21 septembre, 2008
Nassira Belloula: « Je voudrais clore ce débat que je n’ai pas voulu »
Je voudrais clore ce débat que je n’ai pas voulu. Le journalisme est ce qu’il est je ne porte pas de jugements car moi j’ai fait mes armes avec des hommes remarquables comme Said Mekbel et bien d’autres. Aujourd’hui, certes, je partage en partie votre avis sur la descente “en enfer ” de ce journalisme qui au temps fort était un symbole, les patrons sont devenus mercantiles, les journalistes (pas tous) des gratteurs, qui n’aspirent qu’a profiter d’une situation ou d’une autre.
Le journalisme dans notre pays est grangréné lui aussi comme tant d’autres organismes et institutions. la commission des droits de l’homme n’est pas noire ou blanche, il ya un juste milieu oû j’ai décidé de me placer moi et bien d’autres membres (appartenant à la société civile) qui tentent en dépit de tout ce qui se dit de faire un travail. Je ne pense pas Monsieur que cela entâchera ni ma carrière ni mon parcours, j’en suis consciente, car ce que j’ai fait comme travail dans cette commission est honorable (mes activités en attestent et mes rapports aussi). Il ne s’agit pas de politique ni d’autres considérations mais d’un travail sur le terrain, d’un travail humain.
Il y’a deux ans j’ai quitté Liberté sans état d’âme pensant que c’était fini avec le journalisme qui ne répondait plus à mes aspirations. Enfin bref, je ne voudrais pas que l’on considère ma franchise comme une forme de “mésirabilisme” comme j’ai du le lire dans un commentaire. J’aspire à une carrière d’écrivaine. Autre chose, je ne porte pas de jugement sur les personnes qui n’étaient pas là, durant les dures périodes, chacun et ses raisons. Moi, certes, je suis restée, j’ai fais ce que je pouvais pour surivire comme tous les Algériens, j’ai combattu le terrorisme à ma mnière comme tant de femmes, je le referais s’il s’avèrerai nécessaire et surtout, je ne pardonnerai jamais ce que j’ai vécu, j’ai vu, ceux que j’ai pleuré aussi….c’est juste que je ne peux pas admettre que l’on mette ma crédibilité en jeu ainsi.Alors soyons indulgents les uns envers les autres, les choses ne sont faciles pour personne et le pays n’est pas facile non plus, surtout ces derniers temps où tout va de travers.
Sans préjugés.