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Archive pour novembre, 2008

L’avocat de Hasseni affirme: « Le juge d’instruction en charge de l’affaire est un incompétent »*

mecili.jpgDans un entretien accordé au quotidien Ennahar (2 novembre), M. Jean Louis Pelletier, avocat du diplomate Mohamed Ziane Hasseni, a qualifié le juge d’instruction en charge de l’affaire d’incompétent. «Nous avons présenté le document original prouvant l’identité de M. Ziane et attestant qu’il n’avait rien à voir avec le véritable coupable qui est Rachid Ziane», a affirmé Me. Pelletier. Et d’ajouter : «Le dossier que nous avons présenté au juge d’instruction comprend également l’original du livret de famille des parents du diplomate, en plus de son livret militaire. Lequel comprend tous les détails sur son affiliation et qui constitue un argument massue innocentant M. Ziane Hasseni.» 
Le défenseur du diplomate se gardera de se prononcer sur le volet politique de cette affaire, précisant par là même qu’il n’en était pas convaincu.
«Et à la limite, cela ne me concerne pas. J’ai été constitué pour défendre un accusé qui est innocent dans un dossier donné. Ni plus ni moins.» 

 

Abordant le fond du dossier, Me Pelletier révèlera que Samraoui, celui dont les «révélations» ont permis la délivrance d’un mandat international contre le directeur des affaires protocolaires du ministère des Affaires étrangères et son arrestation, puis sa mise en examen, a produit un faux témoignage. «Il a été incapable de reconnaître M. Hasseni au moment où France 3 l’a pris en photo.» L’avocat confirmera la convocation par le juge d’instruction en charge de ce dossier de Hichem Aboud et Samraoui, tout en s’offusquant de ce que le magistrat tarde à faire procéder aux analyses ADN après que M. Mohamed Ziane Hasseni eut accepté les prélèvements. Le défenseur du diplomate reste confiant, convaincu de la solidité des preuves innocentant son client. 

(Sources La Tribune du 3 novembre 2008)

* Le titre est tiré de l’entretien par El Mouhtarem

1er novembre: message du président Bouteflika

bout.jpg« Mesdames et Messieurs,

Le mois de novembre constelle notre histoire telle une étoile polaire étincelante qui illumine l’univers et guide le mouvement des corps célestes chacun vers sa destinée. Chaque année, nos coeurs et nos esprits confluent vers ce minaret duquel s’éleva la voix de la justice et jaillirent les prémices de la liberté pour purifier la terre de la souillure de la vassalité et de l’esclavage et galvaniser des hommes et des femmes qui, enhardis ainsi par la foi et la détermination, prirent les armes pour tourner des pages maculées par l’opprobre d’un colonialisme qui sema terreur, mort et ignorance et répandit toutes les ignominies d’une occupation coloniale qui frappa d’inertie une nation durant plus de treize décennies.

La déclaration de la guerre de libération il y a 54 ans, fit entrer dans l’histoire notre peuple qui, en se réconciliant avec sa conscience et en alliant les moyens de lutte à la justesse de sa cause, parvint à forcer son destin. Se souciant peu des sacrifices consentis, il brava les obstacles, s’arma de patience et de persévérance et finit par rendre sa liberté et sa souveraineté à une nation désormais cramponnée à ses acquis à la faveur d’une unité infaillible à toute épreuve.

 

Mesdames et Messieurs,

Autant que notre nation est parmi les plus anciennes des nations et les plus affectées par les épreuves et les défis, la Révolution de novembre enfantée par les Algériens, fût le fait le plus brillant et le plus décisif qui mit un terme à la rupture avec l’Histoire, enracina et conforta les générations dans leur identité civilisationnelle et les prépara à prendre leur destin en main pour bâtir, sur les bases jetées par cette révolution même, l’édifice de l’Etat moderne, un Etat que ses enfants érigèrent sur les vestiges et les décombres de la destruction coloniale. Ainsi, sommes-nous fiers aujourd’hui des réalisations matérielles et morales accomplies à l’ère de l’indépendance dans les domaines de l’économie, de l’éducation, de la santé et autres.

