Affaire Hasseni/ Boukerzaza:«Nous n’avons aucun commentaire à faire»
Interrogé pour avoir la réaction du gouvernement à l’inculpation de Mohamed Ziane Hasseni, le ministre de la Communication et porte-parole de l’Exécutif, Abderrachid Boukerzaza, a refusé hier de faire un commentaire. «Nous n’avons aucun commentaire à faire pour le moment», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse animée à l’issue de la réunion du conseil de gouvernement. Le ministre de la Communication, rappelons-le, s’est montré en août dernier très confiant en affirmant que « le diplomate algérien sera innocenté et rétabli dans ses droits, car il a subi un traitement humiliant ». El Watan.
Commentaire: Alors que le porte-parole du gouvernement refuse de commenter une décision de la justice française, certains journaux algériens ont trouvé matière à faire des commentaires…Alors sans commentaire. El Mouhtarem
C’est un véritable coup de semonce du juge Thouvenot au régime algérien. Prenant à contre-pieds tout le monde y comprit les spécialistes. Ce verdict a dérouté les uns et surprit les autres. La défense, le parquet autant que la partie civile.
Le mystère dans une affaire d’ »agents « secrets » repart de plus belle. Comment expliquer en effet la décision du juge Thouvement de maintenir en contrôle judiciaire, un diplomate étranger, protégé par des conventions internationales sur l’immunité diplomatique, sur la base d’une accusation non avérée puisqu’il n’y a pas eu de confrontation avec son principal accusateur. Il n’a pas, non plus, procédé aux tests qu’il avait lui même exigés et que le mis en cause a refusé de faire au début de l’enquête. Pour l’avocat de la défense comme pour tout le monde, aucun élément tangible ne confond M. Hasseni à part l’histoire de l’homonymie. Pour la partie civile, il semblait que l’enquête n’avançait pas et que des forces occultes ont finalement réussi à soumettre le juge à leurs pressions pour ne pas projeter toute la lumière sur cette affaire ténébreuse et attentatoire à la souveraineté et à la crédibilité de l’Etat algérien avant de ternir encore une fois l’image de ses services de renseignement. D’aucuns ont pensé que l’Etat français ne va pas sacrifier ses énormes intérêts dans notre pays pour un meurtre d’un homme même s’il possède la citoyenneté française. Les relations entre les deux pays sont si étroites, si enchevêtrées sur tous les plans et si passionnelles que le prix d’une vie humaine qui s’y dresse finit toujours par être relégué au deuxième plan. M. Thouvenot, est-il resté courageux face à de tels enjeux. Ce n’est pas encore le moment de le dire. Il se pourrait bien qu’il soit tiraillé par sa sainte conscience en tant qu’être humain sollicité par les complaintes lancinantes d’une famille meurtrie par l’assassinat de leur proche parent. Il se pourrait qu’il soit tenaillé par le besoin de se conformer à ses principes d’équité et de tenir son sermon de justice en tant que juriste qui ne cherche que la vérité. Mais il est certain qu’il est la proie à une pression formidable qui pèse sur lui et lui rappelle les intérêts de son pays. Je reste très perplexe et méfiant à son égard. Il se pourrait qu’il montre une fermeté pour mieux se rebiffer après. Un coup de semonce qui serait suivi d’un coup de théâtre n’est pas à exclure. Car relâcher un suspect sans aucune enquête sérieuse ruinerait sa carrière et surtout sa réputation de juge intègre, fort et juste. On ne voit pas les raisons de qui l’ont poussé vers cette décision. La connaissance des motivations de l’arrêt est dans ce contexte très attendue par l’opinion publique. Il doit y avoir des éléments inédits plus solides que les tests qu’il a demandé et plus incontestables que la confrontation avec l’accusateur. Cette démarche est aussi très bénéfique pour M. Hasseni qu’il soit innocent ou non. Car le relâcher comme ça, sans réelles investigations même superficielles, juste parce que le parquet l’a préconisé, serait aussi néfaste pour lui que pour le juge Thouvenot et tout l’appareil judiciaire français. L’image de l’agent du DRS commanditant un meurtre le poursuivrait jusqu’à la fin de sa vie. Même s’il peut compter sur des amis fidèles, ses ennemis le lui insinueront à chaque fois que l’occasion se présente à eux.
Pour sauver la face donc de la justice française, et s’il faut conclure un jugement par une sentence pragmatique, il ne faut pas qu’elle soit burlesque.
