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Archive pour octobre, 2008

Un repenti à Ennahar:  »C’est comme ça qu’on a tué Matoub !”

matoub22dx0fb0.jpgLa traduction du témoignage du repenti H. B. originaire de Tizi-Ouzou

Un repenti répondant aux initiales H. B., originaire de Tizi Ouzou, et qui a choisi l’anonymat de peur de représailles a indiqué : « C’est moi qui avais récupéré le kalachnikov de Matoub trois mois seulement après son assassinat, pour m’en servir durant plus de six ans. » Et cela  » jusqu’à ma reddition en mai 2004. » Le repenti a tenu à apporter de nouveaux éléments à l’obscurité qui entoure toujours l’affaire de l’assassinat du chantre kabyle.  » J’ai été loin du lieu du lâche assassinat…car j’activais dans la région de Boghni. Un groupe de huit éléments, dans la majorité sont morts, excepté le dénommé M. Abdenacer, né en de 1976 et originaire du village Boumehalla de Sidi Naâmane de Tizi Ouzou. Cet élément active toujours avec Katibat Ennour. »  A propos de la raison directe de l’assassinat de Matoub Lounès, un des symboles de la Kabylie, l’orateur a souligné, en dehors de ses anciens camarades des maquis que nous avons abordés, « depuis sa libération après son rapt en 1994, il n’a pas tenu ses promesses à l’endroit des groupes armés. Ses promesses consistaient à transmettre leur message aux uns et aux autres, notamment la lecture de leur déclaration pour les chaînes de télévisions étrangères, qui donnaient une importance au défunt. » A cela s’ajoute, a-t-il enchaîné, « les groupes armés voyaient en lui un mécréant qui n’est pas dans le droit chemin et un kafer.

Dans la plupart de ses albums, il chante des citations qui attentent à Dieu et au prophète de l’islam et à la religion musulmane en général. » Il poursuit, en indiquant qu’au delà de cela, « Lounès Matoub a trahi les groupes armés en refusant de lire sur les plateaux des chaînes étrangères le message sus-cité. Les raisons de cette « traîtrise », serait un député du RCD à l’APN qui est un docteur spécialisé en psychiatrie.

Lorsque nous lui avons demandé de donner le nom de ce docteur, il disait qu’il ne se souvenait pas de son nom. (Une histoire à dormir debout El Mouhtarem) Ce même docteur qui faisait dans le lavage des cerveaux des victimes pour qu’elle ne lisent pas le message adressé aux chaînes de télévisions étrangères, et ensuite il les manipulait contre les groupes armés. Depuis l’épisode de la non lecture du message, les groupes armés ont décidé de porter le nom de Matoub Lounès sur la liste de leurs cibles. » Toujours selon le repenti, « l’occasion d’éliminer le chanteur ne s’est pas présentée à cause de ses multiples déplacements à l’étranger. »

 

La réunion de Béni Douala la veille de l’assassinat du fils de la région

Notre interlocuteur, H. B. disait que « la veille de la liquidation de Lounès, soit, le 24 juin 1998, une réunion spéciale s’est tenue dans la région de Béni Aissi, à quelques encablures de Béni Douala, la région de l’artiste. La réunion s’est tenue en plein air, aux lisières d’un oued, qui s’est ouverte à l’heure du maghreb. Elle n’a pas durée longtemps…une heure de temps. C’était le maximum pour étudier l’opération diabolique. Tous les éléments étaient en civil, sous la présidence de l’émir de katibat Ennour, alias Abdelaziz Abou Fayçal. Il est originaire des Eucalyptus à Alger. Il était accompagné de sept autres éléments et à leur tête, le dénommé Abdellah qui était l’émir des sériate de Dellys. A cela s’ajoute, le conseiller militaire, le dénommé Salim, de son vrai nom, Zermout Mohamed, originaire d’Affir de Dellys. M. Abdenacer, de Boumehella de Sidi Naâmane, Kiche Fateh, alias, Abou Dedjana, originaire de Lakhdaria de Bouira et Mahieddine Azzedine, Kamel Bachatène, issus de la ville de Tizi Ouzou ainsi que l’émir Mustapha Baghlia, qui était, à cette époque, simple militaire.

