Quel journalisme, fait d’aplat-ventrisme et de bassesses !

presse.jpgIl est extraordinaire comme nos “journalistes” savent s’adapter aux situations. Durant les années de guerre civile, Hicham Aboud était traité, par certains de ces fonctionnaires de presse, de renégat et de tous les noms d’oiseaux pour avoir osé écrire un livre sur les ex-caporaux de l’armée française qui dirigent l’Algérie.

En 1993, Me Vergès l’était également pour avoir commis un livre :”lettre à mes amis algériens devenus tortionnaires”. Aujourd’hui, depuis que cet avocat est devenu “sage” avec l’arrivée de son “ami” Bouteflika et depuis que Aboud casse du Samraoui, la bête noire des patrons et de la machine du DRS, Vergès et Aboud sont portés aux nues et deviennent des références absolues.
Quel journalisme , fait d’aplat-ventrisme et de bassesses !
Monsieur Mouhtarem, ayez le courage de nous faire ces révélations. Cela nous permettra de démystifier cette presse “indépendante”, la “plus libre du monde arabe”. SASemiane a déjà fait un pas décisif en levant le voile sur certains coins ténébreux. Allez dans le même sens. C’est un acte de salubrité publique.

Par El Djahel

Commentaires

  1. Wamar Athali dit :

    Je suis vraiment choqué par l’attitude de maître VERGES .Il a oublié son parcours authentiquement révolutionnaire pour se mettre à la disposion d’un pouvoir assassin : J’ai compris quand même pourquoi Djamila BOUHIRED L’a quitté !

  2. Kaddour dit :

    c’est une cause facile pr vergés, vu que trés vraisemblablement hasseni n’est pas du tout hassani. mais ya une enigme: pourquoi atil refusé le test and et l’analyse graphologique. il serait rentré chez lui le lendemain. et vergés aime ce genre de situation alambiquée dans laquelle, en même temps, il emmerde l’avocat d’annie mecili. a suivre.

  3. Kaddour dit :

    c’est une cause facile pr vergés, vu que trés vraisemblablement hasseni n’est pas du tout hassani. mais ya une enigme: pourquoi hasseni atil refusé le test and et l’analyse graphologique. il serait rentré chez lui le lendemain. et vergés aime ce genre de situation alambiquée dans laquelle, en même temps, il emmerde l’avocat d’annie mecili. a suivre.

  4. r.zenati dit :

    Le quotidien Liberté (édition d’aujourd’hui) se désole et regrette qu’il y’ ait séparation des pouvoirs en France, ce qui, bien entendu interdit à la politique, aux « amis » des juges de prendre le relais dans un dossier qui relève du seul ressort du pouvoir judiciaire.
    Ne nous énervons pas, la presse aux ordres, les journaux “Tombola”, Liberté à leur tête, monte des plaidoiries de toutes pièces. C’est son rôle, elle l’assume avec un rare acharnement. C’est “son devoir d’informer”…
    C’est tout juste si Liberté n’évoque pas le nom du chanteur, regretté Chab « Hasni… » dans cette affaire.
    Laissons la Justice faire son travail, et Liberté le sien: “Assassiner” une deuxième fois Ali Mecili… et à Politzer de se retourner dans sa tombe…

  5. emeutier dit :

    je suis bien d’accord avec vous ami, mais alors, faut d’abord nous expliquer également pourquoi le FFS justifie, lui aussi, Samraoui, qui est, ne l’oublions pas, un colonel du DRS, Hamrouche, Mahri et d’autres. Donc, FFS-presse, même combat, finalement ! La justification du système.

