Le procès contre les syndicalistes des ports renvoyé au 24 novembre
La chambre administrative près la cour d’Alger a renvoyé hier l’affaire des dockers d’Alger poursuivis par le ministère des Transports, pour avoir appelé à deux journées de protestation contre l’accord de partenariat avec les Emiratis conclu la semaine dernière. Les membres du bureau du syndicat du port d’Alger sont donc convoqués une seconde fois, pour le 24 novembre, première journée de leur action de protestation.
(…) Les syndicalistes semblent totalement désorientés, notamment depuis la diffusion du communiqué du secrétariat national de l’UGTA, annonçant, contre toute attente, le gel des journées de protestation avant même de se concerter avec la coordination des syndicats des ports, organe initiateur de cette action.
Une décision qui a donné froid dans le dos des syndicalistes. Selon ce communiqué, diffusé vendredi dernier, la centrale syndicale ne reconnaît plus aux travailleurs leur droit de s’exprimer librement sur les accords qui engagent leur avenir professionnel. Plus grave, dans le référé engagé par le ministère des Transports jeudi 19 novembre, il est clairement précisé l’opposition du secrétaire général de l’UGTA aux journées de protestation. (…)
Le ministère a demandé «l’arrêt de la grève», estimant qu’elle n’obéit pas à la réglementation. Or, à aucun moment, la coordination n’a parlé de grève. Dans son communiqué à l’issue d’une assemblée générale, elle a annoncé la tenue de deux journées de protestation et non de grève.
Il est important de rappeler que l’accord de partenariat donne à la société DP World droit à 50% des parts dans la gestion des ports d’Alger et de Djendjen, mais sans le maintien total de l’effectif, puisque 3000 employés se retrouveront au chômage. Source El Watan/ Synthèse
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