Le jour suivant, avant la levée du jour, en pleine obscurité de la nuit, le groupe s’est déplacé au carrefour de Talla Bounane, le lieu de l’attentat. Ce lieu était choisi parce qu’il était proche de leur centre. Ils étaient tous armés et ils portaient des vêtements civils. Ils ont occupé le lieu jusqu’au moment de l’attentat. Ils avaient pris position du côté du chauffeur. Mustapha Baghlia était à quelque cent mètres du lieu afin de repérer la victime. Il était informé de la venue de Lounès grâce à un téléphone sans fil.

A son arrivée, tout le groupe tirait sur la victime qui essayait de se défendre… » Sur ce point, nous avons interrogé l’orateur sur le comment de la sortie indemne des deux sœurs et de la femme de Lounès qui accompagnaient Matoub dans sa voiture de marque Mercedes, et ils revenaient du restaurant le Concorde de Tizi Ouzou ?  Il a rétorqué que « ses camarades  tiraient dans la direction de la victime « , et d’ajouter que « Dieu les a épargné et il leur a donné, ce jour-là une longue vie. Juste après son assassinat, le groupe a récupéré une arme de type kalachnikov, un PA, pour s’enfuir vers leur QG avant de rejoindre, vers la tombée de la nuit, les maquis de Sidi Ali Bounab « . Il a ajouté que,  » l’opération du repérage de la victime a duré deux semaines, les chargés de cette mission sont actuellement en prison. Ils sont poursuivis pour soutien au terrorisme. Ces deux éléments sont, Malek Medjnoun et Chenoui Mahieddine. »  » C’est à cause de cela que l’organisation a refusé de publier un communiqué pour revendiquer l’attentat et ainsi la peur des représailles de la rue kabyle qui adore la chanteur.

Deux mois après l’assassinat de Lounès, deux inconnus ont  publié un communiqué revendiquant l’assassinat, aussitôt le communiqué publié, le groupe islamique armé et à sa tête Hassen Hattab a publié un autre communiqué afin d’infirmer le premier et donc leurrer l’opinion publique… ».                                                

Ils sont tous morts, sauf Nacer Madhmoune

Tous ceux qui avaient participé à l’assassinat de Lounès sont morts. Les forces de sécurité les ont neutralisés et à leur tête, l’ANP. Commençant par l’émir des katibate Ennour, Abdelaziz Abou Fayçal, lors d’une souricière tendue dans les maquis de Sidi Ali Bounab, avec trois de ses compagnons, alors qu’ils se promenaient dans la forêt. A eux s’ajoute, Abdellah, émir de la sériate de Béni Douala, tué lors d’un ratissage de l’ANP en 2002 dans les mêmes maquis, en compagnie du conseiller militaire, le dénommé Salim. Ensuite, le célèbre émir Mustapha Baghlia, qu’on a liquidé récemment, et Mahieddine Abdelaziz, tué par les éléments de l’Armée nationale populaire dans une souricière tendue au lieu dit Pont de Bougie, en 1999. Car c’était lui qui portait le PA de Matoub, et que les forces de sécurité avaient récupéré. Enfin, le dénommé Kamel Bachatène tué lors d’un ratissage dans les monts du Djurdjura par les éléments de l’ANP en 1999.

Le conseiller militaire m’a offert le kalachnikov de Matoub

Notre interlocuteur nous a raconté l’histoire du kalachnikov de Lounès en disant, « c’est Salim, le conseiller militaire,  qui m’avait offert l’arme de Matoub afin de la liquider de peur que la population ne la découvre sur lui… en pensant qu’ils reconnaissent cette arme qui appartenait à un élément de l’ANP et qui avait une petite panne.

