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Archive pour le 25 novembre, 2008

Grève des dockers annullée, plainte contre les syndicalistes retirée

Le débrayage de deux jours auquel avait appelé la Coordination nationale des syndicats des ports, affiliée à l’UGTA n’a pas eu lieu. Prévues pour hier et aujourd’hui, les deux journées de protestation ont été annulées sur «décision» du secrétariat national de la Centrale syndicale.

Pour rappel, la Coordination des syndicats des ports d’Algérie (CNSP), dans un communiqué annonçant les deux journées de protestation, se dit «profondément choquée des enjeux touchant les intérêts de nos travailleurs et de nos entreprises portuaires, et ce, suite à la signature de l’accord de partenariat conclu entre les ports d’Alger et Djendjen et le groupe émirati DP World Dubaï».

Suite à l’annulation de la grève, le ministère des Transports a pris la décision de retirer la plainte introduite en justice. Cette décision du département des transports «fait suite à l’annulation des deux journées de protestation prévues par la Coordination nationale des syndicats des ports». 

Par ailleurs, dans un communiqué rendu public hier, le Collectif de défense des libertés syndicales (CDLS) a annoncé avoir appris «avec stupeur la signature de l’accord de partenariat entre les ports d’Alger et de Djen Djen et le groupe émirati de DP World». Exprimant son soutien à la Coordination des syndicats des ports, le CDLS considère que «cet accord scélérat met à la rue 3 000 dockers du port d’Alger sur les 3 600 contractuels».
Source Le Soir/ Synthèse

Après la démolition de sa maison, Hamid Ferhi en grève de la faim

Un mois après la démolition, qu’il juge arbitraire, de sa maison, le porte-parole du comité citoyen de Staouéli a décidé d’entamer, à compter d’aujourd’hui, une grève de la faim. Hamid Ferhi a fait savoir qu’il observera cette grève en face du siège de l’APC de Staouéli.
Il a expliqué que la démolition «sauvage» de sa maison n’était en réalité qu’une mesure punitive prise à son encontre. «Ce sont des représailles, car j’ai osé défendre les intérêts des citoyens de ma commune. Sinon comment expliquer que la maison en question existe depuis 10 années sans que personne ait pensé à la démolir ?» Ces derniers, dit-il, se mobiliseront dès demain à ses côtés et n’excluent pas d’entreprendre d’autres actions de solidarité avec lui. Se disant déterminé à aller jusqu’au bout, M. Ferhi a certifié que sa décision était irrévocable. «Pendant toute la durée de la grève, je ne mangerai pas, ne fumerai pas, ne me raserai pas, ne me laverai pas et ne parlerai pas», a-t-il affirmé au Soir d’Algérie.

Mohamed Ziane Hasseni sommé de prouver son innocence

hasni1.jpgIncroyable argument de la cour d’appel dans l’affaire Mecili

La chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris a donc décidé de ne pas annuler l’inculpation du diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, et de le maintenir sous le régime du contrôle judiciaire qui le contraint à ne pas quitter la région parisienne depuis fin août. La cour a été saisie par la défense du diplomate qui lui a demandé l’annulation de l’inculpation de M. Hasseni pour “complicité d’assassinat” dans le dossier André-Mecili, un proche de Hocine Aït-Ahmed.

Depuis son interpellation à sa descente d’avion à Marseille, le chef du protocole au ministère des Affaires étrangères n’a pas cessé de clamer son innocence en faisant valoir une erreur judiciaire due à une quasi-homonymie. Son avocat estime que le libellé du mandat d’arrêt qui a conduit à son arrestation n’est pas conforme aux normes en la matière.

Le document ne fournit pas le nom précis de la personne recherchée (Hassani ou Hasseni). Tout comme il désigne un lieu de naissance qui n’est pas celui de Hasseni. Malgré ces incohérences et la position du parquet qui s’est joint aux arguments de la défense, la cour d’appel a décidé de débouter le mis en cause. On pourrait imaginer que ses arguments sont solides. Que nenni ! Ils se résument à une seule ligne. Elle a estimé que M. Hasseni n’a pas apporté la preuve irréfragable de l’erreur de personne et que, de ce fait, les investigations doivent être poursuivies.

