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Archive pour septembre, 2008

Conférence de M. Lakhdar Bouregaa au siège du FFS

Dans le cadre des activités commémoratives du 45ème anniversaire du FFS, M. Lakhdar Bouregaa a animé une conférence le jeudi 25 septembre 2008 au siège national du parti. Durant prés de trois heures, les militants présents ont écouté des témoignages d’anciens militants du FFS sur la période de 1963 à 1965.

 

Par ailleurs, dans son discours d’ouverture, le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, a rendu un vibrant hommage aux anciens militants et dénoncé les tentatives de destabilisation du FFS.

 

A la fin de la conférence, M. Bouregaa, en compagnie d’autres militants, a planté un arbre au niveau du siège national.

 

EL Mouhtarem

Affaire Mecili : l’étrange coup de fil entre Alger et Rachida Dati

rachidadati.jpgCe vendredi, la Cour d’appel de Paris doit statuer sur le sort d’un diplomate algérien soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat de l’opposant algérien Ali Mecili en 1987. L’Elysée et la Chancellerie, bombardée de coups de fil des autorités algériennes, suivent de très près le dossier…

 

 

Le 7 avril 1987, l’opposant politique algérien Ali Mecili est abattu de trois balles dans le hall de son immeuble parisien du boulevard Saint-Michel. Après dix ans de soubresauts divers et variés (cf. encadré), le dossier rebondit brutalement cet été. Et de quelle façon !

 

Vingt et un ans plus tard, le 14 août 2008, le responsable du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères, Mohamed Ziane Hasseni est interpellé à l’aéroport de Marseille-Marignane, en provenance d’Alger (pour voir sa trombine, regardez le reportage de France 3 diffusé le 8 septembre dernier). Soupçonné d’être le commanditaire de l’exécution d’Ali Mecili, il est mis en examen pour «complicité d’assassinat» et mis en liberté sous contrôle judiciaire. Un courrier de l’ambassadeur d’Algérie en France où ce dernier se porte garant de la représentation en justice du diplomate aurait pesé.

 

A l’origine des mésaventures de Mohamed Ziane Hasseni avec la justice française: un mandat d’arrêt émis en décembre 2007 par le juge Baudouin Thouvenot, en charge de l’affaire, contre un certain capitaine Hassani (cf. encadré) pouvant également répondre à l’identité de Mohamed Ziane Hassani ou Hasseni. Le diplomate interpellé le 14 août affirme, lui, ne pas être la personne recherchée et se dit victime d’une homonymie. Mais, comme l’a révélé France Inter le 24 septembre, lors de son audition le 1er septembre 2008 par le juge Thouvenot, le diplomate a «refusé de détailler son curriculum vitae et, surtout, de se soumettre à un test ADN et à une expertise graphologique».

 

Le ministre algérien de l’Intérieur téléphone à Rachida Dati

 

Si l’affaire est éminemment sensible — c’est tout de même le chef du protocole des Affaires étrangères algériennes qui vient d’être interpellé — il n’en reste pas moins que, le week-end du 15 août, toute la France est en vacances… Mais côté algérien, on s’agite sec. Bakchich est en mesure de révéler que le ministre de l’Intérieur, Yazid Zehrouni, a téléphoné à sa consoeur française de la Justice, Rachida Dati. «Il lui a simplement signalé que le chef du protocole du ministère des Affaires étrangères de son pays avait été interpellé en France» affirme Guillaume Didier, porte-parole de la Place Vendôme. «Et puis Rachida Dati et Yazid Zerhouni se connaissent depuis le voyage officiel de Nicolas Sarkozy en Algérie à la fin 2007. Ils ont des contacts réguliers sur l’affaire Scharbook, du nom d’une petite fille qui est gardée en Algérie par sa grand-mère maternelle alors que la justice algérienne a accordé la garde au père, français. La ministre a laissé pour consigne que, lorsque M. Zehrouni téléphone à son cabinet, on le mette en contact avec elle» poursuit le porte-parole.

