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Archive pour septembre, 2008

« De notre correspondant à Paris: Mohamed Sifaoui »

sifaoui.jpgMohamed Sifaoui vient de signer son premier article dans le quotidien Le Courrier d’Algérie de son ami et ancien collègue Ahmed Toumiat. L’article est intitulé « AL QAÏDA REND PUBLIC SON BILAN. LES INTÉRÊTS AMÉRICAINS, «CIBLES PRIORITAIRES». 


Hocine Aït-Ahmed: « Le GPRA était la concrétisation de la victoire sur le colonialisme et sur nos propres limites »

haa1.jpgDans une contribution par vidéo, le président du FFS, Hocine Aït Ahmed, a souligné que “nous avons le devoir de rappeler les valeurs et les principes du GPRA pour que nul n’oublie”. “Le GPRA avait l’ambition d’appliquer la convention de Genève, qu’en est-il aujourd’hui ?” s’est-il interrogé. “C’était la concrétisation de la victoire sur le colonialisme et sur nos propres limites”, a-t-il ajouté. Pour le leader du FFS, “beaucoup de chemin reste à faire pour faire en sorte que l’État soit l’incarnation de la volonté populaire. Aujourd’hui, l’État algérien est confisqué par une caste prédatrice ne répondant plus aux aspirations des Algériens”. “L’État moderne est au service du peuple. Il garantit la liberté”, a-t-il ajouté.

 

Si M. Ait Ahmed considère qu’un anniversaire est une occasion de «rencontres», il pense que cet évènement doit servir de «leçon» pour faire le bilan des années de l’indépendance. Il accuse, à l’occasion, les pouvoirs successifs d’avoir «confisqué» les acquis de la révolution. Aït Ahmed s’est longuement interrogé sur le sort des principes fondateurs de la République, qu’il énumère un à un. «Une secte s’est emparée de l’Etat», a encore ajouté le vieux leader qui ajoute que «l’Etat algérien actuel n’est évidemment pas comparable à l’Etat colonial». Hocine Aït Ahmed s’est aussi interrogé sur les jeunes candidats à l’immigration et l’impression que donnent ces jeunes de perdre la foi en leur pays. Un fait qu’il impute au pouvoir.

 

Le leader du FFS rappelle le rapport qu’il a lui-même remis en avril 1957 au Comité de coordination et d’exécution (CCE) et dans lequel il a insisté sur la nécessité de créer ce gouvernement.
De toute façon, cette conférence a réussi, en plus de l’évocation d’un événement aussi important que la création du GPRA, à faire rencontrer deux générations. Un motif de satisfaction surtout que Aït Ahmed s’est servi d’un vieux dicton berbère pour clôturer son intervention : «Nuit, quoique tu sois longue, la lumière finira par jaillir ».

Sources: (Liberté, El Watan,La Tribune)

 

NB: Nous allons publier l’intégralité de l’intervention de M. Aït-Ahmed dans les prochains jours.

Abdelhamid Mehri appelle à la réhabilitation du GPRA

mehri1.jpgL’ancien ministre des Affaires Nord-africaines du GPRA, M. Abdelhamid Mehri, a fait une rétrospective de la création du GPRA dans un climat marqué par de « graves souffrances et de difficultés de toutes parts auxquelles faisait face la révolution ». Cependant, « en dépit des divergences apparues entre certains dirigeants de la révolution, il fallait resserrer les rangs et cela s’est traduit par la constitution du GPRA et la répartition des tâches entre les responsables ». « Mais avant la création du GPRA, il fallait restaurer l’Etat algérien, et la séparation entre les deux était clairement défini », a-t-il précisé.

M. Mehri a mis en avant l’action diplomatique menée pour convaincre les pays arabes d’abord et l’Union Soviétique ensuite à reconnaître l’existence du GPRA dont la ligne politique était guidée par « l’instauration d’un Etat démocratique et de droit ». Le GPRA, a-t-il ajouté, a eu à « représenter l’Etat algérien à travers l’action diplomatique menée en soutien à la révolution, mais également à travers les accords signés et les traités ratifiés ». Toutefois, M. Mehri a regretté le fait que le rôle du GPRA « soit minimisé après l’indépendance », en raison, a-t-il dit, de « la marginalisation dont ont fait l’objet certains dirigeants de ce Gouvernement provisoire, notamment après les divergences politiques apparues en 1962″. C’est la raison pour laquelle, il a appelé à la réhabilitation du GPRA « en tant qu’étape importante de notre histoire et de notre révolution », à travers « la proclamation de la date de sa création, le 19 septembre 1958, comme journée nationale de la République », estimant que cette date symbolise la « restauration de l’Etat algérien ».