Le monde à l’envers. On demande au suspect de prouver son innocence et non à l’accusation d’apporter les preuves de sa culpabilité. En droit pénal pourtant, le doute doit bénéficier à l’accusé. Quelles seraient les suites judiciaires de l’affaire ? Le diplomate est en droit de se pourvoir en cassation pour démonter l’argument de la cour d’appel.

Dans un tel cas de figure, l’arrêt de la cour de cassation risque de prendre plusieurs mois, sachant que M. Hasseni est loin de sa famille. Il peut aussi préférer comme le recommande la cour d’appel la “poursuite des investigations”. Dans ce cas, il est difficile d’anticiper sur le temps que prendra le juge d’instruction Baudoin Thouvenot pour compléter son enquête. En dépit de cet impondérable, c’est l’hypothèse que le diplomate semble vouloir privilégier. Une chose est acquise:  M. Hasseni est disposé à se soumettre aux tests ADN et aux analyses graphologiques qu’il avait refusés lors de l’audience du 1er septembre. Ce refus a constitué le principal argument de la partie civile devant la cour d’appel.

Une poursuite des investigations peut aussi conduire à une confrontation entre M. Hasseni et son principal accusateur, l’ex-officier Mohamed Samraoui, passé à l’opposition et réfugié en Allemagne. C’est sur la foi de son témoignage que le juge d’instruction a réactivé le dossier en décembre 2007. Depuis, Samraoui s’est empêtré dans des contradictions en identifiant comme M. Hasseni un homme qui ne l’était pas sur des photos présentées par le journal électronique Médiapart.

Dans cette affaire, les interventions politiques risquent de se montrer vaines à cause de la séparation des pouvoirs. Le parquet qui incarne le lien avec le ministère de la Justice a toujours requis le non-lieu au bénéfice du suspect. Le juge d’instruction étant totalement hors des pressions, c’est tout juste si l’on parviendra à hâter les investigations.

A. Ouali/ Liberté

Le militantisme en Algérie est réduit à de simples déclarations d’intention, de querelles organiques sans fin et de conflits de personnes

cherevolution800.jpgEn d’autres circonstances, il serait normal de suspecter les raisons d’un tir croisé, par journaux interposés, sur fakhamatouhou. Il serait peut-être orchestré par le pouvoir occulte. La junte militaire a en effet l’art d’utiliser des pantins discrètement parachutés dans l’opposition pour renforcer le régime en place. Mais, cette fois, il faut reconnaître que le coup de force de M. Bouteflika contre la constitution est un acte qui vient de changer le destin de toute la nation.

Avec cet acte qui vient de jalonner tristement notre histoire, Bouteflika de facto concentre tous les projecteurs sur sa personne et sur sa conception despotique dans l’exercice du pouvoir. Il est naturel que tous les ennemis de tout bord de Bouteflika saisissent ce crime pour le fustiger. Mais dans ce groupe de contestataires il n’y a pas que les anciens mercantiles ou les ex-fantoches; ceux, que le monarque à refuser de convier à sa table ou nommer dans son sérail. 

Trop frustrés, ces courtiers marginalisés sont bien sûr les premiers à monter au créneau contre ce cirque constitutionnel et préélectoral. Ceux-là n’attendent pas un signal de départ pour publier leurs protestations, ils braillent spontanément en voyant l’opportunité d’un retour vers le système totalement compromise par les ambitions totalitaires de M. Bouteflika 

Simultanément à cette flambée de la surenchère folklorique, il y a des voix contestataires appartenant à des personnalités incontestablement crédibles et respectables de par leurs sincérités et leurs intégrités infaillibles. Leurs principes politiques et moraux, imprégnés par l’amour profond de leur patrie dans toutes ses dimensions, n’ont jamais été cédés au profit d’intérêt personnel malgré le besoin du Pouvoir d’adjoindre leurs compétences et leurs notoriétés avérées pour étoffer leur collection destinée à l’étalage. 

