Devrons-nous connaître nos limites ?

arg.gifVous imaginez un peu si ce brave citoyen (Moussa Touati) devient demain le Président de l’Algérie ? Qu’a-t-il comme formation, expérience référence? J’ai peur que l’on se fourvoie beucoup sur l’exercice d’une telle fonction. C’est le poste le plus dur, celui qui exige le plus de formation et d’expérience, le plus de dons de soi, le plus de sagesse, le plus d’équité … il n’est pas à la portée de n’importe quelle personne.

Le drame du tiers-monde c’est justement ce phénomène qui veut que n’importe qui se croit capable d’exercer n’importe quelle fonction, de remplir n’importe quel rôle. Vous dites au premier que vous rencontrez dans la rue, à l’ouvrier du coin, venez je vous nomme Wali ou DG ou ministre, il vous suivra et vous dira oui oui j’accepte, je suis capable.

C’est le drame de l’Algérien et de l’Algérie ! On ne connait sa place, on fait qu’usurper en toute chose. Je me souviens des évenements du Fis des premières années 90, un voisin douanier qui était membre du FIS, disait eh bien voila, notre tour est arrivé, Abbassi Madani va prendre le pouvoir suprême et moi je serai wali ou DG des Douanes. Il en était tout a fait convaincu et c’est pourquoi il était prêt à tout.

C’est ça le mal de l’Algérie contemporaine, d’un illettré en on fait un érudit, d’un représentant du syndicat ouvrier en on fait un économiste de haut niveau, d’un militant de base du FLN on en fait un révolutionnaire qui défend les acquis et d’un journaliste débutant en on fait d’un chroniqueur, d’une sécretaire on en fait une députée chevronnée ou d’une attachée de presse exceptionnellement douée…

Nous ne connaissons pas nos limites et tant qu’on les ignore les plus indisciplinés parmi nous, les plus assoiffés de pouvoir, les plus incompétents seront les premiers à monter dans le train Algérie et à le malmener au point où il ne voit plus où il se dirige, il fini dans le ravin. En quarante ans, sur les questions essentielles nous avons réculé, sur les questions futiles nous avons avancé, mais en gros nous sommes les derniers de la classe.

Quand des pays comme la Corée, le Vietnam, les anciennes Républiques socialistes évoluent à pas de géant nous nous regardons le nombril et nous voulons que les autres nous regardent et nous admirent.Voilons-nous la face , car le miroir nous renvoie l’image de nous même ce que nous sommes en vérité.

Quand un futur Président (pourquoi pas) nous dit que 20% de fraudes éléctorales c’est pas grave, que faut il attendre ? Rien de nouveau. J’ai l’habitude de dire que les vieux qui nous gérent dévoilent tous les jours leurs natures et elle ne peut changer,un parvenu ne peut saisir les choses de la vie, ils s’imaginent toujours que tout est possible sans le travail, unique source de progrés.

Je termine mon propos sur ce sujet en disant, quant on accepte pas son image, quand on la maquille, on ne peut inspirer le respect. A commencer par l’aspect physique , j’ai horreur des hommes qui se teignent les cheveux pour donner l’image de jeune, c’est une forme d’imposture.

Par Mohand

Commentaires

  1. mourad dit :

    Dans ce pays, personne n’est a sa place, il marche la tête en bas, on a vu des trabendistes occuper des postes supérieurs et les exemples ne manquent pas , une TOUMI a la culture une honte , un charlatan (TEMMAR)a l’économie et l’on pourrait multiplier des exemples a tous les stades de la hiérarchie du président au planton.
    Un président doit avoir des qualités requises, en plus de la compétence, il doit communiquer avec son peuple et expliquer ce qu’il a fait et ce qu’il va faire, et pourquoi les choix opérés
    Chez nous, tout se passe en vase clos, c’est la clandestinité la plus totale.
    Un président qui ne consulte pas le peuple doit rester chez lui, un président qui reconnaît qu’il s’est trompé depuis qu’il est arrivé au pouvoir doit remettre le tablier (discours devant les maires).
    Les dernières mesures constitutionnelles prises récemment sont cauchemardesques ,vont nous précipiter vers le moyen âge .au lieu de réfléchir pour nous faire entrer au 21ieme siècle, un président qui regarde dans le rétroviseur est incapable de résoudre les problèmes de notre pays.
    Avec son âge avancé, son handicap physique, l’absence de vision, le choix des hommes (une calamité), l’absence de communication vont engendrer des lendemains désenchanteurs et incertains pour notre Algérie et un cycle infernal de violences que nul ne pourra arrêter. Qu’il ne force pas le destin 10annees de gestion catastrophique BARAKAT, il aurait du préparer une constitution en adéquation avec les réalités algériennes : déconcentration, régionalisation et préparer un avenir radieux, ce qu’il a fait c’est la négation d’un état moderne, démocratique maintenir un état figé, théocratique, les futurs générations ne lui pardonneront jamais

