Les Benloucif, une famille ou une connection ?

gener.jpgSur les confidences d’un ancien avocat du docteur Benchoufi un franco-algérien, homme d’affaire aguerri, vieux compère et pourvoyeur de fond de l’ex-Général Mostefa Benloucif condamné par contumace par le tribunal militaire de Blida à 20 ans de réclusion criminelle pour complicité dans les détournements de capitaux publics algériens au profit de l’ex-général-major, c’est l’homme qui était dans le temps chargé des investissements personnels  du clan Bendjedid et celui de l’ex-général-major en France et en Suisse.

Ce dernier affirme avoir échappé, entre 1996 et 1999, à un complot de l’ancien général-major visant à l’éliminer physiquement par des membres du clan BENLOUCIF appartenant aux services de renseignements algériens (DRS-DCE) avec l’appui d’éléments faisant partie de ces mêmes directions, qui sur ordre de l’ancien Général-major devaient accomplir leur macabre méfait  sous le nez des services de sécurité français. Ceci dit, Mostefa Benloucif avait pris le soin d’avoir l’accord moral de certains chefs forts du DRS qui avaient approuvés cette décision en rendant l’opération techniquement possible sur le sol français, en fournissant les documents de couverture et de légende pour les (nettoyeurs) comme ils disent dans le jargon barbouzes, et en prenant en charge certains paramètres de l’opération.

Mais  par chance, les (RG) français ont eu connaissance, quelques mois auparavant, de la préparation d’un éventuel attentat sur la personne du docteur Benchoufi par le biais de renseignements interposés DST-DRS, ce qui allait par la suite contribuer à   faire échouer toute cette opération et l’annulation de ce sinistre stratagème par de nouvelles dispositions de protection très élevée du Quai d’orsay sur la personne du docteur.  

Ce complot vient en représailles dira Benchoufi, (il a pensé que j’etais derrière le gel de certains des avoirs du clan de Chadli Bendjedid et celui de Benloucif Mostefa dans les banques du Crédit lyonnais et la Société générale, mais aussi  la saisie des biens immobiliers, leur appartenants en france).

Même si aujourd’hui les choses se sont estompées, je reste néanmoins sur mes gardes contre une nouvelle relance d’un contrat sur ma tête d’un clan de mafieux qui se remet au goût du jour, car je suis certain qu’ils ne goberont jamais le fait d’avoir perdu autant d’argent, en ayant l’intime conviction que je suis l’unique responsable de tout ça.  

Par Mohemedi. S

Commentaires

  1. mohand dit :

    Voici ce qu’on lit sur un livre paru en France , Paris la capitale arabe …

    un habitué du Fouquet’s

    « Lorsque Jean-Christophe Mitterrand, le fils du président de la République, effectue sa coopération en Algérie, rappelle Jean Audibert, longtemps ambassadeur à Alger, c’est Mehri qui l’accueill à El Oued. » L’autre protecteur du Jean-Christophe Mitterrand en Algérie fut le cinéaste Mohamed Lakhdar Hamina. Grand médiateur lui aussi entre Paris et Alger, son talent lui a donné une aura particulière. Comme de nombreux représentants d’un régime longtemps socialiste, Hamina vit sur un grand pied, entre sa résidence à Hydra, un des quartiers résidentiels d’Alger, et son appartement sur les Champs-Elysées. Le cinéaste n’a pas son pareil pour réciter face à ses amis, le couturier Cardin ou l’actrice Jeanne Moreau, une fable de la Fontaine avec l’accent des Hauts Plateaux ou pour raconter son premier amour avec une institutrice française. De quoi faire fondre ses interlocuteurs parisiens.