  6. mohand dit :

    Alors que les journalistes de pacotilles et de salons se frottent la ponse un homme libre , seul ce me semble se bat encore contre les affres d’une Guestapo qui ne dit pas son nom. Pour on persiste a faire de l’Algérie un pays de l’injustice de l’effroyable Hagra par ceux dont la constitution et les lois de la Republique chergent de maintenir l’ordre et d’instaurer l’équité et l’ordre ainsi que la liberté. Liberté de penser, d’écrire. Mohammed Benchicou est encore la victime expiatoire, une victime sur lequel s’acharnent ceux qui n’on encre rien compris. Ils vivent sur leurs lauriers et leurs methodes des années de plomb alors que nous sommes en 2008. Voici le texte qu’il a publié sur son site « le matin.dz ».
    Je ne fréquente plus ce site parceque je ne suis pas d’accord avec sa ligne directrice… mais je le lis car c’est une voix qu’on tente de couper.

    « Cette année encore, le Salon international du livre d’Alger sera marqué par un grave scandale : la police algérienne vient de bloquer, et à l’imprimerie même, la sortie de mon nouveau livre Journal d’un homme libre, sortie qui était programmée à l’occasion du Salon.
    C’est la deuxième année consécutive que la censure méchante, absurde et irréfléchie frappe mes écrits.
    L’an dernier, l’abus de pouvoir consistait à prohiber Les geôles d’Alger du Salon du livre d’Alger et à murer le stand de mon éditeur, ce qui nous plaçait déjà dans l’outrance médiévale et le grotesque.
    Cette année, pour ne pas innover, c’est au moyen d’une descente policière musclée dans les locaux de l’imprimerie Mauguin de Blida, où le livre Journal d’un homme libre était en fabrication dans la perspective du Salon, que la censure s’est magnifiquement réalisée.
    L’escouade de police, instruite par je ne sais quelle sombre autorité, et après une spectaculaire perquisition, a saisi tous les documents se rapportant au livre et intimé l’ordre à la directrice de surseoir à son impression !

    Tout dans cet inqualifiable procédé est illégal et arbitraire.
    Le livre Journal d’un homme libre ne souffre, en effet, d’aucune entorse à la réglementation. Il a été dûment enregistré auprès de la Bibliothèque nationale qui, en retour, lui a délivré un numéro de Dépôt légal et un numéro d’ISBN.
    La fabrication du livre a fait l’objet d’un bon de commande règlementaire auprès de l’imprimerie Mauguin.
    Nous sommes donc, une fois encore, devant un fait du prince qui se moque des lois et du droit.
    Seul compte l’impératif de brûler un livre dont on redouterait, à tort ou à raison, qu’il écorne l’unanimité de façade sur laquelle repose la légitimité du pouvoir.
    A quelques jours du 13è Salon du livre d’Alger, cet oukase d’un autre âge vient, hélas, nous rappeler que nous sommes plus proches de la République de l’autodafé que d’une République moderne qui ambitionne de tenir salon à la face du monde.

    Par cet acharnement contre mes écrits, et après m’avoir emprisonné et suspendu le journal que je dirige, le pouvoir algérien entend me désigner comme le récalcitrant à une sorte d’allégeance collective qui ne dit pas son nom, qui s’imposerait au monde de l’édition en Algérie, et à laquelle nul écrivain ou éditeur ne saurait se soustraire sans se rendre coupable de la fitna
    Je refuse ce statut d’insoumis, je ne suis qu’un auteur parmi ceux qui font vivre l’expression dans mon pays.
    Je dénonce, et je dénoncerai toujours, la censure médiévale, cet étranglement du verbe et de la parole qu’entend instituer le pouvoir par la force et la prébende, un fait accompli qui abolirait, dans l’Algérie du 21è siècle, la liberté d’éditer et de lire et qui consacrerait, à jamais, le livre comme une affaire de clous, de grandes planches et de brigades de police.
    Je continuerai à me battre, par tous les moyens, pour que le livre Journal d’un homme libre voie le jour dans les librairies de mon pays, comme je ne me renonce pas à imposer le retour du quotidien Le Matin sur les étals de nos buralistes.
    Une conférence de presse aura lieu dimanche à 12 heures à la Maison de la presse, à Alger.
    Alger, le 16 octobre 2008 Mohamed Benchicou ».

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