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Archive pour le 27 octobre, 2008

RCK en première division

rck.gifLa Fédération algérienne de football (FAF) a intégré le club algérois du Raed Chabab de Kouba (RCK) en première division dès cette saison, en application d’une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS), a annoncé lundi la radio publique algérienne. Le 29 septembre, le TAS avait donné raison au RCK, qui contestait une défaite « sur tapis vert » lui ayant coûté son accession à la 1re division, et ordonné à la FAF d’intégrer le club en première division dès la saison 2008/2009. « Le bureau fédéral de la FAF a opté dimanche pour une intégration du RCK, dès cette saison, dans le Championnat d’Algérie de première division », a indiqué la radio chaîne III, citant la FAF. Outre l’intégration du RCK en première division, qui comptera du même coup 17 clubs, la FAF a également décidé que deux clubs seulement, au lieu de trois, seraient relégués en 2e division cette saison, selon la même source. La première division de la saison 2009-2010 se jouera avec 18 clubs, a ajouté cette source. Depuis le début de la saison, le RCK ne jouait pas ses rencontres de 2e division, la Ligue nationale de football reportant systématiquement ses matches. AFP

Commentaire: Enfin l’Algérie abdique pour une fois à une décision d’une instance internationale. Par contre, les autorités algériennes refusent de répondre aux questions de la Commission des droits de l’homme de l’ONU. EL Mouhtarem

L’Algérie augmente la retraite de ses anciens parlementaires

lejour1.jpgLa République algérienne démocratique et populaire a pris la décision d’augmenter la retraite de ses anciens parlementaires. Ainsi, la retraite d’un ancien parlementaire est calculée sur la base du nouveau salaire de 30 millions de centimes. Mabrouk pour nos chers députés. El Mouhtarem

Trois mois avec sursis contre le journaliste Noureddine Boukraa

liberteparole.jpgUne peine de 3 mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 30 000 DA a été prononcée hier par le tribunal correctionnel de Annaba contre le journaliste Noureddine Boukraa. Ce dernier, poursuivi sur la base de la plainte déposée par le chef de la sécurité publique de Annaba, Drai Messaoud, a comparu il y a deux semaines devant le même tribunal avec l’ancien directeur des renseignements généraux, Benhamed Samir (en prison depuis près de trois ans) et contre lequel une peine d’un an de prison ferme a été requise par le ministère public. Sur les trois griefs pour lesquels il a été poursuivi, à savoir diffamation, atteinte à l’honorabilité d’un corps constitué et divulgation du secret de l’instruction, le tribunal n’a retenu que le dernier, y compris pour l’ancien cadre de la Sûreté nationale, condamné lui aussi à 3 mois de prison avec sursis et à une amende de 30 000 DA.

El Watan

Amine Zaoui relevé de ses fonctions

zaoui.jpgLe directeur de la Bibliothèque nationale, M. Amine Zaoui, a reçu hier après-midi une notification de fin de fonctions. Cela laisse entendre qu’il ne s’agit pas d’un remaniement programmé, mais plutôt d’une décision prise dans l’urgence. On croit savoir que la récente initiative du désormais ex-directeur de la BN qui avait invité Adonis dans le cadre d’un cycle de conférences serait à l’origine de son limogeage. Les thèses développées sur l’islam et la politique par Adonis lors de son intervention avaient fortement déplu au niveau de certaines sphères. Le plaidoyer d’Adonis contre “l’institutionnalisation de l’islam” notamment avait provoqué une véritable levée de boucliers dont l’Association des ulémas s’était fait le porte-drapeau. Une journée portes fermées sera organisée aujourd’hui par le personnel de la Bibliothèque nationale en signe de protestation contre cette décision.
Pour rappel, Amine Zaoui avait été désigné directeur de la Bibliothèque nationale en 2002. Reste à savoir qui lui succédera.  R.N

La séniorita appelle à la dissolution de l’APN:S’il vous plaît, non ! Pas ça…

hanoune.jpgVoilà que la séniorita trotskyste appelle à la dissolution de l’APN !  Ah bon ? Bravo !

Après avoir «épousé» le système en long et en large, avec toutes ses largesses et sa bonté médiatiques, financières et autres; flirté avec une coalition «islamo-mondaine» au pouvoir et après avoir prononcé son divorce avec l’opposition  tout en demandant la garde … «rapprochée», celle qui préfère «oui et non mais bien au contraire» vient verser ses larmes de crocodile pour s’indigner du comportement des débutés, à 300.000 «pétro-dinars», au lendemain du passage comme une lettre à la poste de la loi de finance 2009.

