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Archive pour novembre, 2008

Bouteflika rejoint la caste des dictateurs

boutef1.jpgCe qui était prévu arrive: Bouteflika a fait comme il a voulu et, au sein des décideurs, personne ne lui a résisté. Tout le monde au garde à vous, voilà ce que veut le Président et ce n’est pas fini car il faudra supporter la démence sénile qui commence. Rappelez vous Bourguiba, comment il a fini et comment il a été remplacé par un jeune loup  qui fait penser à celui qui est en cours de préparation à Alger.

Le citoyen algérien est humilié dans son rôle de citoyen, tel que celui que l’on trouve dans un pays démocratique.
Car la réalité est là: un rapport de forces à l’état brut. A chacun de nous de réfléchir: comment réagir à cette humiliation ?
1-    on peut entrer dans la violence et prendre le maquis. On a l’expérience de ce type de choix, on connaît le résultat: les meilleurs meurent, ceux qui survivent se prennent pour des «héros de …» et entrent dans la corruption. Mauvaise réaction à l’humiliation subie.
2-    on peut émigrer: nos amis en exil souffrent au début, tous les jours connectés par Internet sur les nouvelles du pays. Puis ils ont «des papiers» puis ils trouvent du travail, puis ils se marient et font des enfants enfin ils prennent la nationalité du pays d’accueil. Alors ils pensent de temps à l’Algérie, parfois ils viennent visiter leurs parents (tant qu’ils sont vivants) puis ils ne viennent plus car ils n’ont rien à y faire. Enfin l’Algérie devient un lointain souvenir, on a d’autres soucis là où on vit. C’est une réponse à l’humiliation, la hogra. Elle vaut ce qu’elle vaut, personne n’a le droit de leur jeter la pierre.
3-    On peut se résigner: il y a une famille à nourrir, les enfants sont petits, la vie est difficile et on peut être renvoyé du travail pour n’importe quoi. Et en ce moment retrouver du travail … Alors on s’écrase, on baisse la tête, on va chercher du réconfort à la mosquée (ou dans l’alcool) et on suit le championnat de foot. Et la vie s’écoule tranquillement.
4-   Et puis on peut réagir en citoyen, restant persuadé que seule la démocratie et le respect des droits de l’homme peuvent nous sortir de la misère où nous sommes plongés. Seulement, là c’est plus difficile car on ne peut pas réagir seul. Il faut se réunir, être de plus en plus nombreux, s’organiser, organiser des rencontres, convaincre les autres, revendiquer l’abolition de l’état d’urgence pour mieux se mobiliser, manifester dans la rue, des grands meetings, une organisation efficace, des dirigeants
respectés, bref militer, avec la foi, la conviction que c’est la voie de l’espoir.
Et puis un jour nous serons assez nombreux et déterminés pour mettre les voyous qui nous gouvernent «A LA PORTE».
Après tout Obama vient d’être élu, alors nous aussi  YES  WE  CAN

Kamel DAOUD,
militant des droits de l’homme

Ce qui va changer dans la Constitution de 1996

bou.jpgLe conseil des ministres a approuvé hier le projet de loi portant révision de la constitution. Un texte qui sera validé incessamment par les membres du conseil constitutionnel avant d’être soumis à l’approbation des deux chambres du Parlement. 

L’amendement proposé à l’article 74 maintient la durée du mandat présidentiel, qui est de cinq ans, et dispose que le président de la République est rééligible

La fonction de chef du gouvernement s’est substituée celle de Premier ministre dans le projet. Il est explicitement mentionné, dans le nouveau texte que l’actuel «chef de gouvernement» s’appellera désormais «Premier ministre» et sa nomination demeure du ressort exclusif du président de la République qui peut aussi le révoquer à tout moment. Le chef de l’Etat peut aussi nommer un ou plusieurs vice-Premiers ministres – une fonction qui n’existait pas jusqu’à présent -, afin d’assister le Premier ministre, qui est chargé de mettre en œuvre le programme du président de la République et de coordonner, à cet effet, l’action du gouvernement qu’il choisit. En d’autres termes, la mission du gouvernement sera d’appliquer dans le moindre détail le programme du chef de l’Etat.  L’autre point qui a été retouché dans la Constitution porte sur la protection des symboles de la glorieuse Révolution de novembre 1954. L’article 5 révisé de la Constitution précise que «l’emblème national et l’hymne national sont des conquêtes de la Révolution du 1er novembre 1954 et sont immuables». Ce même article consigne les caractéristiques de l’emblème national ainsi que ceux de l’hymne national Quassaman dans l’intégralité de ses couplets. 

