1 décembre, 2008
ArcelorMittal: la suppression d’emplois ne concerne pas l’Algérie
La suppression de 9.000 emplois au niveau mondial envisagée par le premier groupe sidérurgique mondial ArcelorMittal ne concerne pas sa filiale en Algérie, a affirmé, dimanche à l’APS, le PDG d’ArcelorMittal Algérie, Bernard Bousquet. « L’Algérie n’est pas concernée par ce plan de suppression aussi bien à Annaba qu’au complexe d’El Hadjar ainsi que dans les mines (qu’elle exploite) et les dépôts », a indiqué M. Bousquet. Face à l’effondrement de la demande d’acier du à la crise économique, ArcelorMittal avait annoncé jeudi dernier qu’il pourrait supprimer, au niveau mondial, jusqu’à 9.000 emplois, soit 3% de son personnel, et l’Europe pourrait à elle seule en perdre 6.000, rappelle-t-on.
Cependant, M. Bousquet a précisé que si les effectifs de la filiale algérienne de ce géant de l’acier ne seront pas touchés « on doit, par contre, réduire tout nos coûts autres que ceux des effectifs, c’est-à-dire réduire les coûts de production par une amélioration de nos performances dans le process de production et baisser les achats qui comprennent les contrats de sous-traitance et les emplois temporaires ».
ArcelorMittal Algérie, a-t-il ajouté, fait face actuellement à une baisse des prix de ses produits (ronds à béton notamment) sur le marché algérien induisant, par ricochet, une réduction des volumes de production de l’entreprise dont essentiellement les produits exportés. M. Bousquet table sur une production de 800.000 tonnes d’acier en 2009, au lieu des 1,3 millions de tonnes prévus initialement, et ce, en raison des répercussions de la crise économique mondiale.
Pour rappel, l’usine ArcelorMittal d’Annaba emploie quelque 7.000 personnes dont 1.000 agents opérant dans la sous-traitance.