 

Peu après cette conversation interministérielle franco-algérienne, la Place Vendôme confirme également que Rachida Dati a eu un contact téléphonique avec l’un des avocats du diplomate, maître Khaled Lasbeur. «Nous ne le connaissions pas. Il a appelé le conseiller de permanence du ministère pour demander où se trouvait son client et a pu parler à Mme. Dati. Elle l’a informé que son client avait été incarcéré à Aix et était en cours de transfert sur Paris. Elle lui a indiqué que le plus simple était de se tourner vers les autorités consulaires algériennes» continue Guillaume Didier. Maître Lasbeur a, lui, fermement refusé de s’exprimer sur son contact avec Rachida Dati: « je vous interdit de publier quoi que ce soit sur le sujet» a-t-il éructé à Bakchich avant de préciser qu’il n’accordait pas d’interviews pour le moment.

 

Une chose est sûre, Mohamed Ziane Hasseni ne s’est évidemment pas perdu dans les méandres de la Justice. Selon le Canard Enchaîné du 10 septembre, la prison d’Aix a reçu un étrange appel du ministère de la Justice dans la nuit du 14 août. «Sur ordre de l’Elysée, il faut immédiatement ouvrir au consul d’Algérie» qui veut rendre visite au diplomate embastillé. Or, les visites nocturnes sont interdites quel que soit le pedigree du détenu. Du coup, l’affaire est remontée «jusqu’au directeur de l’administration pénitentiaire, Claude d’Harcourt. Et ça coince. Intraitable, l’ancien préfet oppose à cette intrusion incongrue un farouche et courageux véto. Qu’importe. Sur réquisition du procureur général, pour «ne pas différer l’exercice de la protection consulaire», avant l’aube, on ouvre les portes de la taule».

 

Le Parquet sera-t-il tolérant avec nos amis algériens ?

 

Très en forme, la diplomatie algérienne se remanifeste de nouveau auprès des autorités françaises aussitôt Mohamed Ziane Hasseni transféré dans la capitale. C’est le consul adjoint d’Algérie à Paris qui s’y colle et insiste lourdement pour assister à la petite réunion entre le diplomate, son avocat, le procureur et le juge des libertés et de la détention (JLD). Sauf que cette fois pas la peine de passer en force. La loi prévoit en effet que ce type de réunion qui se tient habituellement à huis clos peut être déclarée publique. Ce qui fût bien sûr fait mais demeure tout à fait exceptionnel.

 

Reste maintenant à savoir quel sort la justice française réserve à Mohamed Ziane Hasseni. Le diplomate sera fixé ce vendredi 26 septembre en début d’après-midi puisque la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris siège pour examiner la levée ou non de sa mise en examen. Les réquisitions du Parquet ne devraient pas être franchement défavorables à nos amis algériens…

www.bakchich.info 

Maître Antoine Comte à France Inter

L’interview à France Inter de l’avocat de la famille Mecili, Maître Antoine Comte

 

 

Maître Antoine Comte: Lorsqu’il [le capitaine Hassani] a été interrogé par le magistrat instructeur le 1er septembre dernier, le magistrat instructeur lui a demandé trois choses :D ’une part de faire un prélèvement génétique, d’autre part de faire une expertise graphologique, car il y a des écrits du capitaine Hassani qui ne seraient pas selon lui dans le dossier”
Benoît Collombat : Puisqu’on a retrouvé un ordre de mission chez le tueur
Maître Antoine Comte: On a retrouvé un ordre de mission chez le tueur avec des écrits à la main dessus. Et par conséquent le juge lui pose ces deux questions : Et qu’est-ce que fait Monsieur Hassani ? Eh bien il refuse le prélèvement génétique, je vous rappelle que c’est une infraction et donc on attend que le parquet demande sa mise en examen du fait de cette infraction, et d’autre part, il refuse l’expertise graphologique ! Mais ce n’est pas tout ! Il refuse également, parce que le juge l’interroge sur son curriculum vitae, de faire état du moindre élément de son curriculum vitae ! Alors est-ce que c’est quelqu’un qui ne connaît pas assez bien le nouveau curriculum vitae que les services ont fait pour lui ? C’est une possibilité, moi je n’examine que les possibilités. J’observe que pour une personne qui se dit innocente, premièrement elle ne demande pas la confrontation. Deuxièmement elle n’accepte pas une expertise génétique. Troisièmement, elle n’accepte pas une expertise graphologique.
Benoît Collombat : Vous en tirez quelle conclusion ?
Maître Antoine Comte: “J’en tire la conclusion que cet homme a probablement beaucoup de choses à cacher, mais çà c’est un point de vue purement personnel. J’en tire la conclusion que cette affaire ne fait que commencer, et qu’il est indispensable que la chambre de l’instruction dise que l’instruction doit continuer justement pour que cette expertise graphologique soit faite, justement pour que cette expertise génétique soit faite, justement pour qu’un vrai curriculum soit fait et donc par conséquent, on ne peut pas dire aujourd’hui, çà (cette personne) n’est pas la bonne personne si on refuse toutes les vérifications que demande le juge, car c’est normal qu’un juge à partir du moment où on vous dit çà n’est pas moi, vous dise eh bien tenez, je vais faire une série de vérifications et on refuse celle-ci, alors pourquoi ?

