17 septembre, 2008
Hamida Ayachi: ange ou démon ?
Salut à toi Charles,
Au départ, je pense, il y avait un simple malentendu, entre, d’une part Nacéra Belloula et son directeur de rédaction, d’autre part. La chose, à la suite d’un énervement compréhensible du au stress (on travaillait sur un 32 pp, avec un dossier quotidien et une équipe réduite, une seule ligne téléphonique, une seule voiture, etc.)…il était question d’un article paru qui traitait de Taslima Nesreen. Le directeur de rédaction a reproché, devant témoins, à Nacéra Belloula cet article, au motif que le sujet traité était rabaché. Une prise de bec s’en est suivie, et Nacéra a dit qu’elle allait partir. Le directeur de rédacrtion l’a poursuivie dans le couloir en lui disant qu’elle pouvait même ne plus revenir.
En ce qui me concerne personnellement, j’ai toujours eu de relations courtoises avec ce directeur de rédaction. Mon licenciement est du au fait que j’ai autorisé Nacéra Belloula à m’inscrire dans sa pétition. C’est en l’absence du directeur ou manager général Hmida Ayachi, que j’ai été remercié sous prétexte que j’avais porté préjudice au prestige du journal. Je n’ai pas reçu le moindre message de la part de Hmida Ayachi qui m’avait pourtant parlé de son journal en décembre 2003, parmi les premiers et qui a exigé que je signe de mon nom de plume tous les papiers écrits (qui n’ont pas tous été publiés), en exigeant aussi que je travaille tous les jours au journal, ce qui m’a contraint à passer entre 5 et 6 heures par jour dans les transports, puisque je vis à Dellys. Il m’avait promis un pied à terre que je n’ai pas obtenu après quatre mois de présence effective. Passe encore que, invité par le Marathon des Mots de Toulouse, pris en charge par la manifestation (hébergement et repas) alors que le transport était payé par le CC Algérien de Paris, la direction d’Algérie News reproduise mes envois (disponibles sur Dzlit) en tant qu’envoyé spécial, mais qu’on empêche même les gens de manifester leur solidartité est un comble pour une presse privée, dite libre!
De toutes les manières je ne pense pas, même si on me le demandait instamment, reprendre le boulot dans ce journal, m’estimant, à juste titre méprisé. La chose ne serait pas advenue si je m’é&tais montré plus
circonspect, ou un peu moins…modeste.
Ce qui blesse par dessus tyout c’est le silence radio de ceux qui sont restés au journal.
Amicalement, et encore merci pour le soutien de tous.
Habib Ayyoub, écrivain temporaire
PRECISIONS DE NACERA BELLOULA
Bonjour à tous
Je tiens à rappeler à mon ami Habib Ayyoub que le motif évoqué par le directeur de rédaction, ce n’est pas que le sujet était rabaché (un terme qu’il n’a pas mentionné) mais plutôt que le papier ne lui apporte rien à lui et qu’il ne comprenait pas pourquoi je lui ai donné tout cet espace que sur ce je m’étais alignée même sur l’opinion “occidentale” incompréhensible pour moi……
Bref, le papier une fois proposé, accepté et publié, il n’ y a plus de reproche à faire à qui ce soit. Il n’ y a pas eu de prise de bec non plus. La discussion entre moi et le directeur délégué dans son bureau ne trouvait pas d’issue. J’ai préféré donc quitter son bureau. A ce moment là, le rédacteur en chef m’invita dans son bureau en me demandant de ne pas tenir compte de ce que venais de dire le directeur délégué, or celui-ci me rejoint dans le bureau du rédacteur sur ce j’ai préféré sortir du journal pour prendre de l’air. Le directeur délégué m’a poursuivi dans le couloir en me disant cher ami et *tu étais dans le couloir toi aussi “*fichez le camp et ne remettez plus les pieds ici…que je ne vous attrape plus ici” sur ce je m’étais retournée pour lui dire que je reviendrais pour toucher le salaire de deux moi et cela c’est une autre paire de manche puisque tu sais que je n’ai eu droit sur les deux mois travaillé à plein temps (plus d’une quarantaine d’articles, entretien, note de lectures, portraits qu’a vingt jours de salaire). En ce qui me concerne je ne voudrais pas que les choses soient minimisées ni simplifiées comme tu viens de le faire. Le fait de me chasser du journal de cette manière et qu’aucune personne du staff n’a jugé utile de me rappeler pour de quelconque excuses. Le manager H’mida Layachi m’a autant sollicité que toi et insisté même pour que je prenne la direction du service culturel et que je signe de mon nom……
Amitiés.