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Archive pour le 11 novembre, 2008

Karim Tabbou à El Watan: «La révision de la constitution est une escroquerie politique»

tab.jpgLa révision de la constitution aura lieu demain, quelle en est, de manière claire, la position de votre parti ? 

 

Pour faire garder aux mots leur sens, il ne s’agit pas d’une révision, mais d’une énième violation des règles selon lesquelles doit fonctionner un  Etat. Nous sommes dans un pays de non droit absolu. Les constitutions successives n’ont été qu’un instrument de légalisation de la politique de la force. Si on fait un rappel historique des constitutions en Algérie, nous allons nous apercevoir que la réalité du pouvoir s’exerce en dehors de toutes les institutions visibles et de toute norme constitutionnelle. Rappelons nous bien que la première constitution du pays a été élaborée en dehors de son cadre naturel, l’Assemblée constituante, par un groupe d’officier dans une salle de cinéma. Deux ans plus tard, en 1965 cette même constitution a été mise au placard. Un coup d’Etat fut organisé qui a donc dessaisi toutes les institutions de leurs missions. Même scénario pour la charte constitution de 1976 et plus violent encore fut le sort réservé à la constitution de 1989.

Pour nous arrêter un moment sur cet épisode. La révision de la constitution de  la constitution de 1989 a fait suite au soulèvement populaire d’octobre 1988. Cette constitution a été présentée comme réponse aux revendications politiques, économiques et sociales de la population. Cette même constitution adoptée le 02 février 1989 avait laissé quelques ouvertures à la société en consacrant le droit de créer des associations à caractère  politique, le droit de créer des syndicats et des journaux. Ce qui a d’ailleurs imprimé une dynamique dans la société civile et donné aussi  une dynamique de débat de manière générale. Même avec quelques  unes de ses dispositions contestables, l’histoire retiendra qu’elle a rendu possible quelques pluralismes.

Malheureusement encore une autre fois cette dynamique sociale et politique qui devait dans son fonctionnement naturel aboutir à une réelle représentation politique et sociale fut stoppée par le coup d’Etat du 11 janvier 1992 qui n’ont seulement a mis la constitution en dehors de tout exercice, il a basculé le pays dans une crise violente. Cette violence a provoqué des dégâts importants, et depuis la société algérienne est soumise aux politiques violentes et au coup de force permanent.

La révision de la constitution qui va être adoptée demain au parlement est une suite logique dans cette série de coups de force et de la violation de la volonté de la population. Cette révision ne règle rien aux problèmes des algériens, elle vise tout simplement la pérennité  du système. C’est la constitutionnalisation du pouvoir absolu et la consécration de la gestion opaque et souterraine des affaires du pays, en mettant ses affaires loin de tout contrôle démocratique juridique et populaire. 

 

Vous parlez du rejet de ce projet, étant en dehors de l’institution parlementaire quelle action préconisez vous ? 

 

Tout d’abord il faut éviter de tomber dans des débats sur la formalité au risque de s’éloigner du substantiel. Je précise ma pensée avant de donner le point de vue du FFS. Il faut surtout éviter de déplacer le débat de cette révision vers la question du type : vote par référendum ou saisine du parlement, vote à main levée ou à bulletin secret, liberté de candidature ou devoir d’alternance. Tous ces éléments sont secondaires devant la volonté maladive du système et particulièrement du chef de l’Etat de fermer le jeu politique dans le pays. Le suspense qui a duré presque deux ans puis l’annonce de la révision à quelques mois des élections présidentielles est une preuve de peu ou d’absence de considération à l’égard de la population mais c’est aussi une preuve de la poursuite de la gestion dans l’urgence.

Nous au FFS,  nous avons dénoncé cette politique violente et nous avons depuis toujours réclamé le retout à la légitimité populaire, le retour à une gouvernance basée sur des règles claires, des règles démocratiques. Nous demandons enfin le premier mandat de la population. C’est-à-dire le retour au principe de l’Assemblée Nationale  Constituante qui permettra l’élaboration de la première constitution qui émanera de la volonté populaire. C’est à cette condition qu’on peut parler d’un premier mandat de la population algérienne. Car ce qui se passe dans le pays est la poursuite du même manda t qui a débuté lors de la prise du pouvoir en 1962 et qui a été exercé  par la force jusqu’à aujourd’hui. Nous regrettons le fait que même dans cette situation d’impasse politique, de crise économique et de désarroi social, il n’y a aucune volonté chez les vrais décideurs d’ouvrir le jeu politique.