Vers l’annulation de l’inculpation de Mohamed Ziane Hasseni ?

hasni1.jpgC’est demain que les avocats du diplomate Mohamed Ziane Hasseni vont plaider l’annulation de son inculpation devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris. Placé sous un contrôle  judiciaire qui le contraint à ne pas quitter la région parisienne, le responsable du protocole au ministère des Affaires étrangères a été interpellé fin août à Marseille.

Placé en garde à vue, il a été ensuite transféré à Paris avant d’être entendu par un juge d’instruction qui l’a inculpé dans le dossier de l’assassinat de l’opposant André-Ali Mecili après le témoignage de l’ancien officier Mohamed Samraoui, en rupture de ban et passé à l’opposition. Samraoui prétend avoir été témoin d’une scène où le mis en cause avait remis une enveloppe contenant de l’argent au meurtrier présumé d’André Mecili, ce proche de Hocine Aït Ahmed tué en 1987 à Paris. L’accusateur est aujourd’hui réfugié en Allemagne où il a été en poste de 1992 à 1996, avant d’être rappelé dans le cadre d’une rotation ordinaire. C’est là qu’il a rompu avec les services au sein desquels il exerçait depuis les années 70

Dans ce dossier, un autre officier en rupture de ban plaide en faveur de M. Hasseni. Hicham Aboud soutient que M. Hasseni n’est lié ni de près ni de loin à l’assassinat de l’opposant. Contacté par Liberté, il a indiqué avoir reçu un appel téléphonique du juge Baudoin Thouvenot en charge de l’affaire. Sur son site Internet, il accuse M. Samraoui de complicité dans l’assassinat de M. Mecili, en lui retournant ses propres accusations. Il dit l’accuser aussi de “crimes contre l’humanité” et de “tortures” en tant qu’ancien officier des services. A/Ouali Liberté

Fondation EBERT: «Les relations de la fondation avec l’Algérie remontent à la guerre de libération »

logo1.jpg« Nous sommes étonnés par cette sortie émanant du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta) M.Abdelmadjid Sidi Saïd. Il nous semble qu’il se trompe de cible», a déclaré à l’Expression le chargé de programme au niveau de la fondation Friedrich Ebert, M. Ahmed Amrani. Au sujet du séminaire qu’a organisé la Fondation sur l’activité syndicale en Algérie, M.Amrani a souligné à l’Expression que «la fondation Friedrich Ebert n’est pas au service d’une certaine approche donnée de tel ou tel organisme syndical» Et d’enchaîner: «Nous nous considérons dans notre rôle en matière d’alimentation de débat sur des questions d’actualité.» Il ajoutera que «les Algériens qui ont pris part à notre séminaire portant sur l’activité syndicale, se sont exprimés librement quelle que soit leur approche. Nous avons invité une panoplie de partenaires avec un seul objectif, celui de favoriser la confrontation entre différents points de vue. Ainsi, ce n’est pas notre fondation qui a apporté des jugements sur tel ou tel organisme syndical.» Et de conclure: «Nous rappelons que les relations de la fondation avec l’Algérie et même l’Ugta remontent à la guerre de libération nationale.»

L’assassin de Mecili, les affaires et l’aval du Ministère de l’intérieur*

 

amelou1.jpgNous avons une police qui coûte des milliards, des services secrets qui coûtent autant, mais ce sont les forumistes qui, avec leur sens du devoir civique, leur loyauté, leur soif de la justice, qui font des recherches pour situer les ignobles individus, nocifs et assassins.

