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Archive pour le 20 octobre, 2008

Témoins à charge et témoins à décharge

Décidemment la folie a atteint toutes ses dimensions. Le procès Khalifa a eu lieu sans témoins à décharge. Il y avait énormément de témoins à charge, chargés d’accuser les déjà accusés. Relire ma contribution sur le net relative à l’incompétence du tribunal criminel de Blida et les violations flagrantes de la procédure. C’était le procès de pouvoir. Aujourd’hui, alors que l’instruction n’est pas terminée, on exige de la justice française d’entendre les témoins à décharge qui ont déjà chargé le présumé coupable. Pourquoi ceux qui savent n’apportent pas leurs concours à la manifestation de la vérité pour sauver le faux accusé en montrant le vrai accusé. Pourquoi ceux qui prétendent savoir se taisent et font des commentaires sans fondement juridique aucun. Rien n’empêche la presse algérienne de publier la photo du vrai pour montrer que celui qui est arrêté est le faux. Il pourra alors demander la réparation du préjudice. Si le pouvoir se respectait, il retirera l’ambassadeur de l’Algérie de Paris et lui donne l’ordre de rentrer chez lui. C’est Missoum Sbih toujours? Alors, un peu de nif, messieurs du pouvoir: renvoyez l’ambassadeur de France à Alger! Une pétition nationale pour le renvoi de l’ambassadeur de France à Alger. Une pétition de cinq millions d’Algériens d’Algérie et du monde pour le renvoi de l’ambassadeur de France d’Alger. Un peu de nif messieurs les néo-bas-triotes.

Par Maamar Boudersa

Mohamed Benchicou: «C’est un acte de censure médiéval»

benc.jpgLe journaliste et écrivain Mohamed Benchicou a dénoncé hier la censure dont a fait l’objet le manuscrit de son dernier livre Le journal d’un homme libre. «C’est un acte de censure inqualifiable et intolérable, il nous rappelle qu’on est proche d’un Etat bananier qu’un Etat de droit», a-t-il soutenu, visiblement outré et dépité, au cours d’une conférence de presse tenue dans les locaux du journal Le Soir d’Algérie.

Sofiane Aït Iflis-Alger (Le Soir)- Gravissime l’antécédent que Mohamed Benchicou est venu dénoncer ce dimanche: la censure d’un livre avant même qu’il ne soit imprimé, c’est-à- dire avant qu’il ne paraisse. Inqualifiable aussi la manière dont cette censure s’est exercée : une violente descente policière à l’imprimerie Mauguin, à Blida, et une perquisition qui a duré une demi-journée et qui s’est soldée par la saisie et du manuscrit et des documents en relation avec l’édition. «Les responsables de l’imprimerie ont été terrorisés», a rapporté Benchicou pour souligner la violence de cette descente policière. Une descente que nul motif légal ne justifie. «Le livre a souscrit à toutes les procédures réglementaires, du dépôt légal à la Bibliothèque nationale jusqu’au bon de commande en passant par le numéro ISBN. Il n’y avait donc aucune raison pour que le livre fasse ainsi l’objet d’une descente policière», a expliqué Benchicou, appuyant son affirmation par la mise à disposition de la presse d’une copie du dépôt légal effectué le 7 septembre 2008.

L’auteur, victime de la censure, a rapporté aussi que la directrice de l’imprimerie lui a avoué que les policiers qui ont accompli la perquisition et la saisie des documents lui ont déclaré qu’«ils agissaient selon un ordre venu de très très haut». Qui donc a ordonné cette censure ? Pour Benchicou, il ne fait aucun doute que l’ordre en question provient de ceux qui «veulent faire de moi un exemple à ne pas suivre. De ceux qui vivent mal le fait que la prison qu’ils m’ont infligée ne m’a pas réduit au silence». D’ailleurs, il s’est déclaré fermement convaincu que ce n’est pas le contenu du livre qui a motivé cette censure mais le nom de l’auteur. «Je ne crois pas que ce soit le contenu du livre qui a motivé une descente aussi violente. C’est un message qu’ils veulent délivrer aux intellectuels de ce pays. Ils veulent faire de moi l’exemple à ne pas suivre. C’est là une logique du pouvoir répressif.»

Benchicou a fait part des pressions qu’a dû également subir le directeur de la Bibliothèque nationale, Amine Zaoui. Des pressions qui l’ont amené à se déjuger et à annuler le dépôt légal. «Après la descente policière et après que les policiers furent surpris de découvrir que le livre disposait d’un dépôt légal, le directeur de la Bibliothèque nationale a envoyé un message à la directrice de l’imprimerie l’informant que le dépôt légal comportait une erreur et, donc, l’annulait. Selon des informations à vérifier, Amine Zaoui aurait été limogé pour cette affaire et pour une autre affaire qu’il cumulait», a affirmé Benchicou.

Comment l’auteur compte-t-il réagir face à cette censure ? Il n’a pas l’intention de saisir la justice. «Je ne vais pas saisir la justice, parce que je ne crois pas en cette justice», a-t-il tranché. Se résignerat- il ? Oh ! que non. «Je n’accepte pas, je ne me tairai pas sur cet acte de censure médiéval. Parce que, sinon ce serait avaliser l’idée que dans ce pays on ne peut pas publier librement. Je ne me contenterai pas de voir mon livre sortir uniquement en France.» Benchicou, qui a rappelé que c’est pour la seconde année consécutive qu’il fait l’objet de censure, a indiqué que «contrairement aux Geôles d’Alger, son dernier livre Le journal d’un homme libre est censuré avant qu’il ne paraisse ». Benchicou a estimé que «la censure dont son livre a fait l’objet est une affaire qui concerne un métier, c’est une grave atteinte à la liberté d’éditer et au droit de s’exprimer». Benchicou a regretté, enfin, que son emprisonnement n’ait malheureusement pas servi à l’avancée de la liberté d’expression. Il a informé qu’il a saisi le Syndicat national des éditeurs de livres et il a dit espérer une réaction de sa part et de la part des intellectuels, écrivains et journalistes pour que «ne soit pas hypothéqué le droit d’éditer».

