• Accueil
  • > Archives pour octobre 2008

Archive pour octobre, 2008

ALGÉRIE POSTE: Mandats de dépôt contre plusieurs cadres

poste326585.jpgAlgérie-Poste est éclaboussée par un nouveau scandale. Quatre de ses employés, dont deux cardes centraux, ont été placés, tard dans la soirée de lundi, sous mandat de dépôt par le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed.
Une soixantaine de postiers et de cadres, dont l’ex-directrice d’Algérie-Poste, ont défilé tout au long de la journée de lundi devant le procureur de la République puis devant le juge d’instruction, tous cités dans l’affaire de paiement au niveau des guichets des postes de chèques barrés au profit des entrepreneurs et des fournisseurs de la poste. Le directeur des finances et de comptabilité d’Algérie- Poste, M. El-Baouni, et le directeur des moyens généraux, M. Bechar, sont les deux directeurs à être placés sous mandat de dépôt, alors qu’ont été relâchés, plusieurs autres directeurs et sous-directeurs, entendus dans la même affaire, à savoir le directeur des affaires juridiques et des relations internationales et deux sous-directeurs des moyens généraux, l’un chargé de l’approvisionnement et l’autre des bâtiments. Par ailleurs, plusieurs chefs d’inculpation ont été retenus contre chacune des personnes arrêtées, notamment pour faux et usage de faux et dilapidation de deniers publics. Les receveurs des postes de Hydra et Birkhadem sont également mis sous mandat de dépôt. L’ex-directrice d’Algérie- Poste, a été, quant à elle, relâchée après une audition qui a duré plus de deux heures. L’enquête suit son cours et révélera, dans les prochains jours, les responsabilités dans cette affaire pour laquelle une information judiciaire a été ouverte depuis deux ans suite à des lettres anonymes parvenues à la brigade économique et financière du commissariat central, qui a pris au sérieux les graves accusations portées contre de hauts cadres d’Algérie-Poste. Il y a lieu de rappeler, effectivement, que cette entreprise a vécu ces deux dernières années, une série de scandales financiers qui ont éclaté dans des agences postales, dans plusieurs wilayas du pays. Le tout dernier est celui relatif au détournement de 45 milliards de centimes au niveau de la poste de Chéraga.
Rosa Mansouri

Mohand Amokrane Cherifi à El Watan:«L’Etat doit préserver son pouvoir de décision économique»