Ce tueur de Mecili serait un dirigeant d’une entreprise de sécurité. Il a donc eu l’aval du Ministère de l’intérieur. Il n’a pas de casier. On a du aussi lui attribuer une autre identité, car ce genre d’individus n’ont aucun souci à se faire. Ils s’en foutent de leur nom, ils peuvent s’appeler X ou Y cela leur importe peu, ils n’ont de racines, ils les oublient souvent car ils en sont indignes. Il y a deux catégories de personnes: ceux qui volontiers changent de nom et ceux qui s’y accrochent comme la prunelle de leurs yeux; ils sont les descendants de tel et tel, ils sont fiers de leurs aïeux. Ainsi donc il organise la protection des biens d’autrui. D’ici à ce qu’il soit impliqué dans les grands casses d’Alger il n’y a pas des kilomètres. Il doit aussi poser des micros … car un tueur à gage reste un mafiosi toute sa vie durant.

Un tueur, un voleur, un tortionnaire, petits ou grands demeurent toujours habités par la haine, car il sait qu’il paiera un jour de son vivant ou après. C’est pour cela que les tortionnaires ont quelque chose de différent dans leur visage, dans leur regard. Ils ont peur que l’on découvre leurs agissements, comment ils sont arrivés là, qu’ils font du zèle pour assouvir le besoin qu’ils sont de se distinguer par le mal à défaut de le faire par le bien ? Ce que l’administration de notre pays ne fait pas et ne veut pas le faire, les citoyens conscients de l’enjeu de ce silence complice, le feront. C’est une voie royale pour connaitre les autres … n’oublions pas les voleurs s’il vous plait, ils sont aussi dangereux que les assassins. Ils sont de la même famille.

Hier je lisais un court article sur Le Soir d’Algérie relatant la colère de Amar Saidani (l’ex président de l’association de soutien au programme du président, puis Président de l’APN et membre du conseil exécutif du parti FLN, qui n’a de FLN que de nom, on devrait préserver ce nom qui a une histoire) “Ce dirigeant”, ancien danseur, aurait attrapé une crise en apprenant que celui qui lui a pris sa place à l’APN, a réuni les mouhafedhs et les députés. Puis, je me suis dit: il est encore sur son piédestal celui-là ? Je me suis rappelé la dilapidation des fonds du programme de développement agricole (PNDRA), des milliards en facturations fictives de sociétés fictives dont une en particulier “appelée” pompeusement “el karama” (qui veut dire si ma compréhension de l’Arabe est correcte: Dignité). Elle appartenait, selon la presse, à ce même Saidani. Moi aussi alors, j’ai failli crier de rancœur: il est donc libre et il est toujours membre d’un parti qui a fait notre fierté ! Il n’est ni suspendu, ni poursuivi en justice. Il est encore sur le piédestal que lui ont procuré ses copains. Comme toujours, on efface tout et on recommence. On s’attèle à liquider les organismes qui de près ou de loin renferment des dossiers qu’on ne veut pas voir. On change un ministre, on liquide une banque et le tour est joué.

Tant que la vérité est maquillée, au lieu d’être chaque fois le fil directeur de l’action de tous les hommes de pouvoir, nous continuerons à imaginer un avenir meilleur dans nos pensées seulement. Il ne peut poindre malheureusement dans une telle situation. Aux premières années de l’indépendance, déjà les hommes avertis nous ont mis en garde contre ce qui s’est tramé, à notre grand regret. Ils disaient oui “ELCHTIRAKIA 404 LIK OUA HMAR LIA. » Ils avaient raison.

Aujourd’hui, l’administration qui gère le pays est tellement aveugle et injuste que ces hommes s’imaginent pouvoir continuer sans limite à faire ce qu’ils ont fait, ce qu’ils font. Plusieurs centaines de milliers de personnes vivent dans des gourbis, des bidonvilles, sans savoir s’ils peuvent se nourrir et nourrir leur famille. Pendant ce temps, des hommes sensés travailler pour ce peuple, les méprisent au point de ne plus entendre leur cri de douleurs. Ils s’occupent à faire de leurs demeures des résidences des milles et une nuit, à engranger des millions et ce n’est pas assez, ils se donnent des salaires de nabab. Les partis, les services spécialisés, les administrations tous vénèrent l’argent, rien que l’argent et le pouvoir. Dans ces conditions, ils ont d’autres choses à faire que de s’attacher à construire un Etat composé d’hommes intègres, compétents au-dessus des contingences matérielles. Un Etat ou chaque agent est comptable de ses actes. Quand l’idéal humain n’existe plus dans une société, elle ne peut se réveiller pour chasser ses démons. Or il est loisible de vérifier que les “démons” sont nombreux et que les anges se font discrets malheureusement. Ne laissons rien passer, cette voie est la bonne. Bonne continuation aux forumistes de ce site spécialement.