    Lakhdar Hamina commence sa carrière pendant la guerre d’indépendance. Jeune cinéaste formé à Prague, il réalise avec un maquisard, Djamel Chanderli, un documentaire sur Sakiet Sidi Youcef, le village de Tunisie bombardé par les forces françaises. Il signe tout seul ce document et prend ainsi son envol. Dès l’indépendance algérienne en 1962, Lakhdar Hamina dirige les actualités algériennes, côtoie les présidents algériens successifs et dîne à leur table. Proche du pouvoir, le cinéaste obtient de nombreux films de commande pour les entreprises nationales algériennes. Les patrons du secteur public s’en plaignent à l’époque auprès des ministères de tutelles : « Considérez qu’il s’agit de subventions au cinéma algérien », répond Belaid Abdesselam, alors ministre des Industries lourdes avant de devenir Premier ministre en 1992. Lorsque Lakhdar Hamina réalise « Les Années de Braise », qui obtient la palme d’or à Cannes en 1976 après une active campagne de l’Amicale des Algériens, le budget alloué par le gouvernement de Boumediene est généreux. La PME Hamina tourne à plein régime. A la fin de son règne, Boumediene trouve Lakhdar Hamina un peu encombrant. Il est temps pour le cinéaste d’ouvrir d’autres portes. Il se rapproche du Tunisien Tarek Bennamar, qui appartient au clan de Wassila, la femme de Bourguiba. Les deux hommes proposent au Saoudiens une grande production sur la dynastie wahhabite. Dans un premier temps, Riyad accepte. Mais Lakhdar est trop gourmand, trop bavard. Les émirs préfèrent plus de discrétion. On lui reproche sa morgue, le projet échoue.

    Lakhdar Hamina revient pourtant en force lorsque Sid Ahmed Ghozali, Premier ministre algérien de juin 1992 à juin 1993, est nommé ambassadeur à Paris. Entre une séance de gymnastique au Royal Monceau, avenue Hoche, et un dîner fin avec son ami Jacques Vergès, un des avocats « historiques » du FLN devenu le défenseur des islamistes algériens, Ghozali veut lancer avec l’homme d’affaires Addou Hocine et avec Lakdhar Hamina « Le Journal des républicains ». Histoire de combattre l’intégrisme. On croit rêver. Indésirable en Algérie, Addou Hocine fut au coeur de la tentative d’exporter des Renault en Algérie en surfacturant les commandes de 35 %. Là encore, quelques fonctionnaires algériens intègres et l’intervention de l’ambassadeur de France, Jean Audibert, déjouèrent la manoeuvre. Ce système de passe-droits généralisé est miné par ses propres contradictions. Plusieurs réseaux parallèle de main-mise sur les marchés d’importation se font concurrence. Assasiné en 1993, Kasdi Merbah, l’ancien chef de la Sécurité militaire, à laissé des hommes à lui dans les commissions d’attribution (notamment pour les céréales et le ciment). Ses réseaux se sont opposés à ceux que les hommes de la présidence tentèrent de mettre en place sous Chadli.

    Le projet de couverture radar de l’Algérie par Thomson, d’un montant de plusieurs milliards de dollars, fit l’objet en 1984 d’une lutte sans merci. Larbi Belkheir et les siens, dont Mehri, furent à deux doigts de l’emporter. Mais le clan de l’est mené par le général Belloucif, alors chef d’état-major, qui soutenait des projets américains, réussit une contre-offensive victorieuse. Ces luttes féroces restent généralement souterraines. Pourtant, en 1986, le journal d’opposition « El Badil » publie la première partie d’un dossier assassin sur les trafics parisiens de la nomenklatura algérienne. Peu avant, le MDA de Ben Bella a scellé un accord avec le FFS d’Ait Ahmed. Or Mecili, au coeur de cette réconciliation et très infomé sur des dossiers sensibles, est assassiné peu après. Le brûlot publié par El Badil allait-il être suivi d’autres révélations ? Etait-il la première offensive contre le pouvoir algérien ? A quelles conditions ce feuilleton a-t-il été brutalement interrompu ? Jusqu’à quel point l’assassinat un an plus tard de Mecili, un ancien du MALG, qui connaissait for bien la musique, est-il lié à ces révélation ? Autant de questions laissées sans réponse par l’instruction bâclée d’un assassinat politique programmé.