Le FFS qui rejette globalement et dans le détail cette maskhara constitutionnelle continue de militer avec les forces politiques autonomes, les personnalités politiques autonomes et les forces sociales autonomes pour exiger le retour à la démocratie donc à la souveraineté populaire. 

 

Ces derniers jours, l’on commence à remettre sur le tapis l’initiative politique de Hocine Aït Ahmed, Mouloud Hamrouche et Abdelhamid Mehri, qu’en est-il exactement ? 

 

L’initiative des trois, MM Hocine Aït Ahmed, Mouloud Hamrouche et Abdelhamid Mehri a été une expression d’une volonté des trois à participer dans tout processus de démocratisation du pouvoir, de son exercice et de son contrôle. Ils ont exprimé leur disponibilité à participer à la recherche d’une solution politique et définitive à la crise. Aujourd’hui malgré le rétrécissement du champ de la parole et de la pensée, des hommes et des femmes ont fait savoir leur volonté de participer à un processus politique fiable et sérieux. Ainsi nous enregistrons dans la société, dans la presse, et dans le milieu universitaire et syndical une présence intéressante d’animateur et de militants favorable à l’idée lancée.

En ma qualité de premier secrétaire du FFS et n’ayant pas le mandat de parler en nom des trois, je ne peux que vous affirmer que l’appel du 14 septembre 2007a ouvert des perspectives d’actions communes avec beaucoup de militants et d’acteurs de la société civile. En somme, nous sommes résolument engagés à être des acteurs à part entière dans la définition des perspectives d’avenir. 

 

L’adoption de la révision constitutionnelle devrait consacrer un troisième mandat au profit du président Bouteflika ! 

Mandat à vie ? Il faut plutôt parler d’un mandat à mort et dans des conditions floues et opaques. Je vous rappelle un propos d’un homme politique qui faisait la comparaison des trois dernières élections présidentielles. Il disait : « en 1999, candidature ouverte, campagne électorale ouverte, élection fermée. En 2004 candidature ouverte, campagne électorale fermée, élection fermée. En 2009, on aura : candidature fermée, campagne fermée et élection fermée ».

Cette comparaison montre la régression politique et la défiance du pouvoir à l’égard de toute norme de gouvernance. Dans ces conditions, l’élection présidentielle de 2009 est une simple formalité. Se rendre complice de cette gestion serait participer à maintenir le pouvoir, et condamner le peuple algérien au sous développement politique, économique et social.

A quoi servirait l’organisation d’une élection présidentielle, même sous surveillance internationale, même avec la multiplication des candidatures maison, même avec la présence éventuelle de femmes candidates. Le scénario retenu est de faire semblant de tout bouger pour que tout reste en place. Cette élection qui se déroulera dans des conditions d’absence totale des règles basiques de la politique. Quant à la révision de la constitution, c’est l’étape de la reconduction de Bouteflika, et du maintien des équilibres internes au pouvoir tout en figeant et en bloquant la société.

Pour ne pas laisser le lecteur avec le sentiment de fatalité et de désespoir, le bricolage et la falsification dont fait usage le pouvoir, sont annonciateur du début de la fin d’un système qui n’a ni les ressources morales ni les ressources politiques. Le fait de coupler la révision de la constitution pour le troisième mandat avec la question des femmes est une démonstration que le pouvoir tire les derniers sujets du tiroir. La femme mérite bien plus que de servir de faire valoir dans un jeu politique et constitutionnel qui continue de la réduire au statut de sujet à l’instar de la société algérienne. Cela relève de l’escroquerie politique que de faire adopter la révision constitutionnelle sous couvert de la promotion de la représentation de la femme.       

Entretien réalisé par Said Rabia

Photo: El Khabar

Condamné à mort, il subit la torture

ned.jpgMohamed Baba Nedjar a subi les affres de la torture au niveau de la prison de Ghardaia, a indiqué son père à la LADDH et d’ajouter que  la direction de la prison a interdit toute visite au détenu.