 

 

Par Mohand

* Le titre est d’El Mouhtarem

Démissionnez Madame Hanoune !

hanoune.jpgLa porte-parole du Parti des travailleurs (PT), Madame Louiza Hanoune, a lancé un appel, hier, au président de la République pour dissoudre le Parlement et provoquer l’élection d’une assemblée constituante. « L’APN s’est complètement discréditée en votant des augmentations démesurées pour les députés. Des salaires de corruption. Une affreuse provocation pour le peuple », a affirmé Louiza Hanoune.

Reconnaissant que le Parlement « est discrédité », qualifiant les indemnités des députés de « salaires de corruption » et l’augmentation des salaires « d’affreuse provocation « pour le peuple, on se demande alors qu’attend l’ancienne trotskyste pour quitter le Parlement.

El Mouhtarem

Désignation d’un administrateur à la tête de la CNMA Banque

cnma1.gifLa commission bancaire a annoncé hier dans un communiqué la désignation d’un administrateur provisoire auprès de la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) Banque. Celui-ci jouira de tous les pouvoirs d’administration, de direction et de représentation de ladite banque conformément à la loi. La commission bancaire, qui s’est réunie le 21 septembre en session ordinaire, a indiqué que cette mesure intervient après examen de la situation de la CNMA Banque, a rapporté El Watan.

Le communiqué note qu’«à la lumière des informations portées à la connaissance et au vu des pièces contenues dans le dossier, il ressort que les conditions normales de gestion de la CNMA Banque ne sont plus assurées». D’où la désignation d’un administrateur provisoire qui pourrait être la première étape d’un processus de liquidation de la banque.

Des représentants du syndicat de cette filiale, qui compte un millier d’employés, ont indiqué récemment à El Watan que «le prétexte de l’accumulation de créances à 17 milliards de dinars est fallacieux». «Il s’agit des crédits accordés par la CNMA du temps où elle avait une simple dérogation de la Banque d’Algérie. On a créé une banque déficitaire. C’était un mort-né », avaient-ils précisé. Le montant des impayés en question représente, selon eux, les crédits accordés entre 2000 et fin 2005 à 46 000 clients au titre du Crédit agricole mutuel (CAM). La CNMA Banque n’a fait qu’hériter de ce boulet, soutiennent-ils. La CNMA Banque avait été créée en 2005. Elle avait toutefois lancé ses activités en 2006.

La CNMA qui était initialement une caisse mutualiste avait bénéficié, en 1995, d’une dérogation pour exercer des activités bancaires. La décision de mettre fin aux activités bancaires de la CNMA a été prise lors d’un conseil interministériel, tenu le 16 août 2008 et présidé par le chef du gouvernement. L’une des raisons qui ont motivé la décision du gouvernement est liée aux créances accumulées par la CNMA Banque et qui s’élève à 17 milliards de dinars de créances difficilement recouvrables et se retrouve avec un actif net négatif de 15 milliards de dinars, mentionne-t-on.

Lettre non datée trouvée après la mort de Ali Mécili

mecili3.jpgLorsqu’on ouvrira cette lettre, se sera accomplie une destinée qui, depuis ma plus tendre enfance, n’aura jamais cessé de hanter mon esprit.

J’aurais pu mourir hier sous les balles des soldats de la colonisation, je meurs aujourd’hui sous des balles algériennes dans un pays que l’ironie de l’Histoire a voulu que je connaisse après l’avoir combattu les armes à la main.

Je meurs sous des balles algériennes pour avoir aimé l’Algérie.

Je meurs, parce qu’issu du plus vieux peuple du Maghreb, j’avais caressé le rêve de voir ériger ses antiques traditions démocratiques au rang d’institutions.

Je meurs seul, dans un pays d’indifférence et de racisme.

Je meurs pour avoir naïvement cru qu’il n’y avait qu’un seul socialisme: celui, qui, mettant fin à l’exploitation de l’Homme par l’Homme, met fin à l’exploitation des ventres creux.

Je meurs pour avoir naïvement cru qu’il n’y avait qu’une seule démocratie: celle qui, en assurant le respect des libertés fondamentales, redonne à l’Homme sa dignité et les moyens les plus appropriés pour épanouir sa personnalité.