    Héritier de la guerre d’indépendance, le pouvoir à Alger a toujours dénoncé les influences malfaisantes de l’ancienne puissance coloniale. Les attaques contre « Hibz França » – « le parti de la France » – sont une figure imposée de la politique algérienne. Or, depuis toujours, Paris est la retraite dorée de cette nomenklatura en faillite. Plus Alger dénonce le rôle occulte de la France, plus les dirigeants algériens se précipitent à Paris pour préparer un avenir menacé.

    Après la mort de Boudiaf, la lutte contre la corruption est jugée prioritaire. Le procès du général Belloucif, promis à une carrière brillante sous l’ère Chadli, n’en sera qu’une pâle illustration. A la suite d’un rapport établi en 1989 par cinq officier généraux, Belloucif est mis en résidence surveillé en mai 1992. Son procès en fevrier 1993 laisse un goût amer, une impression d’inachevé. On apprendra seulement que le Franco-Algérien Allaou Benchoufi, propriétaire de la clinique Hartmann à Neuilly, dont le siège social est en Suisse, est accusé d’avoir fait transiter 8 millions de francs par son établissement. Ce pactole aurait permis l’achat d’un appartement avenue Niel, dans le XVIIe arrondissement, pour un haut dignitaire. L’argent a été versé à la clinique par le bureau militaire de Paris sur ordre du colonel Fekir, trésorier du ministère de la Défense. Bien que la presse algérienne fasse largement état de ces révélations, seul un coin du voile a été levé. En 1994, la situation en Algérie tourne au drame. Mais les principaux acteurs de ce mauvais film sur la « dolce vita » algérienne tirent leur épingle du jeu.

    A quelques pas de chez son ami Mehri, avenue Montaigne, Mohamed Meguedem erre entre Le Dauville et Le Paris, cafés chics des Champs-Elysées. Meguedem fut l’un des plus influents intermédiaires algériens tant que le président Chadli était au pouvoir. Il est originaire de Bordj Bou Areridj, une ville grise et morne des hauts plateaux de l’Est algérien, d’où vient le tout-puissant général Mediene, le patron des services secrets algériens. Officiellement, Meguedem était chargé à la présidence de la presse étrangère, officieusement il avait aussi la responsabilité des affaires privées du président et de son entourage. On le vit utiliser un avion du GLAM algérien pour aller présenter aux émirs du Golfe les fournisseurs de l’Algérie, les plus dévoués à la cause de son clan. Pour un temps, l’ancien conseiller du président Chadli a abandonné sa superbe demeure du pont d’Hydra, néamoins protégée par des gros berger allemands et quelques hommes de main. Emmitouflé dans son grand manteau gris, Meguedem salue sur les Champs-Elysées plusieurs « étudiantes marocaines », souvenirs de périodes plus fastes. Fidèle, toujours, l’ancien responsable des journalistes étrangers à la présidence algérienne continue à fréquenter les journalistes français qui suivent le dossier algérien… « On va revenir au pouvoir », confie-t-il. Fichier à l’appui, Meguedem tente de leur démontrer les turpitudes des clans adverses.

    Trônant au Fouquet’s, sa cantine, Lakhdar Hamina est un homme comblé. Son fils vient de terminer un film sur les événements sanglants d’octobre 1988 où au moins cinq cents jeunes Algériens furent exécutés sur ordre du pouvoir. Grâce aux liens qu’il a toujours conservés avec Hervé Bourges, l’ancien président de France 2, la télévision française a financé le projet. L’armée algérienne a complaisamment prêté ses hélicoptères pour recréer l’ambiance de ce mois tragique. Etrangement, le film n’est guère tendre pour le gouvernement. L’ancien compagnon de route du pouvoir algérien qu’est Lakhdar Hamina sent que le vent tourne. Toujours magnanime, Djillali Mehri organise des galas à l’UNESCO, grâce à l’appui du nouvel ambassadeur de France, Hervé Bourges, en compagnie du recteur de la Grande Mosquée, Dalil Boubekeur, et d’Enrico Macias. Le but : approvisionner l’Algérie en médicaments.