Le dernier livre de Benchicou est, comme son titre l’indique, un journal qui démarre le 14 juin 2006, à sa sortie de prison, et qui s’achève le 14 juin 2008. «C’est une sorte de suite aux Geôles d’Alger. C’est un regard sur les événements vus avec des yeux autres que celui de journaliste.» Il est question dans ce livre de la guerre des clans que suscite le troisième mandat de Bouteflika. Le livre, à défaut d’impression ici en Algérie, sera mis sur le Net. Promesse de l’auteur. Sinon, il sort en France, fin octobre, aux éditions Riveneuve.
S. A. I.

Béjaia: Vent de fronde sur l’UGTA

ugta.jpgLe vent de fronde qui secoue l’UGTA depuis la tenue de son 11e congrès le mois de mars écoulé ne semble visiblement pas près de s’estomper. La décision de suspension, prise à l’encontre de quatre syndicalistes par l’Union de Wilaya de l’UGTA, n’a pas manqué de susciter la colère des délégués syndicaux de Béjaïa qui ont, pour rappel, ouvertement protesté contre ce qu’ils ont qualifié, au cours des différents regroupements observés, en guise de solidarité avec leurs camarades sanctionnés par la structure syndicale locale de mesure «injuste et arbitraire».

Le mouvement de protestation s’organise et s’élargit à Béjaïa. Des syndicalistes, réunis le weekend écoulé, à la salle de conférence de l’APC, autour du thème «La démocratie syndicale», ont appelé, à travers une déclaration rendue publique, les travailleurs partageant, selon eux, «les même inquiétudes, à discuter d’une initiative afin d’imposer et nous réapproprier notre instrument de lutte et mettre en avant la construction syndicale, aux lieu et place des intérêts purement personnels ». Dans son document, le collectif des syndicalistes de Béjaïa s’est vivement élevé contre ce qu’il considère comme «une offensive sans précédent, mise en branle depuis la fin des travaux du 11e congrès, pour liquider toute forme de résistance qui met en avant la défense des intérêts moraux et matériels des travailleurs».

(Source Le Soir d’Algérie)

Boumerdès: Des lycéens devant le juge

Dix personnes, dont des collégiens et des lycéens, ont été arrêtées et présentées hier devant le procureur de la République près le tribunal de Bordj-Menaïel pour répondre de leurs actes de troubles à l’ordre public, comme le blocage de la RN 24 à la sortie de Cap-Djinet, à 35 km à l’est de Boumerdès. Pour rappel, des habitants de la localité de Cap-Djinet et notamment les élèves du douar Ben-Ouali et du centre-ville sont entrés en conflit avec les responsables de l’APC concernant un grand problème de transport qui perturbe sérieusement la scolarité de ces derniers. Avant-hier, ce sont les parents des élèves qui se sont joints à la manifestation organisée par les lycéens de la cité de la Pêcherie, laquelle a abouti à la fermeture de la principale voie d’accès et de sortie de la station balnéaire de Cap-Djinet, autrement dit la RN 24 séparant cette région du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès.  Sources Le Quotidien d’Oran

Mohamed Alioui: «La CNMA ne sera pas dissoute»

« La Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) ne sera pas dissoute », a déclaré hier le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, lors d’une assemblée générale des agriculteurs qui s’est tenue à la salle Adda Boudjellal de Sidi Bel Abbès.

« Les instances financières n’ont toujours pas désigné de liquidateur, ce qui conforte l’idée que la banque ne sera pas dissoute», a-t-il indiqué. Pour le secrétaire général de l’UNPA, cette institution doit maintenir son activité afin de prendre en charge les aspects financiers liés à l’agriculture. Selon lui,«les créances détenues auprès de quelque 130 000 fellahs ont été ramenées récemment à 10 milliards de dinars, alors qu’elles étaient de 17 milliards de dinars il y a quelques mois ». « Un effort supplémentaire devra être consenti pour l’assainissement de la CNMA qui emploie plus de 1080 personnes », a-t-il déclaré. El Watan

Anis Rahmani lâche son journaliste et défend Hasseni !

Le journaliste Noureddine Boukraa, du quotidien arabophone Ennahar de Anis Rahmani a été condamné à la prison pour «divulgation du secret de l’instruction par l’utilisation de documents classés confidentiels », d’« atteinte à l’honorabilité d’un corps constitué » et enfin de « diffamation ». La plainte a été introduite par le chef de la sécurité publique, le nommé Draï Messaoud.  Le journaliste d’Ennahar a rapporté l’affaire de l’ancien chef des RG d’Annaba, emprisonné depuis 2006. Au lieu de se solidariser avec son journaliste, Anis Rahmani a préféré le virer. D’après ce qui filtre, cet officier de police est un honnête homme qui a fait son travail, mais il a géné ses collègues indélicats aux bras longs. C’est une affaire, et, un homme qui méritent d’être soutenus . Malheuresement la majorité des journaux ne veulent pas y toucher. même le journal vedette de annaba “L’Est républicain” n’en fait pas cas. Il faut rendre public au moins les informations contenues dans le dossier judiciaire.

Par Mabdekka

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