cherif.jpgLe gouvernement algérien soutient que l’Algérie est à l’abri de la crise financière mondiale. Qu’en pensez-vous ?
Le pays est peut-être à l’abri de la crise financière internationale dans l’immédiat, mais pas de la récession économique durable que cette crise est en train de générer. Les conséquences économiques sont déjà perceptibles avec la chute du prix du baril du pétrole due à une évolution à la baisse de la demande mondiale. Ajoutons à cela un taux de change défavorable du dollar, monnaie de paiement des exportations, par rapport à l’euro, monnaie de règlement des deux tiers des importations. Si l’on prend également en considération l’augmentation prévisible des prix des biens et services importés ainsi que la hausse des taux des crédits à l’importation, il est à prévoir une détérioration sérieuse du montant des recettes et de la balance commerciale. Mais le plus inquiétant n’est pas là. Il se situe dans le désarmement économique du pays face à cette crise, avec la liquidation du secteur public, la désindustrialisation accélérée et le démantèlement des protections douanières de la production nationale. Alors que les pays les plus avertis sont en train de nationaliser et/ou de protéger leurs activités stratégiques, le nôtre croit encore possible le développement national par les investissements étrangers alors que l’on assiste à travers la chute des Bourses et l’encadrement des crédits à un désengagement planétaire durable des investisseurs. Les conséquences sociales de cette crise sont également prévisibles. L’aggravation du chômage et la détérioration du pouvoir d’achat, couplées avec les pénuries que provoquerait un ajustement à la baisse des importations, en cas de diminution des recettes d’exportation, entraîneront plus de frustration et de mécontentement de la population. Les émeutes d’aujourd’hui ne sont rien par rapport aux violences de demain si rien n’est fait pour prévenir ces événements sur le plan politique par la voie démocratique et sur le plan économique par d’autres choix stratégiques. 
 Des voix appellent à la réforme du système financier. Peut-on conclure à la faillite du capitalisme à la faveur de cette crise où s’agit-il uniquement de quelques « réglages » à opérer ?
Avec la mondialisation, les capitaux ne s’arrêtent pas aux frontières nationales. La crise a révélé une interdépendance des pays et un large consensus pour une régulation mondiale de la finance internationale avec des instruments macro-économiques, monétaires ou budgétaires, qui satisfont tout le monde. Ce qu’il faut espérer c’est que les pays en développement aient voix au chapitre dans cette réforme. Ce n’est pas parce que les Etats capitalistes nationalisent partiellement certaines de leurs banques en difficulté, en y injectant des fonds, qu’il faut conclure que le capitalisme est mort. Bien au contraire, leurs élites sont en train de concevoir un nouveau capitalisme pour justifier l’intervention de l’Etat dans l’économie libre de marché et une dose de protectionnisme dans le libre- échange. Dans un tel contexte, que peut faire un pays comme l’Algérie ? Subir ou agir. Subir, c’est se résigner à attendre du capitalisme mondial en crise la solution à nos problèmes de développement. Il ne l’a pas fait dans le passé, il ne le fera pas à l’avenir. Et c’est bien triste de voir les gouvernants se déplacer à l’étranger à la recherche d’investisseurs, qui ne sont en général intéressés que par nos matières premières. Dans ces conditions, agir en comptant sur nos propres ressources humaines et matérielles me semble la seule voie de salut. 
 En Algérie, après une décennie de privatisation tous azimuts, le gouvernement dit ne pas exclure le retour aux sociétés nationales dans divers secteurs industriels. Qu’en pensez-vous ?
Invité ces dernières années à donner mon point de vue lors de l’examen du texte sur les privatisations, de la loi sur les hydrocarbures et de la stratégie industrielle, j’avais souligné les dangers qui menaçaient l’économie nationale, voire la souveraineté du pays : danger de libéraliser rapidement le commerce extérieur, danger de faire entrer les intérêts étrangers dans les secteurs stratégiques, notamment pétroliers et danger de réduire la place du secteur public dans l’économie. Face à la crise financière internationale, ces dangers sont réels. Gouverner c’est prévoir. Il est temps de faire une évaluation sérieuse des différents secteurs et de définir sur cette base une politique économique globale avec une stratégie industrielle qui exploite les avantages comparatifs nationaux et une stratégie agricole qui vise l’autosuffisance alimentaire, et ce, dans une perspective de développement indépendant qui nous préserve des aléas de la mondialisation et de ses quatre crises : alimentaire, énergétique, climatique et financière. Le développement indépendant ne signifie pas autarcie. Cela veut simplement dire que l’Etat doit préserver ses ressources naturelles, ses secteurs stratégiques et son pouvoir de décision économique.
Vous préconisez le retour au dirigisme des années 1970, pour recommencer l’échec, comme le soutiennent certains analystes ? 
 C’est fort de l’expérience de ces années-là et de l’appréciation du contexte nouveau que nous impose la mondialisation, avec ses aspects positifs et ses menaces potentielles, qu’il faut appréhender le présent et construire l’avenir. Ma position dans une organisation internationale m’a permis d’apprécier de façon neutre et sans préjugé idéologique les expériences économiques et sociales d’autres pays. J’ai observé que les pays en développement qui ont progressé sont ceux qui ont su mobiliser leurs potentialités matérielle et humaine et accaparer la technologie étrangère sans aliéner leur indépendance de décision. Cette mobilisation implique la participation des acteurs politiques, économiques et syndicaux nationaux sans exclusive et se réalise tout naturellement dans les pays qui ont réussi leur transition vers la démocratie et l’économie sociale de marché.

Boukerzaza:«Nous sommes convaincus de l’innocence de Hasseni»

abderrachidboukerzaza.jpg«Nous sommes convaincus de l’innocence de ce diplomate et de l’issue favorable de cette affaire », déclare le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, rapporte El Watan. S’exprimant lors d’une conférence de presse animée, hier à Alger, le ministre affirme que le gouvernement «suit de près cette affaire» et que «la diplomatie algérienne a des mécanismes lui permettant de suivre son évolution».

L’Algérie interdit l’importation des médicaments déjà produits localement

Le gouvernement algérien a décidé d’interdire l’importation des médicaments qui sont déjà produits en Algérie, a annoncé mardi le ministre de la Communication Abderrachid Boukerzaza.

« Le Conseil de gouvernement a décidé mardi d’interdire l’importation des médicaments qui sont déjà produits en Algérie », a déclaré M. Boukerzaza au cours d’une conférence de presse à l’issue de ce conseil de gouvernement. Le gouvernement a décidé également de « faire obligation » aux opérateurs et laboratoires pharmaceutiques étrangers, souhaitant distribuer leurs produits en Algérie, « d’investir dans le pays », a-t-il ajouté, cité par l’APS.