En second lieu, soucieux de la promotion de l’écriture et de l’enseignement de l’histoire, le président de la République a rappelé, dans l’article 62, que l’Etat garantit le respect des symboles de la Révolution, la mémoire des chouhada et la dignité de leurs ayants droit et des moudjahidine. «L’histoire étant la mémoire et le patrimoine commun de tous les Algériens, nul n’a le droit de se l’approprier et de l’instrumentaliser à des fins politiques. Il appartient donc à l’Etat d’assurer la promotion de son écriture, de son enseignement et de sa diffusion.» 

Autre nouveauté introduite dans la nouvelle Constitution: un article relatif à la promotion des droits politiques de la femme. Dans ce contexte, un nouvel article 29 bis est proposé. Celui-ci est destiné, mentionne-t-on, à favoriser la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d’accès à la représentation dans les assemblées élues. Cette nouvelle disposition constitutionnelle, dont les modalités de mise en œuvre seront fixées par loi organique est, précise-t-on, une reconnaissance des sacrifices consentis par la femme algérienne durant la résistance nationale et la Révolution armée, de sa contribution à l’œuvre d’édification nationale et du courage exemplaire dont elle a fait preuve pendant la douloureuse tragédie nationale…», note le communiqué du Conseil des ministres. Sources El Watan

Les aveux de Jean-Louis Pelletier

mecili.jpgL’avocat du diplomate Mohamed Ziane Hasseni reconnaît que le véritable coupable est Rachid Ziane sans pour autant l’identifier. Pour sauver son “client”, l’avocat enfonce un autre qu’il ne veut pas identifier, alors qu’il lui suffisait de confronter les deux photos pour demander la liberté de son client. L’avocat semble aussi confondre, car son client est encore innocent. Le juge d’instruction n’a pas encore terminé son travail et l’avocat se permet de le juger “incompétent”. Pauvre défense qui pour sauver l’un enfonce l’autre et confond instruction et jugement.

Sur le plan judiciaire, l’instruction se termine par un non-lieu ou une inculpation. Quant au jugement, il se termine par une condamnation ou un acquittement. Mais pour monter les enchères, il accuse les autres. Mais comme le journal, qui l’a questionné, s’est montré très zélé, il ne peut faire des remarques à cet avocat du pouvoir algérien, puisqu’il a obtenu des documents personnels du mis en examen, y compris son livret familial. On ne refuse rien à Mme
La FRANCE, pourvu qu’elle protège les criminels de Mécili et autres BOUDIA.

Maamar Boudersa

Connaitre l’histoire de l’Algérie

ibn20khaldoun.jpgLe député Noureddine Aït-Hammouda a commis une erreur historique impardonnable. Le terme “Zouaoua” est le nom d’une grande et illustre tribu berbère, selon Ibn-Khaldoun qui donne les frontières de son influence et la durée de son règne. Il y a beaucoup de noms qui se réfèrent à cette ancêtre tribu, comme Zouaoui qui existe partout en Algérie.

Les Français ont déformé le terme et ont crée les “zouaves”, qui est une dérivée de “Zouaoua”.
Par la suite, les Français et plus particulièrement les généraux de la colonisation, et après l’insurrection de Mokrani, ont introduit le terme “Kabylie” qu’ils n’arrivent pas à définir et pourquoi, il est ainsi écrit. Même leurs orientalistes, leurs arabistes ne lui ont donné aucune définition précise. Pour certains, ils le traduisent par tribus, ce qui est faux sur le plan historique. Il faut reconnaitre que le terme est peut-être corrompu avec le temps. A Alger, le vocabulaire populaire dit, quebala qui veut dire droit, devant. Il y a la kabla qui veut dire Est ou Orient. Comme il n’y a pas de recherches linguistiques et anthropologiques, il y a confusion des genres et donc division.

Selon Ibn-Khaldoun, il y avait en Algérie, dans le passé des tribus berbères et des tribus arabes (Relire l’Histoire des Berbères). Le terme “Kabyle” n’a pas été défini, il ne peut servir d’identifcation, même si plusieurs personnes l’utilisent. Mais le parler berbère existe dans toute l’Algérie avec ses différents accents et phonétiques. C’est lui le ferment, le ciment et l’unificateur.