    Mehri, aujourd’hui, se rapprocherait des Américains et d’opposants au régime libyen soutenus par Washington et réfugiés à Monaco. Ce revirement ne plaît guère à ses amis français.

    Nicolas Beau
    source extraits « Paris, Capitale Arabe ».

  2. yacine dit :

    Décidément, on ne finit pas d’apprendre des choses sur Djillali Mehri. Cela ne fait que confirmer l’histoire racontée (en 1976 déjà) par Mohammed Benyahia dans son livre « La conjuration au pouvoir » (pages 156-157-158-159).

  3. Chifalo dit :

    Le prochain mendat de Bouteflika promet d’etre chargé en rebondissements concernant certaines grands dossiers qu’on pensait alors clos, ce que rèvele monsieur Mohemedi.S, sur la connection des Benloucif n’est qu’une infime partie de la face cachée de l’iceberg de se clan extremement dangereux, ce qu’il a oublié de mentionner ce que les memes présumés membres du Clans Benloucif et qui devaient éxécuté le Professeur Benchoufi allaou, sont toujours en liberté, stationnés entre Alger-annaba-constantine sans pour autant avoir a s’inquiéter d’une quelconque sanction du Departement du renseignement et de sécurité a leur encontre car comme pour les diplomates ils ont les passeports et l’immunité du tout puissant DRS.

  4. samaritain dit :

    NONNN MR BENDEROUICHE !, C EST PAS UNE CONNECTION!, C EST « SIADNA » COMME ILS AIMENT BIEN QU ON LES NOMMES !, N’EST CE PAS MA CHÉRE SOULA?

  5. amira&amir dit :

    le tout puissant n’est que le bon Dieu (sa).

    Vous savez que BouHef a formé ses clans avec son frere Said tous les 2 du meme pere mais aussi avec ses autres demi-freres au total 8 avec 4 peres differents et pour chaque papa 2 enfants!
    Oú sont les papas?
    personne ne les connait.
    il faut chercher du coté d’Oujda…peut-etre!

    en son temps de M.A.E. il bloquait les bourses de tous les etudiants algeriens á l’etranger dans un son compte « noir » qui existe jusqu’á present, voir uniquement le cout des passports et ses timbres que les algerien(ne)s residant payent aux ambassades d’algerie,… ces comptes sont en Suisse. La Sonatrach a 2 succursales, l’une á Londres et l’autre á Frankfurt, genre de banque de la societé, l’argent du petrole ne rentre jamais en algerie, de la bas les bourses sont envoyés dans le compte de BouHef en Suisse pour feconder des interets quelques jours, des fois les etudiants crevaient la dalle pour arriver au bout du mois car ce BouHef avait bloqué la bourse dans son compte « noir » du M.A.E. …
    ouvrant une enquete sur point et vous verrez combien il avait volé ce renegat!
    Une honte et mepris contre le peuple algerien d’evoquer un 3eme mandat.
    Esperons que nous avons remis les pendules á l’heure.
    Heure de justice&verité sonne pour tout le monde mais surtout ces renegats de l’humanité tels que ce BouHef voelur et violeur de la constitution en trahisant son propre serment sa main droite sur le coran « je jure, bismi allah, de respecter la constitution…! »
    a-t-il respecté le coran?
    a-t-il respecté son propre serment?
    Bref!
    pour qui est des autres renegats et microbes de la terre, ils auront sur leur compte, ils payeront tot ou tard et meme leur famille sera poursuivi…

    sorry les gars si quelques fautes font irruption c’est du á l’acharnement du sujet sur cette injustice…ok!
    Tendrement votre.