Par ailleurs, à une question d’un journaliste sur les raisons qui n’ont pas permis à lui ou encore à Mouloud Hamrouche, du temps où ils étaient en poste, d’instituer la date du 19 septembre comme journée nationale de la République, M. Abdelhamid Mehri a déclaré: “Nous n’avons jamais été au pouvoir”. Mehri suggérait l’inexistence du pouvoir souverain dans son acception classique et que devait traduire l’Exécutif. Autrement dit, l’État en tant qu’incarnation de la volonté populaire reste à construire. Rappelant le contexte dans lequel était intervenue la création du gouvernement provisoire, notamment après l’élimination de Abane Ramdane et les frictions qui avaient apparu entre les dirigeants de la Révolution,

M. Mehri a reconnu les difficultés pour mettre sur pied le gouvernement. “Les choses n’étaient pas aisées pour partir de la réunion du 22 jusqu’au GPRA.” Cela dit, dans l’esprit de ses initiateurs, a-t-il ajouté, “il fallait séparer l’État en tant qu’entité de la nation et le pouvoir exécutif”.
En guise d’arguments, il a rappelé que le GPRA a pu représenter l’Etat dans ses batailles diplomatiques et que les services que dirigeait Boussouf se soumettaient au pouvoir politique. De fil en aiguille, Mehri soutient que le deuxième point de la déclaration de Novembre, à savoir la construction d’un État démocratique et social, n’est pas encore réalisé dans le pays.

 

(Sources APS et Liberté)

Daho Djerbal: « La création du GPRA, une expression de la volonté du peuple algérien »

djerba.jpgLa création du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) était une expression de la volonté du peuple algérien et de son combat libérateur contre le colonisateur français pour recouvrer sa souveraineté et son indépendance, a indiqué vendredi soir l’historien Daho Djerbal.
«La constitution du GPRA était un pas en avant dans le processus révolutionnaire pour l’indépendance de l’Algérie. C’était la volonté des combattants de l’Armée de libération nationale (ALN), mais c’était aussi l’expression de tout le peuple algérien », a affirmé M. Djerbal dans une conférence-débat organisée par le Front des Forces Socialistes (FFS) à l’occasion du 50ème anniversaire de la création du GPRA.

Pour cet historien, la création du GPRA « a contribué à fortifier chez le peuple l’idée de l’indépendance, tant le Gouvernement provisoire jouissait d’une légitimité aux plans national et international ». Evoquant le contexte historique dans lequel est intervenue la création du GPRA, M. Djerbal a soutenu que l’Algérie « était quasiment le seul pays au monde à avoir mené une guerre de longue durée pour chasser le colonisateur » qui a, a-t-il dit, « détruit la structure socio-économique du pays ». « Le combat du GPRA était de percevoir le but stratégique de la colonisation française en Algérie et pour cela, il fallait mener la guerre pour assurer le passage de notre pays à l’indépendance tout en oeuvrant à la construction de tous les éléments de l’Etat algérien », a-t-il expliqué.

Le conférencier a mis l’accent sur le rôle joué par le GPRA dans une période « extrêmement difficile et cruciale » de la révolution, en raison de « l’acharnement du colonisateur français sur la population et la politique de destruction qu’il a menée de 1957 à 1959″. Le contexte international a été particulièrement crucial, a-t-il précisé, « après l’accès à l’indépendance de la Tunisie et du Maroc, ce qui a amené la France colonisatrice à déployer toute sa force en Algérie ».
Pour l’orateur, « contrairement à la version française qui voulait faire croire que le colonisateur a été vaincu militairement seulement, l’Algérie a gagné la guerre aux plans militaire et politique ». (APS)

Ils sont là …

generaux.jpgIls nous rassurent, ils nous disent la vérité, ils savent ce qui est bon pour nous, ils savent nous faire bercer avec leur berceuse douce et tendre, ils nous conseillent d’aller dormir, manger, marcher, boire de l’alcool, fumer du cannabis et se taire.

 

Il ne faut rien dire, il ne faut rien ressentir et surtout, il ne faut rien désirer pour notre pays. Ils sont là, ils le protégeront de l’ennemi intérieur et de l’ennemi extérieur. Ils sont là, ils seront là éternellement, pour vous servir et servir votre pays ceux qui étaient cachés, quand il fallait se battre pour l’indépendance de l’Algérie.

 

Ils sont là, gras, riches, armés jusqu’au dent (ils dépensent 7 milliards de dollars pour renforcer l’armée qui les protège et qui vous écrase dés que vous ouvrez votre bouche).

 

Ils sont là, ils ne lâchent rien, ils vivent heureux, le ventre plein, ils honorent régulièrement les égouts et les rats des déchets de mets exquis que leur prépare Fatma ; Fatma qui croit que França est toujours là, sauf qu’elle est bronzée, elle est devenue brune, elle qui était blanche même sous itij yehman attas attas agma.

 

Ils sont là, visibles ou invisibles, connus ou inconnus, réels ou virtuels, ils sont là pour nous empêcher de vivre libre, de penser, de se reconnaître comme frère de sang, de culture, de destin et de d’histoire millénaire.

 

Ils sont là, si tu n’es pas content mon frère, ma sœur, mon père, va ailleurs, dégage, quitte ton pays par la mer, les airs, le désert, ou accroche-toi à une corde sur la branche d’un olivier centenaire qu’avait planté ton arrière grand-père ou pénètre dans les profondeurs de la folie, là où tu te sentiras immortel, invincible ou un coupable qui mérite son triste sort.

