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La quête de la justice ne peut être faite que par des hommes porteurs d’un idéal

bout.jpgLa quête de la justice ne peut être faite que par des hommes porteurs d’un idéal. Cet idéal qui a pour source la recherche de la vérité. Cette vérité qui se refuse aux menteurs, aux pervers, aux assassins, aux hypocrites et aux voleurs. Ils ont dit: nous sommes avec vous mais ils n’ont jamais tiré une balle sur l’ennemi, ils n’ont jamais soutenu la révolution qui avait besoin de tous ses enfants et ils l’ont affaibli en stockant les armes et en les empêchant d’arriver dans les mains de ceux qui se battaient comme des lions. Ils ont menti en quittant l’armée française quand ils avaient vu la victoire commençait à se dessiner et à devenir une réalité que personne ne pouvait ni arrêter, ni contester.

Ils ont menti en disant qu’ils avaient participé au combat et qu’ils aimaient l’Algérie. Ils ont menti en falsifiant leurs identités et en affirmant qu’ils étaient plus Algériens que ceux qui avaient offert leur sang et leur chair durant sept longues et terribles années sans être effleurer par l’idée de perdre la bataille ou de renoncer au combat qu’ils avaient commencé. Le combat pour la liberté, la dignité, la fraternité et la solidarité.

Ils ont volé au peuple l’indépendance auquelle il avait tant rêvé, auquelle il s’était tant sacrifié et auquelle il avait tant donné. Ils ont volé au peuple l’instauration d’une véritable démocratie, une assemblée constituante élue par lui en toute liberté, une justice indépendante qui respecte la loi pour tout citoyen qu’elle aura à juger, une justice sociale basée sur la solidarité et l’égalité et une dignité pour tous quelque soit ce qu’on est, où on est né, qui on est et le niveau où on est situé.

Ils ont volé toutes les richesses de notre pays, ils les ont gaspillées, placées dans des banques à l’étranger, dépensées dans des futilités et gérées sans se soucier des intérêts du peuple et du pays. Ils ont assassiné tous ceux qui ont refusé de les suivre dans leurs folies, tous ceux qui se sont opposés à leurs décisions insensées et tous ceux qui voulaient servir sincèrement notre pays. Ils ont assassiné tous ceux qui produisent de belles idées, tous ceux qui peuvent être aimé, admiré et écouté et tous ceux qui pouvaient éveiller le peuple pour se soulever et les stopper.

Ils ont assassiné la fraternité qui nous caractérisait, les valeurs de notre algérianité et l’union de ceux qui refusaient de se faire achêter ou de se plier. Ils ont perverti le coeur de cette jeunesse notre pays comme l’avaient fait leurs ainés. Ils ont perverti la socièté en essayant de propager la méfiance, la corruption, le vice, la prostitution, le deséspoir, le suicide, la colère, la terreur…partout où ils pouvaient.

Et, avec tout ça, ils disent ce n’est pas nous c’est ceux qui n’ont rien fait. Avec tout ça, ils nous accusent, nous culpabilisent et nous interdisent de vivre tranquillement notre destinée. Avec tout ça , ils continuent à nous juger, à nous soupçonner et nous polluer pour penser comme ils ont décidé, à lire les livres qu’ils nous auraient choisi, à dire ce qui ne va pas les déranger et à écrire ce qui ne va pas les dévoiler. Sinon ils vont nous menacer, nous surveiller, nous censurer, nous salir, nous faire douter, nous blâmer, nous emprisonner…et si nécéssaire nous tuer sans remords, ni regrets.
Fraternellement

Ammi Said

Commentaires

  1. samaritain dit :

    MALHEUREUSEMENT Chez Nous c’est toujours les Bandits , les voleurs et les violeurs des Droits de L Homme , les Malfrats qui dirigent ce pays ou une population déjà Martyrisé par des Années de L intégrisme et le terrorisme tombe encore une fois dans les Griffes des Charognards d’OUJDA parachuté et placé par les stratèges des Résidus de LACOSTE et D’ARABIE …..
    Vous dites JUSTICE Ammi said !!!???? je vous assures quelle est quasi inexistante , des juges , des procureurs et Mêmes des Avocats Corrom(pue) jusqu’à la moelle, des Hommes LA DIN WALLA MALLA sont aussi parachuté et placé par le biais de ce système Pourri que j’ai vomi, je vomis et je vomirai HACHAKOUM .