L’Algérie va par ailleurs encourager davantage la production locale des médicaments, notamment génériques, selon M. Boukerzaza.

Ces décisions interviennent à la suite de l’ »augmentation croissante » de la facture d’importation des médicaments et de la « baisse » de la production nationale dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, a ajouté le ministre.

L’Algérie a importé pour 1,8 milliard de dollars de médicaments en 2007 contre 500 millions de dollars en 2000, selon les chiffres officiels. « La facture d’importation du médicament augmente de 20 à 30% par an », selon le directeur général du groupe public Saidal (médicaments), Rachid Zaouani.

M. Boukerzaza a indiqué également que la facture des remboursements au niveau de la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) est passée de 230 millions d’euros en 2001 à 700 millions d’euros en 2008.

جنود احتياطيون يحتجون أمام وزارة الدفاع

تجمع أمس قرابة 200 جندي احتياطي خدموا في صفوف الجيش في إطار مكافحة الإرهاب بين سنوات 1993 و2004 أمام مقر وزارة الدفاع الوطني وقاموا بقطع الطريق لأزيد من ساعة احتجاجا على رفض مسؤولي الوزارة استقبالهم.
وصمّم المحتجون الممثلون لـ35 ولاية البقاء في الموقع المجاور لمبنى وزارة الدفاع رغم مسارعة مصالح الأمن إلى تطويق المكان تحسبا لحدوث انزلاقات. وندد هؤلاء بلجوء عناصر الشرطة إلى استعمال العنف ضدهم وضرب العديد منهم. أحد المشاركين في الحركة الاحتجاجية وصف هذه التصرفات  »بالمهينة » بالنسبة لهذه الفئة من العساكر الاحتياطيين الحاملين جلهم  »لبطاقة العطب »، ولا تزال أجسادهم، كما قال محدثنا، تحمل آثار الإصابات التي تعرضوا لهم أثناء قيامهم بواجبهم الوطني خلال سنوات الجمر.
وطالب الجنود الاحتياطيون، البالغ عددهم حوالي 6500 جندي، بتحسين أوضاعهم الاجتماعية بتسهيل حصولهم على سكن بالإضافة إلى زيادة قيمة كل من منحة العطب المقدرة حاليا بـ1700 دج ومنحة الجريح التي لم تتجاوز إلى حد الآن عتبة 1060 دينار. ودعا المعنيون بهذا الخصوص إلى تمكينهم من الاستفادة من التقاعد شأنهم شأن زملائهم العساكر المتعاقدين الذين حضروا الاعتصام للمطالبة هم أيضا بحقهم في السكن الاجتماعي والترقية في الرتب.
الجزائر: آمال ياحي

Commentaire: El Khabar est le seul journal à avoir rapporté l’information dans son édition du 20 octobre 2008.

Le prix Mo Ibrahim 2008 à l’ancien président du Botswana

3botswanafestusgontebanyemogae.gifLe prix le plus doté du monde a été décerné le 20 octobre à l’ancien président du Botswana, Festus Gontebanye Mogae. Son « remarquable leadership (…) a permis de garantir au peuple botswanais la poursuite de la stabilité et de la prospérité dans un pays confronté à une pandémie de sida dont l’ampleur menaçait gravement son avenir », a déclaré l’ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan lors de l’annonce du prix à Londres. Le premier lauréat du prix Mo Ibrahim, en 2007, était Joaquim Chissano, l’ex-président du Mozambique.

Censurez la plume rebelle

censure4.pngCensurez la plume rebelle
Murez l’esprit critique
Muselez la langue incisive.
Purifiez dans les écrans et les médias
La parole et l’opinion.
Par l’opium et le bâton.
Chassez les hommes libres
Tuez-les
Étouffez-les
Persécutez-les
Utilisez tous les moyens qui vous conviennent
Qu’a cela ne tienne
Vous ne faîtes qu’anoblir leur idées
Vous ne faîtes qu’avérer leur combat
Vous ne faîtes que préparer leur auréole
Leur douleur est un pinceau magique
Qui peint sur les murs et les toiles
Vos portraits piteux et sombres
Vos âmes hideuses et sans scrupules
Vous les bourreaux de l’ombre
Vos bâillons et vos bandeaux
Sont autant d’instruments
Qui sculptent à merveille
Par la mains des esprits libres
Vos crimes et vos lâchetés cruelles
Piètre fin
Que réserve le destin
Pour vous, qui vivez et mourez assassins.