Un examen critique et objectif de ce qui a été parachevé dans une période succédant à celle de la politique de la terre brûlée menée par l’occupant, ne saurait qu’encenser l’immense avancée réalisée par le progrès social dans ses multiples facettes. L’étendue de ces réalisations ne saurait être saisie qu’à travers une comparaison quantitative et qualitative à l’aune des écarts abyssaux qui séparent les deux étapes. Mais nos ambitions et celles des générations montantes nous transcendent pour aspirer à mieux, chose somme toute légitime et nécessaire si nous voulons progresser, aller de l’avant et gravir les marches du processus du développement durable.

Si nous revenons sur la période coloniale avec toutes ses péripéties, ce n’est point pour nous enorgueillir des triomphes de notre peuple et sa capacité à briser le carcan qui l’a confiné, des décennies durant, dans les ténèbres du sous-développement, mais plutôt pour tirer les enseignements de cet événement crucial qu’est la Révolution de Novembre, qui doit entretenir la lueur qui éclaire nos esprits et stimule nos volontés et s’ériger en modèle de générosité, d’abnégation et d’altruisme. L’esprit humain est, de par sa nature, en proie à l’oubli, une tare qui peut devenir pernicieuse si ce sont nos références et nos fondements qui ont font les frais.

La déliquescence des rapports de l’homme à ses valeurs et principes affaiblit le lien social et spirituel des peuples et annihile sa résistance jusqu’à la résignation. Le système immunitaire se trouve ainsi anesthésié, l’enthousiasme tempéré, la volonté ramollie et les structures et liens sociaux démantelés et rongés par la régression et l’apathie.

 

Mesdames et Messieurs,

L’évocation de ces événements phares et prépondérants ne procède pas d’une tendance à la vanité ou à l’ostentation, encore moins d’une propension aux verbiages agrémentés mais vides de sens, elle constitue une sollicitation renouvelée qui interpelle les consciences pour les mettre en garde contre les périls qui nous guettent et les exhorter à perpétuer la résistance tout en demeurant attachées à leur identité civilisationnelle à l’effet de favoriser les conditions idoines pour la renaissance. Une renaissance qui émane du génie d’une nation créatrice, productive et innovatrice, mue en cela par une aspiration constante à obtenir des conditions de vie optimales pour ses enfants. A chaque époque ses maux, ses tourments et ses soubresauts, et les nations ne peuvent parer aux épreuves qu’à force de persévérance et de ténacité et en saisissant les options novatrices de développement.

Mesdames et Messieurs,

L’Algérie a posé, durant ces dernières années, les fondements d’un développement global, que ne peuvent dénigrer que les âmes envieuses ou pessimistes. Les réalisations éclatantes accomplies dans la construction des infrastructures de base, des barrages, des universités, des écoles et des logements, ainsi que dans les domaines de l’éducation, de la formation et de la promotion de la recherche scientifique aussi bien que dans la dynamisation de la création artistique et culturelle, outre la stabilité qui confère à l’Algérie davantage de crédibilité sur la scène internationale, traduisent réellement les mutations positives opérées dans le domaine du développement national.

Nous témoignons de ces avancées sans verser dans la jactance ou le matraquage médiatique car nous demeurons convaincus qu’il est de notre devoir de servir notre peuple avec la même loyauté et la même détermination dont a fait preuve la génération de novembre.

Nonobstant le caractère délicat des choix que nous avons adoptés notamment ceux de la concorde civile et de la réconciliation nationale globale, nous avons triomphé de ces écueils, forts de notre confiance en la justesse de ces options qui sont, à elles seules, à même de rétablir la sécurité, consolider la paix civile, resserrer les rangs de la Nation et acculer les takfiristes qui seront vaincus par la volonté du Tout-Puissant. Les choix en question déteignent au demeurant sur les plans économique, social et politique, étant donné que le développement est une entreprise qui nécessite le concours et la complémentarité de toutes les données matérielles et morales.

