Le jour viendra ou le sénateur RND BOUDACHE Nasser et ses acolytes seront jugés pour escroquerie , manipulation de la justice et menaces envers un citoyen;
Le sénateur Boudache est à l’origine d’une escroquerie en 1998 de 4800 tonnes de riz et 2000 tonnes de sucre d’une valeur de l’époque de 3.000.000 euros.
Ce sénateur véreux n’as jamais été inquiété , ni par ses collègues et encore moins par sa direction dont le patron n’est autre que le premier ministre actuel. Alors , je continue matin et soir à me plaindre à Dieu.
Maître Aziez Mabrouk
Mouloud MECHAKOU 8, rue Colonel Amirouche
Bordj-Bou-Arréridj
ALGERIE
Bruxelles, le 06 décembre 2004
Monsieur Mechakou,
Suite à notre entretien et suivant vos conseils, je vous relate, ci-après, les contretemps que j’ai subis à Mansourah (Bordj Bou Arréridj), à l’effet d’assurer le suivi de cette affaire, récupérer les documents de mon véhicule dés que la brigade de la gendarmerie aura achevé sa procédure, et, le cas échéant, pour toute suite que vous me conseillerez de lui donner.
Je précise que, n’étant pas résidant permanent en Algérie, et pour m’éviter les déplacements et autres démarches contraignantes, je vous mandate par la présente, pour me représenter dans toutes procédures légales afférentes à cette affaire.
J’en informerai la Brigade de Gendarmerie et les parties concernées par courrier, à charge pour vous d’entamer les démarches nécessaires et m’en tenir informé.
Il va de soi que je me présenterai en Algérie à chaque fois que cela sera nécessaire. Au besoin, vous pourrez prendre attache avec mes compagnons qui sont disposés à vous apporter les témoignages que vous jugerez nécessaires.
En espérant que cette malencontreuses affaires n’est due, au mieux, qu’à une banale procédure de vérification qui prend des retards contraignants. Auquel cas, les intimidations (ou ce que je prends pour des intimidations), la longueur de la procédure de vérification, et une certaine agressivité ne sont que péripéties que je me hâterai d’oublier.
Quant aux autres interprétations possibles dont je vous ai fait part, je vous présenterai d’autres éléments dans une prochaine correspondance. C’est précisément, dans cette hypothèse que j’ai pris un certain nombre de précautions, et que je vous demande d’assurer la défense de mes droits.
Voici la description détaillée à laquelle j’ai été confronté :
Le 24 novembre 2004 vers 12h30, j’ai quitté BBA à destination d’Alger à bord de mon véhicule, une Mercedes 290D immatriculée 00849.198.16 accompagné de mon ami Racym Hadjadj , lequel conduisait le véhicule, et de mon fils Karim.
En cours de route, à 13h45, nous avons été arrêté à un barrage de gendarmerie à Mansourah, pour je le croyais, un contrôle de routine.
Nous nous sommes naturellement arrêtés au niveau du barrage. Je fus surpris d’entendre des gendarmes dirent : “c’est eux, c’est eux …”
Pensant que les officiers de Gendarmerie allaient nous reprocher de ne pas avoir mis la ceinture de sécurité, mon ami a présenté machinalement son permis de port d’armes.
S’en suivit cet échange de propos :
- Le capitaine : “vous êtes armés ?”
- Racym : “oui”
- le capitaine : “vous n’avez pas le droit de sortir avec une arme en dehors d’Alger”
- Racym : “je croyais que ce permis était valable sur tout le territoire national. Je ne connaissais pas cette restriction”.
- Le capitaine : ” C’est votre voiture, vous avez une procuration ? ”
- Racym : “la voiture que je conduis appartient à mon ami Bouakaz”.
- Le capitaine : “donnez-moi les papiers du véhicule et montez à gauche à la brigade”.
Arrivés à la brigade située à 200 mètres plus loin, nous descendîmes de la voiture et, aussitôt, un gendarme armé pointa son arme, une Kalachnikov, sur nous, comme de dangereux malfrats.
Le capitaine demanda l’arme de Racym, vida le chargeur de ses balles et la lui remit.
Il nous demanda de le suivre à l’intérieur de la Brigade pour vérification de l’arme, et nous laissa attendre dans le couloir pendant près de deux heures.
A 15h45, le capitaine nous invita à le suivre dans un bureau.
Il me demanda si le véhicule m’appartenait en propre, si je disposais de tous les documents nécessaires du véhicule ou seulement d’une procuration.