Je meurs pour ne pas avoir accepté la compromission et le déshonneur dans lesquels se complaisent les plus grand nombre d’élites du Tiers Monde.

Je meurs pour ne pas avoir accepté le silence devant les cris des suppléciés qui hantent les cris des villas mauresques, naguère hauts lieux de pacification.

Je meurs pour avoir vu mourir l’Algérie au lendemain même de sa naissance et pour avoir vu baillonner l’un des peuples de la Terre qui a payé le plus lourd tribut pour affirmer son droit à l’existence.   

GPRA, 50 ans après: Lorsque la souveraineté n’est pas du goût du Prince !!!

ferhatabbasptdugpra.jpg    A l’heure où nous commémorons le cinquantenaire de la proclamation du GPRA, nous aurions sans doute aimé que ce premier pas vers la restauration de l’Etat algérien soit aussi, l’occasion d’une célébration en fanfare de la «souveraineté populaire» arrivant à l’âge mûr !! Et peut-être l’occasion historique que la jeune et nouvelle génération native de cet Etat, puisse reprendre en toute humilité mais avec fierté le flambeau d’un incommensurable sacrifice collectif de plusieurs générations au service de la nation…
    En effet, cette date sensiblement historique avec toutes ses implications symboliques, marque un «un grand tournant » (si ce n’est le plus grand) dans la conscience politique et l’éveil civilisationnel de tout un peuple… Car, il s’agit pour nous (génération post-indépendance), l’incarnation même du génie de toute une lignée d’hommes et de femmes, initiatrice des grands principes de novembre 1954 et qui présageaient à l’horizon une «souveraineté» sans faille…!
    Aujourd’hui, nous sommes à un moment crucial de l’histoire de notre pays: il est urgent que l’on s’interroge non seulement sur ce passé glorieux mais aussi qu’en est-il du devenir de notre jeune nation ? Où en sommes nous avec l’exercice des libertés promises ? Le rapport de nos gouvernants aux gouvernés, la légitimité des premiers face au choix souverain des seconds ?? Pourquoi tant de mal à se mettre debout sans qu’une partie du corps ne crie sa propre douleur, ses blessures, ses plaies ? Pourquoi tant d’âmes n’arrivent plus à contenir leurs pulsions en se jetant dans des embarcations de fortunes pour «fuir» et encore «fuir» !? Peut-être pour une probable «vie», où purger son désarroi et son mal-être mais aussi avec la certitude que la chance de survivre est égale à quasi-zéro !
    Pourtant, cette même génération aurait dû et/ou, pu être, celle par laquelle devrait se préfigurer l’avenir d’une Algérie meurtrie au présent ! En tous cas, inutile de dérouler des kilomètres de discours, d’analyses, ou de chroniques spécialisées pour nous rendre compte de l’extrême gravité du «syndrome» qui mine les ressorts mêmes de notre société à tous les niveaux… De l’étouffement politique à la foudre de la «mélancolie du lien social» (comme l’illustrent les plus récentes émeutes à Berriane et dans d’autres coins du pays), on peut dire que rien et plus rien ne peut contenir les effets de désillusions successives, d’un peuple en désaffection pathologique avec ses gouvernants…
Bien sûr, ce qui nous importe ici est, moins la description du régime politique – ‘‘cher’’ à ses gouvernants – dans sa forme juridique (Démocratique, autocratique…etc.), que son fonctionnement pratique.    Aujourd’hui, le fossé ne cesse de s’élargir entre le droit et le fait, entre la lettre et l’esprit, entre les textes et l’application. Bref, Mesurer ce fossé ou tenter juste de se le représenter dans ses moindres détails, donnera à chacun de nous et de façon certaine ses ‘‘dernières vertiges’’ avant l’ultime ‘‘souffle’’…!!
    Evidemment, qu’il n’est pas difficile pour nous d’admettre que, de par le monde il existe, en effet, des constitutions absolument factices et indénombrables. Elles définissent un régime sans rapport réel avec celui qui règne effectivement dans la nation, le premier servant de paravent au second. Le souci de la vérité conduit à tenir compte de celui-ci plutôt que de celui-là.