  2. mohand dit :

    J’ai dit à « Bouteflika que l’amnistie ne réglera rien, que dans les villages on continuera de vivre mal à frôler les assassins ».

    Celle qui a mené tambour battant le dossier jusqu’à son terme qui a fait condamner Roland Dumas (ex ministre des AE ami de Mitterand ,et Chirac ,il fut aussu Président du Conseil Constitutionnel français), celle qui a condamné François Leotard, Bernard Tapie , Le PDG d’Elf , Afred Sirvin le gestionnaire de la caisse noire etc… a une opinion tranchée sur l’Algérie. « Elle avait dit ceci, lors d’un discours qu’elle avait prononcé à l’occasion de la remise du prix Nobel de la paix : Pour illustrer les dégâts faits par la corruption dans les pays en voie de développement, elle a pris l’exemple de l’Algérie. « La corruption de son élite se lit dans son paysage ».
    Quelques jours après, l’Ambassadeur d’Algérie à la Haie l’a invité à se rendre à Alger.
    A l’Aéroport d’Alger, c’est Ould Abbas qui l’accueille. Un ancien médecin ayant fait ses études en RDA disait elle.
    Tout de suite à son arrivée elle a été reçue à El Mouradia par le Président. Voici comment elle décrit elle-même son entretien et ce qu’ils se sont dits durant cette rencontre de plus de 4 heures. Cela se passait en 2005.

    « Le Président m’attend tout au beau de l’angle droit, il me salue me fait signe de le suivre jusqu’à son bureau. Là il m’indique deux fauteuils proches l’un de l’autre, posés devant une petite table basse »
    « Je comprends que ce rendez vous n’a rien de formel. Il cherche à installer une connivence entre nous. Il me dit d’entrée : Je sais que vous êtes une amie de l’Algérie. Là-bas, qui a mis les intérêts français en difficultés est forcément un ami de l’Algérie. Il me félicite chaudement pour l’instruction du dossier ELF, en affirmant haut et fort que le ménage est nécessaire. Mais plus nous parlons de corruption, plus il m’assure que, chez lui ; l’industrie pétrolière est un modèle de transparence….. l’horloge tourne, notre temps paraît nettement moins limité que prévu. Il avance à coups de confidence. Lorsqu’il me dit : « Madame Joly qu’est ce que je vais dire au président palestinien ? Doit-il accepter la dernière proposition de rétrocession des territoires ? Je panique un peu, je ne m’attendais pas à refaire avec lui la carte du Moyen Orient, je trouve incroyable cet aparté. J’articule quelques phrases générales sur la nécessité de ne pas rompre le dialogue de paix. »
    « Il a besoin de s’épancher. A un moment, il s’approche pose sa main sur moi et me dit : « vous savez EVA, c’est terrible ce que vit mon pays. J’ai lu vos livres j’entends ce que vous dites. Mais si j’exécute les islamistes, et si je fais arrêter les militaires, les tueries vont reprendre, j’ai peur de ne pas y arriver…. Je voudrai faire une grande loi d’amnistie. »

    Il sait s’il m’avait vraiment lue, que, pour moi, seule la vérité juridique guérit. L’amnistie est un couvercle posé sur un passé brûlant. Mais sa voix plaintive et ses gestes appuyés, tentent de me faire partager son angoisse et de rendre vains les mots qui me viennent spontanément à la bouche. Je ne sors donc pas mon disque habituel. Mais j’ai de quoi répondre.
    Une semaine avant ce voyage, j’ai participé à une rencontre entre la Norvège et l’Indonésie sur les droits de l’homme. La Délégation indonésienne était composée de nombreux magistrats et journalistes. J’avais alors bâti un discours sur l’importance de juger le passé pour être crédible aujourd’hui dans la lutte contre la corruption, je m’étais appuyée sur la pensée du Philosophe Derrida. Il a écrit sur le pardon. A Alger son texte est encore dans mon sac, véritable mille-feuille. Le désordre a ses avantages.

