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Archive pour novembre, 2008

Kadiria (Bouira): Un collégien fait 100 km par jour pour continuer à aller à l’école

pied.jpgDur, dur de suivre sa scolarité en certains endroits du pays ! Ainsi, un jeune collégien de Kadiria (wilaya de Bouira) vit, depuis le début de l’année scolaire, un véritable calvaire.

Elève de 4ème année moyenne dans le collège Mokrani Rabah de Kadiria, il est tombé malade durant les 1er et 2ème trimestres de l’année scolaire passée. Pour ne pas tout perdre, notre collégien a rejoint son établissement vers le milieu du 3ème trimestre, a participé aux compositions et passé, évidemment sans succès, les épreuves du BEM.

Lors de la rentrée 2008-2009, il se représente à son ancien collège, mais voilà que la réponse tombe tel un couperet: «Les classes sont surchargées». Devant ce coup du sort, notre collégien ne s’avoue pas vaincu et fait le tour des collèges de la localité. En vain, car la même réponse lui sera donnée. Pas du tout abattu et voulant ainsi terminer sa 4ème année moyenne et aller au lycée et, pourquoi pas, à l’université par la suite, il poursuit sa quête, seul. La chance lui sourit, mais dans un collège situé à environ 50 km de son domicile. Bravant l’éloignement et la fatigue, l’adolescent rejoint les bancs de son nouvel établissement scolaire.

Tous les jours que Dieu fait, le voici sur les routes empruntant le transport public de voyageurs, déboursant environ 50 Da à l’aller et la même somme au retour, sans compter l’argent du sandwich de midi. Faire 100 km quotidiennement et trouver chaque jour au minimum 150 Da pour ses déplacements et son casse-croûte de la mi-journée, c’est un peu trop pour de frêles épaules. Lui ne dit rien. Stoïque, il supporte le coup du sort et n’a en vue que la fin de l’année scolaire, avec la fin du cauchemar et aussi, peut-être, le début d’une ère nouvelle pour lui.

Selon des sources, cet adolescent issu d’une famille pauvre se demande chaque jour comment il pourrait avoir ces 150 Da aussi nécessaires pour lui que l’air que l’on respire. Pendant ce temps, son ancien collège de Kadiria, le collège Mokrani Rabah, a sans doute oublié le cas de cet élève de Tiliouine qui vit un véritable calvaire. Il est temps que les autorités responsables du secteur interviennent pour essayer de donner à ce jeune, plein de volonté et de courage, l’occasion de poursuivre sa scolarité dans de meilleures conditions.

Source: La Voie de l’Oranie

Le secteur public détruit: halte au silence complice !

dess.bmpC’est une véritable politique de destruction du secteur public qui est menée avec la complicité de ces parvenus. En effet, les procédés utilisés sont simples: ils permettent de promouvoir leurs copains et leurs parents afin de les téléguider et d’en tirer profit, puis à terme avec l’assentiment du ministère de la privatisation, vendre au plus offrant des entreprises nationales, hier encore très solide et performante. 

C’est dur en effet de ne pas être entendu par les responsables qui ont la charge de veiller à la bonne gestion des moyens du pays. Cette politique laxiste pousse évidemment les gens à se désintéresser de tout et à ne pas combattre pour préserver le peu de moyens qui reste. 

L’internet aidant, il faut agir sur la toile pour faire connaître les agissements des uns et des autres, avec des données précises car les voleurs n’ont peur que de cela. Que leurs agissements soient portés sur la place publique. C’est d’ailleurs pourquoi beaucoup de journaux sont devenus des caisses de résonance, mais il y a toujours moyen d’agir en restant déterminé et en divulguant que des faits vérifiables et véridiques. Il en restera toujours quelque chose, et puis comme vous savez les lâches sont solidaires certes mais au moindre fait ils se désolidarisent pour sauver leur peau. 

Il faut cibler les problèmes et les poser. Chaque affaire mérite d’être suivie et posée, l’IGF, la gendarmerie notamment ne peut pas indéfiniment éviter de regarder les questions soulevées avec intelligence. ENIEM était la fierté des cadres de tous les secteurs confondus les années 80, tout comme l’ENIE, je ne peux que regretter et déplorer le saccage opéré depuis la restructuration décidé par Brahim la science. Les SGP crées depuis sont des farces et des centres de frais inutiles. La preuve, voila les résultats quelques années après.

