Le RCD n’a pas évolué, mais ses dirigeants ont pris des allures de patrons
Quand je regarde cette image, qui nous montre des dirigeants du Parti en tenu d’apparat, je m’interroge et je me dis qu’ils ne ressemblent pas à des contestataires et à des opposants d’un régime honni. Que leurs boutoirs qu’ils disent justifier la querelle de quelques militants ne peuvent être que des chatouilles. Je me dis franchement, sans les juger car je ne connais personne, cette stature me convainc que quelque chose de vrai existe dans ce parti concernant les griefs des 4 militants.
Ils m’ont tout l’air d’être des arrivistes avec leurs belles tenues de marque pour faire bonne figure. Ils se sont engraissés à n’en pas douter. Ils ont formé un équipe soudée et ne veulent pas discuter des sujets qui fâchent. Ils ne ressemblent pas à des travailleurs acharnés et à des militants mais à leurs sosies les jouisseurs d’avantages en tout genre que procurent les situations et les postes du fait de l’existence des Partis. Il ne me semble pas être cette équipe de dirigeants placée au gouvernail pour promouvoir les idées du parti, les expliquer et amener ce parti à une grande audience.
Ce parti n’a pas évolué d’un iota depuis 1989. Mais ses dirigeants eux sans doute ont pris de allures de nobles et de patrons qui ne sied pas.
Ils s’accrochent et font fi d’ignorer leurs semblables pour la simple raison que ces derniers se révoltent et s’expriment sur des points bien précis. C’est le droit de tous, ces militants courageux comme les autres dans l’ombre. Les questions abordées doivent être clarifiées au lieu de les noyer dans des réponses générales et habituelles. “Ils font du pied à Bouteflika”, c’est ridicule de penser cela , sans avoir au préalable apporter des éclaircissements et des informations sur les points soulevés par les quatre militants. On aurait bien voulu entendre ou lire un communiqué disant qu’une commission d’enquête interne indépendante sera désignée pour clarifier les points reprochés à la direction actuelle, ce n’est qu’après qu’on pourrait raisonnablement émettre des conclusions.
Par ailleurs qu’est-ce qui différencie cette direction de l’Etat, si aucun dialogue n’est possible, aucune enquête, et pourquoi pas de sanctions des dirigeants qui ont failli, du secrétaire général au militant de base. Je crois sincèrement que ce Parti n’a pas d’avenir dans les conditions de sa gestion actuelle. Il ne devrait pas y avoir de ZAIM en 2008 ! Il y a des militants qui essaient de mettre en commun des idées de renouveau, qui se donnent la main, qui construisent sur du solide, qui se critiquent sans limite et qui donnent le relais périodiquement pour mieux durer.
Si un parti devient un patrimoine, un bien privé ou appartenant ad vidam aeternam à ses dirigeants ce n’est plus possible. Le peuple regarde et juge , il a son avis sur les militants. Vous singez ceux que vous critiquez. Que signifie vos critiques du Gouvernement, du Président, de l’APN et des autres partis si vous, vous nous donnez l’image d’une équipe de perdants mais qui s’accroche et qui refuse tout dialogue sur tous les sujets à commencer par rendre des comptes sur l’utilisation de l’argent du Parti.
Si vous amassez des fortunes par le fait de votre position au Parti, vous ne faites pas mieux que ceux que vous critiquez épisodiquement; à moins que vous jouez un rôle et dans ce cas on aimerait le savoir pour arrêter de vous croire et d’écouter vos joutes oratoires. Car c’est les seules sur lesquelles vous excellez et vous abusez , même si la même rengaine nous est servie depuis plusieurs années.
Enfin pour clarifier ma position, je ne suis pas un militant du FFS , ni du RCD , ni des autres partis, je suis du Parti de l’Algérie silencieuse.
Par Mohand
mais vous etets qui pour demander des comptes a un parti politique dans vous etes meme pas militants.Mais vraiment je ne sais quoi dire ?
Vous ne savez quoi dire , alors ne dites rien. Vous êtes bien dans votre role.
Mais sachez que les personnes qui comme moi sont dans une logique qui est différente de la votre, on a pas besoin d’un parti, ni de clan pour dire nos vérités à ceux qui s’imaginent nous embrigader dans leur role de second plan. La logique qui veut qu’il vous suffit d’une carte pour faire qu’un être devienne un politique n’est pas la mienne.
Quand on se réclame d’un parti démocratique on accepte le dialogue même avec nos ennemis.Ce commentaire vous a secoué je crois et tant mieux. Ne me répondez pas, je n’aime pas les beni oui oui et les moutons de panurge.sans rancune.
