« A l’eau ! »

- Allô,  passez-moi l’alternance, et ça me plait beaucoup même si ça ne vous plaît pas

- L’Alternance?

- Oui, l’alternance…

- Mais de quelle alternance vous parlez ?

- Politique, démocratique, enfin… l’alternance, quoi !

- Désolé, mais nous n’avons personne et rien qui répondent de ces noms ici…

- Comment ça ? On m’a dit que vous avez tripotez quelques articles par ci par là… et que c’est pour elle que vous l’avez fait.

-  Ah ! Oui. Elle. Oui, c’est pour la femme, oui, vous voyez, on aime les femmes, nous…

- Merci, je dirai ça à ma grand-mère…Mais, j’appelle pour l’Alternance

- Désolé, elle est occupée?

- Comment ça elle est occupée? Ca fait depuis 63 qu’on appelle et toujours la même réponse occupée, occupée…

- C’est comme ça et ça comme c’est et puis c’est tout…Vous n’avez pas le choix.

- Attendez, ne coupez pas…

- Mais nous ne coupons jamais, nous attendons, d’ailleurs, nous ne faisons que ça ici, depuis que vous attendez à nous attendre

- Je  plaisante pas, moi.  J’ai appelé d’autres pays et on me l’a passée, sans problème, mais là…

- Où ça, les autres pays, Monsieur ?

- Celui de Mandela, d’Obama…par exemple

- Désolé, ici vous êtes isolés… Elle est occupée et même coupée et entrecoupée et ce n’est pas parce que notre alternance se termine aussi par « a » que c’est la même chose, faut pas croire ces histoires, mais bon, je vais voir ce que je peux faire pour vous…ne coupez pas

- Ah ! Enfin, merci, c’est très gentil

- Pas de quoi, on est là pour ça,  voilà je vous la passe, elle est libre…

- Enfin… allô, l’alternance ?

- Clanique, oui, que puis-je faire pour vous ?

- J’appelle de loin, j’appelle du 3e Millénaire, de 2008 plus exactement et on paye très cher les frais …

- Ah ! dans ce cas vous vous trompez de numéro ?

- Comment ça j’me trompe de numéro ?

- Oui, ici c’est le 3e mandant, c’est le 500 21 15, essayez un autre numéro…

- Allo ? Allo ? À l’eau l’alternance…

R.Z 

Commentaires

  1. aissa rahmoune dit :

    allo ….. merci R.Z.

  2. gherbi dit :

    la gandoura de la vieille !

    On pourrait penser que l’Algérie s’est vidée de ses hommes et qu’il n’y ait plus aucun humain de descendance Algérienne capable de diriger le pays. Ou, plus ridicule encore, qu’aucune personnalité Algérienne ne veuille prendre la responsabilité du poste de Président de la république.

    De jeunes loups…

    Autrement, quel intérêt a-t-on de maintenir en fonction une personne faisant bien partie d’une génération d’anciens retraités? Les pays du monde sont dirigés par de jeunes loups tels que Anatolievitch Medvedev (43 ans), Barack Obama (45 ans) , Nicolas Sarkozy (55 ans) ou un Mahmoud Ahmadinejad (52 ans) faisant de son pays une puissance de demain !

    Á 71 ans, Abdelaziz Bouteflika aurait dû prendre une décision de « sage » et ceci pour se faire digne vis-à-vis de son âge et de son peuple. Ses capacités physiques chancelantes sont visibles sur l’homme et son potentiel intellectuel est en décalage avec la moyenne d’âge des Algériens (30ans). Ne voit-on pas là, une virée à la « Bourguibienne » du système algérien et malheureusement celle d’un devenir sombre pensé par des vieux à vision limitée pour une Algérie du futur ?

    Ces Algériens chassés de leur pays…

    Notre pays s’est-il vidé de ses hommes? Sans nul doute quand on a tout fait pour chasser les Algériens de leur patrie : des milliers de cadres algériens ont suivi le chemin de l’exil faisant l’affaire des multinationales, mais surtout du pouvoir algérien lui-même. Jusqu’à présent encore, il n’envisage pas de réintégrer ces comptétences nationales et, pour les uns, il craint même leur retour du fait de la pertinence des motifs de leur opposition.