Par ailleurs, les travailleurs devraient contester aussi la décision de vendre le patrimoine des ports d’Alger et de Djendjen alors qu’ils sont rentables. Ils doivent contester les décisions du Secrétaire Général de l’UGTA qui a depuis longtemps vendu son âme. Depuis l’affaire Khalifa, les travailleurs auraient du le débarquer même s’il a les soutiens de ses mentors qui s’accrochent à lui non pour ses qualités de représentant digne des travailleurs mais sa docilité et son beni oui ouisme flagrant.

Les PORTS ont été vendus à des amis du Golf, de gré à gré. Le gré à gré dans ce cas est une infraction grave au code des marchés publics. Le Conseil national des privatisations ne s’est pas prononcé ni le conseil des ministres, ce fut une décision du fait du prince. En contrepartie de facilités et de dons d’actions du groupe rentré en bourse au même moment.

Ces deux organismes ont été bradés pour une bouchée de pain. Leur vente va encore saigner les finances publiques au lieu de les renchérir. Les prestations dans ces deux ports seront payées par l’Algérie en devise à DP World car 50% du gain à réaliser, et on sait que les deux sociétés sont bénéficiaires, vont être payer en dollars à Dubaï.

Comme on l’a fait avec la téléphonie, on procède de la même manière avec DPW et c’est d’ailleurs la même personne qui est l’exécutant de ces opérations de bradage du patrimoine national, M. Amar TOU. Son seul plaisir et son objectif c’est de plaire à ses responsables, ceux qui en tirent les avantages et qui préparent leurs retraites diamantées.

Leurs patrimoines dans les paradis fiscaux et au Golf se comptent en milliards mais cela ne leur suffit pas, tellement ils sont voraces et veulent encore et encore se servir. L’Algérie est leur dernier souci.

Les syndicalistes sont braves et j’espère qu’ils n’écouteront plus les sirènes annonciatrices de représailles. Honte aux partis politiques qui se taisent. Honte aux “SOCIALISTES” du FLN qui ont vendu leur âme et leur honneur. Le FLN c’est tout autre chose que les vieillards qui roulent carrosse alors que le peuple se bat pour des questions de subsistance.

Par Mohand

Le sénateur Hadj Omar MAHDAD répond à Benyelles

benyellesrachid.jpgDans une lettre ouverte au général Rachid BENYELLES, publiée hier par le Quotidien d’Oran sous forme d’encart publicitaire, le sénateur du tiers présidentiel Hadj Omar MAHDAD a rappelé qu’en 1963, « alors que j’étais Directeur Général de la Caisse de Mutualité Agricole, à la demande de Son Excellence, le Président Ahmed BEN BELLA, à la villa Joly siège de la Présidence, j’ai affecté des appartements à Alger, rue du 1er Novembre, à de jeunes officiers venant d’URSS via Le Caire. Parmi ces jeunes officiers il y avait le capitaine BENMOUSSA, surnommé plus tard «l’Amiral», un lieutenant, le docteur AMIMOUR, actuellement Sénateur et un certain lieutenant Rachid BENYELLES, actuellement Général en retraite ». (…)

(…) «  Vos amis, mon général, sont parvenus à leurs desseins. Ils ont démantelé complètement la Sécurité Militaire en la réduisant au second plan et en mettant le regretté Si KASDI MERBAH ainsi que ses deux adjoints, les colonels Y et T «à la retraite »  »Depuis un moment déjà, sous le truchement de votre amitié avec l’ex-Commandant de la 2ème Région Militaire, devenu Président de la République, vous commencez à sortir de l’ombre et, vous qui n’avez jamais possédé une carte d’adhérent au F.L.N, vous devenez membre du Comité Central du F.L.N, propulsé membre du Bureau Politique, puis Secrétaire Général du Ministère de la Défense avant d’être, un peu plus tard, Ministre des Transports.

A propos, dans ce Ministère, le souvenir que vous avez laissé c’est celui de l’homme par lequel le démantèlement de la RSTA est arrivé; ceci bien entendu parmi d’autres exploits, tous plus épiques les uns que les autres et qui vous valent d’être dit sur vous «Il ne savait même pas où se trouvait la caserne d’à côté, mais alors, pour les transports, c’est un véritable trou noir cosmique où tout disparait». Est-ce là votre seul bilan de référence ? (…) ( Extraits)

Algérie: Faux débats et vrais enjeux

confmanipulation.jpgA chaque échéance électorale, les laboratoires du DRS élaborent un plan de campagne et chargent leurs relais politiques et médiatiques de sa mise en oeuvre. En effet, les observateurs de la scène politique en Algérie auront constaté qu’à l’approche d’une élection, le même scénario se reproduit avec les mêmes acteurs et les mêmes comparses. 