Maamar Boudersa

La codification d’une nouvelle “mafia” par la constitution

boiutef.jpgCe régime ripoux que perpétue avec joie Abdelaziz Bouteflika est notamment basé sur ce qu’ils appellent “la famille révolutionnaire”. Ils ont créé ce machin vide durant la décennie 90 parce que le régime s’est, à ce moment là, retrouvé sans base sociale. 

 

Dans cette fausse famille, il y a des régiments de profiteurs, de gens sans scrupules dont pas mal de faux moudjahidine. Le comble, c’est qu’avec sa révision constitutionnelle, ils vont être intouchables. Ce sera une codification d’une nouvelle “mafia”, spécifiquement de chez nous, par le texte suprême d’une Etat moderne: la constitution. Bravo, ya si fakhamatouhou. Sûr qu’avec ça tu vas rester dans l’histoire. Quelle catastrophe pour les historiens, les vrais, qui ne pourront pas toucher à leur domaine de spécialité pendant encore longtemps. Dire qu’il n’y a pas eu 1 million et demi de martyrs – ce qui n’est pas un sacrilège, vu que personne ne peut le démontrer arithmétiquement et que l’on ne sait même pas combien il y a aujourd’hui de moudjahidine, d’enfants de chouhada et de veuves de moudjahidine- ce sera puni par la loi. La prison. Enfin, ce qui passe aujourd’hui dans notre pays réveille tous les morts sur ce sol depuis au moins 54 ans, mais n’arrive pas encore à réveiller les vivants.

Par Mabdekka

Lu ailleurs…

Un blog proche du FFS (FFS1963) multiplie les articles virulents envers Nouredine Ait Hamouda 

Lu ailleurs... dans Blog et internet en Algérie oct_26_internet2Tizi-ouzou, 26 oct 2008 (bms)- Un blog proche du Front des Forces Socialistes (FFS) multiplie les articles virulents envers le fils du colonel Amirouche, Nourredine Ait Hamouda, pour son intervention à l’assemblée nationale algérienne (APN).
    En deux jours, trois articles très virulents intitulés  »
Le fils d’un colonel n’est pas colonel »,  »Ei si on parle de Bleuite ? » et  »Noureddine Aït Hamouda ou la diversion vulgaire », y sont diffusés, tous signés Benderouiche, qui serait un autre pseudonyme de l’auteur du blog dit El Mouhtarem (le respectable), allant tous dans le sens de descendre en flamme Nourredine Ait Hamouda.
    Algérie politique ou
ffs1963, est un blog anonyme, qui reprend généralement les positions du parti de Hocine Ait Ahmed tout en se proclamant indépendant.  »Ce blog n’appartient pas au FFS », précise d’ailleurs à l’acceuil El Mouhtarem comme pour reconnaître une certaine proximité avec le parti d’un des chefs historiques de la révolution algérienne.
    Il est reproché au fils du colonel Amirouche bien plus le ton utilisé à l’APN que le fond de son intervention. 
     » Il a renforcé la dictature et desservit la démocratie. L’histoire de l’Algérie ne s’écrira jamais avec des pyromanes même s’ils détiennent une part de la vérité. M. Aït-Hamouda a tort de prendre son héritage glorieux comme un laissez-passer aux démonstrations de force. », écrit entre autres Benderouiche.
     »La harangue à laquelle s’est livré ce député devant les caméras de télévision dénote l’existence d’un déficit criard de culture politique chez ceux qui sont à même de donner l’exemple de la sagesse et de la politique. », ajoute-t-il. (…)
 

Belkacemi Mohand Said
Kabylie.unblog.fr 
Information libre de tout droit

Photo du jour

boutefbenbela259666777.jpg

Bouteflika: “Dit-moi si H’med, tu m’en veux plus pour le coup d’Etat et tes 14 années perdues en détention, hein? Je suis venu à Tlemcen pour avoir ta bénédiction pour le 3e mandat”

Benbella: ” Mais non, t’en fait Si Aziz. Après mon rejet populaire aux élections, je m’en fous du peuple. Il m’a bien démontré que le clan d’Oujda avait raison de prendre et garder le pouvoir par la force. Alors, Si Aziz soit fidèle aux principes du clan jusqu’à ta mort. Et n’oublie pas tes anciens amis.” Sniper