 

Ils sont là, le seigneur leur avait offert les clefs du pouvoir (pour les remercier des sacrifices et des souffrances qu’ils avaient endurés durant sept ans chez nos voisins pendant la guerre ) et il donner l’autorisation de détruire chaque Algérien qui osera même verbalement, pacifiquement et sincèrement s’opposer à la disparition et l’extinction de toutes les valeurs morales et humaines de notre société, à la falsification globale et définitive de notre histoire, la fitna permanente et perpétuelle dans toutes les couches de la société, à inoculation progressive et forcée de la corruption dans les esprits même des croyants sincères (ceux qui ont vraiment peur du châtiment du jour dernier), la propagation et la promotion dans surtout les couches défavorisées de la prostitution, de la drogue, de l’alcool et du crimes (de toute nature), au renforcement et à l’extension du régionalisme bête et absurde, de la haine et de la rancune dans les coeurs même des humbles (ils te pousseront jusqu’à ce que tu puisses avoir de la haine envers ton père, ta mère, ta soeur, ton frère et ensuite toi-même) et toute possibilité de réfléchir par soi-même etc… Ils sont là, ils ne s’aiment pas, ils ne s’entendent pas, ils sont différents, ils se méfient les uns des autres, ils se surveillent plus qu’ils te surveillent mais ils sont d’accord sur ta tête (la gouverner, la commander, l’étouffer, la torturer, l’exploser, l’exiler, l’emprisonner, la contrôler…).

 

Ils sont là, personne ne te sauvera de leurs griffes venimeuses, personne n’entendra tes plaintes mon frère, c’est comme ça, personne ne t’aidera pour te permettre de recouvrir ton indépendance, ta liberté et la dignité (pour laquelle des millions durant la guerre et des centaines et des centaines de milliers depuis l’indépendance sont morts).

 

Ils sont là, ils n’ont peur ni du T.P.I, ni des les Ligues de droits de l’hommes (nationales ou internationales), ni de l’O.N.U, ni de l’O.U.A et ni même de DIEU (ils savent que Dieu voit tout, Sait tout, Entend tout, ils savent qu’Il y les tourments de la mort et de la tombe, ils savent qu’il y a le jour du dernier jugement, ils savent qu’il y a l’enfer: mettez votre doigt sous la flamme d’un briquet ou d’une allumette, vous verrez combien de temps vous pourriez résister, ils savent tous ça, mais ils continuent à massacrer toute une nation).

 

 

 

Ils sont là, ils savent ce qui est le bien et ce qui est le mal, mais ils sont attirés par le mal comme Kays était attiré par Leila. Le mal c’est leur drogue. C’est la souffrance du peuple qui leur procure la jouissance la plus puissante. Ils nous aiment malheureux, tristes, blessés, miséreux, pauvres, impuissants, au bord de l’enfer, divisés, haineux les uns envers les autres, malades, fous, drogués, divorcés… Ils aiment nous voir en guerre, s’entre-tuer entre frères, sans fierté et sans dignité, souillés, esclaves, soumis à leurs lois, à leurs convictions, à leurs forces …Ils n’aiment pas seulement notre union et la possibilité d’un combat de toute le peuple d’une façon pacifique, sans aucune forme de violence, dans la patience et jusqu’à la victoire pas d’un groupe de personnes mais d’une varie nation démocratique et populaire. Par Ammi Said

Liberté de culte en Algérie:Rapport critique de Washington

glise.jpgDans un rapport annuel sur l’état des libertés religieuses publié hier, vendredi, le département d’Etat américain a épinglé de nombreux pays, dont l’Algérie qui est pourtant, selon les rédacteurs du rapport, «traditionnellement respectueuse des libertés religieuses». «La politique du gouvernement, aussi bien de jure que de facto, a provoqué un déclin du statut des libertés religieuses pendant la période étudiée», souligne le rapport qui cite notamment la loi adoptée en février dernier fixant les conditions d’exercice en Algérie des cultes autres que musulman. 

Contribution pour le 50ème anniversaire de la création du GPRA

ferhatabbasptdugpra.jpgOmar Benderra, Algeria-Watch, 18 septembre 2008

 

Cinquante ans après sa création le 19 septembre 1958, l’actualité du Gouvernement provisoire de la République algérienne demeure dans le temps politique suspendu de la nation. Le GPRA reste pour de nombreux Algériens le seul gouvernement indiscutablement légitime qu’ait connu l’Algérie moderne. Le coup de force de 1962 contre l’expression gouvernementale de la révolution intenté par ceux-là mêmes qui devaient en assurer la protection marque encore douloureusement la réalité du pays. Le premier putsch mis en œuvre par ceux à qui le peuple et la révolution avaient confiés leurs armes fonde le régime qui entraine l’Algérie dans une dérive sans issue. De fait, le système politique autoritaire de nature militaro-policière mis en place sous la menace des baïonnettes a perduré d’abord par la répression des libertés et en reprenant à son compte une histoire tronquée de la résistance du peuple algérien, ensuite, en particulier depuis juin 1991, par la brutalité nue et la force pure.