A la faveur de ces choix, nous allons faire face au séisme économique qui se prépare et à ses répliques préjudiciables, en premier lieu, aux économies faibles des pays en développement. Notre souci majeur est de substituer à la manne pétrolière, la valeur ajoutée du travail productif sur le plan, matériel, intellectuel et technologique, et ce, en puisant dans des alternatives à rechercher dans l’agriculture, et les industries diverses notamment les industries de transformation, et en accordant davantage d’intérêt pour les services et les sources d’énergie autres que les hydrocarbures.

J’exhorte nos jeunes à adhérer à cette démarche, à miser sur le travail productif et à favoriser l’activité intellectuelle afin d’exploiter à bon escient les richesses et les ressources du pays et abandonner définitivement les mirages que nous font miroiter les chaînes satellitaires qui ne cessent de faire la propagande à une prétendue prospérité à rechercher outre-mer.

Si nous évoquons et rappelons les hauts faits de nos aïeux pour en tirer les enseignements qui s’imposent, nous nous devons de focaliser notre attention sur nos jeunes, dignes successeurs de leurs ascendants, pour les porter à assimiler les leçons, recevoir le flambeau, conserver le legs, sauvegarder les acquis et partant, se lancer dans la dynamique du développement.

 

Mesdames et Messieurs,

Alors que nous célébrons l’anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de libération, nous saluons la mémoire de nos martyrs et la bravoure de notre peuple qui a su rester uni dans la quête de son indépendance. En cette heureuse occasion, je m’en remets au Tout-Puissant, le priant d’accorder à nos valeureux martyrs, sa sainte miséricorde, de les accueillir en son vaste paradis, et de gratifier de ses bienfaits nos compagnons moudjahidine et moudjahidate. Enfin, je présente mes chaleureuses félicitations au peuple algérien. Gloire à nos valeureux martyrs.

Je vous remercie de votre attention

Déclaration du jour…

 » Les enfants de chouhada dénoncent aujourd’hui ceux qui ont falsifié notre histoire. Ils nous ont appris que Messali El Hadj était un traître, et que Salah Bouakouir était un Chahid, mais après l’arrivée de Boudiaf au pouvoir, Bouakouir est devenu ainsi un harki, et Messali un zaïm de la Révolution ».

Khaled Bounedjma, SG de la Coordination nationale des enfants de chouhada.

Quel est ce haut niveau Monsieur le chargé de missions ou “sales besognes”

boutef.jpg d’amender la constitution a été prise au haut niveau sans préciser ceL’information rapportée par le quotidien “Echourouk”, selon laquelle Mr. Ouyahia aurait révélé un secret de pouvoir, selon lequel la décision haut, de qui est composé et quelles sont leurs fonctions officielles. Ce haut niveau n’est pas le président du pouvoir qui s’est donné l’étiquette de république. Ce haut niveau n’est pas une institution de la république. C’est un comité secret. Son porte-parole, Mr. Ouyahia a été donc chargé de donner et de répandre la bonne nouvelle. Feu M’Hamed Yazid a nommé ce comité secret et informel de cabinet noir, donc non transparent, alors que la république est transparente. Tout le monde sait qui fait quoi et quels ses pouvoirs, sauf dans la fausse république. Monsieur Ouyahia qui confond les termes de la langue française, car elle n’a pas inventé le terme qui le qualifie désormais “sales besognes”, mais “basses besognes”.

L’académie française devrait décerner un prix à ce nouveau inventeur de nouvelles formulations de la langue française. Mais c’est cela le système de pouvoir qui perdure, comme celui de la colonisation, où les Algériens étaient gouvernés par les bureaux indigènes ou bureaux arabes ou SAS et SAU, etc..L’ALgérie d’aujourd’hui est encore régie par le code de l’indigénat, version moderne de Sénatus-Consulte. Elle n’a pas un président de la république, mais un gouverneur désigné. Donc, réviser ou amender la constitution ne change rien à la donne.