Algérie: Les enseignants contractuels réprimés

Vers 9h les policiers ont pris d’assaut toute l’avenue menant vers le siège de la Présidence. Toutes les ruelles donnant accès au grand bâtiment étaient quadrillées par un dispositif de sécurité des plus importants. Cet arsenal, préparé soigneusement tôt dans la matinée, n’était pas destiné à faire barrage aux terroristes, mais à empêcher des enseignants de se rendre au siège de la Présidence pour déposer une lettre revendicative. «Nous ne sommes pas des criminels ni des terroristes ni des voleurs pour que l’on nous traite de la sorte. Nous revendiquons nos droits et nous demandons à cet effet notre confirmation dans notre poste de travail. Est-ce un crime ? », a tonné une enseignante. Ils étaient plus d’une cinquantaine d’enseignants contractuels à manifester hier dans la rue. Ils sont venus des quatre coins du pays (Tizi Ouzou, Bouira, Mostaganem, Blida, Tipaza, Annaba, Béjaïa) pour crier leur ras-le bol d’une situation qui ne fait que perdurer.

Face à la détermination des enseignants, les policiers donnent l’ordre de quitter les lieux. « Personne ne peut vous recevoir au niveau de la Présidence. Quittez cet endroit et remontez dans vos bus. Je ne veux plus de rassemblement », lance un policier à une enseignante. Les contestataires ont brandi alors des pancartes et commencé à scander des slogans hostile au pouvoir : « Non à la hogra, nous voulons juste notre réintégration », « La titularisation des contractuels est un droit constitutionnel », « Sauver la vie des grévistes ». La colère est montée ainsi d’un cran. Les policiers ont malmené deux enseignantes avant de les embarquer de force dans leur voiture à destination du commissariat le plus proche. N’ayant pas compris la stratégie du gouvernement ni le comportement du ministère de tutelle face à la problématique des enseignants contractuels, « peut-on à ce point tourner le dos à un problème qui risque de prendre une tournure grave ? Comment peut-on faire semblant d’ignorer une telle situation ? », s’est interrogé cet enseignant en ajoutant : « Qu’attend le gouvernement pour prendre enfin une décision politique puisque le ministre du secteur essaye de s’en laver les mains ? »

Sources El Watan

Se taire, c’est mourir un peu

taire.jpgSe taire, c’est mourir un peu. Alors nous bavardons. Nous refusons de nous taire. Nous rejetons ce comportement de nos aînés ou de nos chefs que nous aurions voulu exemplaires.

Que dire sur ces “révolutionnaires” qui se sont attribués le pouvoir d’agir comme leur dictent leur ambition et la situation du moment. Ils ont oublié que leurs missions ne s’arrêtent pas à assouvir leurs besoins, leurs ambitions. Elles ne doivent pas se traduire par cette stabilité irrévérencieuse du plus faible qu’ils veulent perpétuer. Elles ne se traduisent pas cette continuité velléitaire.

La répétition cyclique des mêmes engagements, par les mêmes hommes ne peut conduire qu’aux mêmes constats. Un échec cuisant. Des ambitions comme seules politiques ne peuvent produire un miracle et ce changement voulus par les citoyens, qui aimeraient (il est grand temps) vivre dans une ambiance de travail et de justice et non de combine et de magouille. Un pays sans stratégie de développement, sans programme réaliste, sans renouvellement des compétences est un pays qui se complait dans sa situation, ne peut pas changer. Ils ne veulent pas perturber les habitudes et les situations.

Hier c’était le premier novembre, une date historique, vivante mais qui se termine dans un silence complice des vrais nationalistes et des vrais moudjahidine. Ceux qui tiennent le haut du pavé se sont contentés de se gaver de mets chauds et chers autour de tables biens disposés et de chaises molles luxueuses.

Voila donc un premier novembre historique qui s’achève sans youyou. Il prend sa gifle aussi ce jour qui croyait nous ramener outre la liberté, une existence dans ce monde en tant qu’Algériens fiers de l’être. Il rappelle au peuple ses combats d’hier. Ce jour malgré les millions n’a pas été honoré.

Il nous a tout donné et nous ne le remercions pas. Nous n’avons même pas la liberté de le faire pour exprimer notre gratitude à ceux de nos pères et grands père qui sont morts aux champs d’honneur, qui nous ont donné ce cadeau inestimable: une existence.

