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Révision de la constitution: prélude au «rééchelonnement» de la servitude à long terme !!!

constitutionweb.jpgRévision, modification, ‘‘viol’’ partiel ou limité de ladite constitution. Cela changerait-t-il en profondeur à ce que nous pourrons désormais qualifier de «rééchelonnement d’une servitude» qui n’a que trop duré ? Comme si le peuple a besoin d’être consulté ou plutôt le ‘‘parlement’’, à savoir si la source du désagrément collectif doit encore durer plus longtemps que prévue ! Ou bien, s’il fallait ou pas consolider les ressorts d’un régime revigoré depuis janvier 1992 ?!

Aujourd’hui, se donner un temps de recul afin de mesurer toute la teneur d’un tel «choix» et ses répercussions à moyens et long terme, n’est plus une question d’enjeu uniquement politique. Mais il y va de la vocation même de notre destinée en tant que Nation dont, la Conscience historique ne peut plus supporter les supplices de l’éternel retour des réalités totalitaires annexant l’idéal de l’utopie…

Bien sûr, nous avons tous encore à l’esprit comme une trace  mnésique du 29 octobre (2008) : “le droit du peuple d’exercer son droit légitime à choisir ses gouvernants et à leur renouveler sa confiance en toute souveraineté”. Ou encore, ‘‘la réorganisation et la clarification’’ des prérogatives au sein de l’exécutif et la ‘‘protection des symboles de la glorieuse révolution’’.

Seulement, au delà de toute «joaillerie sémantique» ou de littérature abondante sur les significations et autres impératifs de ces modifications, que nos regards respectifs croiseront ici et là, la réalité des choses est d’une tonalité plutôt grave.

Que manque-t-il au malheureux dénudé, disait un vieil adage de chez nous, se sont des bagues et des anneaux ! Pourquoi pas en or ! Et que manque-t-il au peuple ? Une concentration des pouvoirs, une durée encore indéterminée de l’oligarchie en place, une souveraineté rêvée, une liberté conjuguée au futur antérieur, un avilissement collectif au plus-que-parfait…, Bref, la liste est longue. Mais, difficile d’être exhaustif ! 

Qui y a-t-il de plus urgent pour des peuples asservis que de recouvrer leur dignité dans l’incarnation de leur volonté politique ? Mais qu’attendent-ils des pouvoirs dont la capacité à les offenser est inégalable dans l’histoire contemporaine ? En quoi les dirigeants à la tête de ces régimes auront-ils des scrupules vis-à-vis des gouvernés, lorsque on sait que les mécanismes de défenses et de résistances ne constituent plus une menace pour le trône du Prince ? Que doit un système politique dont les dirigeants réels ne sont plus en mesure de s’affranchir de l’ivresse du pouvoir et de leur vanité ? Que doit un peuple à soi-même, lorsque ses « forces inconscientes » à la contestation de ses propres dirigeants ne représentent plus aucun un « enjeu » majeur dans le fonctionnement même de l’Etat ? Que peut-on attendre de tangible de la prolongation d’un mandat des gouvernants non-accommodés aux règles de la légitimité, tant qu’ils se sont ingénieusement outillés dans l’art de la contourner et la bafouer ?

Aujourd’hui, plus que jamais nous devons encore nous résigner à traîner une léthargie dont les souffles-douleurs seront toujours les mêmes, les moustadhaafîn du peuple. Car l’alchimie, dont le fonctionnement de ce régime est tributaire, sera encore de rigueur pour les années à venir. Les ‘‘règles’’ seront plus que jamais jalousement gardées au secret.. Donc, à l’abri du regard du  « souverain » et indéfiniment opaques à l’esprit du profane ou de ses commentaires. Hier, Mr A. Zaoui, « limogé » nous rappelle que pour organiser des conférences littéraires à la Bibliothèque Nationale il « fallait une autorisation ». Demain, il faudra peut-être (Que Dieu nous en préserve) réciter lyriquement le funeste article 120 (de l’ex/futur parti unique) pour franchir le portail de la BN !

Dans sa tentative d’explication des raisons de son limogeage, l’ancien Directeur, a indiqué que tout ce qui a été présenté au Président de la République par « la tutelle, n’est que calomnie et fabulations ». Demain, le futur successeur (de Mr Zaoui) aura du mal à trouver un créneau dans une presse pour étaler son amertume ou tenter de se justifier de quoi que ce soit. Madame la Ministre de la culture, affichait il y a encore quelques jours sa ‘‘fierté’’ devant la presse pour avoir « assumé » l’interdiction d’un manuscrit d’un journaliste algérien, M Benchicou. Demain, elle se contentera d’envoyer un émissaire pour nous indiquer la destination de geôles dans les quatre coins du pays qu’il faudrait choisir selon la catégorie thématique qu’on aura favorisé de publier… Mr Zaoui, se plaint d’être accusé de « complaisance » dans l’impression du livre de M. Benchicou. Demain, l’accusation sera porté à une ‘‘complicité de crimes’’ contre l’humanité pour toute personne liée à l’impression d’un recueil de ‘‘mots d’esprit’’…    