Le reproche qui, pourtant peut leur être adressé, est qu’ils réagissent mollement, de façons épisodiques, en rangs dispersés et le seul échéancier des présidentielles. Leur hibernation quasi quinquennale est un autre facteur qui sape le moral des larges couches sociales condamnées à la pauvreté et au mépris du Pouvoir. Leur “réquisitoires politiques” occasionnels et sans suites donnent l’impression que leurs revendications ne sont pas populaires et ne sont pas sérieuses. Elle est interprétée comme une absence d’assises populaires alors que dans la réalité ils représentent toutes les aspirations du peuple. 

Ce qui est encore plus déplorable à ce tableau peu reluisant, c’est que l’opposition officielle censée défendre la démocratie et la justice est frappée par incompréhensible aphasie fatale à leur crédibilité et à l’avenir des algériens. Si dans un tournant aussi crucial ils sont restés de simples spectateurs, affichant à peine leur désapprobation, que pourrait espérer d’eux le peuple. Ils agissent comme si le chemin vers le pouvoir devait être indiqué par le Zerhouni ou Bouteflika et jonchés de roses parfumés. Ils devraient se recycler dans les officines des syndicats indépendantes qui malgré la chape de plomb sont arrivé à se faire entendre et à être craint. 

Seul haut fait honorable qui peut être relevé, à mon sens, est le geste du MDS sur le terrain où ce parti a distribué des tracts, entrant directement avec les citoyens. À part ce “fait-divers” le militantisme politique a été marqué par le vide sidéral. 

Malheureusement l’action et le militantisme sont réduits à de simples déclarations d’intention, de querelles organiques sans fin et de conflits de personnes, se soldant souvent par des scissions ou des purges dramatiques pour le plus grand bonheur de ceux qui se sont approprié les richesses de l’Algérie. 

Chaque parti est une vraie maquette conforme de se qui se passe à l’échelle de l’État algérien. Un chef, indétrônable, quasiment seule figure et notable de la baraque, entourés par quelques convaincus intègres, des carriéristes ambitieux, mais sans prétention historique, et des ennemis plus ou moins déclarés suivant la grosseur de la pâture reçue, prêts à se vendre au plus offrant à la moindre occasion. 

Le spectacle lamentable qu’offrent les partis dits de l’opposition dont la plupart ont jeté l’éponge devant les coups de boutoir du régime. Ils ne remplissent plus leur fonction de partis.
Faut-il qu’on espère le retour d’un autre militaire comme le dit la rumeur qui enfle, pour nous donner espoir à la démocratie. N’est-ce pas un comble et une autre sucette provisoire (comme la limitation à deux mandats) pour un peuple “puérilisé” par les cajoleries et les louanges officielles?

Par Sniper

Les appels des anciens collaborateurs de Zeroual sentent plus l’intérêt qu’ils tireraient de le voir en position de chef…

zer.jpgJe refuse de croire qu’un général, fusse-t-il intègre et nationaliste, puisse en 2008 nous proposer autre chose que la “stabilité” et la “continuité”. Nous ne devons pas avoir la mémoire courte. Liamine Zeroual est un vrai moudjahid, c’est indéniable.
Son parcours récent montre sa nature mature et le différencie de la meute des opportunistes sans doute. On se rappelle qu’il avait pris sa retraite après la prise de pouvoir par Chadli (un ancien de l’Armée française, entouré de beaucoup de gradés également issus de l’Armée française, dont Larbi Belkheir). 

Désigné Ambassadeur dans un pays de l’Est, il a été ramené par NEZAR et ses amis, après les épisodes de la destitution de Chadli Bendjedid (pour avoir voulu composé avec le FIS en vue de garder le Pouvoir), puis le HCC géré en sous main par le clan des généraux.

Devant les bouleversements intervenus sur la question des droits humains au plan international et la naissance de rumeurs diverses, auxquelles se sont greffés les problèmes financiers et d’insolvabilité du trésor public. La présence de personnalités connues pour leurs compétences ( Sid Ahmed Ghozali, Belaid Abdeslam) sans oublier Mokdad Sifi (l’homme ayant pris un ascenseur pour monter en peu de temps tous les échelons de la hiérarchie) qui ont servi d’alibis. 