De crise en crise, du carnage des innocents au plus fort de la guerre contre les civils à la période présente de fausse opulence, de gabegie et de terrorisme « résiduel », la situation générale s’aggrave dangereusement et menace très gravement l’intégrité du pays et la souveraineté nationale. Le blocage politique voulu par ceux qui dirigent effectivement l’Algérie et l’annihilation de toutes les forces politiques susceptibles d’encadrer et de canaliser les revendications populaires met en jeu l’avenir national. La gestion de la société par la violence et la guerre psychologique, en entretenant des divisions factices et en nourrissant les fausses contradictions en vue d’émietter et de fragmenter les luttes sociales et politiques, a abouti aujourd’hui à la quasi-disparition de toute forme d’organisation autonome, comme elle a débouché sur le délitement de l’État et la disparition de toute régulation sociale. Tous en conviennent : nulle force organisée n’émerge publiquement pour se dresser contre la violence généralisée et radicalement destructrice que tout un chacun voit monter. Il ne s’agit pas d’élaborer des scenarii pour une catastrophe annoncée mais bien de tenter de la circonscrire à défaut de l’éviter.

Les objectifs premiers de l’appel du premier novembre 1954 ne sont toujours pas traduits dans la réalité. L’Appel du 1er novembre, qui demeure jusqu’à nouvel ordre constitutionnel, issu de la volonté de la volonté du peuple, l’unique texte incontestable sur laquelle est fondée la République algérienne, stipule en effet que le but de l’indépendance nationale est :

« 1) La restauration de l’État algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.

2) Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions. »

À l’évidence, le pays, ayant recouvré son indépendance formelle, n’a pas encore assuré la mise en œuvre du contenu primordial de l’indépendance nationale tel qu’énoncé en Novembre 1954.

L’abandon des principes de l’Appel de Novembre 1954 par une organisation sans visage nullement embarrassée par un sens minimal de l’intérêt général a entraîné le pays dans la descente aux enfers de la déshérence et du désespoir. Dans le système actuel il n’est d’avenir pour la jeunesse algérienne que dans la fuite suicidaire vers un étranger hostile, dans la subversion ou dans les marges de la délinquance et de la criminalité. Les conditions sociales, entre précarité et dénuement, de la vaste majorité du peuple algérien sont absolument inacceptables, particulièrement au regard du potentiel du pays, de son histoire, et de l’objet permanent de ses luttes. La misère de millions d’Algériens est d’autant plus choquante qu’une minorité de privilégiés et de parvenus exhibent sans vergogne une richesse née des prébendes et des passe-droits. L’affairisme de bas étage et l’argent sale triomphent dans l’impudence et l’arrogance. Le bilan de la gouvernance est sans appel : cinquante ans après la création du GPRA, les libertés sont toujours piétinées, l’expression bâillonnée, l’action politique interdite, et seules les apparences de l’arbitraire ont changé.

Face à la corruption, à l’incurie et à l’incompétence érigées en mode d’exercice du pouvoir, il ne reste plus pour les citoyens niés dans leurs droits et empêchés de s’organiser, que le recours désespéré à l’émeute et au saccage. Le phénomène émeutier est ainsi entré dans le quotidien d’un pays en état de non-gouvernance. La violence étatique qui tient lieu d’autorité réelle, dissimulée derrière le paravent d’institutions vidées de leur sens, est repliée sur elle-même, réfractaire à tout changement, et s’éloigne chaque jour davantage de la société. D’émeutes spontanées en révoltes localisées, l’Algérie semble se préparer à une rupture brutale et généralisée de l’ordre social actuel.

Une pareille éventualité ne relève pas de la pure prospective mais découle de l’analyse dépassionnée et de l’observation froide de la réalité. Si elle venait à survenir, une telle rupture pourrait bien emporter non seulement le régime, mais bien le pays tout entier dans une tourmente à l’issue totalement incertaine et aux implications imprévisibles. L’implosion du système de pouvoir et l’absence de tout encadrement alternatif des populations risque, comme dans d’autres pays, de l’Afghanistan à la Somalie en passant par l’Irak, de libérer des forces centrifuges et des fanatismes nourris et encouragés depuis de nombreuses années par les appareils d’intoxication du régime. Dans une telle hypothèse et compte tenu de sa position géostratégique et du rôle de fournisseur énergétique du pays, rien n’interdit d’envisager que des interventions étrangères directes puissent avoir lieu sous des formes et des prétextes les plus divers.

À ce stade, la seule défense effective contre de telles dérives réside bien dans la maturité politique de l’immense majorité du peuple. Il ne s’agit point d’alarmisme mais d’une analyse hélas commune et exprimée par de nombreux citoyens et citoyennes sincères et lucides.

Il appartient donc à tous les militants de la cause nationale, au-delà de leurs divergences, de parvenir à dépasser le diagnostic et de s’organiser de toutes les façons possibles pour faire face à un danger réel susceptible de survenir sans préavis.

Dans un paysage politique dévasté, il n’y a pas d’homme providentiel, ni de leader charismatique ni d’idéologie unique et encore moins d’appareil politique exclusif en mesure d’encadrer les révoltes qui viennent. Les hommes politiques nouveaux, dans leur diversité, apparaîtront et les organisations s’imposeront, dans leur pluralité, au fil des circonstances.