Je vous invite à lire attentivent ce plan pour comprendre que nos Services sont incapables d’imaginer d’autres plans.

1- Le CCRD réagit par voie d’un communiqué signé par son SG, l’ancien ministre Abdelhak Brerhi, pour dénoncer la politique du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika. 

2- Le général à la retraite, Rachid Benyelles, publie une contirbution dans un quotidien national dont le contenu est une série d’attaques contre Abdelaziz Bouteflika.

3- Des militants du MDS disiribuent un tract dénoncçant la politique de Bouteflika. Ils sont tout de suite arrêtés par la police. Le MDS dénonce l’arrestation et les militants sont relâchés.

4- Les partis de l’alliance présidetielle s’échangent des accusations par médias interposés. Ils font semblant  d’être en désaccord pour donner l’illusion d’un débat. 

5- Les journaux donnent la parole aux anciens chefs de gouvernement, Sid Ahmed Ghozali et Ahmed Benbitour qui accusent Abdelaziz Bouteflika d’être seul responsable de la crise qui secoue le pays. 

6- L’ancien membre du tiers présidentiel au niveau du Conseil de la nation, Mokrane Aït Larbi, publie une contribution dans le quotidien El Khabar pour « expliquer » les enjeux. 

7- L’ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, publie lui aussi une contribution dans un quotidien pour s’attaquer à Bouteflika. ( …)

8- Ali Belhadj, ancien numéro du FIS, fait une proposition de sortie de crise.

9- Abbassi Madani, ancien responsable du FIS, intervient sur une chaîne de télévision arabe…

Conclusion: On se rend compte finalement qu’en dehors de Belhadj et Abassi, qui font indirectement le jeu du pouvoir,  toutes les personnes citées avaient occupé des postes de responsabilité au niveau du pouvoir. Elles participent en réalité à la pollution de la scène politique en occupant l’espace qui revient en principe à l’opposition. L’objectif recherché: empêcher l’opposition réelle de s’exprimer et de  rendre visible ses propositions de sortie de crise. Aussi, au lieu de s’attaquer au système, ces personnes préférent personnifier le débat en s’attaquant au président Bouteflika. Ce qui en réalité relève de l’émotionnel et pas du rationnel. Par El Mouhtarem       

Le RCD de Béjaïa: «La trahison ne fait pas partie du débat politique»

sadi.gifM. Braham Benadji, ex-responsable du bureau régional du RCD et actuel maire de Tinebdar est un  «diffamateur et un  récidiviste, déjà condamné et ayant pris en otage la commune de Tinebdar», a affirmé, dans une déclaration rendue publique hier, le bureau régional du RCD. Ce dernier accuse l’ex-responsable de l’instance de wilaya du parti et membre du conseil national,  Tinouche Azzedine, de «détournement» pour avoir «octroyé le siège du parti de Sidi Aïch à l’un de ses parents».  Les deux autres contestataires, en l’occurrence,  Mohand Sadek Khelladi et Saci Achour, membres du conseil national et élus  APW sont qualifiés de «Hadj Bettou et de porte-voix d’un blogueur connu pour sa haine envers le RCD».

Les rédacteurs de la déclaration soutiennent que leurs militants «n’ont jamais soulevé le moindre problème aussi bien dans la structure régionale que nationale», contredisant ainsi les dissidents, tout en considérant leur sortie «d’offre de service à Bouteflika» et de «manœuvre prévisible», comme celles déjà enregistrées à chaque fois qu’un coup de boutoir est porté au régime.

Le RCD de Béjaïa estime que le départ des quatre militants est «un soulagement» pour avoir «induit la réintégration de beaucoup de militants» et que «la trahison et la délinquance ne font pas partie du débat politique» et que le moment est arrivé pour que les instances du parti à Béjaïa soient dirigées par des responsables qui les méritent. Synthèse d’El Mouhtarem

Tizi-Ouzou: Les travailleurs de l’Eniem débrayent

eniem5558452.jpgLes travailleurs de l’Entreprise nationale des industries électroménagères (Eniem) de Oued Aissi ont observé hier une grève en signe de solidarité avec trois de leurs collègues, qui viennent de faire l’objet de sanctions décidées par la direction de l’entreprise. Cette dernière les accuse d’être les instigateurs de la protestation menée la semaine dernière pour exiger des augmentations de salaire et d’autres revendications socioprofessionnelles.