Pour rappel, le jeune Mohamed Baba Nedjar, âgé de 24ans, a été accusé d’homicide par immolation, perpétré contre le responsable du Croissant Rouge Algérien dans la commune de Ghardaïa, le mois de Ramadan de l’année 2005. Le militant du Front des Forces Socialistes et de la Ligue des Droits de l’Homme a été accusé alors d’être responsable de cet attentat.

«Mohammed est devenu un exemple pour le règlement des comptes politiques entre le pouvoir et les partis de l’opposition», affirment les militants de La LADDH. Toutefois, la Cour Suprême a fait recours contre ce verdict, le mois de Décembre 2007, avec un autre procès qui a eu lieu à la Cour de Ghardaïa.

Connaissez-vous le nouvel avocat de Hasseni ?*

avocate.jpgPour permettre aux blogueurs de se faire une opinion sur le nouvel avocat pénaliste qui aurait été choisi. pour défendre le diplomate Mohamed Ziane Hasseni, nous vous invitons à lire l’article ci après paru dans “Monde.2 fr” en début d’année 2008. Vraiment il y a encore des gens qui pensent qu’il y a des avocats “qui lavent plus que d’autres”. Ils sont et restent pour beaucoup des avocats infréquentables. (Mohand) 

“Ils étaient les avocats des voyous, ils ont désormais pour clients des personnalités politiques et des chefs d’entreprise mis en cause dans des affaires financières. Ces sept avocats pénalistes, confrères et rivaux, se sont imposés par leur éloquence, leur ambition. “Le Monde 2″ retrace leurs ascensions sociales qui résument vingt ans de tensions entre la justice et les puissants.
Ils énoncent avec plus ou moins de spontanéité leurs tarifs. Olivier Metzner est celui qui est le plus à l’aise sur le sujet. “500 euros de l’heure hors taxes et 250 euros pour les collaborateurs”, dit-il. Jean-Yves Le Borgne est au même tarif. Hervé Temime prend entre 400 et 600 euros, Patrick Maisonneuve, Thierry Herzog, Pierre Haïk sont à peine moins chers. 450 euros hors taxes, moitié moins pour leurs collaborateurs. Pour un dossier avec instruction et un procès d’une journée, il faut compter de 30 000 à 75 000 euros. Chez Olivier Metzner, beaucoup de dossiers se traitent entre 100 000 et 300 000 euros. Les avocats peuvent également demander un intéressement en cas de relaxe. “Nos honoraires s’approchent de plus en plus de ceux des avocats d’affaires”, constate Hervé Temime.

Au téléphone, le premier avocat. “J’enquête sur les pénalistes que l’on retrouve dans toutes les grandes affaires financières, j’ai pensé à vous… – Très bien ! Mais à part moi, qui sont les autres?” Ça ne rate pas. Sept fois de suite. Bienvenue chez les loups. Pierre Haïk, Thierry Herzog, Jean-Yves Le Borgne, Patrick Maisonneuve, Olivier Metzner, Francis Szpiner, Hervé Temime. Ils sont chers confrères, parfois vrais amis, rivaux toujours. C’est que depuis des années, ces sept-là se partagent – et se disputent – la crème du gâteau judiciaire. Les noms de leurs clients? Ce serait trop long. Prenez la liste du CAC 40, ajoutez-y celle des principaux dirigeants politiques, allongez d’une poignée de PAF et vous aurez une idée de leur carnet de commandes. Objet : les sortir, avec le moins de casse possible, de la petite, grosse ou sale affaire pour laquelle des juges ont le mauvais goût de les poursuivre.

Au commencement était l’ambition. Elle dévore Francis Szpiner. Il a avalé ses études en jeune homme pressé et le voilà, à 21 ans, prêtant serment. Le Parisien pur sucre et déjà grande gueule, fils d’imprimeurs, remarque-t-il ce jour-là l’un de ses voisins, un provincial pâle et discret de cinq ans son aîné, tout juste arrivé de sa Normandie? Il s’appelle Olivier Metzner. Bientôt, ils fumeront les mêmes gros cigares, à l’arrière d’une voiture avec chauffeur qui les conduira de bureaux de juges d’instruction en parloirs de prison.