Modeste hommage au troubadour de la sagesse et de la justice
À Ammisaïd qui appréciera…. j’espère

Par Sniper

Biskra: des élus du RCD démissionnent de leur parti

ait.bmpLe président de l’APC de Leghrous dans la wilaya de Biskra et l’ensemble des élus issus du RCD ont démissioné de leur parti en  guise de protestation contre les dernières déclarations du député Nouredinne Ait Hamouda. Pour rappel, ce dernier a remis en cause les chiffres officiels relatifs au nombre de martyrs de la guerre de libération nationale.

Biskra:Une femme condamnée à 10 ans ferme pour atteinte au Coran

coran3.jpgLa cour de Biskra examinera aujourd’hui le cas d’une femme condamnée, il y a un mois, à 10 ans de prison ferme par le tribunal de première instance pour avoir porté atteinte au Coran.

Samia Smeta, 26 ans, détenue à la prison de Biskra où elle purge une peine de droit civil, a été jugée en septembre dernier sur la base du témoignage de deux codétenues qui l’ont vue, selon leurs déclarations, en train de profaner et de déchirer une copie du Coran. L’article 160 du code pénal, dans sa section 4 intitulée Profanation et dégradation, stipule: «Est puni d’un emprisonnement de 5 à 10 ans quiconque volontairement et publiquement détruit, mutile, dégrade ou profane le Livre Sacré.» (…) Le juge – celui-là même qui a condamné six personnes pour n’avoir pas observé le jeûne à Biskra – a prononcé, en effet, la peine maximale sans accorder les circonstances atténuantes, sachant que le témoignage des détenues n’est pas considéré comme preuve de première fiabilité et sachant aussi que la prévenue n’est pas une récidiviste en la matière. 

Samia Smeta a été jugée sans avoir été défendue par un avocat. Un fait qui interpelle sur le rôle du bâtonnat de Batna auquel appartient la région de Biskra et renseigne sur le fait qu’il existe encore des Algériens incapables de jouir de leur droit à la défense. (Source El Watan)

La LADDH exige la libération des parents de harraga

bouchachi1.jpgLa Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a «exigé» hier, dans un communiqué, la libération «immédiate» des parents de harraga détenus à Annaba.

La LADDH a réitéré son soutien et sa solidarité avec les parents des harraga, qui encourent des peines de prison ferme de trois années, à l’issue de leur procès mis en délibéré pour demain, mercredi.

Les parents de harraga (dont des mineurs), au nombre de 14, ont été pour rappel arrêtés par la police pour « attroupement non autorisé et incitation à la violence», note le communiqué de la LADDH. La ligue ne manque pas de rappeler à ce propos, le caractère « pacifique » de ce regroupement des parents de harraga devant le consulat de Tunisie à Annaba où, note-t-elle, ils ont demandé des informations sur le sort réservé à leurs enfants et frères ayant tenté de rejoindre les côtes italiennes avant d’être interceptés par les gardes-côtes tunisiens. Dans ce même communiqué, la LADDH rappelle que «la liberté d’expression, de réunion, ainsi que celle de la défense individuelle ou en association des droits fondamentaux de l’Homme sont garanties par la Constitution algérienne et dans les principales conventions internationales relatives aux droits de l’Homme ratifiées par l’Algérie ». La LADDH rappelle également que «s’agissant de nationaux à l’étranger et qu’aux termes de l’article 24, l’Etat algérien est responsable de la sécurité des personnes et des biens et qu’il est tenu, par conséquent, d’assurer la protection de tout citoyen à l’étranger ». Dans un appel adressé aux autorités algériennes, la ligue que préside Me Bouchachi Mostefa demande à ces dernières, «de s’enquérir de la situation de ces harraga détenus ou décédés en Tunisie et de leur apporter assistance et d’en tenir informés les parents». Elle ne manque pas, par ailleurs, de considérer qu’il y a «urgence» à traiter «les racines de ce problème» par de «profondes réformes politiques, sociales et économiques en consacrant la démocratie, les libertés individuelles et collectives, les valeurs de tolérance et la répartition équitable du revenu national».

1...56789...16

FRONT NATIONAL - Bouches-du... |
Mouvement des Jeunes Social... |
15ème circonscription du No... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Sagvar, le Roman Noir de la...
| Sarkophage
| UES - Claude WEBER