Trois mois après l’assassinat de Matoub, Salim et huit autres de ses compagnons se sont déplacés depuis les maquis de Sidi Ali Bounab vers ceux de Boghni à Tizi Ouzou pour une visite de courtoisie où activait H.B. Lors d’une réunion, nous avons échangé nos armes, tout en faisant montre de la fierté de porter sur lui l’arme de l’un des symboles de la région de Kabylie, en avouant que l’arme ne l’a pas quitté. Il a ajouté qu’il avait pris le soin de l’arme, jusqu’à la mettre sous son oreiller lorsqu’il dormait, sans oublier qu’il l’utilisait jusqu’en 2004, le jour où il l’a remise à la BMPJ de la wilaya de Tizi Ouzou, lors de sa reddition « .

Il a expliqué, par ailleurs,  » qu’il était au mois de février 2004 dans la région de Tassadourne, où il était en réunion avec six de ses collègues, dont l’un d’eux a été blessé. Ils étaient tous convaincus de l’idée de la réconciliation nationale telle que prônée par le président de la République. Le médiateur était un jeune de Draâ Ben Khedda, lequel était membre du comité de soutien. Il était le médiateur entre le groupe et le commissaire de la police de la région, le dénommé, Belaïdi Madjid.

Afin de faciliter les négociations qui avaient duré presque un mois, il leur a offert un téléphone portable et une puce Djeezy. Après l’accord, au mois de mai, la libération de H.B, en compagnie de Fayçal, Madjid, Khaled à l’heure de la prière du maghreb intervenait. Ils avaient étonné leurs camarades avec ce retour. Un civil conduisant un fourgon J5, envoyé par la police est chargé de les déplacer, pour une rencontre au siège de la BMPJ, déjà cité. Ils avaient rendu un fusil de chasse, un kalachnikov, celui de Matoub et un autre à pompe.”

Propos recueillis par Katia A. Ennahar .

Traduit par M. Mouloud

Aghbalou:Le FFS interpelle le maire

rob.jpgLa section du FFS d’Aghbalou a interpellé les autorités locales et de wilaya sur le danger qui guette la santé de la population de cette commune concernant la qualité de l’eau distribuée dans les foyers.

L’eau qui coule dans les robinets des foyers est de couleur brunâtre au lendemain de chaque averse et de ce fait est sujette à différentes polémiques. En effet, des infections virales, rénales et autres maladies, qui sont apparues ces dernières années sont imputées, par les habitants de la commune, à la consommation de l’eau provenant du réseau AEP.

 

Chose qui pourrait être confirmée ou infirmée dès que les échantillons de cette eau auront été analysés par des laboratoires et que les résultats seront rendus publics. Le FFS évoque également les chantiers à l’arrêt de la municipalité et demandent au premier responsable de la commune de tenir ses promesses électorales et surtout de présenter son bilan aux citoyens après une année de mandat. LA DDK

Malika Matoub réagit à un article d’Ennahar: “C’est une blague de très mauvais goût !”

mat.bmpRéagissant aux déclarations du repenti rapportées par le journal arabophone Ennahar dans son édition d’hier, Malika Matoub a qualifié cette sortie de “blague de très mauvais goût”. Pour rappel, le terroriste repenti qui s’est “confié” audit journal avait “assumé l’assassinat de Lounès Matoub le 24 juin 1998”.

La sœur du “Rebelle”, a déclaré à La Dépêche de Kabylie que “s’il y a des vérités à dire, j’invite ceux qui les détiennent à s’adresser au juge d’instruction” avant de s’interroger  sur le timing choisi pour “remuer le couteau dans la plaie”, “ les prétendues déclarations du repenti sont des histoires à dormir debout, cela ressemble bien à de la poésie”, déclarera Malika Matoub.

La présidente de la fondation qui porte le nom du Rebelle fera savoir qu’elle a relevé beaucoup “d’incohérences” dans l’article en question “premièrement il est mal fait et contient de fausses informations avec des dates complètement erronées mais surtout pas mal d’ambiguïté” dira-t-elle, avant de déclarer: “Je ne sais pas si une telle sortie a un lien avec la récente polémique née à l’Assemblée nationale (APN), en tout cas rien n’est innocent dans notre pays”, indiquera-t-elle.