Cinq, six ans plus tard, deuxième livraison. Thierry Herzog, Pierre Haïk, Patrick Maisonneuve, Hervé Temime prennent à leur tour la robe. Aucun d’entre eux n’est fils d’avocat, ce confortable sésame. Ils relèvent les manches, se cherchent un patron – Jean-Louis Pelletier pour Thierry Herzog, Philippe Lemaire pour Patrick Maisonneuve – ou décident de se débrouiller tout de suite tout seuls, comme Temime et Haïk. “On n’était les fils de personne, on n’avait pas de protections. On n’était ni désirés ni attendus, mais on bossait comme des fous”, se souvient Pierre Haïk. “On nous a accusés de tout, de détourner la clientèle de tout le monde. Mais nous, on était en prison tous les matins, tous les samedis. On était des loups, c’est vrai.” Tous ont fait le même choix : le pénal. Du lourd, du brutal. Trafic de drogue, saucissonnage, violences en tout genre, petits et grands truands.

Francis Szpiner va encore un peu plus vite que les autres. Formé comme Jean-Yves Le Borgne chez Charles Robaglia, qui comptait alors dans sa clientèle tout le milieu corse de Paris, il plaide pour la première fois aux assises à 23 ans. Son nom ne tarde pas à apparaître au détour de quelques dossiers célèbres. Le procès de l’affaire de Broglie, en 1981, celui des ravisseurs du baron Empain, un an après. “Donc, j’ai 28 ans et je suis une star”, résume-t-il. A la même période, en octobre 1980, dans la salle de la cour d’assises de Paris qui prononce la dernière condamnation à mort de l’histoire judiciaire française – celle de Philippe Maurice, dont la peine sera commuée quelques mois plus tard en détention à perpétuité par le président tout juste élu François Mitterrand – deux jeunes avocats venus assister aux débats sympathisent : Hervé Temime et Thierry Herzog. Près de trente ans plus tard, l’amitié est toujours là. Tout comme celle que Thierry Herzog lie cette année-là avec un autre jeune confrère pressé, qui remue ciel et terre pour faire élire son patron au bâtonnat de Paris. Le candidat s’appelle Guy Danet, son “directeur de campagne” est Me Nicolas Sarkozy. “Depuis, on ne s’est jamais perdu de vue”, raconte Thierry Herzog. On y reviendra. Leurs confrères civilistes – spécialisés dans le droit commun notamment de la famille, des biens ou des affaires – regardent de haut cette petite bande d’affamés politiquement incorrects dont les voyous se repassent le nom comme un bon tuyau. “Les pénalistes, c’était vraiment la deuxième classe”, dit Hervé Temime. “C’est vrai qu’on était plus grande gueule que grand esprit”, souligne Jean-Yves Le Borgne. “Nous étions assimilés à ceux que nous défendions”, confirme Pierre Haïk. Le conseil de l’ordre les tient à distance mais eux-mêmes n’ont alors guère envie de se couler dans le moule. Ils apprécient de rester entre eux, au sein de l’Association des avocats pénalistes qu’a créée au milieu des années 1980 Hervé Temime, et revendiquent une identité et des règles déontologiques propres.

Au même moment, dans les cabinets d’instruction, une nouvelle génération de juges plonge son nez dans des dossiers particuliers. Les dépenses de communication politique ont flambé et, avec elles, les relations incestueuses entre élus et chefs d’entreprise. On commence à entendre parler de magistrats pugnaces, tel Thierry Jean-Pierre, qui enquête sur le financement du Parti socialiste, de Renaud Van Ruymbeke, et bientôt d’une femme inclassable parlant avec un fort accent étranger, une certaine Eva Joly. Les notables qu’ils convoquent dans leur cabinet font ce que les notables ont toujours fait. Contraints de prendre un avocat, ils le choisissent dans leur monde. Un avocat d’affaires, pour ceux des patrons qui en ont un. Au minimum un bâtonnier (élu par ses pairs dans chaque tribunal de grande instance pour les représenter au conseil de l’ordre) pour les autres. “Les patrons étaient convaincus d’être innocents s’ils avaient un bâtonnier en défense”, raconte Olivier Metzner. Plus il est chic, plus il est cher, mieux il en imposera aux petits juges, pensent-ils. D’autant qu’à Paris, par exemple, la 11e chambre du tribunal correctionnel spécialisée dans les affaires financières s’apparente alors, selon Hervé Temime, à ” une sorte de club privé ” où les échanges entre juges et avocats sont policés. Entre gens de bonne compagnie, on se comprend. Cette clientèle d’un nouveau type ne concerne pas la petite meute de pénalistes qui, depuis quelques années, vit très confortablement des honoraires que lui versent les gros trafiquants de drogue ou les proxénètes de renom.