    Mais ce n’est pas vrai qu’aucun humain ne « veut » prendre la fonction de Président. C’est plutôt, aucune personnalité ne « peut » prétendre à cette fonction. Le verrouillage du paysage politique est à son comble. Ce sont là, les caractéristiques d’un régime totalitaire et obscurantiste.

    L’abrutissement du peuple est dû à l’effet d’admettre la synthèse façonnée qui voudrait dire ceci : si Bouteflika quitterait le pouvoir, aucune autre personne ne serait en mesure de le remplacer… Et l’autre version : sans Bouteflika, l’Algérie serait une anarchie et un pays ingouvernable.

    S’il s’agissait seulement de noms, rien qu’en griffonnant quelques-uns des plus connus des personnalités importantes, femmes et hommes et de hautes compétences, je me suis retrouvé avec une liste. Des noms qui ont prouvé par ailleurs leurs capacités à mener l’Algérie encore plus loin, en mieux et plus libre.

    Des caméléons actifs…

    La nouvelle histoire de l’Algérie se refait avec la gandoura de la vieille. Les anciens régimes totalitaires se trouvent être de redoutables caméléons. Ils font changer le regard et l’appréhension que les autres ont d’eux sans qu’ils ne changent eux-mêmes. Les potentats sont faits ainsi, ils sont maintenus par un système leur permettant de perdurer dans leur fonction et ce, en usant des deux subterfuges de dictateurs bien connus : S’imposer et imposer.

    - Le premier vise la suprématie du régime par la mise en déroute de l’opposition et son étouffement quand celle-ci existe. De notre temps, pour faire moderne et permettre au régime d’évoquer la « Démocratie », l’opposition est maintenue ou fabriquée à un niveau de sécurité qui ne menace aucunement le pouvoir.

    - Le deuxième est celui d’assourdir le peuple par la redondance en usant à plein régime des moyens médiatiques faisant l’éloge à outrance.

    L’objectif est de graver par le son et l’image dans la conscience du peuple la « qualité d’excellence incontestable » du régime. Un constat : en moyenne, tous les 30 à 50 mots dits ou écrits dans les médias de l’état, le nom du Président est cité comme s’il s’agissait d’un rappel.

    Tout ce qui se fait en Algérie est sous le « Haut patronage du Président ». Tout ce qui est construit en Algérie offre deux occasions de populisme publicitaire au Président, au lancement de cette construction et à sa rentée en service. Le son et les images sont vidés de toute séquence allant à l’encontre de « l’Officiel », jusqu’au point où le citoyen s’accoutume de l’impression que c’est ainsi, on ne parle que du président à la télévision et ce serait l’unique utilité de ce média dans la logique de la domination.

    Le souverain…

    Le contre sens d’une Algérie mature et portée vers un lendemain meilleur voudrait que le troisième mandat n’ait pas lieu et ce, par respect aux milliers de victimes des années 90 quand on racontait au peuple qu’une assemblée à majorité islamiste faisait courir au pays ce risque que la constitution ne soit modifiée à l’avantage des islamistes… et que le danger d’une majorité dépassant les trois-quarts ferait taire toute opposition et enfoncerait l’Algérie tout droit vers un régime totalitaire ! Nous re-voilà en 2008 avec la même situation et nous voilà avec une constitution brouillon, muni d’une gomme et d’un crayon, on efface et on re-écrit des lignes et des paragraphes.

    Et voilà encore, ce que ce peuple a interdit hier au président par voie référendaire, la réélection du président au-delà d’une seule fois, est balayé comme si ce peuple n’a pas de décision à prendre sur le devenir de sa Terre. La question de fond est alors : à qui revient la souveraineté dans (et de) ce pays ?

    Le parlement use de l’inconstitutionnel…

    Le parlement algérien a-t-il compétence d’annuler une décision tranchée par le peuple ? Nous répondons qu’il est inconstitutionnel qu’une assemblée élue par le peuple s’oppose et annule une disposition décidée et votée par ce peuple lui-même. Les élus ont pour mission d’exprimer et de consolider les choix et les volontés du peuple qui les a choisis pour être sa voix et non pas celle de s’opposer ou d’annuler les décisions populaires.

    Une assemblée qui s’élève au dessus du peuple, l’ignore et s’enrichit sur son dos, ne peut-être qu’une assemblée d’un pays du tiers-monde et de surcroit, arabe, bastion de mégalomanes, du non-droit et du pervertissement du pouvoir en place. Sortions-nous un jour du sous-développement quand des élus se redressent contre leurs électeurs ? Qui peut-on respecter et à qui peut-on faire encore confiance ?