On s’est mis d’accord pour ramener l’un des historiques vivants, Mohamed Boudiaf, puisque l’autre historique en vie à savoir Hocine Aït-Ahmed a refusé.
Abdelaziz Bouteflika était rentré en Algérie de son asile doré, mais on a préféré un baroudeur et on a ramené Liamine Zeroual connu pour son franc-parler. On savait qu’il serait suivi par le peuple (aucune rumeur ni information ne circulait sur lui, il était à l’instar de quelques autres généraux, intègre). Mais ses amis et proches ne l’ont pas aidé dans sa tache, certain dont le général Mohamed Betchine a profité de sa position et de son amitié pour magouiller à tel enseigne qu’il était impossible de camoufler ses actes de corruption à grande échelle. 

Il a eu la sagesse de prendre une décision unique: démissionner et organiser des élections présidentielles anticipées. Ses amis mais non moins ennemis de l’ombre saisissent alors l’occasion de ramener Abdelaziz Bouteflika qui, pensaient-ils avec ses beaux discours, allait donner espoir à l’intérieur (on répand le souvenir alors aussi qu’il fut un proche de Houarir Boumedienne, sous entendu dit moi qui tu fréquentes je te dirais qui tu es). 

Le voila donc monté sur son carrousel doré. Il a réglé ses comptes avec ses ennemis d’hier, ceux qui l’ont empêché de prendre le trône en 1978. Il a organisé sa tribu en clan inamovible, il a enrichi ses proches et ses amis, il a organisé dans la durée son règne, qui, à la longue faisait apparaître sa vraie nature. De l’incompétence et de l’esbroufe ainsi que le mensonge. Incidemment des fortunes colossales se sont constituées sur le dos du domaine public. 

Il renforce sa position de la pire des façons. Il paie les sous-fifres et les valets pour continuer à le servir et à être ses remparts contre les assaillants que sont les vrais nationalistes qui veulent une autre Algérie que celle qui s’est formée à l’ombre de madame la France et de ses milliers de serviteurs de l’ombre. Il a eu l’intelligence bien sur ne pas toucher à un seul général (le seul qui ne fait pas parti des DAF) il l’entoure au contraire de sollicitudes tout en lui mettant dans les pattes quelques hommes à lui pour parer toute éventualité. 

Le cirque va se poursuivre encore longtemps car c’est le travail de plusieurs générations qui veulent ce statut quo, ceux qui profitent des biens de l’Algérie comme de leurs biens privés. Ceux-là ils sont contre tout changement, comme ils sont nombreux, ils sont gagnants d’avance. 

L’idée de remettre sur la scène publique le Général Zeroual est de mon point de vue une idée pas tout à fait mauvaise pour un temps. Le temps de bouleverser le scénario actuel, mais elle ne correspondant pas aux standards internationaux si elle devait perdurer. Les appels de ses anciens collaborateurs et amis sentent plus l’intérêt qu’ils retireraient de le voir en position de chef que celui de trouver la “solution” pour l’Algérie. 

La solution ne doit pas être un remake mais un bouleversement des pratiques et d’un changement de méthodes. Nous ne pouvons continuer à compter sur les anciens pour ne pas dire analphabètes algériens fussent-ils intègres et rassembleurs. Pour changer après tout ce qui a été dit sur l’Algérie, les divers diagnostics faits de l’intérieur du système et de l’extérieur, il faut construire une autre voie, et en cela je rejoins l’avis de Benbitour. 

Beaucoup de pays on forcé la cassure entres les anciens dirigeants et les nouveaux arrivants, ceux qui n’ont pas connus les guerres et les maquis en tant qu’acteurs mais en tant de connaisseurs, ceux qui ont fait leurs apprentissages sur les bancs des écoles et des usines, ceux qui savent réfléchir et gérer, ceux qui savent écouter et qui ne s’intimident pas des cris des coqs. 