Voyez-vous chère Louiza, pour nous,  votre APN était déjà dissoute avant même son installation, même avant même son élection, même avant même son abdication, même avant avant même et avant même … Vous êtes tous les mêmes…

Au lieu de demander une chose  qui est du domaine de l’impossible– et vous le savez autant que les électeurs que vous avez bernés-,  soyez conséquente avec vous-même, avec vos convictions populistes et «conjoncturellement populaires», quittez cette APN sans que l’on vous y invite. «Amputez-vous de ses mains que vous hissez jusqu’à toucher le plafond de l’hémicycle, lorsque vous dansiez à la chanson du «oui».

Oui Louiza ! Soyez bons, ayez pitié, pensez au peuple, ne nous abandonnez pas comme ça  ! Continuez à nous faire marrer… 

Pa R. Zenati

Mes vérités sur Orascom

Le Soir d’Algérie, sous la plume de N.B, le bien connu de nous tous pour ses accointances particulières, a publié un long article mettant en première page et en vedette Sawaris le coopte égyptien PDG d’Orascom Egypte, propriétaire d’Orascom Algérie. Cette interview n’est pas neutre. Après lui avoir facilité les portes et les millions qui vont avec, on veut encore le glorifier d’avoir sauver l’Algérie, alors les étrangers voulaient le dissauder d’investir dans notre pays. Aider comme jamais cela s’est fait dans aucun pays au monde. J’ai lu l’article , et il m’a donné l’urticaire tellement il était saturé de contre vérité et de mensonges.
Pour rétablir un peu de la vérité, je donne ci-après quelques informations que Sawaris s’est bien gardé de partager.

“Le patron d’Orascom aurait proposé au gouvernement français de devenir actionnaire de référence de France Télécom ! Les deux groupes sont déjà partenaires dans MobiNil. «Naguib Sawiris est copte, et le climat en Egypte s’est récemment durci, note un expert. Il veut peut-être s’installer dans un pays plus sûr. Peut-être craint-il une nationalisation, comme c’est déjà arrivé au groupe familial dans le passé. »

Naguib Sawiris, dont l’empire est très endetté, a aussi des besoins financiers. «Il doit rembourser mi-2008 un prêt de 1 milliard d’euros souscrit pour l’achat de Wind. Il a tenté de lever de l’argent en introduisant Weather en Bourse, mais l’opération a été ajournée cet été en raison de la crise financière. Il tenterait aussi de faire rentrer des fonds dans Weather, mais n’a visiblement pas abouti à ce jour. » Toutefois, la société laisse entendre que l’échéance de mi-2008 pourrait être couverte avec la fortune familiale ou d’autres prêts ?

Tiens cela pourrait être des prêts octroyés par ses amis algériens. Il a bien profité de la manne financière et il a su les couvrir en leur rachetant leurs parts dans OTA à un bon prix.
Rappelons que la licence qui a couté 732 millions de dollars a été payée avec quelques retards par l’argent frais venant de Londres. Un gros prêt de la firme Orange immédiatement après son achat par France Télécom. Cette situation avait mis M. Bon dans une situation difficile et qui a amené M. Lebreton à la tête du géant français des télécom.

Revenons à OTH, elle a acquis pratiquement toutes les parts d’OTA (djezzy) détenues par des actionnaires individuels “inconnus” en 2005; en 2006 OTH a achété les parts détenues par la société EMIRATIE EEIC qui appartient à une vieille relation de l’Algérie post 99.

Actuellement, OTH détient 95,6% des parts d’OTA. Pourquoi les inconnus ont-ils vendu leurs parts, alors que les résultats attendus sont moribolants ? Il y aurait parmi eux des Algériens qui ne veulent pas se montrer … c’est normal dirais-je.

OTA (Djezzy pour les Algériens) fait un chiffre d’affaires de 1,8 milliards de dollars, et emploie seulement 3700 personnes. Les cadres de cette société de statut algérien sont tous étrangers, on se demande aussi pourquoi.

En 2006 seulement OTA a réalisé 400 millions de dollars de résultat net. Cette société (vache à lait) contribue à 35% dans les réalisations du groupe dans son ensemble, avec 13 millions d’abonnés sur 65 millions dans le monde. C’est une affaire très juteuse comme l’avouent ses dirigeants. Une grosse partie des 400 millions a pris le large sous une forme ou une autre. Imaginons un bénfice de plus de la moitié du prix d’achat de la licence en un an, le meilleur des trabendistes algériens n’aurait pas fait mieux.

SAWIRIS est actionnaire par ailleurs de Lafarge; il siège même au Conseil d’Administration, à coté de M. LE BON Pdg de France Télécom. Le PDG de Paribas siège également au conseil d’administration de France télécom … c’est une chaine sans fin … “tu me tiens et je te tiens par la barbichette”.

A l’origine de ce fulgurant développement, c’est la société SAE, dans laquelle Mobinil est actionnaire à 51%, puis c’est la création de Mobinil avec Orange (Orange détient 71,25 et OTH 28,75%). Rappelons qu’Orange est la propriété presque exclusive de France Télécom .