    Un vice-président pour l’Algérie…

    Ce qu’il ne vient pas à l’esprit, au-delà de la modification de l’article 74 relatif à la réélection, les modifications des autres dispositions tels que les relations Président/Gouvernement. Les modifications proposées sont de nature à se poser plus d’une question.

    Bouteflika, de son âge avancé et de sa santé, est destiné à se retirer du pouvoir le moment venu et par conséquent, en prévision, ne doit-il pas laisser les jeunes compétences prendre des responsabilités pendant qu’il adopte et s’adapte à une position de sage, celle de superviser les grandes lignes et les grands défis qui guettent la stabilité du pays tels que l’injustice et la hogra et d’autres fléaux qui risquent de faire de l’Algérie un royaume des sauvages où le fort urine sur le faible sans être inquiété ?!

    Supprimer le poste de chef du gouvernement et le remplacer par celui de premier ministre revient à dire que c’est le Président lui-même qui assumerait aussi la charge du chef du gouvernement. Et comme une entreprise en faillite, on passe de la délégation des pouvoirs à leur concentration aux mains d’un seul homme. Le Président n’est pas à l’abri d’une aggravation de sa maladie qui le rendrait inefficace, ni exempt de la mort qui nous guette tous. Dans les deux cas, le gouvernement qui n’a plus de chef, se retrouverait paralysé quand les pouvoirs de diriger un pays ne sont pas de ses prérogatives. Et la refonte du système de decisions n’est pas une mince affaire.

    Enfin, sur d’autres modifications, pour quelle objectif insiste-t-on sur la nomination de vice-premiers ministres et pourquoi précisément auprès du premier ministre ? Le risque n’est pas dans le premier ministère, chaque ministère a son plan, son budget et ses compétences. Mais le noeud est dans la présidence. Ce serait le poste de vice-président qu’il fallait créer pour éviter toute paralysie de l’état en cas de la disparition du Président.

    Que Dieu épargne l’Algérie d’un demain sans issue et clôturé par la projection d’une grave crise qui se profile du fait de ce chamboulement des dispositions constitutionnelles.

    Il est encore temps au président pour retirer ces modifications, plus nuisibles qu’elles n’apportent quelque chose pour le peuple, pour la patrie et pour Bouteflika lui-même.

  3. justice&verite dit :

    12 novembre 2008 – HISTORIQUE – un crime de plus contre l’humanité!

    Combien de crimeS humanitaireS va-t-il perpetré ce regime assassin?
    Son casier judiciaire est surchargé des crimes humanitaires contre le peuple algerien et ce depuis 1963 á maintenant 12 novembre 2008 et ca continue…

    Un crime de plus contre la nation algerienne et la majorité de son peuple cad, les plus de 65% + les 15% de bulletins nuls = 80% etaient absents et n’avaient jamais consenti ce vote traitre.

    Sur les 20% qui avaient voté, 7% pour Sarko-c et le reste, 13% avaient deposer leur bulletin á cette actuelle APN cad :
    FLN+RND+MSP+PT+RCD+les autres microBES petits tout petits …
    voila 13% qui decident sur le sort des 36 millions d’algeriens.

    Cette minorité majoritaire représentant 13% du corps électoral a décidé pour les 18 760 000 électeurs potentiels et l’avenir des 36 millions d’Algériens.

    Ce qui s’est passé ce mercredi 12 novembre 2008,
    UN AUTRE CRIME DE PLUS contre le peuple algerien ET TOUTE L’HUMANITÉ

    Le monde civilisé, existe-t-il?
    Obama Hussein Barak qui avait souffert pendant plusieurs mois de sensibiliser les citoyens USA pour un autre monde de justice et de paix, va-t-il rouler des tapis rouges á ces sanguinaires et assassins de la planete tels que Bouhef et cie?

    Ils ont voté/choisi (les mains en l’air comme toujours) leur fin ces mal-elus algeRIENS et á leur tete le petit de taille/cervelle trabendo-iste.

    Ils sont criminels et ils seront ainsi traités partout dans le monde entier.

    Nous n’avons rien á perdre mais tout á gagner de les poursuivre partout…nous les poursuivrons ainsi que leur famille 4ever…

    Ils se creent des ennemis. Tout le peuple algerien les deteste.

    Au bon entendeur.

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