Hocine Aït-Ahmed: « Le GPRA était la concrétisation de la victoire sur le colonialisme et sur nos propres limites »
Dans une contribution par vidéo, le président du FFS, Hocine Aït Ahmed, a souligné que “nous avons le devoir de rappeler les valeurs et les principes du GPRA pour que nul n’oublie”. “Le GPRA avait l’ambition d’appliquer la convention de Genève, qu’en est-il aujourd’hui ?” s’est-il interrogé. “C’était la concrétisation de la victoire sur le colonialisme et sur nos propres limites”, a-t-il ajouté. Pour le leader du FFS, “beaucoup de chemin reste à faire pour faire en sorte que l’État soit l’incarnation de la volonté populaire. Aujourd’hui, l’État algérien est confisqué par une caste prédatrice ne répondant plus aux aspirations des Algériens”. “L’État moderne est au service du peuple. Il garantit la liberté”, a-t-il ajouté.
Si M. Ait Ahmed considère qu’un anniversaire est une occasion de «rencontres», il pense que cet évènement doit servir de «leçon» pour faire le bilan des années de l’indépendance. Il accuse, à l’occasion, les pouvoirs successifs d’avoir «confisqué» les acquis de la révolution. Aït Ahmed s’est longuement interrogé sur le sort des principes fondateurs de la République, qu’il énumère un à un. «Une secte s’est emparée de l’Etat», a encore ajouté le vieux leader qui ajoute que «l’Etat algérien actuel n’est évidemment pas comparable à l’Etat colonial». Hocine Aït Ahmed s’est aussi interrogé sur les jeunes candidats à l’immigration et l’impression que donnent ces jeunes de perdre la foi en leur pays. Un fait qu’il impute au pouvoir.
Le leader du FFS rappelle le rapport qu’il a lui-même remis en avril 1957 au Comité de coordination et d’exécution (CCE) et dans lequel il a insisté sur la nécessité de créer ce gouvernement.
De toute façon, cette conférence a réussi, en plus de l’évocation d’un événement aussi important que la création du GPRA, à faire rencontrer deux générations. Un motif de satisfaction surtout que Aït Ahmed s’est servi d’un vieux dicton berbère pour clôturer son intervention : «Nuit, quoique tu sois longue, la lumière finira par jaillir ».
Sources: (Liberté, El Watan,La Tribune)
NB: Nous allons publier l’intégralité de l’intervention de M. Aït-Ahmed dans les prochains jours.
Lah itaouel aamrak ya Silhocine , que Dieu vous protège .
Vous êtes le seul espoir pour ce pauvre pays et le peuple Algérien vous a toujours fait confiance .
Il est vraiment temps d’annoncer le GPRA-2M8
et laissons le peuple choisir librement alors le monde prendra sa responsabilité.
Au bon entendeur.
Je vous conjure d’écrire l’Histoire de l’Algérie pour que les générations futures gardent en mémoire ce qui s’est réellement passé.