16 novembre, 2008
Un « sénateur » dénie à Karim Tabbou le droit d’évoquer le nom du général « Tewfik »
Lettre Ouverte à Karim TABBOU, Premier Secrétaire du FFS
La Droiture du Président BOUTEFLIKA et le Nationalisme du Général «TEWFIK» sont inaccessibles pour tous les Karim TABBOU
En réponse à vos attaques indignes,- Je vous dénie le droit de parler au nom des Algériens dont aucun ne vous a mandaté pour le faire, alors que Son Excellence le Président de la République, Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA, est, lui, mandaté pour le faire au nom de TOUS les Algériens;
- Je vous dénie le droit d’évoquer le simple nom du Général «TEWFIK» qui, dans ses activités au service du Peuple Algérien, est mandaté par les représentants légaux du Peuple Algérien.
Prenant les Algériens pour des enfants attardés, en se la jouant professeur élitiste et précieux, TABBOU s’exhibe comme un personnage médiocre, prétendant dicter la conduite politique de l’Algérie.
Sa façon de s’attaquer au Président de la République, à l’Armée, au Parlement, à la Justice et à pratiquement toutes les institutions de l’Etat, illustre la présence d’une idéologie qui ne dit pas son nom.
S’exprimant avec une arrogance et une prétention qui n’ont d’égales que la vanité de sa vraie nature, TABBOU, se gonfle «humblement» comme une outre et s’octroie des valeurs sublimes dont il est dépourvu.
L’apparence n’est pas le réel. Le blabla de TABBOU n’est qu’un verbiage virtuel, fortement démagogique, utilisé comme un slogan publicitaire.
Lorsque l’on parle comme TABBOU, on poursuit un but qui ne peut être que faux sans se rendre compte qu’on assassine tout ce qu’on touche.
Se déclarant le premier responsable du FFS, TABBOU veut dicter sa loi, non seulement au Ministère de l’Intérieur mais, aussi, à la justice algérienne qu’il juge indigne en lui préférant la justice française pour traiter des dossiers algériens.
Donc «EXIT» l’historique AIT AHMED, et place à TABBOU, l’autoproclamé «Grand Inquisiteur de l’Algérie au cours des âges» qui se fait sa PUB sur les thèmes chers aux «amis qui nous veulent du bien».
Se lançant dans une diatribe caricaturale contre le Pouvoir, les Institutions de l’Etat, les Partis Politiques (sauf le NEC PLUS ULTRA FFS), les Personnalités Algériennes, les Services de Sécurité, les Présidents qui se sont succédé à la tête de l’Etat, la Charte Nationale et la Constitution dans ses modifications et ses amendements successifs, TABBOU assène ses «vérités» avec, en sous-entendu: «je suis le seul juge intègre qui respecte et applique les Lois de la République» sans nous expliquer, dans ce sousentendu de quelle république il veut parler.
TABBOU, loin de se soucier du Bien National, est conduit par une ambition personnelle – dévorante – l’aveuglant au point de lui faire oublier qui il est et qui sont ceux dont il parle avec si peu de considération.
Pour votre gouverne, monsieur TABBOU, sachez une fois pour toutes que ce qui sort de votre bouche n’est une vérité pour personne, même pas pour vous.
Pour commencer et en réponse aux insanités que vous proférez sans réfléchir, Karim TABBOU, il vous aurait suffi d’un peu de discernement pour comprendre que le choix d’un amendement de la Constitution par voie parlementaire est guidé par le souci d’éviter le gaspillage inutile de plusieurs dizaines de millions de dinars et la mobilisation de moyens colossaux nécessaires à l’organisation d’un référendum.
Chaque décision à prendre doit tenir compte de la crise internationale et nous amener à éliminer toute dépense non nécessaire.
La Constitution prévoyant la possibilité de faire des amendements par la voie parlementaire, il est tout naturel, dans la conjoncture actuelle, d’avoir recours à cette disposition, sans oublier que les parlementaires sont, eux aussi, mandatés par le Peuple Algérien.
Bien sûr, Karim TABBOU, vous êtes trop obnubilé par votre apologie d’un système utopique, qui n’existe nulle part dans le monde, pour vous soucier des véritables attentes du Peuple Algérien dont vous confisquez la voix si allègrement et sans aucun droit, puisque n’ayant aucun mandat de ce Peuple que vous escamotez pour assouvir vos ambitions.
Votre acharnement à vouloir détruire les symboles de l’Etat et de notre Révolution et à éluder notre résistance au terrorisme sanglant, que vous semblez vouloir absoudre en le posant en victime, nous démontre vite que vous jouez un jeu politique qui n’est pas en faveur de l’Algérie et des Algériens mais qui est bien en phase avec les intérêts des ennemis de l’Algérie, quels qu’ils soient et où qu’ils soient.
