30 septembre, 2008
Affaire Mecili: En France, il y a des marchandages, mais il y a des hommes et de femmes qui ont de l’honneur
Que de sornettes nous lisons, que d’imbécilités et de déclarations incongrues nous supportons…
Ainsi donc on commence par condamner un témoin (celui qui a assisté à la remise de la somme d’argent). Celui qui est le seul témoin à charge. On oublie le vrai assassin et celui qui lui a donné l’ordre. On oublie aussi les commanditaires qui seraient l’ancien Président Chadli, lakehal Ayat et Belkhir sans oublier Lamari Smain (l’ami de ses collègues français), on oublie aussi Charles Pasqua, et l’ex responsable de la DST, tous on les laisse en paix. On juge donc comme le suggère Pelletier et une catégorie d’intervenants sur ce site et ailleurs, le seul témoin déclaré à charge. On voit qu’ils sont de plus en plus nombreux. C’est vrai que pour eux affirmer des vérités et leur contraire est un style, un comportement, une conduite et un mode de vie.
Il est difficile de supporter “ce cirque” entretenu par les plus hautes autorités du pays, pour laisser planer des doutes et des suspicions. On donne un os à ronger et on observe. On observe aussi ce silence devenu légendaire, chaque fois qu’un Algérien est concerné. Ce monsieur Hasseini ou Hasni ou Hassani est rappelons-le un militaire avant d’être un diplomate, il a le grade de colonel, il est responsable du protocole aux AE , un poste sensible. On ne parvient pas à ce niveau de responsabilité et de confiance par un concours interne, ou un recrutement externe, il n’est pas non plus un diplomate formé par l’ENA, il fut disent certains conseiller d’un ministre de l’Habitat, allons donc ! Je suis désolé de dire que c’est un fils, assidu et discipliné de la grande muette. Logiquement on devrait s’attendre, en situation normale, a une totale collaboration pour faire éclater la vérité. Lui non! Il refuse même les analyses graphologiques et d’ADN. Il ne veut pas non plus rendre public son CV. A-t-il honte de son parcours ? Est-il analphabète bilingue comme beaucoup de ses chefs?
Le drame dans cette affaire, c’est qu’on oublie qu’il y a mort d’homme, un enfant du pays, un membre de l’ALN , puis membre de la SM de Kasdi merbah, lequel a refusé comme Ait-Ahmed, la suprématie d’un clan. Clan qui a bafoué la constitution et les libertés individuelles élementaires. Tout comme beaucoup de ses compagnons, il fallait l’éliminer, ils l’ont fait de la pire des manières c’est à dire en le tuant.
Je reste persuadé que la meilleure défense pour un innocent est d’éviter d’adopter des tactiques de TAGHANANT, connues dans ce milieu justement du secret, les conseilleurs ne sont pas les payeurs, El hadj Lamari n’est plus de ce monde pour faire jouer sont réseau de relations, Belkhir a perdu ses suppôts.
S’il continue à adopter l’habitude du persécuté en fuyant les caméras et la Presse, c’est qu’il est devenu un sujet négociation. Or nous ne sommes plus dans une période de dissimulation, nous sommes dans une ère de transparence. Quand bien même, les profiteurs de l’ombre et de la nuit font tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir le statut quo , vivre encore le temps que cela est encore possible dans la situation qu’il affectionne particulierement celle de CHOUAKER, qui peuvent tout et qui sont impunis.
En France il existe bien sûr des marchandages, mais il y a une ossature forte constituée d’hommes et de femmes qui ont de l’honneur et qui font leur travail en leur âme et conscience.
La meilleure preuve de l’existence de cette race d’homme , est ce directeur responsable des prisons au ministère de la justice qui a refusé d’exécuter un ordre illégal de la chancellerie. Il a fallu une récquisition du Procureur général pour ouvrir la prison de nuit, afin qu’un membre de l’Ambassade algérienne rende visite à Hassani.
Ce dernier est dans un situation peu enviable, il est partagé entre la décision de dire tout et celle de se taire. Il a choisi la deuxième option que lui dicte ses chefs. Deux raisons à cela, il veut préserver sa carrière ou bien il a peur pour sa vie. Même pendant l’audience du juge un autre membre de l’Ambassade a demandé d’assister à l’entretien. Je ne vois pas dans ce fait qu’une explication, on le surveille, on surveille ce qu’il dit et dira. C’est aussi une pratique dans ce genre de métiers ou la suspicion prime sur la confiance. S’il ne suit pas à la lettre ce que le laboratoire décide pour lui, on risque de le lacher. On peut tout faire y compris inventer un autre vieux livret de famille, comme celui dont parle Pelletier.
Par Mohand le Vrai.