Entre-temps, il incombe à tous de résister au sentiment d’impuissance et à la fatalité de l’échec dont veulent nous accabler ceux, qui au nom d’une lecture insuffisante de l’Histoire, voudraient faire accroire que le peuple n’aurait que ce qu’il mérite et qu’il y aurait un atavisme de la soumission et de la résignation propre aux Algériens. C’est bien mal connaître le passé d’un peuple qui, malgré les phases d’écrasement violent, a toujours su trouver en lui-même les ressources et les capacités de résistance à l’oppression.

La vigilance est plus que jamais nécessaire dans la perspective, hélas trop prévisible, d’événements graves et dangereux. Il ne s’agit nullement de la défense d’une ligne politique ou de la promotion de trajectoires individuelles. Au contraire, ce qui est en cause est l’objectif commun de tous les citoyens, le ciment de la volonté de vivre ensemble en droite ligne de l’Appel du 1er Novembre 1954. L’unité nationale, le retour au droit et le rejet définitif de la violence en tant que moyen d’administration du pays constituent le socle institutionnel des libertés démocratiques. Comme le proclamait le GPRA dans sa déclaration inaugurale, le peuple algérien est un peuple pacifique. Mais qui ne s’est jamais résigné à l’injustice, l’Histoire en témoigne.

La seule possibilité qu’offrent les conditions actuelles est celle de l’organisation de tous sous toutes les formes démocratiques et non-violentes susceptibles d’être mises en œuvre. C’est par l’analyse sereine et l’organisation que pourra être refermée, avec le moins de dommages possibles, l’absurde parenthèse ouverte au cours de l’été 1962 par des aventuriers sans scrupule et avides de pouvoir. Il sera temps alors d’achever enfin la mission du GPRA, de créer les conditions d’une consultation libre et démocratique du peuple pour définir les institutions de l’indépendance réelle.

Omar Benderra

Exclusif: La vérité, rien que la vérité sur Farida BESSA !

Llibertedexpression.jpga Sétifienne se rend en Belgique en 1994/95, prétextant fuir la prison à vie du régime d’Alger et la menace de mort des GIA, ce fut du moins les deux arguments avancés au Commissariat Général des Réfugiés et Apatrides à Bruxelles par l’ancienne journaliste de la télévision étatique algérienne Farida BESSA pour étoffer son dossier de demande de refuge dans le Royaume. La situation en Algérie aidant, sa demande a été jugée recevable. Elle obtient le statut de réfugiée et apatride, et comme le prévoit la convention de Genève, l’ancienne journaliste reçoit le fameux titre de séjour qui va lui permettre de séjourner régulièrement en Belgique, de bénéficier d’une indemnité mensuelle de +/- 800 euros. La réfugiée pouvait voyager librement partout dans le monde, excepté dans son pays d’origine où sa vie serait en danger tout comme lui est déconseillé de s’approcher ou de s’afficher à l’ambassade et au consulat d’Algérie en Belgique.

Un petit nombre d’autres journalistes algériens, arrivés dans la même période, acquièrent sans difficulté le même statut. 

En 1998, Farida BESSA, entame une procédure de demande de naturalisation, aussitôt la nationalité belge en poche, la journaliste au chômage ne perd pas de temps, elle saute dans le premier avion et la voilà se haler la peau au bord des belles plages du littoral algérois. Exit les pseudos menaces qui l’empêchaient de se rendre dans sa mère patrie ! A son retour de vacances, elle se pointe au siège l’ambassade d’Algérie en Belgique pour se proposer au poste d’attachée de presse, précisant aux responsables de l’époque qu’elle est naturalisée belge et vit depuis toujours dans ce petit Royaume. Malheureusement son passé récent de réfugiée politique la rattrape, de plus, les Algériens ne recrutent jamais des locaux pour ce poste. Tentative avortée mais ce n’était que partie remise puisque en 2002, évincée d’un ancien boulot au Ministère belge des affaires étrangères, obtenu grâce à la décision hâtive des responsables du parti politique de la droite francophone belge, le PRL de Louis Michel, consistant à faire drainer des voix maghrébines par des candidats de la même origine, – IL FAUT RAPPELER ICI QUE BESSA S’ETAIT REELLEMENT PRESENTEE AUX ELECTIONS MAIS N’A JAMAIS ETE ELUE CONTRAIREMENT A CE QU’ELLE AVANCE EN ALGERIE .

Farida BESSA réitère sa démarche auprès de l’ambassade d’Algérie, mais cette fois s’en était trop, l’attaché de presse en poste depuis plusieurs années, a senti sa place sérieusement menacée et à juste titre, car ayant échos du personnage prêt à tout pour arriver à ses fins…La tentative de Bessa avorte de nouveau. Elle tente alors une autre manœuvre, elle va s’approcher de très près du directeur du département «Algérie» au Ministère du commerce extérieur bruxellois. Le prépensionné, en retraite aujourd’hui, n’a pas résisté à la belle de Sétif, et à la surprise générale, celle qui n’avait pour bagage qu’un semblant de diplôme en journalisme de langue arabe décroché difficilement de l’institut de journalisme d’Alger dans les années quatre-vingts. Celle qui connaissait du commerce extérieur belge à peine l’appellation, celle qui ne savait souffler mot en néerlandais et qui baragouinait un français algérien appris dans le tas, il faut cependant lui reconnaître une qualité, celle de maîtriser à la perfection the body language. Faut-il encore rappeler que la veille encore, elle fuyait Alger pour préserver sa vie et sa liberté de mouvement… elle est désignée au poste d’attachée commerciale et économique à l’ambassade de Belgique à Alger… si, si…, c’est une histoire belge ! IL FAUT SOULIGNER ICI QU’ELLE N’A JAMAIS OBTENU LE STATUT DE DIPLOMATE, un autre mensonge pour montrer qu’elle est importante.  

