Quand des officiels se mettent au pas de danse
En marge de sa visite dans la wilaya de Tlemcen, le président Abdelaziz Bouteflika a reçu dans sa résidence officielle le panel des sages composé en l’occurrence par Ahmed Ben Bella, Miguel Trovoada (ancien président de Sao Tomé et Principe) et Ahmed Salim (ancien SG de l’OUA). A la maison de la culture, le président et ses illustres hôtes avaient assisté à une soirée musicale animée tour à tour par Nouri Koufi, Rym Hakiki et Hadj Ghaffour ainsi que la présentation d’une modeste «fresque» (symbolisant Abdelaziz Bouteflika) dédiée au président. On n’a pas entendu une seule fois une sonnerie de portable. Et pour cause. La salle était truffée d’appareils destinés au brouillage (risque d’explosion par télécommande). Au khlass haouzi «Ya bent ennas, adjbouni aïnik» exécuté sur un rythme allégro par Cheikh Ghaffour, la «piste» se remplit de danseurs «officiel» ; c’est Ahmed Ben Bella qui mena le bal suivi de sa femme (une ancienne journaliste de RA, originaire de Msila), Khalida Toumi, la femme de Miguel Trovoada et Abdelkader Messahel (ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines) volant la vedette aux jeunes en chedda tlemcénienne qui accompagnaient les orchestres. Une convivialité visiblement appréciée par le président. Un extra inattendu qui provoqua la ruée des photographes qui entraîna une onde de choc auprès de la garde présidentielle qui arriva à gérer la situation sans trop de dégâts… A la fin de la soirée, le président monta sur scène et prit une photo souvenir avec les artistes.
Le Quotidien d’Oran
Ils aiment la danse
Ils ont de la chance
Ceux qui mangent nos richesses
Depuis, le première jour de notre indépendance
Ils aiment la danse
Ceux qui ont des immenses panses
Ceux qui pensent
Echapper à la colère et à la puissance
D’un peuple doué d’une patience
Que ne peut comprendre aucune science
Ils aiment la danse
Ils ont de la chance
Ceux qui gouvernent par la rumeur et la mèdisance
Un peuple qui a triomphé de la France
Ils aiment la danse
Les vierges pleine d’innocence
La musique chaude et douce
Ils ont de la chance
Ceux dirigent par le mensonge et la force
Un peuple que guette la desépérance et l’errance
Ils aiment la danse
Ils ont de la chance
Ceux qui ont sémé l’angoisse et la mèfiance
Dans les coeurs d’un peuple connu par ses résistances
A ceux qui veulent le noyer dans le vice et la déchéance
Et, à ceux veulent lui arracher sa dignité et sa conscience
Ils aiment la danse
Ils ont de la chance
Ceux qui nous ont volé notre enfance
Qui nous ont gaché notre adolescence
Qui nous ont détruit notre jeunesse
Et, qui ont enterré vivante notre vieillesse
On aura tout vu dans cette Algérie ! Le carnaval fi dechra continue et semble même avoir encore de beaux jours devant lui.
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Barak Allah Fik ya Amisaid pour ton poéme qui illustre sans aucun doute l’esprit rentier de nos gouvernants!
Bien sur que je suis pour des moments de liesse , mais avoir accompli nos taches quotidiennes d abord!
Mais nos gouvernants se foutent royalement de ce qui se passe dans l’Algerie d’en bas!
Toi tu pleures et moi je danse:telle est la devise de ces fossoyeurs !
Encore une fois merci AMISAID
Tout va bien au pays de fakhamatouhou et de l’ex détenu du château Holden ! Ami Said a bien illustré la situation. Qui vivra verra.