Dans les couloirs des juges d’instruction, où ils sont comme chez eux, il leur arrive désormais de croiser leurs confrères avocats d’affaires ou bâtonniers en compagnie d’un élu ou d’un chef d’entreprise. “Ils découvraient un monde qu’ils ne connaissaient absolument pas. Ils nous prenaient à témoin de leur indignation en nous disant : Le juge a mis les menottes à mon client, vous vous rendez compte, les menottes! , dit Jean-Yves Le Borgne. Pour nous, tout ça, c’était banal. Eux, ils tombaient des nues.” Les clients encore plus. “On ne leur avait pas appris, dans les grandes écoles, que la prison existait”, observe Olivier Metzner. » P.R.Diar

* Titre d’El Mouhtarem

Un nouvel avocat pour le diplomate Hasseni

mecili1.jpgLe chef du protocole au ministère des Affaires étrangères Mohamed Ziane Hasseni doit se présenter demain pour une nouvelle audition devant le juge d’instruction qui l’a inculpé dans l’affaire du meurtre d’Ali Mecili. Le diplomate va se présenter devant M. Baudoin Thouvenot avec un collectif de défense renforcé par la présence d’un célèbre avocat pénaliste du barreau de Paris. Il s’agit de Me Hervé Témime, qui fait partie d’un “club” restreint d’avocats ayant défendu des personnalités politiques ou des patrons de grande entreprise française. (…)

Me Témime avait défendu l’actrice Catherine Deneuve qui a eu maille à partir avec le fisc pour ne pas avoir fait mention d’une somme de 85 000 euros, qui lui avait été versée en 2002 Abdelmoumène Khelifa en deux temps : présence dans sa villa de Cannes pour le lancement de Khalifa TV et déplacement à Alger pour assister au match de football entre l’équipe nationale et l’OM.  (Sources Liberté)

Quand Hasseni frissonne, Alger tremble

Apparemment rien ne va plus dans cette affaire qui ressemble à un feuilleton télévisé croustillant. On s’attendait à une fin rapide après que notre “hassan- héros”, eut admis sur le tard les vertus salvatrices des tests exigés par Thouvenot dès le début. Mais que voilà que les choses se gâteraient d’Après le maître de la maison Algérie. Ce qui se passe, est que Alger, donc Bouteflika personnellement en charge du dossier du malheureux héros, s’inquiète du sort de son poulain à quelques jours de la date de l’annonce des résultats du test de l’ADN prévue le 17 novembre.

Le monarque d’Alger vient de décider de renforcer le staff de la défense par le meilleur cabinet de Paris qui compte parmi ses avocats des personnalités politiques. C’est, que nous dit-on, la bataille juridique (véridique) s’annonce longue et difficile. Tiens donc ! Le test ne suffirait plus alors… Que nous cache-t-on encore? Et par précaution Ouyahia a envoyé un avion spécial en France pour évacuer en urgence son bienfaiteur Belkheir, l’incube, de peur, ils sont humains les bougres…, que notre stratège à qui on doit tous nos maux, soit pris dans les filets de Thouvenot. A vous de voir si on est commandé par des hommes d’Etat ou par une pègre internationale.

Pour ça il faut savoir quel dictionnaire il faut lire. Car il y a une nuance d’appréciation entre la description du DRS et celle de Rousseau…

Affaire à suivre donc en attendant ne vous inquiétez pas pour Hasseni, il est en bonne main parmi les siens (sa famille ou ses enfants vivent en France), séjour totalement pris en charge par la princesse. Que demander de plus, sinon faire durer le feuilleton pour le plaisir de tout le monde plaisir.