Je lui répondis que le véhicule m’appartenait et que les papiers étaient en sa possession depuis deux heures.
Racym lui demanda, alors, de reprendre son arme à poing, s’il n’y avait pas de problème, et interrogea le capitaine sur les raisons de cette “garde à vue”, qui ne dit pas son nom.
Le Capitaine lui remit son arme et se leva visiblement énervé.
A ce moment, un Adjudant Chef se présenta au bureau avec une liste de quelques pages contenant des références de voitures volées.
Lorsque, de nouveau, Racym lui demanda pourquoi nous étions encore retenus dans les locaux de la Brigade puisque le port d’armes était en règle ? L’officier lui répondit qu’une instruction exigeait de contrôler toutes les voitures de marque Mercedes ; la liste qu’il consultait contenait précisément les indications d’une centaine de voitures volées de même marque, et qu’il effectuait un contrôle de routine sur la nôtre.
Vers 16h45, un Sergent Chef vint lui annoncer qu’il n’avait rien trouvé de positif au sujet de ma voiture. L’adjudant chef lui demanda de vérifier une deuxième fois. Le sergent chef revint trente minutes plus tard et nous annonça n’avoir trouvé aucune anomalie au fichier central.
L’adjudant chef, à son tour, nous informa que lui non plus n’avait rien trouvé d’anormal sur sa liste, et de ce fait tout état en ordre. Il nous a même proposé une petite collation en attendant que le capitaine nous remette, dans les dix minutes, nos papiers.
A 17h45, l’adjudant chef revint et demanda par téléphone de faire venir à la brigade l’ingénieur des mines pour une dernière inspection, nous a t’il dit de la voiture.
Quelque instant plus tard, il revint au bureau et nous indiqua que tout était en règle et que le Colonel était en route pour nous remettre nos papiers.
A 18h15, le Colonel arriva en effet et les gendarmes invitèrent Racym à monter au premier étage pour le rencontrer. Quinze minutes plus tard, je le rejoignis.
Le Colonel m’informa de son intention d’immobiliser ma voiture au motif que la carte d’immatriculation était douteuse.
Il m’invita à repasser le revoir le lundi 29 novembre à BBA muni de ma facture d’achat du véhicule. Je lui ai répondu que je repartais en Belgique, mais que le 15 décembre, je serais de retour.
Il est resté silencieux plusieurs minutes puis m’a demandé où je résidais. Lorsque je lui ai répondu que je vivais en Belgique depuis 40 ans, il m’a dit qu’il avait lui-même séjourné à Bruxelles et à Paris dans les années 86/87.
Sur ce, il m’a autorisé à reprendre mon véhicule en m’indiquant son nom : Lieutenant Colonel SOLTANI, et son numéro de fax : + 213/35/68.28.17, pour lui adresser la facture d’achat.
Il a demandé au capitaine de le faire établir un récépissé pour que je puisse circuler avec mon véhicule.
Nous avons enfin quitté BBA vers 19 heures.
1/ Chronologie des faits concernant l’acquisition de la voiture.
- En octobre 1998, Boudache me présente une procuration générale et notariée, l’autorisant à faire tout usage du véhicule, une Mercedes 290 avant garde.
- En date du 10 octobre 1998, il m’adresse un fax signé par lui me demandant de transférer la somme de 224.000 FRF ( 40.000 $) à une personne ayant un compte en Espagne. (fax et document de débit de mon compte ont été présenté à la cour de BBA).
- En mars 1999, Boudache me raccompagne à l’aéroport, et nous avons convenu qu’il livre, à mon père à El Kseur, la voiture. Il ne l’a pas fait.
J’ai relaté ces faits, lors de mon dépôt de plainte contre M. Boudache, auprès de la police et du juge d’instruction de BBA en mai 1999.
- En juillet 1999, M. Boudache et moi-même avons conclu un accord de conciliation devant notaire. En vertu de quoi, M. Boudache s’est engagé à me restituer le dit véhicule, avec indication de matricule, 4.800 tonnes de riz et 2.000 tonnes de sucre. En contrepartie, je me suis engagé à lui verser vingt million de Dinars (20.000.000 DA).
- M. Boudache m’a remis le véhicule le jour même de la conclusion de l’accord, et j’en ai tenu informé aussitôt le juge d’instruction. En revanche, les termes de l’accord concernant le riz et le sucre n’ont jamais été respectés par M. Boudache.