Qui avait tué Boudiaf (ay) en directe TV?
est-ce parcequ’il avait demandé seulement les noms des millionnaires pas DES MILLIARDAIRES algeriens dans les banques francaises?
La france OFFicielle va-t-elle remettre cette liste non aux medias algeriens mais francais.
Une commission economique europeenne est necessaire pour s’attaquer á cette argent impropre taché de sang du peuple algerien dans les banques europeennes.
Nous y reviendrons sur plus de details…
Amicalement tendre.
je suis pas un beni oui oui comme vous le dite mais sachez que les mouton comme vous il y aura toujours en algerie.
avec ce ger de commentaire je cesse d’etre democrate la minute meme où vous ouvri votre bouche.
avec rancune
Je ne m’adresse pas à vous cher Monsieur, soyez sans crainte. Si parler de ce qui ne va pas au sein du parti c’est ne pas bien, alors quel militantisme vous cultivez? Cessez si vous voulez de militer ça ne change rien à la situation, puisque vous n’aimez pas le dialogue contradictoire..
Les 4 militants de Béjaia on tout à fait raisons, et les points qu’ils soulèvent sont exacts. Ils ont un rôle constructif au sein de leur parti qu’ils ont vu naitre. Ce qui est absurde c’est de les empêcher de s’exprimer et leur exclusion est une réaction de panique et non de tolérance et de justice.
J’ouvre pas la bouche, j’écris ce que je pense être juste. Quand à votre rancune, cultivez la si vous voulez comme ça elle grandira et fera votre bonheur. Quand à moi je n’en ai que faire.
Ne me répondez pas, car plus vous écrivez plus vous vous dévoilez.
inta maalich tekteb ouana mnredche aalik tahia democratia
Je vous assure que ce n’est pas mon but. J’ai peut être mal interprété votre premier commentaire.
Le débat contradictoire est évidemment le premier indice d’un échange sain. Je comprends qu’en tant que militant convaincu vous défendiez votre organisation. Le fait de dire ce que je pense des questions soulevées par les 4 militants de Béjaia ne doit pas faire de moi à vos yeux un ennemi du RCD. Les griefs soulevés par ces militants m’ont semblé plausibles et justifiés. On ne peut pas d’un coté critiquer la pratique habituel en Algérie et faire la même chose. Même en étant hors parti, je pensais que le fonctionnement du Parti du RCD obéissait aux principes qu’il défend. Je découvre en lisant les textes sur ce sujet que malheureusement il en est rien.
Un président inamovible depuis 20 ans, et dont les résultats sont médiocres (je ne vise pas en disant cela l’Homme) il y a lieu de s’en inquiéter. Dans toutes les organisations politiques la barometre de réussite d’un chef c’est le résultat. Beaucoup d’homme politique dans le monde perdent leur poste immédiatement après des élections. Il n’en est rien en Algérie et c’est dommage. Il faut donner l’exemple de l’alternance si on veut donner l’image d’un parti démocrate. Il n’y a pas de ZAIM au dessus de tout reproche. Le fait qu’il n’y ait pas de candidats autre que le Président en exercice lors du Congrés est aussi une lacune de fonctionnement démocratique.
Ajoutons à cela, le fait que conformément au statut du Parti, c’est le président qui désigne les sécretaires nationaux, de l’extérieur on peut imaginer les incohérences inhérant à ce type de désignation et cela en pratique peut être mauvais pour le fonctionnement orthodoxe du parti. Les Secrétaires nationaux désignés auront tendance à ne pas s’opposer à celui qui les a amené à ce poste enviable.
Sur le plan des finances, le statut prévoit la possibilité de vérifier les comptes, en plus du fait que le rapport du Président aborde cet aspect périodiquement.
Si, à la suite de ce rapport virulent certes, mais pas dramatique, les instances du parti décider sereinement de déligenter une commission d’enquête et surtout écouter les intéressés avant de prononcer comme cela a été fait leurs exclusions. Cela aurait été perçu mieux et juste.
Si un militant ne peut évoquer des questions qu’il pense essentielles pour la vie du Parti, on est alors pas moins et pas plus qu’en situation de non droit. Une situation où le plus fort « aneantit »le plus fragile.
Il reste enfin que ce non droit peut être également soumi à l’autorité judiciaire compétente, sachant que les finances des partis doivent être controlées par l’IGF notamment. Car une mauvaise gestion des ressources(en partie provenant de l’Etat) peut revetir des anomalites et des dépassements qu’on apparente à de la concussion ou abus de bien sociaux.
Voila dans quel esprit je place ma contribution dans ce conflit interne y si moha.