettre à nu les égarements de quelques pseudo-responsables tapis dans les rangs de notre rassemblement». Dans le même communiqué, la section RCD de Tinebdar dénonce «le complot» et s’inscrit «en faux par rapport aux accusations contenues dans un communiqué accablant notre maire», entendre par là le communiqué rendu public la veille par le bureau régional du RCD de Béjaïa.
La section de Tinebdar, qui ne cache pas son soutien au maire ciblé par l’opposition et son propre parti, parle d’«un élan de solidarité de militants, sympathisants et villageois qui s’est exprimé spontanément envers MM.Benadji et Moktefi», les seuls élus qui se réclament encore du RCD. La section rappellera ensuite tout ce qui a été entrepris par l’actuel maire et décide de retirer sa confiance à l’autre élu du RCD qui a rejoint la majorité.
Bref, la maison RCD est en feu. Même si on n’en est pas à la première guéguerre, il reste que celle-ci risque fort d’ébranler ce qui reste de l’édifice.
Arezki SLIMANI, L’Expression

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