Lafarge leader Mondial dans son domaine, aurait déposé un dossier de rachat des cimenteries algériennes (certaines lui appartenaient pendant la période coloniale) le prix offert et les conditions de la venue de Lafarge en Algérie étaient interessants comparativement aux autres offres reçues antérieurement lors des différentes privatisations des entreprises industrielles algériennes. Mais il se trouve que le lobby Orascom (aussi bizzare que cela puisse paraitre) est plus important. Les pouvoirs publics ont préféré céder les cimenteries à Orascom, quelques mois après, évidemment comme cela est prévisible, SAWIRIS vend 100% à Lafarge réalisant une plus value exceptionnelle. Est-ce qu’il y avait un concensus, un accord secret, c’est fort probable.

Sawiris a de bons soutiens en Algérie; il avait donc la possibilité d’obtenir aisément à de meilleures conditions de cession un patrimoine algérien. Les autorités compétentes en la matière appelaient tous les jours et faisaient des appels d’offres bidons pour brader les usines, ils suffisaient d’avoir les appuis là où il faut et vous obtenez à des conditions exceptionnelles le transfert de patrimoine industriel… faisant de vous un dépositaire autorisé, vous permettant de rechercher des crédits des financements, et des alliances dans le monde des multinationales. Les multinationales vont tout racheter et alors le pouvoir de faire et de défaire des gouvernements et des Etats serait entre leurs mains.

Il y a de deux choses l’une: ou Monsieur SAWIRIS est un fin négociateur, il a obtenu un patrimoine pour moitié de sa valeur, ou bien il a des complices partout, ce qui lui a permis de réaliser des acquisitions d’aussi bonnes affaires. Et dans ce cas, il n’a aucun mérite. Je dis cela enfin car je ne comprends pas comment une grosse boite créée il y a plus d’un siècle, le leader mondial dans son domaine, peut payer un prix de 1,5 milliards de dollars supérieur à la valeur du patrimoine acheté. Il n’y a qu’une seule solution: le patrimoine était à l’origine sous-évalué. M. Sawiris n’est pas le seul a avoir bénéficié de plus value, il y a aussi , sans doute des commissions qui sont parties grossir des comptes anonymes …

Enfin , on a pas encore fini d’en parler, il aurait proposé à France Télécom, la vente d’ OTA .

Pour les observateurs avertis, c’est le bon retour des choses. France télécom a permis à 0TH d’acheter la licence en programmant tout le manège, il est normal donc quelques années après de se manifester pour reprendre ce qu’il aurait du prendre en 2001.

Mais comme en 2001, pour beaucoup d’Algériens ils en ont marre d’être pris pour des cons, c’est un coup de trop à l’Algérie. Sur conseil de son lobby algérien, il surseoit pour un temps. Il y a des raisons de conjoncture politique mais aussi de stratégie commerciale, car évidemment Sawiris et ses soutiens inconditionnels lorgnent maintenant sur Algérie Télécom. On a préparé le terrain , on a fait du nettoyage de personnes sensibles … Pour cette dernière enchère qui va s’organiser sous peu, un autre acteur vient de se manifester c’est la société émiratie qui a proposé 3 milliards de dollars pour l’acquisition de 50% des actions d’Algérie Télécom. Dans ce cirque, il y a une inconnue: comment va se comporter le nouveau Ministre. Va-t-il défendre la pauvre Algérie, ou alors préférer le côté douillet des choses et laisser faire les insatiables ?

Cette fièvre de privatisation des services en Algérie, va à n’en pas douter achever l’Algérie sous peu. Le prix du pétrole ne pouvant que baisser après la hausse vertigineuse organisée à dessein, nous nous retrouverons dans la situation d’avant 99 c’est-à-dire des dépenses en devises supérieures aux recettes et le cauchemar vécu va surgir à nouveau.

L’Etat algérien, les Algériens ont la capacité de maintenir dans le giron de leur autorité nationale, les dépenses de services intérieurs. Il est saugrenue de les donner aux sociétés étrangères fussent-elles arabes, car alors la saignée va continuer sans fin , alors qu’il y a d’autres solutions.

Depuis l’application de cette politique aventureuse (dictée par l’OMC , le G8, le FMI et j’en passe) dites moi s’il vous plait laquelle des sociétés privatisées à pu améliorer la productivité et à pu engranger des excédents d’exportation? De plus qu’elle est la société étrangère qui se préoccupe de réinvestir en Algérie les fonds provenant de leur exploitation ? La logique capitaliste est implacable, elle permet de grossir leur bénéfice sans se préoccuper de l’appauvrissement encore plus prononcé des citoyens. Les capitalistes exploitent des opportunités avec la complicité des corrumpus puis ils se retirent en des lieux paisibles , la France ou la Suisse pour regarder de loin avec des airs narquois et moqueurs les tirbulences des “enragés” d’un nouveau genre.

