Le sacerdoce présidentiel
En 1999, le président Bouteflika a commencé ses mandats par une période de flottement de huit mois sans une nouvelle équipe gouvernementale. Il a pris tout son temps pour désigner son premier ministre. Il n’a pas fourni au peuple des explications pour ce “contretemps” sans précédent. Certains observateurs ont affirmé que le retard était dû à un bras de fer qui l’opposait aux généraux à cause de M. Ouyahia. Un bras de fer qui a eu l’effet d’un pétard mouillé puisque ce dernier, considéré comme le phallus des décideurs radicaux, a non seulement gardé son statut de ministre, mais a accaparé deux portefeuilles; la Justice et un ministère d’Etat.
Ces derniers temps, le président Bouteflika, plus capricieux que jamais, récidive par un autre flottement politique de longue durée. Il ne veut pas révéler s’il a l’intention ou non de fricoter la Constitution pour l’adapter à sa pointure et satisfaire aux appels obséquieux de son sérail. Avec ce nouveau statu quo, le jeu politique se trouve verrouillé. Si l’Algérie va vers un 3e mandat, ce verrouillage fait l’affaire de la Nomenklatura du système et les larbins qui vivent aux crochets de Bouteflika. Pour les Algériens, les élections seront un non-évènement. Les dés sont déjà pipés.
Mais dans l’éventualité improbable d’un retrait de Bouteflika, les formations de l’opposition autant que les partis de l’alliance présidentielle, à cause du verouillage, n’ont pas pu proposer leur propre candidat ni leurs propres programmes politiques. De ce fait, les Algériens n’ont pas eu droit à un traitement digne des peuples souverains et libres. Ils ne savent pas à quoi s’attendre avec ces acteurs politiques sourds-muets. Tout le monde, de ce fait, reste suspendu aux lèvres de fakhamatou. Il veut garder les projecteurs sur sa personne jusqu’à la dernière minute. Voilà à quoi ressemble la nature du pouvoir algérien.
Son mutisme jusqu’ici traduit le mépris et dédain pour la classe politique et pour toutes les institutions du pouvoir public et en dernier ressort pour tout le peuple.
Les élections présidentielles sont un évènement majeur dans la vie politique d’un système démocratique. Un tel évènement se prépare de longues dates. Parfois plus un an à l’avance. Les présidentiables et leurs diverses solutions économiques sont connus avant même le début de la campagne électorale.
En comparaison à ce modèle sain et attrayant, en Algérie la vie politique gravite autour de la personne du président. Le président est le maître de la vie politique.
Il est le cœur palpitant de la nation. C’est lui, qui donne et maintient la vie politique, économique et sociale. Il est la reine de la fourmilière qui ponte, sans arrêt, les décisions et les ordonnances dont le reste de la colonie n’a aucune faculté naturelle de les concevoir. Le président algérien est le centre de tout. Sans lui, c’est le chaos. La constitution, orpheline de la démocratie, reste impuissante à ce pouvoir démesuré. Cette constitution ne peut rien contre les coutumes politiques qui l’ont complètement défigurée et réduite à sa simple expression. Elle ne peut pas protéger les adversaires d’un président pendant l’exercice de son mandat. Benflis en sait quelque chose. Personne n’a le droit de se tailler une carrure présidentielle. Personne ne peut faire parti du système et en même temps grandir politiquement et opposer une émulation même virtuelle à son excellence. À sa disparition, les institutions et les édifices s’affaisseront, les hommes mourront, les villes arrêteront leur activité. La désolation sera perceptible partout. Le peuple sera englouti pour longtemps sous les flots du désarroi et l’affliction. Nous serons tous orphelins. Personne ne doit penser à l’après Bouteflika.
Qui dans le FLN, dans le MSP ou le RND, le triangle de la mort politique, penserait maintenant, à présenter un ersatz qui le remplacerait au cas où Bouteflika ne demanderait pas un 3e mandat. Qui oserait dire qu’il peut présenter un programme plus efficace et plus ambitieux pour l’Algérie. C’est un sacrilège et un crime de haute trahison. Pour l’anecdote au cours d’une réunion, un ministre vient d’être sollicité par un bon bougre qui a été sensible par quelques bonnes mesures du ministre, à se présenter candidat. Le ministre sourit et répondit: “Vous voulez me créer des ennuis”.
Le peuple algérien attendra donc de voir la couleur de la fumée qui sortira de la cheminée d’El-Mouradia. Que la volonté du président soit faite! Amen!
Par Sniper
La dernière: Bouteflika veut bien amender le doustour, mais uniquement par réferendum. Il veut être adoubé par le peuple, son seul interlocuteur. C’est pas une blague. Et les organisateurs des messess electorales rechignent à lui bourrer les urnes pendant que d’autres se refusent à ce qu’il s’offre une néo légitimité populaire. Un vrai sketch chorba pour ghachi consommateur de tout ce qui lui tombe sous la main.
Comme disait le sage pépé : il y’a qu’une seule verité mais plusieurs mensonges!
Qui a dit qu’en algerie il n’y a que Boutef et ses partis triangles de la mort politique?
La verité c’est qu’il y a un Gouvernement Provisoire de la Republique Algerienne 2M8 qui est fin pret pour entrer en scene.
Les dernieres retouches sont achevées (cad des differents contactes … ) et le moment opportun/propice pour sa declaration est en phase finale de discussion avec des personnalités integres politiques surtout algeriennes mais aussi internationales de meme des ong nationales et internationales et aussi des institutions mondiales tel que l’ONU et ainsi des pays etrangers surtout des amis du peuple algerien (ps non du regime dictateur)et aussi les 2 candidats USA.
Le GPRA-2M8 contient en son sein des Hommes et Femmes issuent de partis, organisations de masse et des ong integres qui aiment l’algerie avant tout mais qui etaient et sont toujours marginalisés par ce pouvoir dictateur…
ils sont tous connus pour une IIeme republique et une alternative democratique.
Leur programme est simple/clair, en une année ils vont gerer la nation pour creer un climat sein/serein pour des elections libres sans fraude.
Une assemblée constituante et un gouvernement de transition.
Le congrés de la Soummam est leur base commune de travail.
Nous y reviendrons pour d’amples informations.
Le GPRA-2M8 respectera le choix du peuple algerien.
Si le peuple algerien choisit Boutef et ses 3 triangles de la mort politique, le GPRA-2M8 respectera le choix sacré du peuple…
MAIS SI LE PEUPLE OPTE POUR LE GPRA-2M8 ALORS CE REGIME ACTUEL DOIT SE SOUMETTRE AU CHOIX SACRÉ DU PEUPLE ALGERIEN ET LE MONDE ENTIER SERA TEMOIN ET PREND SES RESPONSABILITÉS.
Toutes les negociations et affaires/business avec l’algerie se feront avec des REPRESENTANTS LEGITIMES issuent du choix libre sans fraude du peuple algerien.
N’est-ce le principe fondamental des nations unis?
Respectons le peuple et ce dernier agit en consequence.
Prochainement votre…
Au suivant.
Que Dieu Fasse en sorte que l’Algérie du 1/11/1954,ressuscite de nouveau.
Tu reves Amina@Amine!!!!
De quel peuple parle tu?
Ferhat Abbas a deja intorgé les morts pour s’enquerir de la « Nation Algerienne »…
Maintenant les « vivants » repondent qu’il n’y a que des temaaines et des laches