Malika Matoub, notera enfin que cette sortie “reprend les mêmes déclarations qui ont été faites depuis dix ans, cela répond à l’interprétation d’un rôle médiatique” avant d’annoncer que la famille Matoub ainsi que la fondation qui porte son nom réagiront prochainement à ces propos de manière officielle. LA DDK

NB/ Le quotidien Ennahar de Anis Rahmani a publié dans son édition du 27 octobre un entretien avec un « repenti » qui déclaré avoiir tué Matoub…

Lorsque le régime est aux bords de l’hypocondrie !!!

benc.jpgA l’heure où les politiques du monde entier se mobilisent pour affronter l’ouragan de la crise financière et ses vertiges et, les salves de solutions ne parvenant plus à contenir les risques d’une récession généralisée, pendant ce temps, nos ‘‘politiques’’ sont bien déterminés à s’occuper de leurs propres «affres» car, il semblerait qu’ils ont d’autres ‘‘chats’’ à fouetter…!

Depuis l’inculpation qui a suivi l’exhumation de l’affaire Mecili, le régime comme Argan, le malade imaginaire de Molière, paraît à l’affût de la moindre information «pénible». Confusion, incompréhension, pêle-mêle de sensations d’angoisse et de maladresses, le souffle de la détonation n’épargnant même plus des «mises en causes injustes» ! La  personne «mise en cause», écrit l’ambassadeur N. Djoudi, «par le journal [el Watan], dans son édition de mardi 21 octobre 2008… », a été suivi d’une mise au point «comme une réaction d’un citoyen algérien à une erreur gravissime de votre quotidien.» Mr l’ambassadeur affirme être «scandalisé» de voir en première page la photo du diplomate «personne présentée comme étant Rachid Hassani», avant de conclure qu’il ne «doute pas» de voir (sollicitant le directeur du journal) «réparer comme il se doit cette malheureuse faute que je ne peux considérer comme intentionnelle.»

La forme délirante qu’a pris cette affaire va jusqu’à obliger la mobilisation même du Président Bouteflika pour s’occuper «personnellement» de ce dossier (el Khabar 23 octobre). Cependant, alors que dans cette affaire la ‘’caverne’’ d’Ali Baba n’a pas encore révélé tous ses mystères, un autre son de cloche nous parvient tout juste du ministère de la ‘’culture’’ de…?! Lorsque Mme Khalida Toumi (‘‘ex-démocrate’’) prétend s’ériger en théoricienne de la censure, en «assumant» la saisie de l’essai de Mr Benchicou, car dit-elle, «sous le coup de la loi» (el Watan, 22 octobre)!?

Pire, «après lecture du manuscrit, j’ai donné ordre pour que le livre ne soit pas imprimé en Algérie» !! Et il semblerait même que «ce n’est pas M. Benchicou qui est interdit d’écriture en Algérie, nous révèle Mme la Ministre, mais «c’est son livre» ! Voyons ! Et comme pour étayer ‘’sa’’ pensée, elle précise – une fois n’est pas coutume – «avoir autorisé le dépôt légal pour un recueil de poésie», de ce même auteur !!!

En gros, un appel d’air pour ‘’recycler’’ toutes les plumes de nos compatriotes et leur conversion dans le domaine du ‘’bucolique’’ et de la «poésie». Encore faut-il avoir du talent ! Pourquoi pas, bientôt dans le domaine des rêves diurnes ou l’ «interprétation des fables» ! Mais seulement ! Tel est donc le nouveau champs de prédilection offert comme sur un plat à tous les Algériens…Aiguisons nos plumes, vite. Et soyons près pour ce ‘’nouveau saut qualitatif’’ dans le domaine de la liberté de pensée. Faute de quoi, nos ‘’acquis’’ en matière de démocratie, risquent de s’évaporer à la tombée de la nuit…!