Nous ne remercions pas non plus les vivants, ceux qui ont participé véritablement à la conception, la réalisation de ce beau cadeau celui de nous offrir cette existence. Une existence en ce beau territoire, celui d’aller, de venir, partout (sauf au Club des pins lol). Nous sommes des Algériens malheureux mais nous sommes Algériens. Nous sommes pauvres, en haillons, mais nous demeurons des Algériens. Nous sommes encore à la recherche d’un destin heureux. Nous l’attendons et nous espérons toujours ce souffle exemplaire qui fera que nos douleurs s’atténuent et que nos bourreaux se lassent de nous dépouiller et de nous tromper. Nous résistons cependant et nous prions, et nous disons comme cet auteur du 20eme dans son chef-d’oeuvre la vingt cinquième heure: “il nous faut demander à Dieu de ne jamais donner autant de souffrance que l’homme a d’endurance”.

Nous sommes durs et patients nous les Algériens, nous y arriverons et si notre génération ne le peut pas, il y a celles qui suivront et qui sauront mieux choisir des hommes qui nous méritent. Ils sauront eux faire le distinguo entre ceux qui ont fait la révolution dans les salons feutrés et qui ont pris des habitudes incorrigibles. Ceux qui fomentent coup sur coup des complots contre leurs compagnons et qui en sortent toujours gagnants. Ceux qui travaillent sans relâche avec l’abnégation et la ferme volonté et le courage de construire un Etat qui survivra aux hommes.

Ceux qui pataugent dans la luxure et l’interdit et qui s’arrogent des qualités de musulmans aux occasions. Ceux qui pensent qu’ayant été recensé en tant que maquisards leur donne tous les droits, et s’attribuent des privilèges indus. Ceux qui ont toujours trompé le peuple en se faisant passer pour le contraire de ce qu’ils sont. Ceux qui utilisent la révolution pour se donner bonne conscience et justifier leurs actes ignobles. Ceux qui partagent les revenus du peuple, qui gonflent démesurément leur porte feuille et leurs comptes en Algérie et à l’Etranger dans l’impunité entière et totale. Ceux qui empêchent les bons hommes honnêtes et consciencieux de partager la vie publique. Ceux qui font de l’Administration algérienne une secte. Ceux , fatigués; de crier et de danser aux étoiles, alors que le peuple s’en fout éperdument, poussés à l’exil.

Ceux enfin qui font tout le mal possible à ce peuple d’Algériens qui ne demandent rien d’autre en fait que de vivre dans une société ou toutes ces combines, devenues sport national, disparaissent et donne place à plus de justice sociale, à l’absence de favoritisme. Le peuple sait partager la misère et la souffrance c’est sur. Il ne sait cependant pas laisser agir une poignée d’hommes comme bon leur semble pour leurs intérêts et les leurs. Ils ont pris tout ce dont ils veulent, ils veulent encore plus. Ils déclarent avoir échouer dans leurs missions mais ils trouvent des subterfuges pour continuer à demeurer les maîtres de l’Algérie et des Algériens alors qu’ils en assument pas leurs devoirs. Ils jurent sur le Coran mais ils trahissent leurs serments, ils ont tout oublié du passé. Ils avancent dans la voie la plus abjecte pour le simple désir de continuer. Nous ne savons pas ce que l’Algérie deviendra demain. Nous ne savons pas comment ils vont nous avilir encore plus.

Nous savons par contre qu’au lieu de faire une fête populaire. Ceux qui pensent pour nous et nous traitent de tous les noms, ils se sont vus autour d’un festin et tous ont dit merci. Ils se sont congratulés avec fougue.

Une seule personne a dit non à cette mascarade. Il a suffit de ce geste pour nous réveiller et nous dire qu’il se distingue de la meute et que probablement il n’est pas seul dans ce cas.

Par Mohand

Conseil de la nation: Sept nouveaux membres installés

abdelkaderbensalah6522541.jpgLe Conseil de la nation a validé et installé, hier à Alger, sept nouveaux membres appartenant au tiers présidentiel.

L’installation de ces membres intervient après la validation de cette nouvelle liste par la commission juridique, administrative et des droits de l’homme saisie par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, suite à la décision du président de la République portant désignation de sept nouveaux membres du Conseil de la nation du tiers présidentiel. Les nouveaux membres du Conseil de la nation sont Fouzia Ben Badis, Abdelkader Bensalem, Mohamed Bentabba, Mohand Akli Benyounès, Zakaria Mohamed, Abdelkader Chenini et Abdelkrim Koraïchi.

 

Mohand Akli Benyounès dit Daniel, ancien président de la fédération de France FLN et frère aîné de l’ancien ministre RCD, Amara Benyounès. Fouzia Ben Badis est la petite-fille de Abdelhamid Benbadis.

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