Par Sniper

CLASSEMENT DES BANQUES DANS LE MONDE: l’Algérie à la 134e place

billetbanquealgerie3214.jpgWorld Economic Forum’s Global Competitiveness Report a établi un rapport basé sur les opinions de cadres de banques et attribué une note comprise entre 1 et 7 aux banques du monde entier. Il a, à cette occasion, donné une mauvaise note à l’Algérie et à son système bancaire, en la classant à la 134e place, avec une note de 3,9, soit juste au-dessous de la Libye (4,0), le Lesotho (4,1), la République de Kirghizie (4,1) et l’Argentine et le Timor-Oriental (4,2).
Il est reproché aux banques algériennes leur système archaïque et leur service à la clientèle très en retard par rapport aux autres pays. Malgré une bonne réputation de leurs cadres et de leurs compétences techniques, la gestion des comptes et des crédits est remise en cause.

Source l’Expression

Youssef Al Khatib représentant personnel de Bouteflika !

khat.jpgLe Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération a organisé, mercredi 5 novembre dans la soirée à Rabat, une cérémonie de commémoration du 40e jour du décès de feu Abdelkrim El Khatib.

Invité à prendre part à la cérémonie, le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika a chargé Youssef Al Khatib de le représenter. En effet, c’est à Youssef Al-Khatib, candidat qui s’est retiré de la course à la présidentielle d’avril 1999,  qui est revenue la tache de lire le message du président Bouteflika ! Selon des témoins, Al Khatib était très gêné notamment par la présence du président du FFS, M. Hocine Aït-Ahmed. 

El Mouhtarem

Assassint du Maire de Timezrit: « Cette affaire me trouble »

fatah.jpgCette histoire me révulse. Le crime en lui même est révoltant alors que dire de son exploitation ? Ils nous tuent et ils nous font pleurer tant leur solidarité est touchante.

J’en ai marre d’être un crétin, de gober tout ce qu’ils disent, de supporter ces imbéciles heureux. Comprenez moi: Un crime s’est produit. Sur la base des témoingnages du chauffeur et du chef de parc, le Minstère de l’intérieur annonce dans l’heure le drame en l’imputant directement aux groupes islamistes armés. Or, si je reprends les témoignages de ceux qui étaient présents je n’y décèle que deux éléments sur lesquels il aurait pû se fonder: l’odeur du musc et les dires des assassins. C’est la version algérienne du fameux “Omar m’a tuer”. C’est bien insuffisant pour lancer une accusation.

Il y a bien sûr l’hypothèse que les témoins ont RECONNU les assassins et que cela ne soit pas dit – secret de l’instruction. Cette hypothèse me semble peut probable car les témoins ont été relachés sains et saufs, porteurs d’un message. Les assassins semblent certains de ne jamais être retrouvés. Ce manque de précautions est intrigant.

Le message en lui même est troubant: “nous sommes des islamistes”. Venant de la par de gens qui se présentent sous une fausse apparence, pour disculper ensuite ceux qu’ils voulaient accuser, il reste suspect. Dans l’hypothèse où il s’agit bien d’islamistes, leur intêret aurait de continuer à brouiller les pistes en faisant valoir leurs tenues. Ce n’est pas le cas.

Je le répéte cette affaire me trouble. Je n’arrive pas à dormir.

J’espère qu’il y aurait enquête et procés. Mais je ne rêve plus.

Par Zaamazaama

A vous le ‘‘Pouvoir, la Révision, le Conseil…’’ à nous la ‘‘parole’’ !!!

parole1.jpgPar khoukoum samy,

De Paris.

Au lendemain du «reflux» de l’adrénaline et son retour à la normale, suite à l’élection du 1er Président noir dans l’histoire des Etats-Unis, c’est tout le peuple américain qui semble remporter sa première grande épreuve dans sa reconquête du leadership moral et politique sur le plan mondial. Pendant ce temps, d’autres peuples attendent désespérément leur «Premier» Président élu démocratiquement !

L’Histoire retiendra qu’on est passé d’un «vœu» digne d’une fiction à une réalité politique bien plus tangible… Ainsi de Rabat à Damas, en passant par Alger, il est légitime de croire que jamais peut-être le «sentiment d’ambivalence» n’a été aussi aiguë et partagé par des millions d’individus. Autrement-dit, jamais nous n’avons éprouvé ou manifesté simultanément deux sentiments, deux attitudes opposés à l’égard d’une même situation historico-politique. La joie était bien mêlée de tristesse, le désir à la crainte.