Le futur président sera le nouveau gouverneur, à moins que le cabinet noir ne veut prolonger sa régence. Les Turcs ont bien abandonné l’Algérie aux Français et ils les ont aidés à gouverner le peuple algérien en leur léguant leurs méthodes de pouvoir, celle des janissaires qui décident de tout, s’entredéchirent entre eux, s’entretuent pour le pouvoir et les richesses. Les Français ont reconduit la méthode. Elle est toujours en vigueur, car Benbella a reconduit la méthode de gouverner le peuple algérien pour avoir le pouvoir de l’opprimer, de l’asservir, de lui voler ses richesses et sa liberté. C’est la continuité historique de la  colonisation. L’alternative démocratique est de mettre fin à cette néo-colonisation, où les faux princes de la fausse république disposent de la souveraineté du pays sans consulter ses habitants et de ses richesses qu’ils mettent dans des pays étrangers. La démocratie veut dire la fin de nouveau colonialisme aux couleurs algériennes.

Maamar Boudersa

Révision de la constitution: prélude au «rééchelonnement» de la servitude à long terme !!!

constitutionweb.jpgRévision, modification, ‘‘viol’’ partiel ou limité de ladite constitution. Cela changerait-t-il en profondeur à ce que nous pourrons désormais qualifier de «rééchelonnement d’une servitude» qui n’a que trop duré ? Comme si le peuple a besoin d’être consulté ou plutôt le ‘‘parlement’’, à savoir si la source du désagrément collectif doit encore durer plus longtemps que prévue ! Ou bien, s’il fallait ou pas consolider les ressorts d’un régime revigoré depuis janvier 1992 ?!

Aujourd’hui, se donner un temps de recul afin de mesurer toute la teneur d’un tel «choix» et ses répercussions à moyens et long terme, n’est plus une question d’enjeu uniquement politique. Mais il y va de la vocation même de notre destinée en tant que Nation dont, la Conscience historique ne peut plus supporter les supplices de l’éternel retour des réalités totalitaires annexant l’idéal de l’utopie…

Bien sûr, nous avons tous encore à l’esprit comme une trace  mnésique du 29 octobre (2008) : “le droit du peuple d’exercer son droit légitime à choisir ses gouvernants et à leur renouveler sa confiance en toute souveraineté”. Ou encore, ‘‘la réorganisation et la clarification’’ des prérogatives au sein de l’exécutif et la ‘‘protection des symboles de la glorieuse révolution’’.

Seulement, au delà de toute «joaillerie sémantique» ou de littérature abondante sur les significations et autres impératifs de ces modifications, que nos regards respectifs croiseront ici et là, la réalité des choses est d’une tonalité plutôt grave.

Que manque-t-il au malheureux dénudé, disait un vieil adage de chez nous, se sont des bagues et des anneaux ! Pourquoi pas en or ! Et que manque-t-il au peuple ? Une concentration des pouvoirs, une durée encore indéterminée de l’oligarchie en place, une souveraineté rêvée, une liberté conjuguée au futur antérieur, un avilissement collectif au plus-que-parfait…, Bref, la liste est longue. Mais, difficile d’être exhaustif ! 

Qui y a-t-il de plus urgent pour des peuples asservis que de recouvrer leur dignité dans l’incarnation de leur volonté politique ? Mais qu’attendent-ils des pouvoirs dont la capacité à les offenser est inégalable dans l’histoire contemporaine ? En quoi les dirigeants à la tête de ces régimes auront-ils des scrupules vis-à-vis des gouvernés, lorsque on sait que les mécanismes de défenses et de résistances ne constituent plus une menace pour le trône du Prince ? Que doit un système politique dont les dirigeants réels ne sont plus en mesure de s’affranchir de l’ivresse du pouvoir et de leur vanité ? Que doit un peuple à soi-même, lorsque ses « forces inconscientes » à la contestation de ses propres dirigeants ne représentent plus aucun un « enjeu » majeur dans le fonctionnement même de l’Etat ? Que peut-on attendre de tangible de la prolongation d’un mandat des gouvernants non-accommodés aux règles de la légitimité, tant qu’ils se sont ingénieusement outillés dans l’art de la contourner et la bafouer ?