Quel est le véritable ‘’mobile’’ de cette violente descente policière à l’imprimerie Mauguin, à Blida ? Depuis quand, un ministre de la culture est-il habilité à donner ordre par voie hiérarchique aux forces de l’ordre ? Et la justice dans tout cela ?! Y aurait-il un mandat provenant des gardes des sceaux (peut-être à l’insu de la presse ?!) pour que cette perquisition eut lieu et durer une demi journée ?

En tous cas, la presse n’a pas révélé de manquement concernant la souscription du manuscrit (saisi) à toutes les procédures réglementaires, du dépôt légal à la bibliothèque nationale ! la ‘’motivation’’ d’une telle descente aussi violente, viserait-elle le contenu du livre ou tout ‘’simplement’’ pour dissuader tous les algériens qui n’ont pas le talent et la fibre poétique ?

Ne nous-devrions pas d’ailleurs, noter cette ‘’autre avancée’’ en matière des droits de l’Homme, lorsque la Ministre affirme sans aucune ambiguïté que, par « cette décision, j’ai évité à M. Benchicou de retourner en prison » !!?

Ne serait-il pas plus judicieux lorsque, Mme Toumi martèle, qu’elle « n’acceptera pas qu’on l’accuse de vol », de saisir la justice une fois le livre imprimé puis, « demander » en toute transparence et au su de l’opinion algérienne (entre autres) « réparations » à l’auteur du manuscrit ? Pourquoi ne pas laisser libre-arbitre à toute personne se sentant « offensée » ou « diffamée », d’entamer en toute connaissance de cause une procédure judiciaire pour « injures » ou tout autre accusation à tord ? qu’y a-t-il de métaphysique pour « des personnes, représentatives des institutions de l’Etat » (selon l’expression de Mme la Ministre) de donner l’exemple par le recours aux instances juridiques de la République de notre pays pour faire valoir leur requête ?

Mais, que dire de cette ‘’sortie’’ en douce du président de la Commission nationale pour la promotion et la protection des droits de l’Homme, qui se veut « contre la censure », mais « qu’il respecte la décision de Madame la Ministre »? Mr Ksentini habitué à ce genre d’exercice signe cette fois, un propos à faire frissonner plus d’un grammairien ! Peut-être, que nous comprendrons mieux les enjeux si l’aveu de Khalida Toumi, d’avoir « ordonné » la censure en l’ « assumant » pleinement, n’a pas subi de ‘’catabolisme politique’’ de la part de Mr Boukerzaza, ministre de la communication. Ce dernier a tout juste disculpé officiellement le gouvernement, en tant que porte-parole, de cet acte de censurer l’impression du livre de M. Benchicou ?!

Une chose est certaine, comme le malade imaginaire (de Molière), ce régime est en quête phobique d’un médecin, qui comprendra sa maladie et la localisera à un organe bien défini. Une recherche qui correspond à un besoin d’être « reconnu malade », c’est-à-dire d’être « dégagé » des responsabilités et de bénéficier, sans aucun sentiment de culpabilité, des soins « attentifs » d’autrui et du peuple…!!!   

Cordialement à Elmouhtarem,

Par khoukoum Samy, de Paris. Le 27 octobre  2008.

Boutef veut un référendum

constitutionweb.jpgLa dernière: Bouteflika veut bien amender le doustour, mais uniquement par référendum. Il veut être adoubé par le peuple, son seul interlocuteur. C’est pas une blague. Et les organisateurs des messes électorales rechignent à lui bourrer les urnes pendant que d’autres se refusent à ce qu’il s’offre une néo légitimité populaire. Un vrai sketch chorba pour ghachi consommateur de tout ce qui lui tombe sous la main. Par Mabdekka