La «joie» face au miracle Obama, et la «crainte» que cela ne puisse arriver qu’en Amérique !? «Désir» de voir se concrétiser l’avènement d’une nouvelle vision du monde, et «tristesse» de sentir que nos autoproclamés dirigeants demeurent encore viscéralement «insensibles» à une énième leçon de démocratie : l’adversaire républicain (J. McCain) admet sa défaite en s’inclinant devant le choix souverain du peuple d’Amérique…

En tous cas, pour peu que les impératifs géopolitiques et contraintes macroéconomiques ne plombent pas l’enthousiasme et la volonté du nouvel élu à la Maison Blanche, les possibilités d’espoir sont bien réelles pour tous ces peuples qui rêvent de «liberté».

Naturellement, nous n’avons pas encore perdu le «sens» des réalités, pour admettre que nous sommes encore à quelques années lumières de ce «miracle» Outre-atlantique. Néanmoins, nous n’inclinerons jamais devant ceux qui voudraient nous détourner d’une «évidence» aussi bien  biologique, politique, psychologique qu’historique : le ‘‘besoin de liberté est tout sauf un luxe’’ !!

Car, la «disparition» du Citoyen lui-même dans son rapport à l’Etat, est aujourd’hui un des signes les plus troublants d’une décadence qui ne cesse de repousser encore plus loin ses limites… Les diversions d’un discours politicien en marche qui vaudrait pour tous, se veut irrésistiblement l’alpha et l’oméga d’une réponse uniforme et autoritaire à la «Mélancolie sociale». Alors même qu’il «exclut» le sujet-citoyen de toute sphère de décision concernant son propre destin…! Ceci, s’ajoute aux lâches soulagements de ceux qui s’estiment ‘‘les bien-pensants’’ de la Nation.

Ainsi, nous est proposé de façon constante un quotidien avec son lot de médiocrité. Culturelle, politique, économique, et même historique : tous les moyens de la communication orientent d’une manière ou d’une autre vers l’exaltation et l’apologie de l’ordre établi. De la ‘‘Révision’’ de la constitution, au ‘‘feu vert’’ du Conseil constitutionnel, à la ‘‘sauvegarde’’ des ‘‘symboles’’ de la Révolution,…etc., rien n’arrête les manœuvres pour créer une fausse attention de l’opinion et la détourner des vrais besoins ! Et comme pour boucler la boucle, Mme Hanoune mets aussi la main à la pâte. En estimant que le projet de Bouteflika « ne porte pas atteinte à la démocratie » ! Voyons…!

Pire, au nom de la ‘‘lutte contre la cybercriminalité’’ nous assistons à une marche  ‘‘vers la création d’un organe de prévention’’ ! Contre quoi encore ? «L’organe en question, écrit El Moudjahid (4 novembre 2008), aura une fonction de coordination dans la lutte contre ce type de crimes et de délits, commis à l’aide de moyens informatiques. L’avant-projet de loi intervient compte tenu de la « généralisation de l’utilisation» des nouvelles TIC, qui a généré la multiplication de nouveaux types de crimes et de délits » ! Il faut dire que la ‘‘parole’’ qui ‘‘dérange’’ transitant au quotidien via Internet à une cadence infernale, n’est pas vraiment du goût de l’ordre établi !

Intéressante coïncidence, lorsque en moins de 24h, le site Algérie-politique, enregistre plus de 500 000 visiteurs en 18 mois d’existence…! Certes, cette fois-ci, Khalida Toumi, n’est plus en mesure de nous refaire un ‘‘Benchicou-Bis’’ (saisir un manuscrit) ! Encore moins d’évincer un ‘‘Zaoui’’, pour la simple raison que la vie ne s’arrête pas au verrouillage de la Bibliothèque Nationale. 

  

Inutile d’insister qu’au milieu de cette tempête d’information alternative, même le Président Benaali, non encore rassasié de son addiction au trône ne sait plus à quel Saint se vouer pour « rigidifier » (encore plus) sa chape de plomb en contrecarrant l’Internet tunisien. D’ailleurs, le Quai d’Orsay n’est pas encore au bout de ses peines. Après s’être déjà alarmé de la mainmise (du pouvoir) et la censure des sites (d’opposition) sur la Tunisie.

Par conséquent, nous devons maintenir cette « Conscience politique », qui n’est pas prête à se soustraire aux multiples coups de subterfuges et autres usages malsains de l’«Esprit ».