N.B. : Ces faits sont consignés dans les jugements de BBA et confirmés par la Cour d’appel de Sétif, le condamnant à deux ans de prison ferme. (Documents présentés à l’audience du 15/12/2004).
2/ L’audience à la Cour de BBA :
- Le lendemain, je me suis présenté à l’audience à la cour de BBA, accompagné de quatre de mes avocats. Le président de la chambre m’a malmené, comme pourront en témoigner mes avocats (et d’autres témoins), et me menaça de me mettre en état d’arrestation si je prononçais encore une seule parole.
- Le procureur a pourtant été révoqué par mon avocat en tant que magistrat le 20 avril 2004. Il est le frère du comptable de Monsieur Boudache qui avait été condamné à 01 an de prison ferme pour faux et usage de faux dans cette affaire.
- Le tiers de la durée de l’audience a été consacrée à la voiture Mercedes, en lieu et place des 4.800 tonnes de riz et 2.000 tonnes de sucre (près de 3.000.000 $).
- Au terme de cette “audience” (qui a débuté à 09h30 et s’est achevé à 13h30), tous mes avocats m’ont prévenu que l’affaire était perdue d’avance en raison du parti pris flagrant.
- En plus, mon ami Racym m’a appris que le capitaine de Mansourah était présent dans l’enceinte du tribunal et me cherchait.
- Le lieutenant Colonel Soltani, Chef du groupement de BBA, lui nous attendait à l’extérieur à bord d’une voiture blanche de marque Mazda.
- Les Boudache père et fils, ainsi que le Moudjahid, qui avait donné procuration en 1998 à Boudache Halim pour la vente de sa voiture, avaient pris place à ses côtés.
- Les Boudache l’avait fait venir de Cheraga pour porter plainte contre moi, à Mansourah, pour faux et usage de faux, alors qu’il n’avait jamais été mon interlocuteur dans la transaction.
- Sentant le danger se préciser, mon ami Racym m’a demandé de ne pas quitter l’enceinte de la Cour, le temps de prévenir nos amis à Alger. Nous nous sommes mis à l’abri chez mon avocat, Maître Gheribi, ou nous avons attendu plus de trois heures.
- Pour faire diversion, Maître Hadjhadj a enfilé mon manteau et est parti avec Racym. Ils ont été immédiatement poursuivis par le guetteur, croyant que c’était moi. Il y a lieu de signaler qu’il y avait des guetteurs partout dans BBA, depuis la cour jusqu’au bureau de l’Avocat.
- Son fils et moi, accompagnés par une 3ème personne de BBA, sommes sortis par une porte dérobée. Nous avons pris place à bord d’une voiture de marque vw (Polo) qui nous attendait et nous avons pris le chemin des BABORS. Après trois heures de route, nous avons atteint l’embranchement de Sétif où nous attendions Racym et son cousin. Nous avons pris la route par Bejaia et avons rejoint Alger vers 23h45. Nous avons opté pour ces détours pour éviter de passer par Mansourah où nous attendaient le capitaine et le lieutenant Colonel.
3/ Le délibéré du mercredi 23/12/2004
Comme il fallait s’y attendre l’affaire a été en faveur de Boudache, en la renvoyant au civil.
Le Procureur Général a fait appel le jour même sous le numéro 635.
Mon avocat Mabrouk Aziez a également fait un pourvoi à la cour suprême sous le numéro 672.
Fait étonnant, le Colonel et le Capitaine de la Gendarmerie sont venus s’enquérir du verdict le mercredi 22/12/2004 auprès de la Cour de BBA. Ils ont également insinué que tôt ou tard à BBA ou à Alger, il aurait la peau de Monsieur Bouakaz.
L’avocat Mouloud Machakou qui m’a été présenté par Racym à BBA s’est avéré être à la solde du sénateur Boudache Nasser.
La décision de la Cour Suprême a renvoyer l’affaire au civil à la même Cour de BBA , pour mieux encore me faire agresser, si du moins je décidais de poursuivre, mais le coeur n’est y pas, puisque le sénateur RND BOUDACHE NASSER est vraiment une personne intouchable.
Ahmed BOUAKAZ Avenue de Tervuren 311/15 – B-1150 Bruxelles
Tél. 32/2/779.45.90 – Fax. 32/2/779.45.95 – GSM 32/475/66.11.11
Mail : iivasa@brutele.be
Sur la photo: Boudache Nasser