Aujourd’hui, plus que jamais nous devons encore nous résigner à traîner une léthargie dont les souffles-douleurs seront toujours les mêmes, les moustadhaafîn du peuple. Car l’alchimie, dont le fonctionnement de ce régime est tributaire, sera encore de rigueur pour les années à venir. Les ‘‘règles’’ seront plus que jamais jalousement gardées au secret.. Donc, à l’abri du regard du  « souverain » et indéfiniment opaques à l’esprit du profane ou de ses commentaires. Hier, Mr A. Zaoui, « limogé » nous rappelle que pour organiser des conférences littéraires à la Bibliothèque Nationale il « fallait une autorisation ». Demain, il faudra peut-être (Que Dieu nous en préserve) réciter lyriquement le funeste article 120 (de l’ex/futur parti unique) pour franchir le portail de la BN !

Dans sa tentative d’explication des raisons de son limogeage, l’ancien Directeur, a indiqué que tout ce qui a été présenté au Président de la République par « la tutelle, n’est que calomnie et fabulations ». Demain, le futur successeur (de Mr Zaoui) aura du mal à trouver un créneau dans une presse pour étaler son amertume ou tenter de se justifier de quoi que ce soit. Madame la Ministre de la culture, affichait il y a encore quelques jours sa ‘‘fierté’’ devant la presse pour avoir « assumé » l’interdiction d’un manuscrit d’un journaliste algérien, M Benchicou. Demain, elle se contentera d’envoyer un émissaire pour nous indiquer la destination de geôles dans les quatre coins du pays qu’il faudrait choisir selon la catégorie thématique qu’on aura favorisé de publier… Mr Zaoui, se plaint d’être accusé de « complaisance » dans l’impression du livre de M. Benchicou. Demain, l’accusation sera porté à une ‘‘complicité de crimes’’ contre l’humanité pour toute personne liée à l’impression d’un recueil de ‘‘mots d’esprit’’…    

Une pétition, signée par 45 personnalités culturelles et historiques dont El Khabar (29 octobre) a reçu une copie, indique que « la régression intellectuelle a atteint un niveau inquiétant, et que les espaces d’opinions se sont restreint à un niveau désolant, ce qui menace quotidiennement, par l’exclusion et l’abus de pouvoir, nos libertés individuelles et notre droit dans la diversité et la différence consacrée par la religion et la Constitution ».

Le 9 avril prochain, chacun de nous devra se prononcer (ou pas !), sur  le renouvellement du mandat présidentiel, alors qu’à l’occasion même de l’inauguration du Salon international du livre, une « mise au point radiophonique » de Mr Boukerzaza, ministre de la communication, venait de « tomber » pour indiquer explicitement à l’ère du tout numérique, la TNT, croyait-on, qu’en fait : ‘‘L’ouverture de l’audiovisuel n’est pas à l’ordre du jour.’’ ! (liberté 29 octobre).  

Bien sûr, la « lampe d’aldin » est loin d’être à la porté de tout le monde pour éclairer chacun de nous au milieu de ce jeux politique a-normatif sciemment structurée. Encore moins de faire jaillir des éléments de réponses au sein même de ce brouillard qui s’ajoute à l’anoxie politique qui s’est abattue sur le destin de notre pays.

En tous cas, dans cette énième tentative d’abolition totale et permanente de la capacité et du besoin de disposer de sa liberté, le peuple n’a même plus l’occasion juridique et institutionnelle de s’exprimer sur le ‘‘dernier verrou’’ (article 74) lié à la limitation du nombre de mandats présidentiels ! Car, le choix de recourir à la voie parlementaire, permet à l’entourage du Président Bouteflika d’aller vite. Comme si la voie référendaire et les risques d’une abstention incompressible, allait empêcher les pulsions bellicistes du régime de trouver des stratagèmes pour finaliser la mise en œuvre de leurs plans…

Le ton est donné. L’établissement d’institutions démocratiques, est ajourné. Le passage de la phase de l’indépendance de l’Etat à celle de la libération politique ne constitue d’emblée qu’une réalité, celle du fantasme chimiquement pur et éthéré !

Dorénavant, nous (tous ensemble) sommes assignés, à gérer notre « aphasie », c’est-à-dire à nous occuper du  trouble et de l’altération de notre ‘‘parole’’ ainsi que les moyens thérapeutiques d’y remédier…!! 

Fraternellement à elmohtarem

Par Khoukoum Samy,

De Paris, 1 novembre 2008

 

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