Par Mohand

Le sacerdoce présidentiel

boutef1.jpgEn 1999, le président Bouteflika a commencé ses mandats par une période de flottement de huit mois sans une nouvelle équipe gouvernementale. Il a pris tout son temps pour désigner son premier ministre. Il n’a pas fourni au peuple des explications pour ce “contretemps” sans précédent. Certains observateurs ont affirmé que le retard était dû à un bras de fer qui l’opposait aux généraux à cause de M. Ouyahia. Un bras de fer qui a eu l’effet d’un pétard mouillé puisque ce dernier, considéré comme le phallus des décideurs radicaux, a non seulement gardé son statut de ministre, mais a accaparé deux portefeuilles; la Justice et un ministère d’Etat.

Ces derniers temps, le président Bouteflika, plus capricieux que jamais, récidive par un autre flottement politique de longue durée. Il ne veut pas révéler s’il a l’intention ou non de fricoter la Constitution pour l’adapter à sa pointure et satisfaire aux appels obséquieux de son sérail. Avec ce nouveau statu quo, le jeu politique se trouve verrouillé. Si l’Algérie va vers un 3e mandat, ce verrouillage fait l’affaire de la Nomenklatura du système et les larbins qui vivent aux crochets de Bouteflika. Pour les Algériens, les élections seront un non-évènement. Les dés sont déjà pipés.

Mais dans l’éventualité improbable d’un retrait de Bouteflika, les formations de l’opposition autant que les partis de l’alliance présidentielle, à cause du verouillage, n’ont pas pu proposer leur propre candidat ni leurs propres programmes politiques. De ce fait, les Algériens n’ont pas eu droit à un traitement digne des peuples souverains et libres. Ils ne savent pas à quoi s’attendre avec ces acteurs politiques sourds-muets. Tout le monde, de ce fait, reste suspendu aux lèvres de fakhamatou. Il veut garder les projecteurs sur sa personne jusqu’à la dernière minute. Voilà à quoi ressemble la nature du pouvoir algérien.

Son mutisme jusqu’ici traduit le mépris et dédain pour la classe politique et pour toutes les institutions du pouvoir public et en dernier ressort pour tout le peuple.
Les élections présidentielles sont un évènement majeur dans la vie politique d’un système démocratique. Un tel évènement se prépare de longues dates. Parfois plus un an à l’avance. Les présidentiables et leurs diverses solutions économiques sont connus avant même le début de la campagne électorale.

En comparaison à ce modèle sain et attrayant, en Algérie la vie politique gravite autour de la personne du président. Le président est le maître de la vie politique.
Il est le cœur palpitant de la nation. C’est lui, qui donne et maintient la vie politique, économique et sociale. Il est la reine de la fourmilière qui ponte, sans arrêt, les décisions et les ordonnances dont le reste de la colonie n’a aucune faculté naturelle de les concevoir. Le président algérien est le centre de tout. Sans lui, c’est le chaos. La constitution, orpheline de la démocratie, reste impuissante à ce pouvoir démesuré. Cette constitution ne peut rien contre les coutumes politiques qui l’ont complètement défigurée et réduite à sa simple expression. Elle ne peut pas protéger les adversaires d’un président pendant l’exercice de son mandat. Benflis en sait quelque chose. Personne n’a le droit de se tailler une carrure présidentielle. Personne ne peut faire parti du système et en même temps grandir politiquement et opposer une émulation même virtuelle à son excellence. À sa disparition, les institutions et les édifices s’affaisseront, les hommes mourront, les villes arrêteront leur activité. La désolation sera perceptible partout. Le peuple sera englouti pour longtemps sous les flots du désarroi et l’affliction. Nous serons tous orphelins. Personne ne doit penser à l’après Bouteflika.

Qui dans le FLN, dans le MSP ou le RND, le triangle de la mort politique, penserait maintenant, à présenter un ersatz qui le remplacerait au cas où Bouteflika ne demanderait pas un 3e mandat. Qui oserait dire qu’il peut présenter un programme plus efficace et plus ambitieux pour l’Algérie. C’est un sacrilège et un crime de haute trahison. Pour l’anecdote au cours d’une réunion, un ministre vient d’être sollicité par un bon bougre qui a été sensible par quelques bonnes mesures du ministre, à se présenter candidat. Le ministre sourit et répondit: “Vous voulez me créer des ennuis”.
Le peuple algérien attendra donc de voir la couleur de la fumée qui sortira de la cheminée d’El-Mouradia. Que la volonté du président soit faite! Amen!

Par Sniper

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