  6. Dona. dit :

    C’est terrifiant tous ces récits sur la capacité de ces gens là a faire taire les personnes qui vont contre leur courant, ils sont comment physiquement ? moches ? beaugosses ? j’ai du mal a croire qu’ils soient réellement humains……

  7. mohand dit :

    Pour moi il n y a pas à choisir entre les précédents et les actuels dirigeants tous des malfaisants. Quand ils sont d’accords les uns avec les autres c’est que le partage a été accepté, mais dès que les uns se font plus gros ils attirent les attaques des autres. Tous pareils tous des pantins pleins au as.
    Cependant je pense que plus il y a d’informations plus les gens seront plus conscients et ne resteront pas dupes. Ils ne les croiront plus. J’ai pour habitude de dire que ce qui fait mal c’est de toucher leur portefeuille. Vous verrez alors le debut de leur fin. Transparence France , vient de deposer plainte contre trois présidents africains pour dilapidation des deniers publics, c’est l’éveil des consciences. L’affaire du Président Bongo tourne le tourni tellement il est insatiable. On est pas éloigné de la situation où les occidents ne joueront plus les trésoriers cachés des chefs arabes et africains, l’heure de vérité frappe aux portes..

  8. mohand dit :

    nous finirons par savoir tout. Voici une voie qui méne à la vérité dans ce domaine. Transparence France a déposé plainte contre 3 présidents Africains. En voici le communique de TI france

    « Biens mal acquis : TI France poursuit son action avec le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile
    TI France et un citoyen gabonais, Gregory Ngbwa Mintsa, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile pour recel de détournements d’argent public visant les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par les chefs d’Etat Omar Bongo (Gabon), Denis Sassou N’Guesso (Congo-Brazzaville) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale). Cette plainte vise les mêmes faits que ceux dénoncés par deux plaintes simples déposées en mars 2007 et juillet 2008.

    Le dépôt de ces plaintes n’a pas été sans conséquences pour la sécurité des co-plaignants congolais et gabonais, parties à la plainte déposée en juillet. L’intensification des menaces sur son intégrité physique et celle de ses proches a été telle que Béatrice Miakakela-Toungamani, ressortissante congolaise et membre de la Plateforme Congolaise contre la Corruption et l’Impunité, a finalement décidé de ne pas poursuivre. Gregory Ngbwa Mintsa a lui aussi subi des pressions croissantes de la part de certains membres du gouvernement gabonais qui ont jusqu’au dernier moment tenté de le convaincre de se retirer.

    En se constituant partie civile, TI France et M. Ngbwa Mintsa ont la possibilité de surmonter le classement sans suite des deux précédentes plaintes intervenu malgré les résultats très probants d’une enquête préliminaire diligentée en 2007. Cette action a pour objectif l’ouverture d’une information judiciaire, un processus automatique si l’intérêt à agir des plaignants est reconnu. Or l’objet social de TI France étant spécifiquement la lutte contre la corruption, la recevabilité de la plainte devrait en toute logique être reconnue.

    Avec cette action, TI France entend faire progresser la question de la restitution des avoirs détournés qui est l’une des priorités de Transparency International. Elle se conforme également à son engagement en faveur des victimes de la corruption et montre, par là, que la défense et la réparation des préjudices des victimes doivent être permises par la possibilité donnée aux associations spécialisées d’agir en justice.

    La restitution des avoirs détournés, une priorité de Transparency International

    La restitution des avoirs détournés par les dirigeants indélicats est une priorité de Transparency International qui a beaucoup œuvré pour que ce principe figure dans la convention des Nations unies contre la corruption (convention dite de Mérida, 2003). Aujourd’hui, il s’agit du chapitre de la convention autour duquel existe le plus fort consensus parmi les pays signataires, tant au Sud qu’au Nord.

    Depuis plusieurs années, différents observateurs ont recueilli des d’informations faisant état du fait que les dirigeants visés par la plainte ou certains membres de leur famille avaient, alors qu’ils étaient en fonction ou postérieurement, acquis ou fait acquérir des biens immobiliers sur le territoire français. Il est certain également que, pour partie, ces mêmes dirigeants ont plus ou moins simultanément constitué des patrimoines mobiliers, c’est-à-dire ont logé des avoirs bancaires en France, auprès de banques françaises ou de banques étrangères ayant des activités en France.