Arrivée à Alger, elle a une envie irrésistible de rendre visite à ses anciens collègues de l’ENTV.

L’arrogance dans une main et la suffisance dans l’autre, elle leur lance : « …il vous faut travailler deux ans à l’ENTV pour gagner ce que je gagne en un mois à l’ambassade de Belgique!… En plus je suis belge… elle exhibe sa green card … j’ai trouvé beaucoup de villas ordinaires à Hydra et à El Biar (quartiers huppés de la capitale algérienne) mais je préfère vivre dans une villa avec piscine… elle enchaîne son monologue…..mon salaire est de loin supérieur à celui des ministres algériens, il faut donc chercher plus haut pour me faire mon cercle d’amis… »

Villa avec piscine, assistante recrutée localement et qui fera fonction par la force des choses car la belle de Sétif vise toujours plus haut, plus fort et plus loin, il faut de l’endurance aussi pour s’approcher du fameux frère de Boutef, pour en faire son meilleur ami, l’hameçon a finalement libéré son appas.  

Certaine d’avoir assuré ses arrières, la belle de Cadiz euh…de Sétif compte désormais dans son cercle d’amis, des diplomates des pays du golfe en poste à Alger, des agents du DRS, des hommes d’affaires algériens très argentés etc… ils sont les bienvenus tous les jeudis soir dans sa villa avec piscine au style mauresque payée par les contribuables belges ! Au menu, moyennant finances, du bon pain, du bon vin et de (…), il y’en avait pour tous les goûts. (…) Si la ‘’faim’’ justifie les moyens, Madame Farida connue pour sa boulimie de l’argent, entendez en euros ou en dollars, ne savait pas se rassasier, mais les bonnes choses ont toujours une fin…En effet, la nouvelle est tombée comme un coup de massue. Le communiqué est on ne peut plus clair….Le ministère du commerce extérieur de la région de Bruxelles capitale a mis fin, en décembre 2005, aux fonctions de Farida BESSA, ancienne journaliste à la télévision étatique algérienne, réfugiée politique en Belgique en 1995. Elle occupait le poste d’attachée commerciale et économique à l’ambassade de Belgique à Alger depuis 2003. Farida BESSA aurait été prise la main dans le sac, visas vendus à coup de dizaine de milliers d’euros, faux usage de faux, faux diplômes…  (…) Elle aurait tenu aussi des propos mensongers de grande gravité. L’individu jugé paranoïaque et dangereux, elle laissait croire aux autorités belges qu’elle aurait des liens de famille avec le chef de l’Etat Algérien, elle serait sa cousine et pourrait donc fournir à la Sûreté belge des secrets d’Etat. Et selon des sources concordantes, elle aurait tenu les mêmes propos aux autorités algériennes, agent double quoi ! La Belgique devrait lui retirer la nationalité belge qu’elle avait acquise comme le permet la loi belge aux réfugiés politiques à l’issue de deux ans de résidence seulement sur le territoire du Royaume. Madame Claude euh… Madame Farida, green card oblige, étaient sur le point de demander le refuge politique aux autorités algériennes ! En attendant, elle faisait courir le bruit d’avoir démissionné de son propre chef pour rejoindre le Ministère de la communication… Grâce à Said, elle eu le poste de directeur de la presse. Après avoir occupé le poste de directeur de communication à la présidence, aujourd’hui, elle est toujours à la présidence de la République; comme responsable d’achat du matériel audiovisuel pour l’ENTV après une tentative avortée consistant à faire évincer H.H.C de la tête de l’ENTTV pour prendre sa place ? Car remarquez-le bien ; elle ne perdure jamais dans un poste, incompatibilité d’humeur, esprit conflictuel, incompétence, ambition, trop matrone, elle aime diriger !  

A 48 ans, Bessa est divorcée du réalisateur algérien Mr HADJADJ ( …) Elle a occupé le poste ‘’très convoité’’ au ministère de la communication comme l’a souligné Le soir d’Algérie dans sa rubrique PERISCOOP, ce journal avait consacré à la mythomane de Sétif une série de petits gentils articles pour informer ses lecteurs des activités de cette ancienne touriste (…) en Belgique devenue en Algérie une curieuse VIP. Le journal a depuis été prié de ne plus informer les lecteurs des aventures de mademoiselle Farida.