    Je dis à Bouteflika qu’une simple amnistie ne réglera rien, que dans les villages on continuera de vivre mal à frôler les assassins. J’ajoute qu’une amnistie dépend des mots qu’on choisit et des projets qui l’accompagnent. Je sors le texte de Derrida. Je ne sais s’il a un jour fini par le lire… j’aimerais qu’il en retienne certains passages, comme celui-ci :

    « Si je dis, comme je le pense, que le pardon est fou, et qu’il doit rester une folie de l’impossible, ce n’est certainement pas pour l’exclure ou le disqualifier. Il est peut être même la seule chose qui arrive, qui surprenne, comme une révolution, le cours ordinaire de l’histoire, de la politique et du droit. Car cela veut dire qu’il demeure hétérogène à l’ordre du politique ou du juridique tels qu’on les entend ordinairement. On ne pourra jamais, en ce sens ordinaire des mots, fonder une politique ou un droit sur le pardon. Dans toutes les scènes géopolitiques dont nous parlions, on abuse donc le plus souvent du mot pardon. Car il s’agit toujours de négociations plus ou moins avouées, de transactions calculées, de conditions et comme disait Kant, d’impératifs hypothétiques. Ces transactions peuvent certes paraître honorables. Par exemple au nom de le « réconciliation nationale », expression à laquelle de Gaulle, Pompidou et Mitterrand ont tous les trois recouru au moment où ils ont cru devoir prendre la responsabilité d’effacer les dettes et les crimes du passé, sous l’Occupation ou pendant la guerre d’Algérie. En France les plus hauts responsables politiques ont régulièrement tenu le même langage : il faut procéder à la réconciliation par l’amnistie et reconstituer ainsi l’unité nationale. »

    Les heures passent le président algérien a manifestement du temps devant lui.
    « Cous savez EVA, je n’ai pas eu d’ami scandinave depuis Olof Palme, pourquoi vous ne faites que regarder l’Algérie ? »
    Sentant venir le moment de l’entretien et son obstination à faire de nous des amis, je lui parle des journalistes en détention et lui suggère de les libérer. Il feint la colère, m’assure qu’ils sont en prison pour des délits financiers, et non d’opinion. Je lui réponds que leur qualité de journaliste est prédominante. Il évacue le sujet, en promettant vaguement de regarder leur cas. »

    « Lorsque nous nous séparons, 4 heures se sont écoulées. Je suis épuisée.
    « Quelques mois plus tard, Abdelaziz Bouteflika a convoqué un référendum pour faire adopter un ensemble de mesures dont le but était de restaurer la paix civile en Algérie. Il a proposé de reconnaître le droit à des réparations pour les familles de disparus, d’accorder une forme d’amnistie pour les membres de groupes armés non coupables de massacres. Dans la foulée, il a mené campagne tambour battant, écartant du débat l’opposition et les familles des victimes ainsi que les associations des droits de l’homme. Les médias ont fait bloc autour du pouvoir. L’Etat a utilisé tous les moyens matériels y compris les fonds publics pour le seul bénéfice des partisans du président. Le même qui, sa main posée sur moi, m’exhortait à le comprendre. Je ne suis pas surprise. Je me rappelle qu’en sortant du palais présidentiel nous avions sacrifié au rituel de la photographie côte à côte, la belle imposée aux journaux du lendemain. Je sais que Bouteflika cherchait à se blanchir avec EVA JOLY, mais j’en ai couru le risque, espérant c’est ma nature, que les mots laissent des traces, des taches de mensonge, sur les tapis rouges. » Fin de citation.

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