Il faut une autre génération d’Algériens et il y en a, non les dociles moutons et les arrivistes et opportunistes qui ont remplis les Assemblées et les Administrations mais ceux qui sachant comment faire sont toujours à la périphérie et qui regardent faire les apprentis sorciers. Il nous faut  des hommes nouveaux, comme les autres pays ont su en trouver en leur sein. Les autres pays ont su choisir des hommes nouveaux, à commencer par la Russie, l’Espagne, l’Allemagne, l’Angleterre, la France, les USA etc… 

Eux oui alors qu’ils sont en avance de plusieurs décennies, ils évolueront et avanceront encore dans la modernité pour le prestige et le bonheur de leur peuple. Si on veut participer à une course, il faut choisir de bons chevaux. Les anciens ont fait leur temps, ils ont montré leurs insuffisances. Il ne suffit pas de les remettre en selle et imaginer qu’ils vont changer comme l’histoire l’exige de nous. Cette même histoire qui retiendra qu’on a fait la guerre pour sortir le colon de chez nous, mais qu’après on se regarde comme des chiens de faïences. 

On se querelle et on se déchire non pour construire le pays mais pour discuter des postes et des places qui ouvrent droit à la richesse mais pas du tout à la prospérité nationale. Ne faut-il pas à l’Algérie, d’autres Zeroual, nationalistes autant que lui, mais qui choisiront de servir le pays et gagner la reconnaissance de son peuple en construisant son pays sur des bases et en appliquant des règles universelles. Des règles que la rue n’enseigne pas, mais prodiguées dans les Universités et les grandes écoles avec évidemment une part pratique et pragmatique qui ressemble au génie de notre nation. Peu importe qu’il soit militaire ou civil. Ce qui nous parlerait mieux, c’est son programme, ses projets et son équipe. 

Nous en avons assez de voir les mêmes hommes nous répéter les mêmes choses alors que nous savons tous que se sont des mots trompeurs. On ne peut tromper les gens plusieurs fois.
Cette opinion est la mienne, c’est à dire celle d’un Algérien qui n’aspire qu’à voir son pays prendre la prestigieuse place qu’il mérite. Un parmi, des millions du Parti de l’Algérie silencieuse ceux qui ne veulent rien, ne prennent rien et ne demandent rien.

Par Mohand

Hadj Mohamed Abed n’est plus

disparus.jpgHadj Mohamed Abed, ancien DEC de Jdioua, située à 25 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Relizane, et ancien chef « patriote », est décédé des suites d’une maladie. Il a été enterré hier dans un cimetière de sa localité.  

Pour rappel, Hadj Mohaed Abed a mis sur pied un groupe de patriotes et la garde communale après un attentat terroriste qui l’a visé en 1994. Hadj Mohamed Abed a perdu un enfant (DEC de Oued Djemaa) tué par un groupe armé le 17 avril 1995.

Ces deux fils, El-Houcine et Abdelakader, ont été mis en examen, en France, depuis le 30 mars 2004 «pour torture, actes de barbarie et crimes contre l’humanité» en Algérie dans la wilaya de Relizane entre 1994 et 1998.

Abdelkader était le premier adjoint de Mohamed Fergane l’ancien délégué exécutif communale (DEC) puis maire de Relizane durant cette période, connu surtout pour avoir dirigé une milice de lutte contre le terrorisme sur laquelle pèse l’accusation de plus de 200 cas de disparitions forcées de citoyens de la wilaya .

Abdelkader est repartit en France d’où il avait été rappelé par son père Abed pour occuper le poste de DEC d’El H’madena entre 1994 et 1997. Il a été rejoint par son frère Adda en 1999. Les deux frères travaillaient, au moment de leur inculpation, l’un comme responsable de surveillance l’autre comme chef de rayon dans une grande surface de la région nîmoise. 

El Mouhtarem et archives de la presse.

Le FFS de Ghardaia dénonce le retour des coups d’Etat en Algérie

beriane.bmpLa fédération du FFS de la wilaya de Ghardaia a rendu publique hier une déclaration intitulée «retour des coups d’Etat en Algérie» où elle dénonce le coup d’Etat orchestré contre M. Hadjadj Nacerdddine, Maire (RCD) de la commune de Berriane. 

Selon les responsables du  FFS, le coup d’Etat a été organisé par l’administration locale avec la complicité de certains élus de la commune. 