Lorsque le pays en entier vivait sous la terreur des sanguinaires qui voulaient le mettre sous leur joug, aidés en cela par des pays soi-disant amis; lorsque le pays a vu un exode massif des campagnes vers les villes laissant en jachère forcée toutes les terres; lorsque beaucoup de nos intellectuels et de nos universitaires ont été obligés de fuir à l’étranger pour ne pas être assassinés dans une torture abjecte; lorsque certains se délectaient des malheurs de notre pays qu’ils considéraient comme «un bon laboratoire»; lorsque, chaque nuit des dizaines de personnes sans défense étaient mutilées vivantes
avant d’être achevées avec cruauté; lorsque dans toutes ces tentatives on retrouvait l’intention d’affamer la population et de confisquer sa Liberté et son Avenir, QUI ETAIT LA POUR FAIRE FACE ?
Certainement pas vous, monsieur TABBOU, mais cette Armée, ces Services de Sécurité et ces généraux que vous dénigrez sans cesse.
Le Général «Tewfik» que vous prenez pour cible en le comparant à un cuisinier, préparateur de présidents, pour faire plaisir à vos amis «outre frontières», est un de ceux qui ont fait face à la menace sur le terrain en payant de leur personne, en silence, au service de la Nation, tout comme l’a fait, aussi, le très regretté Général Major «SMAINE», que DIEU lui ouvre Sa Grâce et Son Paradis.
Vous attaquez lâchement le Général «Tewfik» car vous savez qu’il n’intentera aucune action à votre égard, vous n’en valez pas la peine.
Si nos Services de Sécurité n’avaient pas été aussi habiles et efficaces, vous n’auriez pas l’occasion de vous exprimer aujourd’hui LIBREMENT dans la presse algérienne.
Les Présidents Liamine ZEROUAL et ABDELAZIZ BOUTEFLIKA, dont vous voulez détourner le rôle éminemment positif, sont ceux qui ont oeuvré avec acharnement pour la reconstruction de la société algérienne à travers les appels à la «Rahma» et les décisions pour la Concorde Civile menant naturellement sur la voie de la Réconciliation Nationale, appelée de tous ses voeux par le Peuple Algérien.
Ouvrez les yeux monsieur TABBOU, le terrorisme n’est pas le fait algérien, c’est un phénomène, créé par certains pays des blocs de la guerre froide, qui, à la fin de celle-ci, s’est transformé en monstre sanguinaire et tentaculaire, en s’étendant à toute la planète, y compris les pays «créateurs» de ce phénomène car, le terrorisme n’est pas seulement celui dit «islamiste», il a différentes connotations conditionnées par les stratégies ponctuelles qui les avaient fait naître.
Pour moi, monsieur TABBOU, vous vous agissez comme un inconscient qui s’attaquerait, par ignorance, aux remparts qui ont protégé et protègent encore l’Algérie et les Algériens.
C’est pourquoi, avec force, je vous déclare que:
- Je vous dénie le droit de parler au nom des Algériens dont aucun ne vous a mandaté pour le faire, alors que Son Excellence le Président de la République, Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA, est, lui, mandaté pour le faire au nom de TOUS les Algériens;
- Je vous dénie le droit d’évoquer le simple nom du Général «TEWFIK» qui, dans ses activités au service du Peuple Algérien, est mandaté par les représentants légaux du Peuple Algérien.
Devant vos tentatives médiatiques pour salir ceux qui oeuvrent chaque jour pour servir l’Algérie, du haut de mes soixante-quinze ans, vous me trouverez toujours sur votre route, jusqu’à mes dernières forces et même au-delà.
El Hadj Omar MAHDAD
Sénateur du Tiers Présidentiel- Parlementaire Euro-Méditerranéen,
Vice-Président de la Fondation pour l’enseignement et la Culture Amazigh
NB: Cette lettre a été publiée dans les colonnes du Quotidien d’Oran du 10 novembre 2008 sous forme d’un encart publicitaire acheté par un Zélateur du tiers présidentiel. A 75 ans, ce sénateur continue de pratiquer son sport favori, CHITTA.
Pour rappel, ce sénateur désigné avait adressé, en décembre 2007, une lettre au président du MSP, Boudjerra Soltani, suite à ses déclarations relatives à sa détention de dossiers de corruption, qui concernent de hauts responsables de l’Etat.
M. Mahdad a déclaré sur un ton menaçant : « Si votre dessin n’est qu’électoral, vous avez eu votre fameux scoop, mais attendez-vous à en payer le prix, car on ne se moque pas impunément de l’opinion publique en déclarant des choses, sans fondement, sous prétexte d’un coup de publicité partisane et électorale.» J’espère que la publication de cette lettre, qui rentre dans le cadre de l’information, n’irritera pas le premier secrétaire, Karim Tabbou. El Mouhtarem