Une pétition, signée par 45 personnalités culturelles et historiques dont El Khabar (29 octobre) a reçu une copie, indique que « la régression intellectuelle a atteint un niveau inquiétant, et que les espaces d’opinions se sont restreint à un niveau désolant, ce qui menace quotidiennement, par l’exclusion et l’abus de pouvoir, nos libertés individuelles et notre droit dans la diversité et la différence consacrée par la religion et la Constitution ».

Le 9 avril prochain, chacun de nous devra se prononcer (ou pas !), sur  le renouvellement du mandat présidentiel, alors qu’à l’occasion même de l’inauguration du Salon international du livre, une « mise au point radiophonique » de Mr Boukerzaza, ministre de la communication, venait de « tomber » pour indiquer explicitement à l’ère du tout numérique, la TNT, croyait-on, qu’en fait : ‘‘L’ouverture de l’audiovisuel n’est pas à l’ordre du jour.’’ ! (liberté 29 octobre).  

Bien sûr, la « lampe d’aldin » est loin d’être à la porté de tout le monde pour éclairer chacun de nous au milieu de ce jeux politique a-normatif sciemment structurée. Encore moins de faire jaillir des éléments de réponses au sein même de ce brouillard qui s’ajoute à l’anoxie politique qui s’est abattue sur le destin de notre pays.

En tous cas, dans cette énième tentative d’abolition totale et permanente de la capacité et du besoin de disposer de sa liberté, le peuple n’a même plus l’occasion juridique et institutionnelle de s’exprimer sur le ‘‘dernier verrou’’ (article 74) lié à la limitation du nombre de mandats présidentiels ! Car, le choix de recourir à la voie parlementaire, permet à l’entourage du Président Bouteflika d’aller vite. Comme si la voie référendaire et les risques d’une abstention incompressible, allait empêcher les pulsions bellicistes du régime de trouver des stratagèmes pour finaliser la mise en œuvre de leurs plans…

Le ton est donné. L’établissement d’institutions démocratiques, est ajourné. Le passage de la phase de l’indépendance de l’Etat à celle de la libération politique ne constitue d’emblée qu’une réalité, celle du fantasme chimiquement pur et éthéré !

Dorénavant, nous (tous ensemble) sommes assignés, à gérer notre « aphasie », c’est-à-dire à nous occuper du  trouble et de l’altération de notre ‘‘parole’’ ainsi que les moyens thérapeutiques d’y remédier…!! 

Fraternellement à elmohtarem

Par Khoukoum Samy,

De Paris, 1 novembre 2008

 

Commentaires

  1. za3maza3ma dit :

    Tout le monde semble d’avis que le recours à la voie parlementaire traduit une crainte quand au boycott populaire.

    Je ne partage pas tout à fait cet avis. Le boycott a de tout temps fait leur fortune. Ils sont pour et ils l’encouragent.

    En réalité, ce qui recherché, c’est :

    1 – de juguler à la base tout débat (même non contradictoire), et
    2 – d’éviter le rejet populaire et massif de leur démarche ainsi que l’a éprouvé l’un de leur idole : Hugo CHAVEZ.

  2. khoukoum Samy 92 dit :

    Merci.

    En effet, j’admets que « Le boycott a de tout temps fait leur fortune ». et qu’ils l’ »encouragent » même.

    Seulement, le « facteur temps », et là j’insiste, joue cette fois-ci, un rôle majeur. l’entourage du Président veut faire vite. D’ailleurs pas que pour des raisons de santé du Rais. Et ce n’est un secret pour personne que les « théoriciens » de cette junte, ont toujours hélas, su excellé quand il s’agit d’anticiper et de manœuvrer en prospective…

    Fraternellement.

  3. Sniper dit :

    Le facteur temps, je pense peut être interprété de plusieurs façons. Ce timming était-il choisi ou était-il dû à une indécision qui a duré trop longtemps? Dans le deuxième cas, oui, l’entourage du président s’est senti préssé par le temps et le choix de la voix parlementaire répondait à l’impératif de rattraper le temps perdu.
    Mais le premier cas est très subtil et le moment de l’annonce diaboliquement calculé. Une voix référendaire sur l’annualtion de la limitation des mandats est ni plus ni moins une réélection avant terme de Bouteflika. Toute faible participation à cette consultaion trahirait un mépris du peuple pour son excéllence exactement comme pour les députés du parlement. C’était un risque majeur pour lui qui fragiliserait gravement son statut de président. Le choix de la veille de la commémoration du 1er novembre n’est pas non plus anondin à mon sens. Il permetrait de diluer les réactions négatives à ses visées dans les multiples céromonies, la liesse générale et les sentiments de fierté et de gloire qui accompagnes généralement ce genres d’occasions. Les médias lourds ont le moyen donc pour réléguer cet évènement au second plan ou même jouer sur l’amalgame et présenter que cette liesse comme une conséquence de l’annonce faite par le président.