Les auteurs de la déclaration ont rendu un vibrant hommage au P/ APC « qui a agi avec un esprit de responsabilité durant les événements de Berriane ».  «Son seul tort est d’avoir désigné les véritables responsables des évènements en l’occurrence les responsables de l’administration et son soutien sans faille aux sinistrés…», a souligné le FFS. 

Par ailleurs, le FFS a dénoncé la trahison de ses deux élus:  Hadjadj Bahmed et Baaziz Omar pour leur ralliement au FLN.  «Ils ont trahi la population qui les a élue et le parti qui les a porté sur sa liste», a conclu le FFS de Ghardaia. El Mouhtarem 

Les contestataires du RCD affirment: « Notre «crime» est d’avoir osé briser l’omerta imposée au parti »

omerta.bmpDECLARATION

La machine répressive mise en place par le président du RCD aux fins de brider toute velléité de débat démocratique au sein du parti continue de sévir. Elle vient de prononcer des mesures d’exclusions à notre encontre, en violation des statuts et du règlement intérieur du Rassemblement. Comble de l’ignominie, le bureau régional sous la dictée de la clique d’El-Biar tente de justifier sa forfaiture en incriminant des militants qui ont tout donné au parti, notamment durant les durs événements qu’a connu le pays, et au moment où ceux-là même qui profèrent ces accusations contre nous se pavanaient dans les capitales occidentales, mettant leurs familles à l’abri de l’insécurité et du besoin.

Faut-il rappeler que Braham Bennadji, Sadek Kheladi, à l’instar de Saci Achour sont les derniers des mohicans qui ont vu naître le RCD lors des assises de Tizi-Ouzou. Les taxer d’une quelconque connivence renseigne sur le désarroi d’une bande aux commandes à court d’arguments, quant aux diatribes misérables proférées à l’endroit du Dr Azeddine Tinouche, celles-ci connaîtront une suite judiciaire à la mesure de l’injure.

En réalité, Mr Sadi veut fuir le débat politique qui lui est imposé pour nous conduire dans les méandres d’une polémique où il pense exceller afin de nous présenter comme des cas disciplinaires. Le problème que nous soulevons ne relève pas des structures disciplinaires et les arguments avancés sont frappés de fatuité, justement parce qu’ils ont été trop souvent utilisés contre les cadres émérites qui ont fait les frais de la politique d’exclusion et de marginalisation par le premier responsable du parti. Fakou ! Les accusations de connivence avec le pouvoir, le DRS ,Hadj Bettou, la trahison, la corruption et tutti quanti ne trompent plus personne.

En réalité notre «crime» est d’avoir osé briser l’omerta imposée au parti, en initiant un débat susceptible d’engager les structures internes dans un fonctionnement démocratique digne du projet politique que nous proposons au pays.
A ce titre, nous tenons à déclarer que nous ne reconnaissons aucune décision qui ne soit pas conforme aux fondements statutaires du parti ou contraire à l’éthique démocratique.

N’en déplaise à Saïd Sadi et ses acolytes, nous sommes et demeurerons militants du RCD, et nous continuerons à revendiquer un fonctionnement démocratique dans les instances internes du Rassemblement dont la pierre angulaire sera l’alternance démocratique y compris à la tête du parti ainsi qu’une plus grande transparence dans la gestion des finances de notre formation. Deux exigences légitimes qui semblent effrayer au plus haut point les responsables actuels du parti.

C’est mal connaître notre détermination que de croire qu’avec des sentences dignes des tristement célèbres procès de Moscou, nous allons abdiquer. La lutte va continuer jusqu’à la mise hors d’état de nuire de tous les MUGABE qui polluent le champs politique national.
Cette nouvelle forfaiture, aura le mérite de compléter le dossier déjà chargé du livre blanc que nous comptons transmettre le moment venu à l’opinion publique et aux instances internationales.

Béjaia le : 24/11/ 2008 

Les signataires :

Dr Tinouche Azzedine, Membre du CN, élu à L’APW et ancien Président du BR
Khelladi Md Saddek, Membre du CN et élu à L’APW
Saci Achour, Membre du CN et élu à L’APW
Bennadji Braham, Président d’APC, Membre du CN et ancien Président du BR.

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