Attentat du 11 décembre à Alger: la responsabilité algérienne établie !

unalger432.jpgLe rapport des Nations Unies sur l’attentat contre son siège à Alger rendu public précise justement que le jour même des attaques du 11 avril 2007, l’officier en charge de la sûreté et de la sécurité de l’ONU à Alger envoie une note verbale à son interlocuteur officiel, le directeur général du protocole du ministère des Affaires étrangères. La demande est limpide: renforcer les mesures de sécurité existantes devant le siège des Nations Unies.

Le haut fonctionnaire des Affaire étrangères se défausse alors sur une autorité subalterne et recommande de rencontrer le président de l’Assemblée Populaire Communale d’Hydra. La réunion aura bien lieu puisque le rapport précise que «le 27 avril 2007, l’officier désigné rencontre le maire d’Hydra et demande i) l’installation de ralentisseurs dans la rue Emile Payen qui longe le siège de l’ONU ; ii) de rendre la rue en sens unique ; iii) l’installation de bornes routières au pied de l’immeuble».

Des aménagements destinés à renforcer la sécurité devant l’immeuble de l’ONU seront certes apportés, notamment la création de checkpoints, mais « les bornes routières ainsi que les restrictions routières n’ont pas été mises en place par le gouvernement ».

Légèreté et laisser-aller

Visiblement peu rassurée, l’équipe des Nations Unies à Alger fait alors part dès le printemps 2007 de son vif désir de changer de locaux. Le 29 mai 2007, le coordinateur-résident de l’ONU à Alger informe le gouvernement algérien du désir du personnel onusien de déménager dans des locaux mieux adaptés, « afin de répondre de la meilleur manière possible aux besoins d’espace, de parking et d’accessibilité. Dans la même note verbale, l’ONU requiert l’assistance du gouvernement afin d’identifier les bâtiments correspondants à sa requête. Puis le 2 juillet 2007, le bureau du directeur général du protocole du ministère des Affaires étrangères confirme l’accord sur le déménagement des locaux de l’ONU, mais ne propose aucune alternative quant à un autre bâtiment ».

La légèreté et le laisser-aller des autorités algériennes incarnés par l’attitude du directeur général du protocole se ressent également dans les échanges institutionnels entre ce haut-fonctionnaire et l’ONU.

Le rapport précise ainsi qu’en « préparation de la visite de (censuré) du Département de la sûreté et de la sécurité de l’ONU à Alger, l’officier désigné a dit qu’il avait envoyé une note verbale au directeur général du protocole lui demandant une entrevue. Plus tard, une seconde note de rappel a été envoyée. Toutes deux sont demeurées sans réponse. » Le bilan de ce « je m’en foutisme » irresponsable est connu : 17 employés de l’ONU tués et plus de 40 personnes blessées le 11 décembre 2007 à Hydra.

Source Bakchich

Commentaires

  1. mohand dit :

    Le directeur général é été promu en AOUT dernier Ambassadeur …Sans commentaire.

  2. samaritain dit :

    OU SONT PASSÉ LES RIVERAINS DE CETTE INSTITUTION C EST A DIRE CEUX QUI LEURS MAISONS ONT SUBI DES DÉGÂTS A PROXIMITÉ DE CETTE IMMEUBLE ONUSIEN ? ET A QUI ON A DÉLIVRÉ CES TERRAINS RASÉ INOCCUPÉ ?

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