  4. boudersa dit :

    Encore une nouvelle donne justifiant la peur du pouvoir du peuple en général et du boycott ou abstentions de l’autre. Le pouvoir a toujours le temps. Il ne manque pas de temps pour se consolider. Le parlement est simple. Il n’y aura pas de débat. Ce sera un vote à mains levées. Cela se passe en une fraction de seconde. Il n’y a aucune difficulté, sauf, si les députés vont boycotter le vote et pourquoi pas. Il n’y aura pas le quorum nécéssaire. IL faut l’espérer. Si le RCD, le FNA, Islah, Nahda, Hamas, indépendants ne donnent pas leurs voix, le FLN et RND ne disposent pas du quorum nécessaire. La peur du pouvoir a fait augmenter les indémnités des députés. Lors du vote, on aura le résultat final. Le pouvoir a peur du débat, y compris informel, il a peur de tout. C’est pourquoi, il a choisi le parlement pour organiser un autre coup d’Etat à blanc, car il s’agit d’un coup d’Etat et de la révision de la constitution. Seule la peur, qui est un sentiment humain, hante les coeurs et les esprits des partisans de ce pouvoir.

  5. mark wanes dit :

    Amazighement votre
    A l’heure ou le net (la toile) est en mesure de faire élire un noir à la maison blanche, l’Amérique, premier état raciste de la planète, devenu état démocratique de référence, l’on se pose encore la question de savoir s’il y’a eu viol ou attaque à main armée sur notre constitution. L’heure est à l appel à la désobéissance civile. A tous les internautes capables de nous aider :il faut brouiller les émissions de télé et de radio (algériennes) à telle enseigne que tout un chacun soit au courant des malheurs qui nous attendent,alors-la et seulement-la le génie algérien renaitra des cendres de ses martyrs et tous ensemble nous convaincrons le peuple du danger de sa mise sous tutelle à vie. Re-alors et Re-seulement dans ce cas le soulèvement populaire qui aura lieu inévitablement s’écrira dans toutes les langues du monde comme REFERNCE à la liberté .CROYEZ MOI LA VICTOIRE EST A CE PRIX

  6. za3zmaza3ema dit :

    Il me semble que ce qui apparait comme précipitation n’a rien à voir avec l’état de santé du petit. La seule explication que je vois tient à cette volonté d’éviter tout débat public sur les amendements projetés. Il y a manifestemment une réelle tentative de faire passer un projet scélérat sans permettre à quiconque d’y apporter une contradiction. D’où la dangérosité du projet qui pourrait être niché dans le ventre de ce nouveau monstre : les symboles de la révolution.

    Ceci est d’ailleurs tellement vrai que même les « partis » de l’alliance sont confinés dans l’ignorance du texte en question.

    On ne va tout de même pas nous faire admettre qu’après s’être vautre pendant des années, il y a maintenant un calendrier à respecter !!! FAKOU.

    FAISON PRESSION SUR LES PARTIS D’OPPOSITION POUR QU’IL REDEVIENNE CLANDESTINS. IL Y GAGNERONT CREDIT ET CONSIDERATION. LE POUVOIR Y PERDRA SON VERNIS DEMOCRATIQUE.

  7. Ali ou mouh dit :

    On commençait à perdre espoir enfin un Président Sage qui prend une sage décision:celle de réviser
    la constitution Algérienne avant de quitter ce monde. C’est courageux de vouloir en y introduire l’officialisation de THAMAZIGHT en tant que langue officielle. Un devoir Historique. Une leçon de démocratie . Tous les Algériens pensaient à un troisième mandat c’est de la folie. A moins que ça soit moi qui suis devenu fou et rêveur dans ce cas là le cauchemar sera pour longtemps. Aujourd’hui 1er Novembre je dis « Que tous ceux qui sont morts pour une Algérie libre reposent en paix(RAHMA) mais qu’ils sachent que les Algériens vivants sont malmenés par un colonialiste encore plus féroce que le premier et que nous souffrons beaucoup.
    Vive l’Algérie
    Gloire à ses fils qui ont donné leur vie pour que vive l’Algérie DIGNEMENT
    AZUL

  8. yasmin-du-canada dit :

    Salem,

    Merci beaucoup, encore une fois chère khouna Samy pour cette analyse psyco-socio-politique pertinente. Et ce riche débat lucide entre compatriotes d’algérie…

  9. Slimane dit :

    Je vous invite chers compatriotes à lire cette excellente analyse du Quotidien d’Oran sous le titre « La contradiction »
    par Kharroubi Habib
    Pour justifier pourquoi il a au final renoncé à la consultation populaire pour son projet de révision constitutionnelle, Bouteflika a développé l’argument que les correctifs qu’ils escompte opérer étant limités, ils se suffisent de l’approbation parlementaire. Constitutionnellement, sa démarche n’est pas attaquable car expressément prévue par la loi fondamentale.