Pour rappel, les travailleurs de l’Eniem ont débrayé à deux reprises en l’espace de trois semaines. Selon l’un des trois employés sanctionnés, la protestation a amené la direction à accorder une augmentation de salaire de 900 DA. Mais «mercredi dernier, nous avons été avisés que la direction avait décidé des sanctions contre nous». Les travailleurs ont exprimé leur détermination à rester mobilisés jusqu’à la levée des sanctions décidées à l’encontre de leurs collègues. El Watan/ Synthèse

Algérie/ Syndicats autonomes: 5 jours de grève par mois dès le 13 décembre

La Coordination des syndicats autonomes a rendu public, hier, son plan d’actions de protestation qui s’inscrit, cette fois-ci, dans la durée. Après le débrayage de trois jours (du 11 au 13 du mois courant) largement suivi, la coordination, qui compte en son sein près d’une dizaine de syndicats autonomes, décide de hausser le ton, optant pour cinq jours de grève par mois. La première action est prévue pour le 13 décembre prochain.

La coordination se dit déterminée à poursuivre jusqu’au bout son combat entamé depuis des années. Ses revendications sont d’ordre socioprofessionnel, tout en demandant le respect et la reconnaissance totale des syndicats autonomes comme partenaire social à part entière. Elle réclame la révision de la grille des salaires et le point indiciaire sur la base du taux de l’inflation ainsi que l’ouverture immédiate de négociations sur le régime indemnitaire.Source El Watan/ Synthèse

Le procès contre les syndicalistes des ports renvoyé au 24 novembre

La chambre administrative près la cour d’Alger a renvoyé hier l’affaire des dockers d’Alger poursuivis par le ministère des Transports, pour avoir appelé à deux journées de protestation contre l’accord de partenariat avec les Emiratis conclu la semaine dernière. Les membres du bureau du syndicat du port d’Alger sont donc convoqués une seconde fois, pour le 24 novembre, première journée de leur action de protestation.

(…) Les syndicalistes semblent totalement désorientés, notamment depuis la diffusion du communiqué du secrétariat national de l’UGTA, annonçant, contre toute attente, le gel des journées de protestation avant même de se concerter avec la coordination des syndicats des ports, organe initiateur de cette action.

Une décision qui a donné froid dans le dos des syndicalistes. Selon ce communiqué, diffusé vendredi dernier, la centrale syndicale ne reconnaît plus aux travailleurs leur droit de s’exprimer librement sur les accords qui engagent leur avenir professionnel. Plus grave, dans le référé engagé par le ministère des Transports jeudi 19 novembre, il est clairement précisé l’opposition du secrétaire général de l’UGTA aux journées de protestation. (…)

Le ministère a demandé «l’arrêt de la grève», estimant qu’elle n’obéit pas à la réglementation. Or, à aucun moment, la coordination n’a parlé de grève. Dans son communiqué à l’issue d’une assemblée générale, elle a annoncé la tenue de deux journées de protestation et non de grève.

Il est important de rappeler que l’accord de partenariat donne à la société DP World droit à 50% des parts dans la gestion des ports d’Alger et de Djendjen, mais sans le maintien total de l’effectif, puisque 3000 employés se retrouveront au chômage.  Source El Watan/ Synthèse

Déclaration des contestataires du RCD

Nous considérons que le projet politique pour lequel sont tombés les meilleurs d’entre nous et qui a  nourrit l’espérance de toute une société qui rêve d’une Algérie moderne ,démocratique et sociale ne peut plus être porté par l’actuelle direction du RCD.

Le RCD, vidé de sa substance humaine et de sa conviction militante, a vu le départ massif de ses militants et l’éviction des cadres qui ont porté et crédibilisé le Parti.

C’est dans le souci d’éviter une fin irrémédiable au Parti que nous avons dès le dernier Congrès initié un débat interne pour doter notre formation de statuts et de pratiques à la mesure des ambitions démocratiques pour lesquelles nous militons, persuadés que nous sommes que le RCD doit être démocratique ou le sera pas.

Depuis, le groupe politique à l’origine de cette initiative, parti de Béjaia et relayé par d’autres Wilayas n’a cessé de subir les coups de boutoir d’une oligarchie aux commandes dont le seul souci est de préserver leurs misérables acquis organiques, voir matériels auxquels elle s’accroche mordicus.

La responsabilité politique et la probité morale qui nous anime ne peut s’accommoder de notre silence sous peine de se rendre complice des dérives de la direction actuelle.

L’opinion publique doit savoir que notre formation fonctionne sur un mode organique digne des années de plomb, et l’opacité qui caractérise la gestion des finances du Parti nous interpelle. N’est-ce pas que l’enrichissement fulgurant de certains de nos cadres constitue une insulte qui nourrit les discussions des militants de base du Parti.

