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Archive pour le 9 décembre, 2008

Le FFS et les élections

bouteflika.pngSi l’on fait le bilan de l’expérience électorale du FFS force est de constater que la stratégie du boycott a été la tendance lourde du Parti depuis sa sortie de la clandestinité c’est-à-dire depuis 20 ans. Il a participé à 3 élections locales et on peut estimer que ce fut somme toute un succès car la mobilisation locale autour du FFS a été une expérience positive. Il a participé à une seule élection législative et ce fut un fiasco en ce sens que ce fut une période où les ambitions personnelles sont apparues avec intensité et ce n’était pas le moment car l’organisation du Parti n’était pas prête à prendre en charge les appétits des uns et des autres. Il a enfin participé à une élection présidentielle et ce fut un franc succès car on a vu la «force de frappe» personnelle de Hocine Aït Ahmed quand il a été capable de réunir tous les candidats opposés à celui du régime autour du retrait du processus électoral. Et puis le FFS a refusé de participer aux séminaires de réflexion et de formation  aux procédures électorales par des ONG pourtant non engagées politiquement (NDI et LADDH).

On peut  dès lors estimer que l’expérience électorale du FFS à ce jour manque de consistance. Et pourtant !  Après plus de 50 années de trucage électoral, les militants de la construction démocratique ont besoin de se forger sur le terrain aux contacts des «tricheurs» professionnels. Et la seule manière de faire est de participer pour apprendre … à repérer les diverses manipulations et elles sont nombreuses (à chaque étape du processus, depuis la confection des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats).

Connaissant la facilité avec laquelle le FFS décide du boycott électoral le régime a beau jeu de «moduler» la participation de ce Parti à des élections. Dès qu’il met une pression autoritaire, il obtient le boycott. Et injecte le parti supplétif. Facile pour Zerhouni !

Le FFS devrait réfléchir sérieusement à sa stratégie électorale et envisager l’éventualité de sa participation à la prochaine élection présidentielle. S’il veut bien entendu conserver l’ambition d’être un parti national. C’est la meilleure manière d’évaluer son audience au sein des citoyens … malgré tous les trafics du ministre de l’Intérieur.

Pr Kamel DAOUD, ancien secrétaire général par intérim du FFS

NB: Cet article n’exprime pas l’opinion du modérateur/ El Mouhtarem

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Le cyberdissident Habib Saleh est victime d’un acharnement judiciaire

libertepresse1.jpgReporters sans frontières dénonce les conditions dans lesquelles se déroulent le procès du cyberdissident Habib Saleh, accusé de “diffusion de fausses informations”, d’“incitation à la guerre civile” et d’“atteinte au président de la République”, arrêté pour avoir publié des articles politiques appelant à l’instauration de la démocratie en Syrie. La première audience publique de son procès a eu lieu le 1er décembre 2008 devant la deuxième chambre de la cour d’assises de Damas. Reporters sans frontières réitère sa demande de libération.

“Le déroulement de ce procès est inacceptable. Les dates des audiences sont fixées de manière expéditive et la date du verdict n’est toujours pas connue. Habib Saleh a déjà passé plus de trois ans en prison. Depuis le début du mandat présidentiel de Bachar el-Assad, c’est la troisième fois qu’il est jugé pour s’être exprimé sur Internet. L’acharnement judiciaire dont il est victime est flagrant et nous exhortons les autorités à cesser ces mesures d’intimidation à l’encontre des militants des droits de l’homme”, a déclaré l’organisation.

A l’exception de sa fille, personne n’a été autorisé à assister à l’audience pourtant publique du 1er décembre, qui a débuté sans la présence des avocats de l’accusé.

Habib Saleh, 61 ans, est un collaborateur régulier du site Internet Elaph.com (http://www.elaph.com), censuré en Syrie en raison de son traitement de l’information. Les autorités ont ordonné son arrestation le 7 mai et l’accusent de “diffusion de fausses informations suceptibles d’affaiblir le sentiment national et de provoquer des dissensions confessionnelles et raciales” en vertu de l’article 285 du code pénal. Elles l’accusent également d’“incitation à la guerre civile et confessionnelle” en vertu de l’article 298 et d’“atteinte au président de la République” en vertu des articles 374 et 277 du code pénal. La prochaine audience aura lieu le 20 janvier 2009.

Depuis sa première audition devant la justice, à huis clos, le 11 novembre, il nie les faits qui lui sont reprochés. Le cyberdissident risque de trois à quinze ans de prison ainsi qu’une peine de travaux forcés à perpétuité.

En 2002, Habib Saleh avait été condamné à trois ans de prison lors du “Printemps de Damas“. Il avait été libéré le 9 septembre 2004. Le 15 août 2006, il avait à nouveau été condamné à trois ans de prison en vertu de l’article 286 du code pénal pour “publication de fausses informations“. Il avait été libéré le 12 septembre 2007.

La Syrie est le pays du monde arabe le plus répressif envers les individus qui publient des informations sur Internet. Reporters sans frontières rappelle que la Constitution syrienne garantit pourtant « le droit d’exprimer librement ses opinions par la parole, l’écriture ou quelque autre moyen que ce soit » et appelle à la libération de Habib Saleh, ainsi que des trois autres cyberdissidents détenus, dont l’organisation est sans nouvelles depuis le mois de juillet dernier : Firas Saad, Tariq Biassi et Kareem Arabji.

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