 

 

Investigations de Monsieur M.M

Dissolution de la CNMA: la clé de l’énigme

1 – Trouver les grands bénéficiaires du Crédit Agricole ou de la CNMA-banque et comment ils ont pu en profiter (relations , pistons) 2 – Trouver les grands bénéficiaires de la liquidation de la CNMA Banque. Ils ne sont pas nombreux …

Par T.M 

Ali Mecili à la conférence des cadres du MDA: “ON NE REUSSIRA PAS A NOUS DIVISER »

alimecili443117993.jpgALI MECILI A LA CONFERECE DES CADRES DU MDA: “ON NE REUSSIRA PAS A NOUS DIVISER.” Le 22 mars 1987, soit quinze jours avant son assassinat, Ali Mécili s’exprimait devant une assemblée de cadres du MDA. Nous publions ci-après l’intégralité de cette intervention, totalement improvisée qui apporte un éclairage édifiant sur les raisons probable du meurtre du dirigeant du FFS .

 

“Assalem Alikoum” Je ne peux que vous dire mon émotion d’être aujourd’hui parmi vous car je suis en famille. En famille parce que partout où je tourne la tête je retrouve des visages que j’ai connus ces derniers temps dans des circonstances difficiles. Je revois Mohamed, je revois Tahar, je revois mon ami Bardaoui qui est ici et je suis heureux de les voir là aujourd’hui libres et d’être parmi nous tous pour pouvoir vous saluer d’abord, et vous apporter le salut de tous les militants du Front des forces socialistes ensuite, et le salut de Hocine Ait-Ahmed qui regrette de ne pouvoir venir aujourd’hui parmi vous pour des raisons que vous comprenez aisément.

S’UNIR DANS LA DIVERSITE. Ce n’est pas un salut de pure forme, je crois que nous avons commencé depuis déjà longtemps un combat en commun. En dehors des gens que je connais ici du fait des péripéties que l’on a vécues à propos de leur tentative d’expulsion du territoire français; il y a aussi des gens avec lesquels j’ai combattu, que ce soit pendant la guerre de libération nationale ou après, il y a mon ami Hamou qui est là et avec qui, depuis 1962, nous avons également mené un combat dans l’opposition, pour la démocratie. Il y a donc de multiples liens.

Je voudrais saluer aussi notre frére Mamchaoui qui est ici et qui représente pour nous beaucoup, non pas en tant que symbole simplement d’un passé que nous avons tous en nous et sans lequel nous ne sommes rien, étant entendu que l’histoire de la nation algérienne, personne ne pourra la falsifier indéfiniment par des opérations de police, puisque l’on s’est aperçu que maintenant la seule écriture de l’histoire était une écriture officielle et pour reprendre un mot de Ait Ahmed: “On a considéré que la police et le parti avaient fait une véritable descente sur l’histoire puisque eux seuls étaient maintenant autorisés à dire l’histoire de notre pays.” Donc, la présence ici du représentant du PPA est pour moi plus qu’un symbole puisque nous nous tournons maintenant vers l’avenir et qu’il y a lieu d’associer pour cet avenir, toutes les forces politiques du pays, sans aucun exclusive. Lorsque nous disons cela c’est parce que nous croyons également à un principe qui doit guider totalement notre action.

Il n’est pas question pour nous de se fondre dans un seul parti ni de parler déjà de front uni. Nous disons que la pluralité d’aujourd’hui est la garantie de la pluralité de demain. C’est-à-dire que c’est aujourd’hui, dans le respect de l’indépendance et de l’autonomie de chaque pari politique, de chaque mouvement, c’est que nous créons les conditions de la démocratie de demain, c’est dans la mesure où nous pouvons prouver au monde, et avant tout au peuple algérien, que nous sommes capable de nous accepter avec nos mutuelles différences et que nous sommes capables de débattre librement de nos divergences, et Dieu sait qu’il doit y avoir des divergences y compris au sein même de nos propres mouvements. C’est dans cette mesure seulement que nous deviendrons crédibles pour dire aux gens que demain en Algerie il y aura une véritable démocratie avec le pluralisme politique véritablement respecté. C’est donc une condition essentielle de notre combat.

Il faut que nous continuions chacun de notre coté à poursuivre notre action avec nos propres programmes politiques, nos propres idéologie, tout en ayant un même et seul objectif qui est l’instauration dans notre pays d’un authentique régime démocratique. Toutefois, je dois dire que le chemin est encore long qu’il passera par différentes étapes et que, l’une de ces étapes a été marquée en décembre 1985 par la proclamation de Londres à laquelle nous avons adhéré. Cette proclamation de Londres n’est rien d’ autre qu’un appel pathétique à la démocratisation des institutions en Algérie. Cela veut dire tout simplement que nous disons qu’il n’y a pas d’autre alternative que l’alternative démocratique, que seule l’action conjuguée des mouvements politiques et des masses algeriennes pourra pousser les pouvoirs en place soit à se transformer, et ce serait la meilleure des solutions bien que nous n’y croyions guère, soit à laisser la place finalement à la parle populaire, à la possibilité pour le peuple algérien d’élire librement ses représentants à une assemblée nationale constituante qui elle seule à le droit, qui elle seule pourra définir en toute liberté et dans le pluralisme politique retrouvé, les voies et moyens d’édifier dans notre pays une authentique démocratie décentralisatrice.