    Ainsi, notre souci n’est pas de faire des similitudes entre les diverses catégories de régimes politiques. Mais de prêter attention à cette «différence» et qui nous semble la plus fondamentale qui les sépare: ils reposent tous sur le fait que les gouvernants y sont ou non l’émanation d’élections générales et sincèrement «honnêtes» (pour ne pas paraphraser l’expression d’un ancien chef de gouvernement) !
Hélas, ce procédé (élections libres), s’écroule face à un régime qui a ‘‘ingénieusement’’ fait échapper le choix des gouvernants à toute action des gouvernés: depuis l’avènement de l’indépendance, nos dirigeants ont toujours ‘‘su’’ se recruter en quelque sorte «d’eux-mêmes», d’où le terme (et cette fois-ci on ne peut éviter de le désigner), «autocratie» !!
    Sauf que, là, le problème de «légitimité» et «souveraineté», encore une fois, refait surface ! Car, comment justifier, en effet, que ces hommes (au pouvoir) commandent à leurs semblables sans que ceux-ci soient intervenus dans leur investiture ? La réponse est certainement du côté de l’irrationnel et des forces magiques auxquelles tenait tant la conscience historique de l’homme primitif !
    Par ailleurs, cette «dérive» et ce «déficit» de légitimité a été incessamment confirmée à travers les années : l’explosion d’octobre 1988 et sa sanglante répression en est l’illustre exemple ! Pire, les querelles internes au régime, à l’issu de ces douloureux événements n’ont fait qu’accentuer le malaise. Ceci avait comme conséquence : ‘‘garantir’’ ou tout de même ‘‘assurer’’ au régime et ses dirigeants la «mise en veilleuse» – et pour quelques longues années de plus – de ladite « souveraineté », perçue comme une « grossesse non-désirée », en quelque sorte, aux yeux du régime ! Avec bien évidemment, toutes les incidences pathologiques pour la jeune Mère-Algérie !
    Pourtant, on aurait aimé croire que l’idéal de Machiavel (Nicholas, 1469-1527), a pu succomber au fil des siècles, lorsqu’il a rompu avec la nécessité de parenté entre « politique » et « éthique » ! En fait, il en est rien… Pourquoi rompre avec le ‘‘Prince’’ ? Pourquoi les dirigeants doivent-ils, lui tourner le dos près de 5 siècles plus tard ? Au contraire, puisque sa seule logique (du Prince), n’est-elle pas celle « des moyens, la pure technique de l’acquisition et de la conservation du pouvoir » ? Surtout, « qu’il n’est plus nécessaire à ce Prince d’avoir toutes les bonnes qualités de bonté, de clémence, de piété, de loyauté et de justice ». Néanmoins « rester assez prudent pour en déployer de contraires, lorsque cela est expédient » ! Sans oublier, naturellement, que l’intérêt de sa conservation au pouvoir, l’oblige à « violer les lois de l’humanité, de la charité et de la religion »*.
    En vérité, c’est au citoyen d’Algérie à qu’il incombe une telle responsabilité historique. De s’interroger sur les outils intellectuels, de faire un appel charnel à ses forces psychologiques les plus perspicaces, de puiser au fin fond de son patrimoine historique et culturel, faire appel au « capital-expérience » en matière de lutte politique de la nation, à l’imagination de toutes ces femmes et hommes de bonne volonté…etc., pour espérer enfin de mettre en œuvre un nouveau projet politique et fonder des institutions digne de l’Algérie issu du GPRA, en intégrant tous les paramètres évolutifs intergénérationnels de notre siècle. Honorer, ainsi, toutes les valeurs de ces gens qui ont sans cesse lutté contre vents et marais à travers les temps. Pour qu’aujourd’hui nous tous, jouissions de ces « acquis» conquis, par le sang, la sueur, et la plume…Vivre dignement au sein d’une nation prospère…
    En somme, tout le monde s’accorde sur le fait que la première des thérapies, du moins la plus essentielle, sans laquelle nous risquons de traîner cette léthargie peut-être encore (que Dieu nous en préserve) pour quelques décennies de plus, c’est évidemment : recouvrer la souveraineté du peuple et tout ce qu’elle implique comme exercice des libertés et droits sous toutes leurs formes… Afin que chaque individu accomplisse naturellement, ses devoirs en toute quiétude et participer aux tâches communes et collectives pour une meilleure édification de l’Etat proclamé il y a déjà 50 ans !!
Par Akhoukoum Samy.
* Machiavel, le Prince (1513), traduction d’Y. Lévy. Ed. Garnier-Flammarion, p.62.

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