BITUME EN SAC DE 25 KG EN FUT DE 200 KG ET EN LIQUIDE

alitounsi.jpgBERRAHAL, LE : ….12..-…04..-..2006

A
L’attention de monsieur le directeur général
De sûreté nationale Alger

Objet: dénonciation

En ma qualité de citoyen d’abord et d’industriel en activité dans la zone industrielle de Berrahal dans la wilaya d’Annaba, je me dois de vous féliciter pour les efforts que vos services de la direction générale de la sûreté nationale et vous-même être entrain de consentir pour mettre un terme aux dépassements, passes droit, abus de pouvoir et d’autorité dont se rendent auteurs certains de vos proches et lointains collaborateurs. C’est parce que j’ai été moi-même victime de ces actes que je me permets de m’adresser à votre haute autorité pour dénoncer le dernier de ces actes.

En effet, le 08 avril 2006, j’ai été informé par M Beldi Mohamed entrepreneur que M Drai Abdelkrim chef de sûreté adjoint de la wilaya de Annaba aidé de son frère Messaoud brigadier de police de la voie publique ont entamé une démarche inquisitrice sur moi. Ne m’en tenant à cette information verbale, j’ai sollicité de M Beldi un écrit détaillé portant sa signature et le cachet de sa société immobilière dont voici le contenu «Je soussigné Beldi Mohamed né le 28 octobre 1963 à Annaba président directeur général de la coopérative immobilière Affek, détendeur du permis de conduire N 23.1.30518 délivré le 11 septembre 1999 par la wilaya de Annaba témoigne que le sieur Drai Abdelkrim chef de sûreté adjoint m’a convoqué par l’intermédiaire de son frère Drai Messaoud fonctionnaire de police à Annaba.
Ce dernier m’a invité à monter dans une voiture de service banalisé verte de couleur, marque Peugeot 306 pour m’emmener dans le bureau de son frère sis au siège de la sûreté de wilaya. Dés mon arrivée en ce lieu, le sieur Drai Abdelhakim m’a posé de nombreuses questions visant à avoir des informations sur des personnes habitant Annaba dont M Amara Hadjadji industriel à Berrahal.
J’ai répondu n’avoir aucune information sur cette personne et que je ne la connaissais pas».

La démarche de M Drai s’expliquerait par une volonté caractérisée de me nuire à titre vindicatif pour avoir, il y quelques années, dénoncé ses agissements auprès de son supérieur hiérarchique M Mokrani Mokhtar chef de sûreté de wilaya de l’époque. Ce dernier avait donné ordre à son adjoint actuellement chef de sûreté de wilaya, d’imposer à M Drai Abdelkrim chef de la 2ème sûreté urbaine de Annaba d’exécuter immédiatement des dispositions d’un jugement rendu en ma faveur par la justice.

Tout en assumant mes propos, j’affirme que contrairement à M Drai Abdelhakim, mon intégrité morale est  notoire tant à Annaba que sur le plan national. Connu pour mon engagement à défendre en tous temps, lieu et circonstance, les intérêts de mon pays avant tout autre chose car fils de chahid, je ne cesse de dénoncer ceux, quel qu’ils soient et quelque soit leur niveau social, qui tentent de lui porter atteinte. Mon engagement est public et les autorités locales civiles et militaires en sont informées. Cette forme d’inquisition qui est une véritable atteinte aux individuelles prévues par la constitution de la République est un acte flagrant d’abus de pouvoir et d’autorité.

Etant victime, j’en appelle à votre sens de la responsabilité, de l’équité et surtout à votre volonté d’être constamment à la recherche du toujours mieux pour une police Algérienne crédible et juste, pour l’envoi d’une commission d’enquête sur cette affaire et mettre un terme aux agissements de M Drai Abdelkrim qui n’honorent nullement la DGSN.

Tout en joignant à ma correspondance une copie du témoignage écrit de M Beldi Mohamed, je vous prie de croire M le directeur général de la sûreté nationale à l’expression de ma haute considération et d’agréer mes salutations les plus distinguées.

Copie : inspection régionale Constantine.

