Assassinat d’Ali Mecili:Il est déjà temps de révéler la vérité !

mec.jpg«La vérité est toujours révolutionnaire», disait Trotski.

Le 7 avril 1987, l’avocat Ali Mecili est assassiné de trois balles à l’entrée de son domicile a paris. Deux  mois après son assassinat, Abdelmalek  Amellou, un proxénète parisien d’origine algérienne, est arrêté par la police judiciaire pour ce meurtre. Il sera retrouvé sur lui un ordre de mission pour le meurtre de Ali Mecili avec la signature du capitaine Hassani, officier de la sécurité militaire algérienne. Ainsi donc, ce crime crapuleux est un meurtre commandité par les généraux en place au pouvoir. Mais directement après l’arrestation du meurtrier, le ministre (français) de l’intérieur  de l’époque, M. Charles Pasqua, en étroite  collaboration avec le premier ministre de cette époque, M. Chirac en l’occurrence ordonnent  l’expulsion d’urgence de M. Amellou vers  l’Algérie sans procédure judiciaire aucune, pour tenter  d’étouffer ce meurtre. Mais qui sont vraiment les acteurs de cet assassinat d’Etat ?

M. Ali Mecili était ancien responsable au sein du Front des Libération Nationale (FLN) puis à la sécurité militaire algérienne. Il en dénonce les dérives et toute puissance. Hicham Aboud, ancien chef du cabinet du patron de la sécurité militaire algérienne a fait savoir en 2001 dans une interview au « Nouvel Observateur» les raisons de ce meurtre: «A l’époque, il avait rapproché Ait Ahmed et Ben Bella, deux figures de la révolution algérienne. Ait Ahmed venait de reprendre le Front des Forces Socialistes, le  FFS, et Ben Bella avait monté le Mouvement  MDA  qui est devenu par la suite un mouvement d’opposition. Ces deux hommes gênaient,  il fallait les neutraliser. Mais si l’on avait touché à l’un d’eux, le scandale aurait été immense. Donc ils s’en sont pris à celui qui les avait  rapprochés, c’était un avertissement pour les deux : «comme on pu tuer Mecili, vous aussi-vous n’êtes pas loin- on peut vous atteindre ». C’est le capitaine Hassani qui a pris en charge cette mission. Il venait d’arriver à la gendarmerie ». Ainsi, sur l’ordre du président de l’époque, M. Chadli avec son directeur de cabinet Larbi Belkheir  qui est actuellement directeur du cabinet de Bouteflika, M. Hassani orchestre l’exécution de Ali Mecili avec  bien évidement la complicité des dirigent français de l’époque, MM. Chirac – Pasqua.

Dés lors, une bataille judiciaire s’engage pour la vérité sur cet assassinat d’Etat. Grace au soutien de  l’Etat français, les meurtriers ne furent jamais inquiétés. Expulsion d’urgence de l’exécuteur,  M. Amellou, vers l’Algérie, le parquet, c’est-à-dire directement MM Chirac – Pasqua s’opposeront systématiquement aux démarches pour qu’un procès soit engagé. En 1992, avec la détermination de la famille de la victime, un non -lieu a été évité. Depuis 2003, le juge Thouvenot se bat contre le parquet (le gouvernement) pour un mandat d’arrêt international grâce aux nombreux témoignages. Et finalement en décembre 2007, un mandat d’arrêt international est adopté et M. Hassani, à présent chef du protocole de l’Etat  algérien, vient d’être interpelé mi aout pour « complicité d’assassinat » à Marseille. Mais une remise en liberté est demandée et accordée !

Tout comme l’assassinat de M. Ben Barka, opposant marocain au roi Hassan II, l’assassinat de M.Mecili est avalisé par les autorités françaises et les responsables du RPR, actuelle UMP, sont directement impliqués.

Par ELBOURRI

Commentaires

  1. jazairia dit :

    Monsieur El Bourri,

    vous êtes evidement libre de livrer votre synthèse et vos déductions. cependant cet écrit recèle plusieurs contradictions et jeconstate surtout que le témoignage de l’ex colonel Semraoui ne vous interesse plus. on revient à Hicham Aboud, qui c’est vrai n’a pas fait de déclarations contradictoires jusqu’à présent. c’est donc vers lui qu’on se tourne maintenant pour inculper Hassani. soit. mais alors pourquoi ne dites vous pas dans votre synthèse que Hicham Aboud a clairement dit que Hasseni n’est pas Hassani. en outre il a donné une indication précieuse: Rachid Hasani serait son cousin et il est donc originaire de Oum El Bouaghi, alors que le chef du protocole le diplomate Hasseni est né à Tolga ce qui est une certitude désormais. en outre je relève que vous dites que Larbi BElkheir est actuellement chef de cabinet à la présidence. alors qu’il est ambassadeur à Rabat. répondez moi svp. pourquoi tant de haine contre ce diplomate qui manifestement n’a rien à voir avec le meurtre de Mécili comme l’a attesté Aboud dont vous cites les déclarations comme étant dignesde foi. pourquoi dirait-il la vérté sur tout sauf sur l’identité de l’assassin. je vous rappelle que Aboud a démenti Semraoui et a clairement dit que Hasseni n’est pas Hassani. peut être êtes vous justement Hassani et que vous cherchez à condamner le diplomate pour ne plus être inquiété.

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