    Personne ne peut croire sérieusement que ces biens immobiliers, dont la valeur est aujourd’hui pour certains d’entre eux de plusieurs millions d’euros, ont pu être acquis par le seul fruit des rémunérations de ces dirigeants.

    Il existe pour certains d’entre eux de très sérieuses présomptions d’être ou d’avoir été les instigateurs de détournements de biens publics pour des montants considérables. Ces soupçons ne sont pas le fruit d’un procès d’intention mais sont corroborés par des rapports très documentés, provenant notamment d’institutions financières internationales, voire de créanciers de ces Etats.

    Cette observation est encore plus valable s’agissant des membres de la famille de ces dirigeants africains, lorsqu’ils apparaissent comme propriétaires d’un certain nombre de biens puisque, dans bien des cas, ils sont sans profession ou leur profession est ignorée.

    Remobiliser l’attention de l’opinion sur les biens mal acquis placés en France

    Les deux plaintes simples déposées en mars 2007- par les associations Sherpa, Survie et la Fédération des Congolais de la Diaspora – et en juillet 2008 – par TI France et des ressortissants congolais et gabonais – ont permis d’attirer l’attention de l’opinion française sur le patrimoine détenu en France par cinq chefs d’Etats africains. La première plainte avait conduit au lancement d’une enquête de police qui, à travers 34 procès verbaux, avait réuni de solides éléments sur l’ampleur des patrimoines détenus par les trois chefs d’Etat visés par la plainte déposée aujourd’hui.

    Le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile devrait conduire à l’ouverture d’une instruction et à la désignation d’un juge d’instruction afin de déterminer l’origine des fonds ayant servi à l’acquisition du patrimoine identifié. Cette action constitue donc une nouvelle étape dans notre volonté d’aider les victimes des détournements de fonds publics à les contester et à faire valoir leurs droits de recouvrer les avoirs détournés. Elle a également pour but de faire en sorte que l’Etat français s’assure que l’argent de la corruption n’est pas recyclé au travers d’investissements réalisés sur le territoire français. »

  9. Kidam dit :

    Ils sont vraiment fous ses algeriens, pour l’argent et un peu de pouvoir ils sont capables de mettre un peuple a genoux et le pays en ruine.

  10. Kidam dit :

    Ilsen ruine. sont vraiment fous ses algeriens, pour l’argent et un peu de pouvoir ils sont capables de mettre un peuple a genoux et le pays

  11. justice&verité dit :

    Algerienne – Algerien

    laissons-les danser leur propre chanson de leur grande finale de leur fin … rien n’est eternel que le createur!

    une confirmation :
    DES PLAINTES DE CRIMES CONTRE L’HUMANITÈ SONT DEJA DEPOSÉES CONTRE LE REGIME SANGUINAIRE ALGERIEN ET MEME CONTRE BouTeflika leur messie malfaiteur… une plainte existe bel-et-bien contre lui dans un pays europeen.

    Ils finiront one-by-one par succomber dans leur propre crime.

    Un homme propre ne craint que son createur mais un malpropre a peur meme de son ombre.
    (clin d’oeil aux amis mais frere/soeur Dr. Amina/Amir)

    Au bon entendeur

  12. nounouche dit :

    il y a du nouveau aujourdhui sur le journal »le quotidien d oran » une copie de la lettre de benloucif ou celui ci demande le pardon du president de l epoque chadli bendjdid.il fait mention de ce courtier benchoufi dans l affaire du materiel de radars anti aerien.mr benchoufi a magouille avec les services francais pour la vente d armes a l algerie.ET c est la une preuve pour que les juges francais enquetes sur les francais qui ont fait partie de ce marche.monsieur BENCHOUFI est tjours la pour rendre des comptes au peuple francais et algerien.

  13. amintinghalati dit :

    voir le livre du capitaine barril
    guerre secrete a l elysee

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