    Ce qui est contradictoire toutefois avec l’affirmation exprimée par le Président que les constitutions «sont l’expression de la volonté des peuples à un moment précis de leur histoire». Si cela était réellement conviction chez lui, Bouteflika aurait dû alors passer par cette volonté populaire pour la révision, peu importe l’ampleur des correctifs en question.

    Les inconditionnels du dessein présidentiel rétorqueront qu’en tant que représentation nationale élue, le Parlement est habilité à exprimer cette volonté populaire. Sauf qu’il se trouve que cette représentation nationale actuelle, quoique légitime en regard des textes et de la loi, est totalement discréditée parce qu’issue d’un scrutin dans lequel les deux tiers de l’électorat se sont abstenus. Peut-elle dans ces conditions avaliser le projet de révision constitutionnelle sans s’inquiéter que son aval ne reflète pas forcément le point de vue de ces deux tiers de l’électorat ? Soumis, transformé en chambre d’enregistrement et conditionné par les privilèges qui lui ont été généreusement octroyés, le Parlement n’est taraudé par aucun problème de conscience. Il lui suffit que le pouvoir réel soit satisfait.

    Cela étant, Bouteflika ne «viole»pas la Constitution avec son projet de révision, comme l’en ont accusé ses détracteurs faute d’arguments. Ce qu’on peut dénoncer dans sa démarche, c’est la défiance qu’elle exprime à l’égard de «cette volonté des peuples» à laquelle Bouteflika se réfère. En tenant le peuple à l’écart de cette révision de la Constitution, Bouteflika n’a-t-il pas fait ainsi aveu de méfiance vis-à-vis de la réponse populaire à son projet ? Pour un homme d’Etat imbu de la légitimité populaire qui lui a été conférée et bardé de la certitude que la majorité du peuple lui est acquise et est favorable à ses desseins, c’est une dérobade qui ne grandit pas sa stature. Il est vrai qu’en politique, seul le résultat compte.

    Bouteflika aura donc sa révision constitutionnelle, il sera candidat à un troisième mandat et l’on ne voit personne dans notre classe politique le mettre en difficulté à l’occasion. Ce n’est pas pour autant la façon qu’il a choisie pour parvenir à ses fins qui le fera rentrer dans l’histoire par la «grande porte». Pour le pays, elle est signe que sous une façade de démocratie formelle, il est bel et bien ancré à ce monde où le pouvoir se prend et se garde par la force, au mieux masquée par des subterfuges donnant un semblant de respect des principes démocratiques.

    Source : Quotidien d’Oran

  10. nassim dit :

    il faut reconnaitre que ce regime à apparence boiteuse ne tremble pas devant l’urgence.il a toujours demontré que le temps joue le role d’un pati politique sans base et sans structures.Un parti meconnu de la classe politique mais tres bien maitrisé par les decideurs.A chaque fois qu’il y’a une grosse couleuvre à faire avaler au peuple ALGERIEN ils la font coincider avec un évenement fort important soit au niveau national ou international.Cette fois ci l’annonce de la revision constitutionelle a fleurté avec l’episode OBAMA.UN NOIR à la maison blanche est toujours meilleur qu’un precheur agonisant .

    rappelons nous des legislatives du 17 mai 2007.Encore une fois une opportunité à ne pas louper.les Algeriens sont tous tombés amoureux de SIGOLEINE ROYALE.Ils ont tant misé sur les élections presidentielles en FRANCE.Ils ont boudé les legislatives à l’ALGERIENNE.

    EN 2001,alors que le monde entier fut secoué par les attentats aux ETATS UNIS,les notres ont saisi une nieme occasion pour regler des comptes historiques avec la KABYLIE.

    Ils y’a bien d’autres etapes de histoire post-independance qui étaient ainsi usurpées à dessins malfrats et calculés.

    nous révons tous d’un jour que nous saisirons, afin d’en finir avec cette caste venue d’outre frontiere.Pardon aux propriétaires des HAMAM!

  11. le parisien 08 dit :

    salut à tous !

    Merci cher Samy de partager avec nous vos analyses lucides. La preuve que les citoyens ne sont pas tous dupes !! En tous cas plus jamais dorénavant !

    Au plaisir de vous relire encore !

  12. massinissa dit :

    aucun commentaire rien a dire l’algerie va de plus en plus mal

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