Nous militons pour une alternance au sommet de l’Etat,mais nous refusons que la démarche inverse commande la conduite interne du Parti.

A ce titre, il est cocasse de relever l’agitation du Président du RCD à daigner à Bouteflika de briguer un troisième mandat, alors que lui trône sans partage à la tête du Parti depuis 20 ans comme un Monarque absolu. A ce rythme, Mugabe peut aller se rhabiller.

Dans le but de susciter un débat que nous n’avons pas réussi à faire partager à la direction du Parti, nous soumettrons dans les prochains jours à l’appréciation de l’opinion publique la contribution écrite signée par la majorité des cadres du Rassemblement de la wilaya de Bejaia que nous avons transmise au Président du Parti en date du 24 Avril 2008 et qui n’a eu aucun écho favorable, si ce n’est une chasse aux sorcières dans le pure style stalinien.

Fait à Bejaia, le 19/11/2008

Dr Tinouche Azzedine, Membre du CN,élu à L’APW et ancien Président du BR

Khelladi Md Saddek, Membre du CN et élu à L’APW

Saci Achour, Membre du CN et élu à L’APW

Bennadji Braham, Président d’APC,Membre du CN et ancien Président du BR.

Des journalistes condamnés à la prison ferme

liberteparole.jpgMascara: les journalistes Bouamama et Houari condamnés à la prison…

La cour d’appel de Mascara a confirmé le jugement prononcé en première instance, en juillet dernier, à l’encontre de deux journalistes exerçant dans la cité de l’Emir Abdelkader, pour une affaire de presse jugée «diffamatoire». Les deux correspondants locaux ont été condamnés, dimanche dernier, à des peines allant de 2 mois de prison avec sursis à 2 mois de prison ferme. C’est notre confrère, Bouamama Benaoumeur, correspondant du quotidien arabophone Manbar El Korraê (Tribune des lecteurs), qui a été condamné par ladite cour d’appel à une peine de 2 mois de prison ferme assortie d’une amende de 20 000 DA et de 25 000 DA de dommages et intérêts.

Quant au chef de bureau du quotidien El Khabar, Houari Mohamed, il a été condamné à une peine de 2 mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 20 000 DA et de 25 000 DA de dommages et intérêts. Les deux journalistes, qui ont été poursuivis en justice par un agent de police pour diffamation ont décidé d’introduire, samedi, un pourvoi en cassation devant la Cour suprême. «Malheureusement, je me suis retrouvé seul dans cette situation. Ni avocat ni soutien moral », dira Bouamama Benaoumeur avec regret.

Mostaganem: Deux mois de prison ferme pour le correspondant d’El Watan

Le procès opposant maître Bourahla Mohamed, avocat et ancien député à l’APN, à Larbi Benzidane, correspondant auprès du bureau d’El Watan à Mostaganem, vient de se conclure par la condamnation du journaliste à 2 mois de prison ferme et à 50 000 DA d’amende. Malgré plusieurs tentatives, le correspondant n’a pas eu droit à un avocat pour assurer sa défense ; ceux contactés ont à deux reprises brillé par leur absence aux audiences.

L’affaire remonte au mois juillet dernier lorsque notre collaborateur avait rapporté les conclusions d’un procès ayant alors opposé Bourahla Mohamed à des membres de sa famille. Procès en première audience au cours duquel avait été prononcée une peine de 6 mois de prison avec sursis et une autre à 6 mois de prison ferme. Toutefois, à l’instar du compte rendu publié par un autre titre de la presse régionale, cette peine de 6 mois ferme avait été malencontreusement attribuée à maître Bourahla, alors qu’elle concernait un autre accusé dans la même affaire. L’avocat, n’ayant pas usé de son droit de réponse, optera pour engager un procès à l’encontre du journaliste. Un journaliste qui compte se pourvoir en cassation. Source El Watan

Commentaire: Deux journalistes, condamnés à la prison ferme, n’ont pas trouvé un avocat qui peut prendre leur défense !  Le correspondant d’El Watan de la wilaya de Mostaganem affirme que malgré plusieurs tentatives, il n’a pas eu eu droit à un avocat pour assurer sa défense. Pis, ceux contactés ont à deux reprises brillé par leur absence aux audiences !

Un autre correspondant,  Bouamama Benaoumeur, condamné lui aussi à deux mois de prsion ferme, dira avec regret qu’il n’a trouvé ni avocat ni soutien moral lors de son procès. La situation fait vraiment peur. Lorsque des avocats refusent, par peur de représailles, de prendre des affaires opposant des citoyens aux autorités politiques du pays, la situation devient inquiétante. EL Mouhtarem 

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