  2. kaci dit :

    Voyons cher ami Bendiroueche, pourquoi te poser une telle question de savoir la competence et la formarion de Moussa Touati?Tu sais pertinemment qu’il ne sera jamais President car il n’est qu’un simple liévre.Il est requis par le systeme pour rendre valide l’election presidentielle point barre!
    D’ailleurs, ce n’est pas pour la premiere fois que l’on fait appel à lui pour participer à ce carnaval.
    En ce qui concerne l’amendement de la Constitution, tout le monde s’accorde à dire que celle-ci est passé suite à un coup de force:c’est vrai, mais tout le monde a participé ou collaborer à ce coup de force et à commencer par les députés qui soit disant ont voté contre ou se sont abstenus!Ils ne savent ou tout simplement ils veulent nous faire passer pour des dupés, qu’en ne demissionnant pas de l’APN, ils n’ont fait que valider toutes les dispositions prises illégitimement?
    Vois-tu cher ami Bendrouiche, que de manigances dans ce pays se trament au quotidien contre ce peuple qui n’en peut plus!
    Alors, pourquoi se triturer l’esprit de savoir si Moussa Touati est competent ou cultivé?Crois-moi cela n’en vaut pas la peine! Said Sadi est bien Docteur en Psychiatrie, mais cela n’empeche qu’il joue le jeu du systéme tout étant lucide.

  3. Ammisaid dit :

    Salam, azul, bonsoir
    Les hommes humbles, sincères et honnêtes n’ont pas besoin d’occuper des postes prestigieux pour se sentir vivants, pour exister et pour avoir l’illusion d’être fort ou puissant. Ils restent là ou ils se sentent compétents et utiles au peuple et à la nation. Ils se contentent de leurs salaires et ils donnent l’exemple aux générations futures par leurs sérieux, leurs persévérances et par leurs joies de vivre, d’apprendre et de progresser. Ils chérissent la liberté, ils cultivent la tolérance, ils quêtent la vérité, ils s’imposent la solidarité, ils offrent leurs nobles idées, ils fuient les futilités et ils aspirent à la modernité et à l’universalité. Ils sont en général appréciés, aimés, respectés et consultés par ceux qui le destin n’a pas bien doté. Ils laissent des bons souvenirs dans la mémoire de tous ceux qui ont la chance de les rencontrer. Par contre les hommes frustrés, hypocrites, têtus, pervers, égoïstes et pressés sont souvent attirés par des postes qui vont cacher leurs insuffisances criardes, leur incapacité à réussir dans une compétition loyale et leurs tendances à jalouser ou à envier ceux qui leurs sont meilleurs et ceux qui dévoilent leurs inconsistances et leurs lâchetés. Ils sont souvent méprisants, intolérants, prêts à toutes les compromissions et adeptes de la ruse et des coups tordus. Ils se prosternent et louent les puissants, les dictateurs, les tyrans et tous les détenteurs du pouvoir. Ils aiment vivre dans les hauteurs, acquérir tout ce qui brille, se nourrir de mets exquis sans savoir goûter leurs saveurs, jouir d’une façon bestiale, parader comme afroukh n’taous et se croire intelligents mais s’ils sont des ignares. Ils sont capables de vendre leurs âmes à lucifer et exécuter des actes ignobles pour plaire à leurs maîtres et leurs protecteurs. Ils sont souvent haïs par les faibles et appréciés par les forts. Ils n’ont presque jamais atteint par les regrets et les remords. Ils minimisent leurs erreurs et ils enflent et exagèrent leurs minuscules réussites. Ils cherchent la compagnie des flatteurs et ils évitent ceux qui refusent d’écouter leurs discours puérils ou débiles. Dans notre pays, les premiers sont harcelés, ignorés, placardés, exilés ou réduits au silence et la deuxième catégorie sont promus, encouragés, soutenus et placés dans des postes dont ils ne doivent même pas s’approcher. C’est comme ça !
    Fraternellement

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