L’intéressé

Amara Hadjadji

SARL BITUM OXYDE DE L’EST HANANE
ZI BP 28 BERRAHAL, ANNABA
Tél. / Fax : 038.87.81.24. Tél. : 038.87.80.16
R.C.N° : 99 B 0362789

RCK en première division

rck.gifLa Fédération algérienne de football (FAF) a intégré le club algérois du Raed Chabab de Kouba (RCK) en première division dès cette saison, en application d’une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS), a annoncé lundi la radio publique algérienne. Le 29 septembre, le TAS avait donné raison au RCK, qui contestait une défaite « sur tapis vert » lui ayant coûté son accession à la 1re division, et ordonné à la FAF d’intégrer le club en première division dès la saison 2008/2009. « Le bureau fédéral de la FAF a opté dimanche pour une intégration du RCK, dès cette saison, dans le Championnat d’Algérie de première division », a indiqué la radio chaîne III, citant la FAF. Outre l’intégration du RCK en première division, qui comptera du même coup 17 clubs, la FAF a également décidé que deux clubs seulement, au lieu de trois, seraient relégués en 2e division cette saison, selon la même source. La première division de la saison 2009-2010 se jouera avec 18 clubs, a ajouté cette source. Depuis le début de la saison, le RCK ne jouait pas ses rencontres de 2e division, la Ligue nationale de football reportant systématiquement ses matches. AFP

Commentaire: Enfin l’Algérie abdique pour une fois à une décision d’une instance internationale. Par contre, les autorités algériennes refusent de répondre aux questions de la Commission des droits de l’homme de l’ONU. EL Mouhtarem

L’Algérie augmente la retraite de ses anciens parlementaires

lejour1.jpgLa République algérienne démocratique et populaire a pris la décision d’augmenter la retraite de ses anciens parlementaires. Ainsi, la retraite d’un ancien parlementaire est calculée sur la base du nouveau salaire de 30 millions de centimes. Mabrouk pour nos chers députés. El Mouhtarem

Trois mois avec sursis contre le journaliste Noureddine Boukraa

liberteparole.jpgUne peine de 3 mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 30 000 DA a été prononcée hier par le tribunal correctionnel de Annaba contre le journaliste Noureddine Boukraa. Ce dernier, poursuivi sur la base de la plainte déposée par le chef de la sécurité publique de Annaba, Drai Messaoud, a comparu il y a deux semaines devant le même tribunal avec l’ancien directeur des renseignements généraux, Benhamed Samir (en prison depuis près de trois ans) et contre lequel une peine d’un an de prison ferme a été requise par le ministère public. Sur les trois griefs pour lesquels il a été poursuivi, à savoir diffamation, atteinte à l’honorabilité d’un corps constitué et divulgation du secret de l’instruction, le tribunal n’a retenu que le dernier, y compris pour l’ancien cadre de la Sûreté nationale, condamné lui aussi à 3 mois de prison avec sursis et à une amende de 30 000 DA.

El Watan

Amine Zaoui relevé de ses fonctions

zaoui.jpgLe directeur de la Bibliothèque nationale, M. Amine Zaoui, a reçu hier après-midi une notification de fin de fonctions. Cela laisse entendre qu’il ne s’agit pas d’un remaniement programmé, mais plutôt d’une décision prise dans l’urgence. On croit savoir que la récente initiative du désormais ex-directeur de la BN qui avait invité Adonis dans le cadre d’un cycle de conférences serait à l’origine de son limogeage. Les thèses développées sur l’islam et la politique par Adonis lors de son intervention avaient fortement déplu au niveau de certaines sphères. Le plaidoyer d’Adonis contre “l’institutionnalisation de l’islam” notamment avait provoqué une véritable levée de boucliers dont l’Association des ulémas s’était fait le porte-drapeau. Une journée portes fermées sera organisée aujourd’hui par le personnel de la Bibliothèque nationale en signe de protestation contre cette décision.
Pour rappel, Amine Zaoui avait été désigné directeur de la Bibliothèque nationale en 2002. Reste à savoir qui lui succédera.  R.N

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