Tout ceci n’est qu’une supputation basée sur le fait que la Cour de cassation auprès de laquelle la défense va déposer un pourvoi, ne casse pas le verdict de Thouvenot. Si la défense réussirait à casser ce jugement alors on aurait assisté à une belle mise en scène juridique dans la finalité est tout simplement de désengager le juge Thouvenant de la responsabilité morale vis-à-vis du non-lieu politique imposé par le parquet dans cette affaire. Dans ce cas-ci, le juge aurait été intègre, mais pas assez courageux pour initier et faire aboutir une enquête sérieuse et crédible. Sa responsabilité morale envers la victime et la vérité n’en reste pas moins entière. Elle donnerait en même temps un sérieux de fouet à l’esprit des droits de l’homme qui prévaut actuellement dans la communauté européenne et sonnerait comme une menace aux réfugiés politiques qui se croient en sécurité sur le sol français. L’envers de la médaille à cause de Thouvenot serait terrible.
Si le pourvoi en cassation confirme lui aussi la mise en examen de M. Hasseni, les choses sérieuses vont pouvoir commencer pour ce dernier et pour le gouvernement algérien. Cela voudrait dire que les présomptions contre le diplomate sont très fortes. Et la justice française ne s’embarrasserait plus comme auparavant, des questions subjectives comme les relations inter état, pour rendre justice à la famille de la victime.
L’absence d’une véritable solidarité officielle et publique envers M. Hasseni, haut responsable algérien rappelons-le, fragilise sa défense. Les soutiens qu’il reçoit du gouvernement sont quasiment anonymes comme le prouvent les « no-comment » de la cellule de crise de Boukerzaza. Personne ne veut publiquement se mouiller. A-t-il était jeté en pâture pour un règlement de compte entre clans du pouvoir comme un certain Mohamed Seddik Benyahia deux fois victime d’un crash d’Avion. Innocent ou pas, M. Hasseni a-t-il reçu des assurances mensongères avant de fouler le sol français? Car il savait très bien que son nom figurait sur un mandat d’arrêt international émis par le juge français. Il a bien balbutié à cette remarque devant le juge.
La seule voie qui blanchirait totalement le diplomate maintenant est d’aller au fond de cette histoire et de prouver au monde entier comme à ses propres enfants, son innocence. Toute autre voie détournée qui userait de l’ambiguïté et de la combine ne ferait que conforter son image de bourreau. Un haut responsable doit démontrer qu’il est irréprochable et qu’il a la conscience tranquille. Le verdict de l’histoire est plus implacable que celui d’un tribunal.
A ce jour, la responsabilité du pouvoir français dans l’obstruction de l’action de la justice n’est pas mise en cause. Et pourtant, la responsabilité de Pasqua est directe, telle que cela ressort du témoignage d’AIt-Ahmed dans son livre « affaire Mécili ». C’est Pasqua qui a livré le présumé coupable aux autorités algériennes en signant l’ordre d’expulsion qui est une aide direct au criminel présumé. Il ne faut pas poivoiser. Tant que l’affaire est entre les anciens indigènes, la justice française avancera, même à petits pas. Mais quand il s’agit d’un conflit entre les aciens colons et leurs anciens colonisés, il y a matière à débat. L’ancien colonisé ne peut ester en justice, en France même, l’ancien colonisateur. Sans de nouvelles inculpations de responsables français et Algériens, l’affaire Hassani n’est qu’un nouveau feuilleton judiciaire. Ce n’est ni la recherche de la vérité, ni la recherche de la justice. Pourquoi la justice française n’ pas demandé l’extradition du présumé coupable aux autorités judiciaires algériennes. L’extradition est plus facilement exécutable qu’un mandat d’arrêt international. Elle a une plus grande force et valeur judiciaire. Comment peut-on mettre en examen et sous contrôle judiciaire un supposé complice, alors que l’accusé principal ou le supposé criminel principal est hors des mains de la justice. La presse rapporte que ce monsieur Hassani a remis l’argent au tueur, signé son ordre de mission, etc.. mais où est celui qui donné l’ordre? Le procès est encore loin. L’instruction n’a pas encore commencé. Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuer, dit un adage.
Ok,faisons comme si ce HASSANI ou HESSENI était innocent.Pourquoi refuse -t-il les quelques examens demandés par le juge ? Puisque le régime algérien affirme l’innocence de ce « diplomate »,pourquoi refuse -t-il d’arrêter Amellou, l’assassin ?
Qui se souvient encore du discour inaugural de Bouteflika en 1999?
« DJAZA-IROU EL IZZA OUAL KARAMA! »
(L’ALGERIE DE LA FIERTE ET DE L’HONNEUR!)
« …LAZEM EL DJAZAIRI ;IGUERDE-FOULOU; KI FOUTE FEL HOUDOUDE… »
(IL FAUT QUE LES DOUANIERS ETRANGERS SE METTENT AU GARDE A VOUS QUAND ILS VOIENT LE PASSEPORT ALGERIEN!)
Hé ben voilà ! De quelle manière « Rahhoum IGUERDE-FOULNA! » lol!