C’est dans ce sens que nous devons également sauvegarder notre « opposition » contre tout ce qui donne aux formes collectives de l’existence sociale son caractère psychotique. Autrement-dit, ne jamais céder aux tentations d’ « exclusion », ou de mise en berne de la ‘‘parole’’. Elle constituera toujours le vecteur sacré qui illustrera le ‘‘choix’’, le ‘’besoin’’ (réel), et ‘‘l’aspiration’’ du citoyen au ‘’bonheur’’… La « parole », ne doit plus faire l’objet de compromis. Car toute exclusion de ce genre, nourrira encore le « lit du totalitarisme ».

C’est pourquoi, nous concevons aussi l’importance de préserver et consolider les débats sincères et réels entre l’ensemble de nos concitoyens autour des «Perspectives de changement politique en Algérie», par le Centre d’Etudes de la Paix (CCPS) de la Fondation Cordoue, qui aura lieu à Genève le 14 novembre prochain.

Car, au-delà de l’étiologie de la situation actuelle (en Algérie), il devient de plus en plus urgent d’ «explorer les possibilités» d’un Etat doté d’institutions pouvant aboutir à sauvegarder la liberté des citoyens, et le droit d’aspirer à des instances juridiques capables de les protéger contre la force de l’injustice .      

Et, si l’utopie a toujours abrité l’espoir des hommes en une vie « autre », mais qui ne pouvait historiquement se réaliser (refuge du droit contre le fait accompli, du désir de liberté contestant l’ordre établi…etc.), beaucoup de possibilités semblent avoir aujourd’hui les conditions réelles d’aboutir … Le ‘‘Yes we can’’ (oui nous le pouvons), du sénateur de l’Illinois (désormais Président), n’est pas un lapsus de type freudien. Mais, bien une conviction profonde en la capacité des hommes à ne pas fausser la Marche de l’Histoire…

Paris, le 11 novembre 2008.

Aït-Ahmed est un grand obstacle devant les révisionnistes de l’Histoire, les corrompus de l’indépendance

aitahmed.jpgIl ne faut pas oser l’impossible. Hocine Aït-Ahmed restera à jamais cet homme qui a tant donné à l’indépendance et à la démocratie en Algérie. Il est un témoin de plus d’un demi-siècle du mouvement politique en Algérie. Qui a donné la dynamique nécessaire à l’OS ? Qui a liquidé cette dynamique? Benbella et Messali Hadj et toute la direction du PPA-MTLD. Qui a fomenté le complot berbèriste pour liquider les partisans de la guerre pour arracher l’indépendance, dont Aït-Ahmed. Qui a fomenté le complot contre l’OS pour démanteler les forces vives. Aït-Ahmed est un témoin gênant de notre histoire et de la dernière phase du colonialisme en Algérie.

Qui gêne le pouvoir français à travers le dossier Mécili ? Aït-Ahmed. Il est un grand obstacle devant les révisionnistes de l’Histoire, les corrompus de l’indépendance. Il est un témoin que des forces des deux rives veulent chercher à le salir. Mais comme il est une perle, leur saleté peut être vite lavée et la perle sera vue par tout le monde. L’aigle peut descendre au niveau de la poule pour constater les déchets, mais la poule ne peut s’élever au niveau de l’aigle.

Aissat Idir, de sa prison à Bossuet, a laissé un message pour ses compagnons de prison: si le dénigrement vous vient d’un vil, c’est la preuve de votre perfection. Ce compagnon de Aissat Idir habite un logement à El-Mouradia. Il est gravement malade. Dénigrer Aït-Ahmed est vil. Le critiquer est un art de noblesse.

Le hasard du calendrier a fait naître Aït-Ahmed un 20 août que tout le monde fête. C’est la date de l’insurrection du 20 août 1955 par Zighoud Youcef, un autre membre de l’OS et du groupe des 22. C’est la date du congrès de la Soummam. La Baraka, non? Il faut d’abord avoir le CV de Da El-Hocine pour pouvoir le dénigrer. Même le prénom est historique, El-Hocine, le neveu du Prophète, assassiné par la horde des terroristes au pouvoir au temps des Ommeyade.

Messieurs les dénigreurs de Da El-Hocine, à vos plumes, elles sècheront très vite. Tout un océan ne peut salir un homme de la taille et de l’envergure de Hocine Aït-Ahmed

Maamar Boudersa

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