DES PRINCIPES POUR LA DEMOCRATIE Et pour cela dans la proclamation de Londres nous avons énoncé un certains nombre de principes sans lesquels il n’y a pas de démocratie. Quels sont ces principes? Ils sont très simples pour des gens qui ont vécu dans des démocratie, mais ils demeurent, dans un pays comme l’Algérie, et qui semblent être, pour le pouvoir en place, des principes de guerre, des principes révolutionnaires. En fait, de quoi s’agit-il? Il s’agit tout simplement du respect des droits de l’homme, du respect de ces droits qui font que chaque citoyen responsable, à savoir: la liberté d’expression, la liberté d’aller et venir, le liberté d’association, la liberté de créer des partis politiques, la liberté syndicale, le droit de sûreté, c’est-à-dire le droit qui fait que ce soir vous êtes sûrs de vous coucher chez vous et de vous y réveiller, et non pas en ayant la crainte que le matin, ou même avant puisqu’en Algerie on ne respecte pas le droit, vous soyez emmenés pour une destination inconnue et séquestrés pendant des mois et des mois sans avoir droit à aucun procès. Il y a donc lieu d’établir d’abord les supports physiques indispensables qui font que l’homme peut véritablement jouir de sa liberté et s’épanouir pour pouvoir participer effectivement à la construction du pays. Il y a également, en dehors des liberté que l’on appelle formelles, toutes les libertés qui sont du domaine économique et social. Aujourd’hui plus que jamais se posent pour les Algeriens les problèmes vitaux; problème pour chaque ménagère d’assurer la possibilité de nourrir sa famille. Il y a les problèmes inhérents aux logements, à tous les droits sociaux relatifs à la vie dans la cité. Tous ces droits là sont aussi important que les droits civils et politiques et nous affirmons qu’ils sont absolument inséparables. Par ailleurs, il y a l’aspect des libertés publiques: à savoir que dans un pays démocratique, il faut voir la possibilité de pouvoir former des partis politiques, il faut avoir la possibilité pour les syndicats de s’organiser librement, et non pas, comme c’est le cas pour l’instant de l’UGTA, sous la coupe du parti unique; la possibilité pour toutes les associations de pouvoir fleurir, alors qu’aujourd’hui les dirigeants de l’association (pour la mémoire de martyrs de la révolution) sont en prison, souvent dans les lieux-memes que leurs pères ont connus au temps du colonialisme. Voila tout simplement ce que nous avons affirmé à Londres. Nous n’avons pas fait une déclaration de guerre. Au contraire, nous avons affirmé que nous voulions pour notre pays la paix civile dans un climat démocratique. UN DEBAT ET UNE ACTION COMMUNE Eh bien malgré cela, on a considéré de l’autre coté qu’il s’agissait véritablement d’une déclaration de guerre puisque, une fois de plus, n a répondu, d’ailleurs en donnant une importance qu’on n’espérait pas aussi grande dans la presse officielle, on a répondu par l’injure, par l’anathème et un certain nombre d’insultes qui ont été proférées, notamment dans certains éditoriaux, contre les deux chefs historiques de la révolution. Et puis cet appel s’adressait également à d’autres. Il ne s’agissait pas du tout de faire l’union uniquement de deux personnes ou de deux partis politiques, non , il s’agissait au contraire d’ouvrir bien grand les portes du débat démocratique et de demander à toutes les personnalités politiques, à toutes les organisations politiques, sur la base d’un texte qui est très large, de venir pour pouvoir justement engager une action commune pour l’instauration de la démocratie dans notre pays. Il y a eu, au niveau populaire et au niveau d’ un certain nombre de personnalité, des réactions positives par rapport à cette proclamation de Londres, mais, de notre coté, nous n’avons pas attendu que des personnalités politiques, que des mouvements politiques se manifestent, nous avons menés, dés le lendemain de la proclamation de Londres, un certain nombre d’actions communes et nous avons participé à des meetings que nous avons organisés en commun. Je me suis moi-même déplacé à plusieurs reprises à Alicante, à Madrid pour informer l’opinion publique internationale des problèmes posés par la dictature en Algérie. Nous avons entrepris ensemble tout un travail de conscientisation, un travail d’information que nous menons en commun. Nous avons également, d’une façon trés concrète, créer un organe d’information qui s’appelle Libre Algérie, que vous avez vous-meme distribuée et qui essaye de poser , dans un cadre plus large, le problème de la démocratie en Algérie en donnant la parole d’une façon très libre à tous ceux qui veulent la prendre. Je crois que l’existence même de ce journal, malgré toutes les difficultés qui entourent à chaque fois sa parution, parce qu’il est difficile malheureusement dans un climat total de démission, il faut bien le dire, au niveau de notre société et notamment au niveau de nos intellectuels qui une fois de plus ne répondent pas aux obligation qui devraient être les leurs dans une situation aussi catastrophique que celle que vit l’Algerie, et bien dans ce climat de démission nous faisons ce que nous pouvons pour assurer tout de même la périodicité de cette parution et je crois que cette parution a été très très bien accueillie dans tous les milieux de l’immigration et y compris au pays quand nous avons réussi à la faire passer. Ce sont des exemples donc de combats communs que nous menons ensemble, sans qu’aucun problème d’ailleurs n’ait pu naître entre nous depuis la proclamation de Londres…

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