Assalam aliekoum
Les menteurs ne se pressent pas pour faire des commentaires quand la justice refuse de vendre son honneur pour quelques millions ou milliards de dollars. Les menteurs deviennent muets quand le peuple refuse d’entendre et d’admettre leurs discours qui sentent l’odeur de celui (ou de ceux)qu’ils ont assassiné, uniquement, parcequ’il était honnête et sincère. Les menteurs prèférent de loin le silence quand ils ne trouvent personne pour les croire, les suivre et accepter leurs folies et leurs graves erreurs. Les menteurs ont très peur de la vérité qui reste debout, digne,fiere et qui ne cedent pas à leurs ruses, à leurs perversités, leurs menaces et leurs terreurs. Les menteurs choisissent de se cacher et de se taire quand le vent de la libérté souffle très fort et reclame que justice soit rendue à ceux qui ont sacrifié leurs vies, leurs conforts et leurs familles afin que leur peuple ne soient plus dirigés par des lâches, des hypocrites, des tyrans, des despotes, des incompétents et des voleurs. Les menteurs sont déroutés, déstabilisés et parfois même sidérés quand la langue du peuple leur dit calmement, sans aucune forme de violence, ni aucune colére mais fermement : fakou, fakou, fakou…………khemssin nesna barakat.
Fraternellement
Urgent:
Message du Président Bouteflika à Mohamed Ziane Hassani:
« ARFAA RASSEK A BAA! » Hi! Hi! Hi! Hi!
Triste affaire pour la diplomatie algérienne et pr son image. Curieuse affaire, aussi, ou l’on a l’impression forte d’un lachâge du diplomate hasseni. Curieuse affaire ou bien que disposant de grands avocats, il semble sur la défensive. Trés curieux tout cela. mais cela devrait s’éclaircir un peu avec le refus de lever le contrôle judiciaire. Alger va être obligée de mettre la pression sur paris, si bien sur elle en a la possibilité. aprés le voyage de fakhamatouhou au canada, ou sera aussi jackuzi, on devrait y voir un peu plus clair.
S’il est innocent c’est un lâche, parce qu’il suit à la lettre les conseils de ses chefs refus de l’ADN et empreinte graphologique, si c’est lui alors c’est bien fait pour lui, il doit payer.
Si Toufik,ces propos sont vraiment deplaces. si vous suiviez cette affaire comme beaucoup vous sauriez que M. Hasseni n’a pas refuse les tests. son avocat l’a declare publiquement a au mois 2 reprises.
comment pouvez-vous vous rejouir du malheur d’une personne qui reste innocente jusqu’ a ce que sa culpabilite soit prouvee? doit-il payer pour un crime qu’il pourrait n’avoir pas commis. ce n’est pas ca la justice. cordialement.
Ce n’est qu’aujourd’hui que hasseni, présumé innocent, a accepté de faire les tests and etc…après le rejet de son appel. Visiblement, il les a refusé au début sur conseil de son avocat (bizarre!). et s’il a accepté, il ne reste plus qu’à attendre les résultats.
A M.Kaddour,
non, nous savons depuis le 26 ou le 27 septembre que lors de sa comparution devant la chambre d’instruction, le mis en cause a accepte de se soumettre a ces tests et son avocat Maitre Pelletier l’avait alors publiquement annonce. reportez-vous a ses declarations sur ce sujet.
mais autant le test graphologique me parait evident car la justice a en sa possession un ordre de mission, autant le test ADN me parait plus relever d’une tactique du juge car avec quoi l’ADN de M. Hasseni va-t-il etre compare?
cela parait bizarre et puis si le prevenu etait coupable je ne pense pas qu’il aurait accepte ces tests.
En effet, il y a tellement de doutes et de zones d’ombre que le principe de droit qui prevoit que le doute profite toujours a l’accuse s’applique dans ce cas… A sa place je n’aurai pas accepte mais sans doute veut-il en finir avec cette histoire et prouver ce qu’il affirme depuis le debut, a savoir qu’il n’est pas la persone recherchee. cependant, je reste sceptique sur l’utilite du test ADN. cordialement.
A M: Kaddour,
je vous rappelle que l’accord pour les tests a ete donne lors de la comparution le 26 septembre devant la chambre d’instruction… et l’avocat conseil du prevenu a eu a le dire a plusieurs reprises. reprenez donc ses declarations.
pour l’utilite de ces trests, je ne sais pas car le test ADN me parait etange dans ce cas de figure. a quoi va-t-il etre compare?
enfin l’avenir nous renseignera sur l’utilite de cette demande du juge…
cela etant dit gardons a l’esprit qu’il y a de nombreux doutes dans cette affaire et que le doute, en droit, profite toujours a l’accuse.
ON recrute en urgence , algerien affamé sans trop de principe, de preference tres maigre , dents cariés, pour missions a l’etranger prise en charge totale alcool et prostitués inclus pistolet et silencieux fourni par le consulat envoyer une photo (sans sourire) a service+++alger